De Romy Schneider... à Sarah Biasini

Dorette Roess - Romy Schneider, les choses de ma vie (reportage)

Source : YouTube - 26 novembre 2011

Reportage réalisé au 22e salon du livre de Colmar

Alain Delon, bouleversé et authentique, salue le talent de Romy Schneider

Source : PurePeople.com - 27 novembre 2011

Ils étaient tout juste 500. Quelques centaines de privilégiés qui ont obtenu leur billet pour assister à la projection du chef d'oeuvre "La Piscine", que l'on doit à Jacques Deray, avec la regrettée Romy Schneider et la légende du cinéma français, Alain Delon. Une projection suivie d'une rencontre avec ce dernier.

Ça se passait, vendredi 25 novembre, au multiplexe Pathé de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à 19h15. Au cours de ce rendez-vous avec les amoureux du Septième Art, le comédien âgé de 76 ans, qui vendait ce samedi quelques uns des grands crus composant sa cave à vin personnelle, a notamment échangé avec Agnès Vincent-Deray, veuve du metteur en scène du film sorti en 1968.

Cet événement était organisé en région parisienne à l'occasion de l'exposition consacrée à Romy Schneider qui prend place, depuis le vendredi 4 novembre et jusqu'au 22 février 2012, à l'Espace Landowski, à Boulogne-Billancourt. Le même qui accueillait, fin 2009, une exposition consacrée à Brigitte Bardot. Y sont exposés des photos, des costumes, des magazines d'époque, des lettres personnelles ou encore des timbres à l'effigie de l'actrice.

Cet hommage rendu Romy Schneider, décédée à l'âge de 43 ans en 1982, on le doit à un homme, le journaliste Jean-Pierre Lavoignat.

Celui qui fut rédacteur en chef des magazines Première ou Studio consacrés au cinéma était d'ailleurs présent à la projection de "La Piscine", vendredi. L'actrice allemande, dont nous fêterons en 2012 le trentième anniversaire de la disparition, restera à tout jamais pour lui, l'emblème du couple parfait, celui qu'elle formait avec Alain Delon dans ce classique.

Joachim Ohnona

Romy Schneider by A Lack of Rainbows

Source : Deviant Art

Canal + : "La Matinale" du 24 novembre 2011

Source : Le Parisien.fr - 24 novembre 2011

La salle du Pathé sera comble ce soir avec la venue d’Alain Delon et la projection du film «La piscine», en marge de l’exposition que la ville consacre actuellement à Romy Schneider.

Romy Schneider, Alain Delon… avec une telle affiche, la grande salle du cinéma Pathé n’a pas suffi. Près de 500 personnes assisteront en effet à la projection exceptionnelle de «La piscine» ce soir à 19h15, suivie d’une rencontre avec la star du septième art. «Nous avons dû prévoir de diffuser le film de Jacques Deray sur un deuxième écran», annonce Eliane Duverne.

La directrice du multiplexe de la Grand-Place savoure le succès annoncé de cette soirée qu’elle a décidé d’organiser en complément de l’exposition consacrée à Romy Schneider, jusqu’au 22 février à l’espace Landowski. Alain Delon a accepté de venir participer à cet événement dédié à Romy avec laquelle il a incarné l’image du couple parfait. «Quand nous l’avons contacté, il a immédiatement répondu oui, sourit Eliane Duverne. Il n’a posé aucune condition pour venir.»

L’interprète de Jean-Paul dans «La piscine» doit s’adresser aux spectateurs avant le début de la séance, qu’il manquera pour aller dîner, avant de revenir échanger avec Agnès Vincent-Deray, la veuve du metteur en scène, et le journaliste Jean-Pierre Lavoignat. «C’est l’une des premières fois qu’Alain Delon participe à un tel événement, constate Jean-Pierre Lavoignat, le commissaire de l’exposition consacrée à Romy Schneider. J’ai bien préparé quelques questions, mais je ne sais pas comment cela va se passer. Peut-être que seul Alain Delon parlera.»

Version numérique d’un classique
L’idée de revoir en grand format ce long-métrage sorti en 1969 suscite beaucoup d’excitation à Boulogne-Billancourt. «Il s’agit d’un souvenir très fort pour Alain Delon, rappelle Jean-Pierre Lavoignat. C’est sans doute pour cela qu’il ne le regardera pas.» «La piscine» a en effet scellé les retrouvailles derrière les caméras des deux ex-fiancés. «Il s’agit de l’un des rôles emblématiques de Romy, souligne Eliane Duverne. Quant à Jacques Deray, je n’oublie pas qu’il a œuvré pour qu’on construise ce cinéma.»

Les privilégiés qui s’enfonceront dans les fauteuils rouges vont (re)découvrir en version numérique ce classique à l’esthétique intemporelle. «Jacques Deray a bien mis en scène le jeu de manipulation entre les personnages, juge Jean-Pierre Lavoignat. On sent le désir qui circule entre les protagonistes. Quant à Romy, qui a fêté ses 30 ans pendant le tournage, et Alain Delon, on les contemple au sommet de leur beauté.» «Nous allons vivre un moment magique de cinéma», promet Eliane Duverne. Et Alain Delon de grandes émotions.

Source : Stars Portraits

Article intérieur : * Romy Schneider verloor alles 6 pages 6 photos

      

Auteurs : Hildegard Knef et Curt Riess (Préface)
Editeur : Gremese - Collection : Stars
Langue : Français
159 pages
Date de sortie : 24 novembre 2011

ISBN-10 : 8873017517
ISBN-13 : 978-8873017516

Prix : ~ 12 euros

Disponible à la commande sur Amazon.fr et Amazon.de

NDLR : Peu d'infos pour le moment. Pas vraiment "nouveau" mais première version française (sauf erreur...) de ce livre multi-édité dans diverses langues de H. Knef. Comme pour les éditions étrangères (vu le mini-prix), il ne faudra pas compter sur un beau livret photos.

Le 05 novembre 2011
Sortie repoussée au 24 novembre prochain.

Le 20 novembre 2011
Voici la couverture.

Le résumé : Le manque de sommeil et la panique due à la scène poussent Romy Schneider à abuser d'alcool, d'analgésiques, de somnifères, de stimulants et autres médicaments. La grandeur de son succès va de pair avec son incapacité à savourer ce qu'elle a réalisé. Quand elle n'est pas sur un plateau de tournage, elle est autodestructrice et désordonnée, mais quand elle interprète ses personnages, elle se transforme avec une sensibilité hors pair. Chaque jour, elle passe du remue-ménage des studios à celui des boîtes de nuit, croyant ainsi à tort dévorer la vie à pleines dents. Son existence ressemble à un marathon avec une ligne d'arrivée inconnue. Pourtant, elle est plus belle que jamais.

Source : Stars Portraits

Article intérieur : * Romy Schneider ontdekt Disneyland 2 pages 7 photos

  

Article intérieur : * Romy Schneider : une déesse pour l'éternité 4 pages 8 photos

    

Source : Stars Portraits

Le nouveau numéro du "Magazine" est disponible et déjà dans votre boîte mail, si vous y êtes abonné. Vous n'êtes pas encore destinataire ? Pour le recevoir, c'est très simple et gratuit : une adresse mail suffit. Pour toute info complémentaire, consultez le QCM du Mag ou laissez un commentaire.

La maquette (6 pages + 10 pages "dossier spécial" + 2 pages de calendrier) :
      

Source : 20 minutes.fr - 14 novembre 2011

Icône Romy Schneider exposée pour l'anniversaire de sa mort.

«Elle est tourmentée, pure, violente, orgueilleuse… », disait Claude Sautet, avec qui Romy Schneider tourna cinq films. La superbe expo qui lui est consacrée à Boulogne-Billancourt, pour les trente ans de sa disparition, est fidèle à ces mots. Du succès phénoménal de Sissi à l'éclosion d'un mythe dans le cinéma français, de La Piscine de Deray aux films de Sautet, sans oublier L'Important, c'est d'aimer ou La Passante du Sans-Souci, c'est sa carrière et sa vie qui sont passées en revue.

Signes d'amitié
Au-delà de la gloire, on perçoit bien les signes de détresse de cette femme sensible : présence envahissante de sa mère, amour contrarié pour Alain Delon, suicide de son premier mari et mort accidentelle de son fils. Mais aussi les signes de l'amitié sans limite qu'elle témoigne pour ceux qui lui sont chers, de Sautet à Marlene Dietrich. Ah, le récit des échanges de chaînes en or entre les deux stars ! « Nous voulions montrer Romy belle, vivante, contemporaine et que les visiteurs sortent de cette exposition bouleversés », raconte le commissaire Jean-Pierre Lavoignat. Pari gagné.

Stéphane Leblanc

Article intérieur : * Romy Schneider : Sie hasste sich selbst ! 1 page 2 photos

 

Il y a quelques jours, le 07 novembre, Melle Sarah Biasini a visité l'exposition dédiée à Romy Schneider.

  

Source : Temps Réel Nouvel Obs.com - 10 novembre 2011

BOULOGNE-BILLANCOURT (AP) — Il y a près de 30 ans, le 29 mai 1982, Romy Schneider était retrouvée morte au petit matin par son compagnon, Laurent Pétin. Le coeur de l'actrice, âgée de 43 ans, avait cessé de battre, alors que son dernier film, "La passante du Sans Souci", était sorti en salles seulement un mois plus tôt.

Jusqu'au 22 février 2012, l'Espace Landowski de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), près de Paris, lui consacre une exposition qui retrace une bonne partie de sa vie, en présentant de nombreuses photos, des costumes, des affiches originales, des "unes" de magazines d'époque, des lettres, des timbres à son effigie et d'autres objets lui ayant appartenu qui ont été prêtés par différents organismes et collectionneurs.

Sa fille Sarah, 34 ans, née de son deuxième mariage avec Daniel Biasini, a également prêté quelques souvenirs, dont des bijoux et les deux César décernés à Romy Schneider pour ses rôles dans "L'important, c'est d'aimer" d'Andrzej Zulawski, en 1976, et dans "Une histoire simple" de Claude Sautet, en 1979. Sarah Biasini, qui est également actrice, joue actuellement au théâtre dans "Lettre d'une inconnue" de Stefan Zweig.

Bâtie de manière essentiellement chronologique, l'exposition permet de découvrir Romy Schneider à différents moments de sa vie, grâce notamment à des extraits de films et des interviews. Fille des acteurs Wolf Albach-Retty et Magda Schneider, Romy Schneider -d'origine allemande, mais qui adoptera la nationalité française- a débuté très tôt sa carrière, dès 15 ans, dans "Les lilas blancs" de Hans Deppe, dans lequel elle joue avec sa propre mère. Elles feront d'ailleurs huit films ensemble.

C'est le rôle de "Sissi" qui lance véritablement sa carrière, et c'est d'ailleurs le rôle qui lui restera collé à la peau en Allemagne. Mais en 1958, après le tournage de "Christine" avec Alain Delon, elle vient vivre à Paris avec l'acteur français. Ils restent ensemble pendant six ans -au cours desquels elle jouera notamment dans "Boccace 70" de Luchino Visconti et "Le procès" d'Orson Welles- avant de se séparer. Elle le retrouvera à l'écran dans "La Piscine" de Jacques Deray en 1968, qui marque son retour en France et une nouvelle étape de sa carrière.

Entre temps, elle a tourné quelques films aux Etats-Unis avant de rentrer en Europe, où elle épouse en 1966 le metteur en scène de théâtre Harry Meyen. Elle a un fils avec lui, David, qui décédera dans un accident tragique à seulement 14 ans, en 1981. "La mort de son fils a été terrible à supporter", souligne Jean-Pierre Lavoignat, ex-directeur de la rédaction de Studio Magazine et commissaire de l'exposition.

L'actrice divorcera en 1975, avant de se remarier avec Daniel Biasini. Mais elle divorcera à nouveau fin 1981.

Parmi les films qui ont marqué sa carrière, on retiendra notamment les cinq qu'elle a tournés avec Claude Sautet: des "choses de la vie" -on entend d'ailleurs au cours de l'exposition "la Chanson d'Hélène" qu'elle avait interprétée pour ce film- en 1969 à "Une histoire simple" en 1978, en passant par "Max et les ferrailleurs", "César et Rosalie" et "Mado".

"Elle est tourmentée, pure, violente, orgueilleuse", disait d'elle Claude Sautet.

"C'était une actrice très exigeante. Elle adorait les metteurs en scène exigeants et directifs", a confié à l'Associated Press Jean-Pierre Lavoignat, en notant qu'elle tournait énormément, environ trois films par an, et au total une soixantaine de longs-métrages au cours de sa carrière. "Elle est une référence pour beaucoup de jeunes actrices. Elle reste un modèle", ajoute-t-il.

"Il faut toujours que j'aille jusqu'au bout, même si ce n'est pas bien. J'aime aller aux limites du possible, dans la profession comme dans la vie sentimentale. Je ne regrette rien ! Il faut avoir plusieurs passions dans la vie. Elle est trop courte pour qu'on ne vive la passion qu'une seule fois", confiait quant à elle Romy Schneider. Sa mort prématurée -qui pourrait être due à un excès de médicaments et d'alcool, mais il n'y a jamais eu d'autopsie- a contribué, comme Marilyn Monroe, à faire de cette femme qui était pendant les années 70 l'actrice préférée des Français une légende du cinéma.

Cette exposition, sur laquelle plane un parfum de nostalgie, donne en tous cas très envie de revoir les films dans lesquels a joué la belle, solaire et émouvante Romy Schneider.

- Jusqu'au 22 février 2012 à l'Espace Landowski, 28 avenue André-Morizet, Boulogne-Billancourt. Tous les jours de 10h à 19h. Plein tarif : 11 euros

Sur Internet : www.exporomyschneider.com

DVD - 1 disque
Format : PAL
Région : Toutes les régions
Studio : Gaumont
Langues : Français
Sous-titre : ?
Bonus : ?
Date de sortie du DVD : 07 décembre 2011

Prix : ~ 13 euros

Disponible à la commande sur Amazon.fr

Source : PurePeople.com - 09 novembre 2011

Alors que l'avant-première du film "Rhum Express" a rameuté beaucoup de personnalités au Gaumont Marignan, à Paris, le 8 novembre au soir, d'autres étaient présentes à Boulogne-Billancourt afin d'assister à la générale du spectacle Corteo, le nouveau spectacle de la troupe du Cirque du Soleil.

La future maman Elisa Tovati (déjà mère de Joseph, bientôt 3 ans), a assisté avec plaisir au show. La chanteuse, mariée depuis 2006 à Sébastien Saussez, a dévoilé ses courbes dans une ravissante robe fluide.

Ramzy Bédia et sa fille Ella (eue avec Anne de Petrini) ont découvert les performances des 62 artistes présents sur scène, originaires de 28 pays différents, à l'instar des chanteurs Pascal Obispo et Christophe Willem, ainsi que du comédien Gérard Darmon.

Dans une ambiance enjouée, Philippe Candeloro et son épouse, Barbara Cabrita et son ami, Mac Lesggy, Bernard de La Villardière et sa femme, la navigatrice Maud Fontenoy, Sarah Biasini (fille de Romy Schneider), Taïg Khris et sa ravissante Petra, ainsi que l'animatrice météo Laurence Roustandjee ont suivi les aventures enchantées de la troupe !

Pour réserver vos places pour Corteo, rendez-vous sur le site officiel du Cirque du Soleil :
http://www.cirquedusoleil.com/

Source : Neuilly Journal.com - 08 novembre 2011

Les amoureux de Romy Schneider pourront retrouver cette grande star devant l'éternel, jusqu'au 22 février 2012, à l'Espace Landowski à Boulogne-Billancourt pour le 30e anniversaire de sa disparition.

Claude Sautet, avec qui elle tourna cinq films, disait d'elle : "elle est tourmentée, pure, violente, orgueilleuse..." et ajoutait : “elle ne supporte ni la médiocrité ni la décrépitude des sentiments. Elle peut en donner beaucoup. Elle jouera toujours... car Romy possède un visage que le temps ne peut détruire. Il ne peut que l'épanouir.”

Star au destin à la fois lumineux et tragique, l'exposition raconte l'itinéraire d'une actrice et d'une femme de passion qui, bien au-delà de l'écran, a su toucher les spectateurs au coeur, dans ce qu'ils ont de plus personnel, de plus secret, de plus profond, tout en accompagnant l'histoire du siècle.

Tout au long des espaces thématiques, le spectateur pourra ainsi parcourir la filmographie complète de Romy Schneider et s'attarder sur les films qui ont le plus compté dans sa carrière et sur ceux qui restent aujourd'hui encore incontournables. Vous pourrez aussi découvrir des documents d'archives, photos et affiches originales, magazines d'époque, témoignages inattendus, bijoux, récompenses et objets ayant appartenu à l'actrice, souvenirs de ses réalisateurs, de ses partenaires et de ses admirateurs, lettres inédites, scénarios, plans de travail, costumes, programmes de théâtre, pièces "collectors" témoignant du culte qu'elle a suscité dès son plus jeune âge.

Pour Jean-Pierre Lavoignat, commissaire de l'exposition, cette dernière doit être “à la hauteur de ce qu'a été Romy Schneider, de ce qu'elle est, de ce qu'elle représente. Nous voulons que les visiteurs en sortent bouleversés par sa grâce et sa beauté, par la vie qui se dégage d'elle malgré les drames qui l'ont frappée, par l'évidence de son talent, par la richesse de son parcours et de ses rencontres. Nous voulons la montrer belle, vivante, contemporaine.”

Le monde de Finette propose une grille peyote pour se créer un bracelet Romy Schneider.

Téléchargez cette grille sur "Le monde de Finette"

Pour ceux qui  ne connaissent pas ce type de perlage, il s'agit d'un point peyote simple que l'on réalise avec des perles "Miyuki Delica". Il s'agit de petites perles coupées droites si bien que l'on peut les imbriquer les unes dans les autres.

Si vous êtes intéressé(e), vous trouverez de très bombreuses explications sur le web pour réaliser le point peyote, ainsi que de nombreux sites de ventes.

Bonjour à tous,

J'ai eu le plaisir de me rendre, ce dimanche, à l'exposition en hommage à Romy Schneider à l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt (92).

Je vous écrit entre deux urgences et je vous rajouterai quelques photos (extérieur + hall) dès que j'aurai pu les sortir de mon appareil... Comme toutes les expositions, les photos sont interdites.

Billet d'entrée : Contrairement à ce que je pensais, il n'y a pas de billet "open" permettant de venir plusieurs fois. L'entrée est donc à 11 euros. Dimanche matin à 9h55, pas de queue... Génial.

L'exposition est centrée sur la carrière professionnelle de Romy. Quelques images de sa jeunesse (mais très peu) et de l' "avant" Sissi. On passe ensuite à la salle dédiée aux films "Sissi" et "Ludwig".
NDLR : Donc, non, MBD, il n'y a pas la photo que tu recherches de Romy au bord d'une piscine.

L'exposition contient de très nombreuses photos : d'exploitation mais aussi de nombreuses photos de tournage (qui sont, à mon avis, bien plus intéressantes) et j'avoue en avoir découvert de nombreuses inédites. Ces photos proviennent de la collection de Sylvianne Pommier, mais aussi de collections privées, d'agences ou encore des collections d'Alain Delon ou Sarah Biasini.

Dans chaque pièce, on peut également (re)découvrir des documents vidéos. Quelques inédits : Romy interviewée à New-York avec Magda Schneider ou visitant une mine pour la promotion de "Jeunes filles en uniforme"... ou encore de plus récents (tournage de "César et Rosalie", "Les RDV du dimanche"...).

De même, sous vitrine, on peut aussi admirer et lire de nombreux documents professionnels originaux (scénarios, contrats, documents de tournage, dessins de Claude Sautet...) ainsi que des lettres et petits mots que Romy adressait à ses amis. Certains documents sont très émouvants.
Sarah Biasini a prêté, pour l'exposition, 3 prix qui avaient été remis à Romy Schneider (donc les 2 "César") ainsi que des bijoux lui ayant appartenu.

Vous pourrez admirer 4 costumes : une robe noire de "Ludwig", la robe de "Rosalie", celle de "Dommage..." (prêtée par Alain Delon) et une robe de "La banquière" (passage à la radio). On y découvre également le chapeau du film "Le vieux fusil" (la rencontre avec Philippe Noiret).
NDLR : je vous confirme qu'il n'y a, hélas, aucune robe des films "Sissi".

Durée : J'ai mis un peu plus de 2 heures... Mais comme je compte y retourner, je suis peut-être passée (plus rapidement) sur certaines choses qui m'intéressaient moins. Comptez donc entre 2 et 3 heures.

En résumé : A mon avis, une très belle expo qui respecte, honore et célèbre la carrière et la beauté de Romy. J'espère que ces quelques lignes vous auront donné envie de vous y rendre.

La boutique : Comme il se doit, une boutique vous propose quelques objets. Hélas, très peu fournie et à des prix prohibitifs, il me semble... Je vous en cite les éléments de mémoire :

• Quelques livres que vous aurez probablement déjà (le nouveau de HJ Servat, le Studio-Ciné-Live qui est le catalogue de l'exposition, le livre de Barbier "Romy-Delon" et (horreur...) un livre sur Sissi parce que Romy est en couverture...
• 5 cartes postales (1,20 euros pièce)
• 1 petit briquet Bic avec Romy (2,80 euros)
• 1 stylo noir mat avec l'autographe de Romy (11 euros)
• Un carnet blanc avec Romy en cover (7 ou 8 euros)
• Des DVDs, certes, mais rien d'inédit : des films parus depuis plusieurs mois voires quelques années (par exemple, le coffret "Sissi" avec 2 films de René Chateau est à 24 euros).
• Et enfin, l'affiche de l'exposition à 7 euros

C'est tout... On ne peut donc que regretter qu'il n'y ait pas de vente de photos, tout simplement ou encore de DVD des documents présentés à l'expo...

Le 09/11/2011 - NDLR : suite au commentaire (très justifié de Patrick), j'ai apporté quelques rectifications aux infos ci-dessus. Merci Patrick !

Le 10/11/2011 - NDLR : Voici (enfin ? mdr) les photos.

Article intérieur : * Si lumineuse Romy Schneider ? pages ? photos

Romy Schneider, l’éternel sourire

La grâce de la mythique actrice illumine l’exposition qui lui est consacrée à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Trente ans après sa mort, Romy Schneider fascine toujours.

Ode à la beauté. En photos couleurs ou noir et blanc, sur les écrans télé, la rétrospective proposée jusqu’au 22 février à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) rend un vibrant et gai hommage à Romy Schneider. « Je souhaite que les gens ressortent avec une image lumineuse et joyeuse de Romy », insiste Jean-Pierre Lavoignat, le commissaire de l’exposition.

Romy incarnait la Française parfaite L’actrice a laissé une empreinte éclatante dans le paysage cinématographique. Elle l’a traversé tel un astre durant les vingt-neuf ans d’une carrière qui a décollé à la fin des années 1950 avec le rôle de Sissi. La princesse au sourire désarmant hypnotise sur les murs de l’espace Landowski drapés d’or.

Le même éclat fait luire les deux Césars qu’elle a remportés en 1976 et en 1979. Le visiteur s’attarde sur les clichés de la jolie Allemande, devenue très vite l’incarnation de la femme française parfaite. Un sacré pied de nez à l’histoire, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. La grâce de Romy qui a crevé l’écran avec Alain Delon, Michel Piccoli, Jean-Claude Brialy, Philippe Noiret, apparaît avec évidence sur les instantanés de sa vie. « Grâce aux extraits de films, on suit son parcours d’actrice », précise Jean-Pierre Lavoignat. Et on perçoit mieux l’immense talent de la comédienne qui a convaincu les plus grands réalisateurs : Luchino Visconti, Claude Sautet, Orson Welles ou Claude Chabrol. Des robes, des bijoux, comme la bague offerte par Visconti, des lettres émouvantes finissent de raviver le souvenir radieux de celle que les Français n’ont pas fini d’aimer.

Exposition Romy Schneider, jusqu’au 22 février 2012 à l’espace Landowski, 28, avenue André-Morizet à Boulogne-Billancourt. Mo Marcel-Sembat.
Tous les jours de 10 heures à 19 heures.
Entrée : 11 €.
www.exporomyschneider.com.

Source : L'express.fr - 05 novembre 2011

Les films cultes sont composés, entre autres, de scènes cultes. Retour sur "César et Rosalie" de Claude Sautet à l'occasion de l'exposition Romy Schneider qui a ouvert ses portes ce vendredi.

L'histoire
Dans "César et Rosalie" (1972), Claude Sautet raconte une histoire d'amour digne d'une cavalcade. Dès les premières images, César (Yves Montand) règle d'un pas vif et d'un bagou allègre un marché de ferraille, file au petit trot chez sa maîtresse Rosalie (Romy Schneider) dont la mère se remarie, organise tambour battant la cérémonie, transforme le cortège de voiture en rallye de compétition, anime le banquet de noces au pas de charge et chante Jean Sébastien Bach "Allegro molto con fuoco"... César mange, boit, fait l'amour et des affaires à 200 km à l'heure. C'est lui qui donne au film son mouvement perpétuel et qui entraîne Rosalie au rythme pétaradant de sa formidable vitalité. Mais un grain de sable vient faire grincer cette mécanique. David (Sami Frey), un artiste énigmatique et charmeur, surgit du passé de Rosalie. Elle quittera César pour David, puis David pour César puis César et David jusqu'au jour ou l'amour se fait amitié, tendresse, intime connivence.

Le contexte
César et Rosalie est le sixième film de Claude Sautet. Il aurait dû être un de ses premiers, mais son développement fut très long. Dès 1964, le scénario de Sautet est écrit, mais pendant huit ans, aucun producteur n'est intéressé. Même Raymond Danon, qui a produit ses deux films précédents, le refuse. C'est Michèle De Broca qui décide enfin de le produire.
On y retrouve ce qui caractérise les films de Claude Sautet : les scènes de café, les scènes de groupe, la solitude dans le groupe, la fugacité du bonheur... César et Rosalie, dont la gestation a été particulièrement douloureuse, et ce pour toute l'équipe tant l'angoisse de Sautet était grande, est finalement son film le plus gai, le plus apprécié et le plus représentatif des années 70.

La scène
Comme souvent chez Sautet, la scène se passe dans une brasserie. César et Rosalie sont attablés et engagent la conversation sur David. Face au regard attentif et au sourire calme et lumineux de Rosalie, César va perdre pied, ce à quoi il n'est pas habitué. Il croit gérer ses affaires de coeur comme ses affaires de ferrailles... Désemparé il veut couper court à cette conversation, et finit par se battre avec la motte de beurre qu'il a commandée au serveur, furieux contre lui-même. Sans effet...
Face à lui, Romy Schneider n'a jamais été si belle, émouvante et attentive. Son étonnement triste, son désarroi à peine esquissé, sont dignes d'une oeuvre d'art. Sautet disait d'elle : "Elle est altière comme un allegro de Mozart, et consciente du pouvoir de son corps et de sa sensualité. Rosalie ne supporte pas la médiocrité!"

L'analyse
Le climat est installé dès les premières secondes de la scène: la musique est discrète, la lumière chaude et tamisée, les couverts cliquetiquent légèrement.
César est très chic avec une chemise blanche taillée sur mesure. Rosalie, muette, est en amorce du champ. Dans sa mise en scène le réalisateur privilégie les dialogues et les non dits. La caméra va garder une distance stratégique par rapport aux personnages, tantôt loin tantôt proche, et devient une machine à penser. Les champs et contre-champs se transforment en affrontements au fil de la scène.
Claude Sautet a été critique musical au journal résistant Combat, il avait ainsi une vraie passion pour le jazz et pour Bach. Aussi, on comprend le rythme ici très particulier : la scène est musicale, on pourrait presque la chanter. César: "Je ne fais pas des petits dessins dans les coins moi, je gagne de l'argent, (il claque dans ses doigts), de l'argent." Rosalie : "Très chic ! Refais ce geste". A ce moment, la scène une mélodie accordée aux précipitations des sentiments.

La genèse des personnages
Claude Sautet s'est exprimé à plusieurs reprises pour expliquer ces deux personnages. "Je cherchais à l'époque pour un film sur lequel j'étais assistant, une voiture accidentée et je me suis retrouvé chez un ferrailleur local. Il y avait un type très élégant avec des chaussures noires impeccables qui est devenu César. Trois ou quatre types l'entouraient. Tandis que j'attendais, je l'ai vu monter avec une blonde dans une voiture superbe et je me souviens m'être demandé à cet instant, si je tombais amoureux de la fille, ce que je ferais avec ce type là en face de moi !"
"Jean-Loup Dabadie et Claude Néron, les scénaristes, percevaient très bien César, mais il butait sur Rosalie. A leurs yeux, c'était une emmerdeuse. Telle était leur théorie sur le personnage et il m'a fallu les convaincre que c'était plutôt elle qui était emmerdée. Pour Dabadie ce renversement a été un déclic."

Sources : Pierre Billard, Le Journal du Dimanche
Conversation avec Claude Sautet de Michel Boujut
Ciné Club Jacques Becker Pontarlier
Sautet par Sautet de Dominique Rabourdin

Article intérieur : * Romy Schneider & Alain Delon 12,5 pages 5 photos

       

Article intérieur : * Romy Schneider, la légende d'une vie 1/2 page 1 photo

Article intérieur : * All about Romy Schneider 2 pages 1 photo

 

Source : LCI - TF1.fr - 03 novembre 2011

Retrouvez les plus émouvants clichés de l'éblouissante "Romy", actrice inoubliable à laquelle une exposition est consacrée, près de Paris.

Après l'exposition consacrée à Brigitte Bardot en 2009-2010, c'est au tour de l'actrice Romy Schneider d'être célébrée à Boulogne-Billancourt, près de Paris, lors d'une rétrospective de sa carrière du 4 novembre 2011 au 22 février 2012, à l'Espace Landowski, et cela à l'occasion du trentième anniversaire de la disparition de la star, le 28 mai 1982. Documents d'archives, photos, affiches, magazines, témoignages, bijoux, récompenses et objets ayant appartenu à l'actrice..., l'exposition propose à la fois un voyage dans une époque et un portrait plus intime de Romy Schneider, née à Vienne le 23 septembre 1938.

Son premier film est "Lilas Blancs", en 1953, où elle joue le rôle de la fille de sa mère, Magda. Mais Romy Schneider accède à la célébrité avec le rôle de "Sissi", dans le film du même nom. Sur notre photo, Romy Schneider et l'acteur Karl Henry Bohm au cours du tournage du film d'Ernst Marishka, en 1955. Les deux acteurs autrichiens y incarnent le couple impérial d'Autriche-Hongrie, François-Joseph Ier et Elisabeth de Wittelsbach, dite "Sissi". Trois films successifs vont imposer l'artiste au niveau international, même si elle ne se reconnaissait pas dans l'image à l'eau de rose de cette oeuvre.

       

Alain Delon retrouve Romy à Boulogne

Source : Le Parisien.fr - 24 novembre 2011

La salle du Pathé sera comble ce soir avec la venue d’Alain Delon et la projection du film «La piscine», en marge de l’exposition que la ville consacre actuellement à Romy Schneider.

Romy Schneider, Alain Delon… avec une telle affiche, la grande salle du cinéma Pathé n’a pas suffi. Près de 500 personnes assisteront en effet à la projection exceptionnelle de «La piscine» ce soir à 19h15, suivie d’une rencontre avec la star du septième art. «Nous avons dû prévoir de diffuser le film de Jacques Deray sur un deuxième écran», annonce Eliane Duverne.

La directrice du multiplexe de la Grand-Place savoure le succès annoncé de cette soirée qu’elle a décidé d’organiser en complément de l’exposition consacrée à Romy Schneider, jusqu’au 22 février à l’espace Landowski. Alain Delon a accepté de venir participer à cet événement dédié à Romy avec laquelle il a incarné l’image du couple parfait. «Quand nous l’avons contacté, il a immédiatement répondu oui, sourit Eliane Duverne. Il n’a posé aucune condition pour venir.»

L’interprète de Jean-Paul dans «La piscine» doit s’adresser aux spectateurs avant le début de la séance, qu’il manquera pour aller dîner, avant de revenir échanger avec Agnès Vincent-Deray, la veuve du metteur en scène, et le journaliste Jean-Pierre Lavoignat. «C’est l’une des premières fois qu’Alain Delon participe à un tel événement, constate Jean-Pierre Lavoignat, le commissaire de l’exposition consacrée à Romy Schneider. J’ai bien préparé quelques questions, mais je ne sais pas comment cela va se passer. Peut-être que seul Alain Delon parlera.»

Version numérique d’un classique
L’idée de revoir en grand format ce long-métrage sorti en 1969 suscite beaucoup d’excitation à Boulogne-Billancourt. «Il s’agit d’un souvenir très fort pour Alain Delon, rappelle Jean-Pierre Lavoignat. C’est sans doute pour cela qu’il ne le regardera pas.» «La piscine» a en effet scellé les retrouvailles derrière les caméras des deux ex-fiancés. «Il s’agit de l’un des rôles emblématiques de Romy, souligne Eliane Duverne. Quant à Jacques Deray, je n’oublie pas qu’il a œuvré pour qu’on construise ce cinéma.»

Les privilégiés qui s’enfonceront dans les fauteuils rouges vont (re)découvrir en version numérique ce classique à l’esthétique intemporelle. «Jacques Deray a bien mis en scène le jeu de manipulation entre les personnages, juge Jean-Pierre Lavoignat. On sent le désir qui circule entre les protagonistes. Quant à Romy, qui a fêté ses 30 ans pendant le tournage, et Alain Delon, on les contemple au sommet de leur beauté.» «Nous allons vivre un moment magique de cinéma», promet Eliane Duverne. Et Alain Delon de grandes émotions.

Romy Schneider by DessinsàGogo55

Source : Stars Portraits

De Post - N° 1689 - 19 juillet 1981

Article intérieur : * Romy Schneider verloor alles 6 pages 6 photos

      

Romy Schneider, le récit passionné d'une légende

Auteurs : Hildegard Knef et Curt Riess (Préface)
Editeur : Gremese - Collection : Stars
Langue : Français
159 pages
Date de sortie : 24 novembre 2011

ISBN-10 : 8873017517
ISBN-13 : 978-8873017516

Prix : ~ 12 euros

Disponible à la commande sur Amazon.fr et Amazon.de

NDLR : Peu d'infos pour le moment. Pas vraiment "nouveau" mais première version française (sauf erreur...) de ce livre multi-édité dans diverses langues de H. Knef. Comme pour les éditions étrangères (vu le mini-prix), il ne faudra pas compter sur un beau livret photos.

Le 05 novembre 2011
Sortie repoussée au 24 novembre prochain.

Le 20 novembre 2011
Voici la couverture.

Le résumé : Le manque de sommeil et la panique due à la scène poussent Romy Schneider à abuser d'alcool, d'analgésiques, de somnifères, de stimulants et autres médicaments. La grandeur de son succès va de pair avec son incapacité à savourer ce qu'elle a réalisé. Quand elle n'est pas sur un plateau de tournage, elle est autodestructrice et désordonnée, mais quand elle interprète ses personnages, elle se transforme avec une sensibilité hors pair. Chaque jour, elle passe du remue-ménage des studios à celui des boîtes de nuit, croyant ainsi à tort dévorer la vie à pleines dents. Son existence ressemble à un marathon avec une ligne d'arrivée inconnue. Pourtant, elle est plus belle que jamais.

Romy Schneider by Abo

Source : Stars Portraits

ABC - N° 11 - 15 mars 1958

Article intérieur : * Romy Schneider ontdekt Disneyland 2 pages 7 photos

  

Gala - N° 962 - 16 novembre 2011

Article intérieur : * Romy Schneider : une déesse pour l'éternité 4 pages 8 photos

    

Romy Schneider by FCarlos

Source : Stars Portraits

Le Magazine - N° 49 - Novembre 2011

Le nouveau numéro du "Magazine" est disponible et déjà dans votre boîte mail, si vous y êtes abonné. Vous n'êtes pas encore destinataire ? Pour le recevoir, c'est très simple et gratuit : une adresse mail suffit. Pour toute info complémentaire, consultez le QCM du Mag ou laissez un commentaire.

La maquette (6 pages + 10 pages "dossier spécial" + 2 pages de calendrier) :
      

L'important, c'est Romy

Source : 20 minutes.fr - 14 novembre 2011

Icône Romy Schneider exposée pour l'anniversaire de sa mort.

«Elle est tourmentée, pure, violente, orgueilleuse… », disait Claude Sautet, avec qui Romy Schneider tourna cinq films. La superbe expo qui lui est consacrée à Boulogne-Billancourt, pour les trente ans de sa disparition, est fidèle à ces mots. Du succès phénoménal de Sissi à l'éclosion d'un mythe dans le cinéma français, de La Piscine de Deray aux films de Sautet, sans oublier L'Important, c'est d'aimer ou La Passante du Sans-Souci, c'est sa carrière et sa vie qui sont passées en revue.

Signes d'amitié
Au-delà de la gloire, on perçoit bien les signes de détresse de cette femme sensible : présence envahissante de sa mère, amour contrarié pour Alain Delon, suicide de son premier mari et mort accidentelle de son fils. Mais aussi les signes de l'amitié sans limite qu'elle témoigne pour ceux qui lui sont chers, de Sautet à Marlene Dietrich. Ah, le récit des échanges de chaînes en or entre les deux stars ! « Nous voulions montrer Romy belle, vivante, contemporaine et que les visiteurs sortent de cette exposition bouleversés », raconte le commissaire Jean-Pierre Lavoignat. Pari gagné.

Stéphane Leblanc

Das Neue - N° 29 - 16 juillet 2011

Article intérieur : * Romy Schneider : Sie hasste sich selbst ! 1 page 2 photos

 

Vidéo : Exposition Romy Schneider by BFM TV

Timbre de Guinée - Madame Tussaud

Sarah Biasini et Jean-Pierre Lavoignat

Il y a quelques jours, le 07 novembre, Melle Sarah Biasini a visité l'exposition dédiée à Romy Schneider.

  

Exposition Romy Schneider : l'itinéraire d'une actrice passionnée

Source : Temps Réel Nouvel Obs.com - 10 novembre 2011

BOULOGNE-BILLANCOURT (AP) — Il y a près de 30 ans, le 29 mai 1982, Romy Schneider était retrouvée morte au petit matin par son compagnon, Laurent Pétin. Le coeur de l'actrice, âgée de 43 ans, avait cessé de battre, alors que son dernier film, "La passante du Sans Souci", était sorti en salles seulement un mois plus tôt.

Jusqu'au 22 février 2012, l'Espace Landowski de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), près de Paris, lui consacre une exposition qui retrace une bonne partie de sa vie, en présentant de nombreuses photos, des costumes, des affiches originales, des "unes" de magazines d'époque, des lettres, des timbres à son effigie et d'autres objets lui ayant appartenu qui ont été prêtés par différents organismes et collectionneurs.

Sa fille Sarah, 34 ans, née de son deuxième mariage avec Daniel Biasini, a également prêté quelques souvenirs, dont des bijoux et les deux César décernés à Romy Schneider pour ses rôles dans "L'important, c'est d'aimer" d'Andrzej Zulawski, en 1976, et dans "Une histoire simple" de Claude Sautet, en 1979. Sarah Biasini, qui est également actrice, joue actuellement au théâtre dans "Lettre d'une inconnue" de Stefan Zweig.

Bâtie de manière essentiellement chronologique, l'exposition permet de découvrir Romy Schneider à différents moments de sa vie, grâce notamment à des extraits de films et des interviews. Fille des acteurs Wolf Albach-Retty et Magda Schneider, Romy Schneider -d'origine allemande, mais qui adoptera la nationalité française- a débuté très tôt sa carrière, dès 15 ans, dans "Les lilas blancs" de Hans Deppe, dans lequel elle joue avec sa propre mère. Elles feront d'ailleurs huit films ensemble.

C'est le rôle de "Sissi" qui lance véritablement sa carrière, et c'est d'ailleurs le rôle qui lui restera collé à la peau en Allemagne. Mais en 1958, après le tournage de "Christine" avec Alain Delon, elle vient vivre à Paris avec l'acteur français. Ils restent ensemble pendant six ans -au cours desquels elle jouera notamment dans "Boccace 70" de Luchino Visconti et "Le procès" d'Orson Welles- avant de se séparer. Elle le retrouvera à l'écran dans "La Piscine" de Jacques Deray en 1968, qui marque son retour en France et une nouvelle étape de sa carrière.

Entre temps, elle a tourné quelques films aux Etats-Unis avant de rentrer en Europe, où elle épouse en 1966 le metteur en scène de théâtre Harry Meyen. Elle a un fils avec lui, David, qui décédera dans un accident tragique à seulement 14 ans, en 1981. "La mort de son fils a été terrible à supporter", souligne Jean-Pierre Lavoignat, ex-directeur de la rédaction de Studio Magazine et commissaire de l'exposition.

L'actrice divorcera en 1975, avant de se remarier avec Daniel Biasini. Mais elle divorcera à nouveau fin 1981.

Parmi les films qui ont marqué sa carrière, on retiendra notamment les cinq qu'elle a tournés avec Claude Sautet: des "choses de la vie" -on entend d'ailleurs au cours de l'exposition "la Chanson d'Hélène" qu'elle avait interprétée pour ce film- en 1969 à "Une histoire simple" en 1978, en passant par "Max et les ferrailleurs", "César et Rosalie" et "Mado".

"Elle est tourmentée, pure, violente, orgueilleuse", disait d'elle Claude Sautet.

"C'était une actrice très exigeante. Elle adorait les metteurs en scène exigeants et directifs", a confié à l'Associated Press Jean-Pierre Lavoignat, en notant qu'elle tournait énormément, environ trois films par an, et au total une soixantaine de longs-métrages au cours de sa carrière. "Elle est une référence pour beaucoup de jeunes actrices. Elle reste un modèle", ajoute-t-il.

"Il faut toujours que j'aille jusqu'au bout, même si ce n'est pas bien. J'aime aller aux limites du possible, dans la profession comme dans la vie sentimentale. Je ne regrette rien ! Il faut avoir plusieurs passions dans la vie. Elle est trop courte pour qu'on ne vive la passion qu'une seule fois", confiait quant à elle Romy Schneider. Sa mort prématurée -qui pourrait être due à un excès de médicaments et d'alcool, mais il n'y a jamais eu d'autopsie- a contribué, comme Marilyn Monroe, à faire de cette femme qui était pendant les années 70 l'actrice préférée des Français une légende du cinéma.

Cette exposition, sur laquelle plane un parfum de nostalgie, donne en tous cas très envie de revoir les films dans lesquels a joué la belle, solaire et émouvante Romy Schneider.

- Jusqu'au 22 février 2012 à l'Espace Landowski, 28 avenue André-Morizet, Boulogne-Billancourt. Tous les jours de 10h à 19h. Plein tarif : 11 euros

Sur Internet : www.exporomyschneider.com

Katia

DVD - 1 disque
Format : PAL
Région : Toutes les régions
Studio : Gaumont
Langues : Français
Sous-titre : ?
Bonus : ?
Date de sortie du DVD : 07 décembre 2011

Prix : ~ 13 euros

Disponible à la commande sur Amazon.fr

Générale du spectacle Corteo - 08 novembre 2011

Source : PurePeople.com - 09 novembre 2011

Alors que l'avant-première du film "Rhum Express" a rameuté beaucoup de personnalités au Gaumont Marignan, à Paris, le 8 novembre au soir, d'autres étaient présentes à Boulogne-Billancourt afin d'assister à la générale du spectacle Corteo, le nouveau spectacle de la troupe du Cirque du Soleil.

La future maman Elisa Tovati (déjà mère de Joseph, bientôt 3 ans), a assisté avec plaisir au show. La chanteuse, mariée depuis 2006 à Sébastien Saussez, a dévoilé ses courbes dans une ravissante robe fluide.

Ramzy Bédia et sa fille Ella (eue avec Anne de Petrini) ont découvert les performances des 62 artistes présents sur scène, originaires de 28 pays différents, à l'instar des chanteurs Pascal Obispo et Christophe Willem, ainsi que du comédien Gérard Darmon.

Dans une ambiance enjouée, Philippe Candeloro et son épouse, Barbara Cabrita et son ami, Mac Lesggy, Bernard de La Villardière et sa femme, la navigatrice Maud Fontenoy, Sarah Biasini (fille de Romy Schneider), Taïg Khris et sa ravissante Petra, ainsi que l'animatrice météo Laurence Roustandjee ont suivi les aventures enchantées de la troupe !

Pour réserver vos places pour Corteo, rendez-vous sur le site officiel du Cirque du Soleil :
http://www.cirquedusoleil.com/

Exposition Romy Schneider à Boulogne-Billancourt

Source : Neuilly Journal.com - 08 novembre 2011

Les amoureux de Romy Schneider pourront retrouver cette grande star devant l'éternel, jusqu'au 22 février 2012, à l'Espace Landowski à Boulogne-Billancourt pour le 30e anniversaire de sa disparition.

Claude Sautet, avec qui elle tourna cinq films, disait d'elle : "elle est tourmentée, pure, violente, orgueilleuse..." et ajoutait : “elle ne supporte ni la médiocrité ni la décrépitude des sentiments. Elle peut en donner beaucoup. Elle jouera toujours... car Romy possède un visage que le temps ne peut détruire. Il ne peut que l'épanouir.”

Star au destin à la fois lumineux et tragique, l'exposition raconte l'itinéraire d'une actrice et d'une femme de passion qui, bien au-delà de l'écran, a su toucher les spectateurs au coeur, dans ce qu'ils ont de plus personnel, de plus secret, de plus profond, tout en accompagnant l'histoire du siècle.

Tout au long des espaces thématiques, le spectateur pourra ainsi parcourir la filmographie complète de Romy Schneider et s'attarder sur les films qui ont le plus compté dans sa carrière et sur ceux qui restent aujourd'hui encore incontournables. Vous pourrez aussi découvrir des documents d'archives, photos et affiches originales, magazines d'époque, témoignages inattendus, bijoux, récompenses et objets ayant appartenu à l'actrice, souvenirs de ses réalisateurs, de ses partenaires et de ses admirateurs, lettres inédites, scénarios, plans de travail, costumes, programmes de théâtre, pièces "collectors" témoignant du culte qu'elle a suscité dès son plus jeune âge.

Pour Jean-Pierre Lavoignat, commissaire de l'exposition, cette dernière doit être “à la hauteur de ce qu'a été Romy Schneider, de ce qu'elle est, de ce qu'elle représente. Nous voulons que les visiteurs en sortent bouleversés par sa grâce et sa beauté, par la vie qui se dégage d'elle malgré les drames qui l'ont frappée, par l'évidence de son talent, par la richesse de son parcours et de ses rencontres. Nous voulons la montrer belle, vivante, contemporaine.”

Romy Schneider by Finette

Le monde de Finette propose une grille peyote pour se créer un bracelet Romy Schneider.

Téléchargez cette grille sur "Le monde de Finette"

Pour ceux qui  ne connaissent pas ce type de perlage, il s'agit d'un point peyote simple que l'on réalise avec des perles "Miyuki Delica". Il s'agit de petites perles coupées droites si bien que l'on peut les imbriquer les unes dans les autres.

Si vous êtes intéressé(e), vous trouverez de très bombreuses explications sur le web pour réaliser le point peyote, ainsi que de nombreux sites de ventes.

Exposition Romy Schneider à Boulogne (92)

Bonjour à tous,

J'ai eu le plaisir de me rendre, ce dimanche, à l'exposition en hommage à Romy Schneider à l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt (92).

Je vous écrit entre deux urgences et je vous rajouterai quelques photos (extérieur + hall) dès que j'aurai pu les sortir de mon appareil... Comme toutes les expositions, les photos sont interdites.

Billet d'entrée : Contrairement à ce que je pensais, il n'y a pas de billet "open" permettant de venir plusieurs fois. L'entrée est donc à 11 euros. Dimanche matin à 9h55, pas de queue... Génial.

L'exposition est centrée sur la carrière professionnelle de Romy. Quelques images de sa jeunesse (mais très peu) et de l' "avant" Sissi. On passe ensuite à la salle dédiée aux films "Sissi" et "Ludwig".
NDLR : Donc, non, MBD, il n'y a pas la photo que tu recherches de Romy au bord d'une piscine.

L'exposition contient de très nombreuses photos : d'exploitation mais aussi de nombreuses photos de tournage (qui sont, à mon avis, bien plus intéressantes) et j'avoue en avoir découvert de nombreuses inédites. Ces photos proviennent de la collection de Sylvianne Pommier, mais aussi de collections privées, d'agences ou encore des collections d'Alain Delon ou Sarah Biasini.

Dans chaque pièce, on peut également (re)découvrir des documents vidéos. Quelques inédits : Romy interviewée à New-York avec Magda Schneider ou visitant une mine pour la promotion de "Jeunes filles en uniforme"... ou encore de plus récents (tournage de "César et Rosalie", "Les RDV du dimanche"...).

De même, sous vitrine, on peut aussi admirer et lire de nombreux documents professionnels originaux (scénarios, contrats, documents de tournage, dessins de Claude Sautet...) ainsi que des lettres et petits mots que Romy adressait à ses amis. Certains documents sont très émouvants.
Sarah Biasini a prêté, pour l'exposition, 3 prix qui avaient été remis à Romy Schneider (donc les 2 "César") ainsi que des bijoux lui ayant appartenu.

Vous pourrez admirer 4 costumes : une robe noire de "Ludwig", la robe de "Rosalie", celle de "Dommage..." (prêtée par Alain Delon) et une robe de "La banquière" (passage à la radio). On y découvre également le chapeau du film "Le vieux fusil" (la rencontre avec Philippe Noiret).
NDLR : je vous confirme qu'il n'y a, hélas, aucune robe des films "Sissi".

Durée : J'ai mis un peu plus de 2 heures... Mais comme je compte y retourner, je suis peut-être passée (plus rapidement) sur certaines choses qui m'intéressaient moins. Comptez donc entre 2 et 3 heures.

En résumé : A mon avis, une très belle expo qui respecte, honore et célèbre la carrière et la beauté de Romy. J'espère que ces quelques lignes vous auront donné envie de vous y rendre.

La boutique : Comme il se doit, une boutique vous propose quelques objets. Hélas, très peu fournie et à des prix prohibitifs, il me semble... Je vous en cite les éléments de mémoire :

• Quelques livres que vous aurez probablement déjà (le nouveau de HJ Servat, le Studio-Ciné-Live qui est le catalogue de l'exposition, le livre de Barbier "Romy-Delon" et (horreur...) un livre sur Sissi parce que Romy est en couverture...
• 5 cartes postales (1,20 euros pièce)
• 1 petit briquet Bic avec Romy (2,80 euros)
• 1 stylo noir mat avec l'autographe de Romy (11 euros)
• Un carnet blanc avec Romy en cover (7 ou 8 euros)
• Des DVDs, certes, mais rien d'inédit : des films parus depuis plusieurs mois voires quelques années (par exemple, le coffret "Sissi" avec 2 films de René Chateau est à 24 euros).
• Et enfin, l'affiche de l'exposition à 7 euros

C'est tout... On ne peut donc que regretter qu'il n'y ait pas de vente de photos, tout simplement ou encore de DVD des documents présentés à l'expo...

Le 09/11/2011 - NDLR : suite au commentaire (très justifié de Patrick), j'ai apporté quelques rectifications aux infos ci-dessus. Merci Patrick !

Le 10/11/2011 - NDLR : Voici (enfin ? mdr) les photos.

Le Parisien - N° 20884 - 06 novembre 2011

Article intérieur : * Si lumineuse Romy Schneider ? pages ? photos

Romy Schneider, l’éternel sourire

La grâce de la mythique actrice illumine l’exposition qui lui est consacrée à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Trente ans après sa mort, Romy Schneider fascine toujours.

Ode à la beauté. En photos couleurs ou noir et blanc, sur les écrans télé, la rétrospective proposée jusqu’au 22 février à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) rend un vibrant et gai hommage à Romy Schneider. « Je souhaite que les gens ressortent avec une image lumineuse et joyeuse de Romy », insiste Jean-Pierre Lavoignat, le commissaire de l’exposition.

Romy incarnait la Française parfaite L’actrice a laissé une empreinte éclatante dans le paysage cinématographique. Elle l’a traversé tel un astre durant les vingt-neuf ans d’une carrière qui a décollé à la fin des années 1950 avec le rôle de Sissi. La princesse au sourire désarmant hypnotise sur les murs de l’espace Landowski drapés d’or.

Le même éclat fait luire les deux Césars qu’elle a remportés en 1976 et en 1979. Le visiteur s’attarde sur les clichés de la jolie Allemande, devenue très vite l’incarnation de la femme française parfaite. Un sacré pied de nez à l’histoire, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. La grâce de Romy qui a crevé l’écran avec Alain Delon, Michel Piccoli, Jean-Claude Brialy, Philippe Noiret, apparaît avec évidence sur les instantanés de sa vie. « Grâce aux extraits de films, on suit son parcours d’actrice », précise Jean-Pierre Lavoignat. Et on perçoit mieux l’immense talent de la comédienne qui a convaincu les plus grands réalisateurs : Luchino Visconti, Claude Sautet, Orson Welles ou Claude Chabrol. Des robes, des bijoux, comme la bague offerte par Visconti, des lettres émouvantes finissent de raviver le souvenir radieux de celle que les Français n’ont pas fini d’aimer.

Exposition Romy Schneider, jusqu’au 22 février 2012 à l’espace Landowski, 28, avenue André-Morizet à Boulogne-Billancourt. Mo Marcel-Sembat.
Tous les jours de 10 heures à 19 heures.
Entrée : 11 €.
www.exporomyschneider.com.

César et Rosalie, une scène culte décryptée

Source : L'express.fr - 05 novembre 2011

Les films cultes sont composés, entre autres, de scènes cultes. Retour sur "César et Rosalie" de Claude Sautet à l'occasion de l'exposition Romy Schneider qui a ouvert ses portes ce vendredi.

L'histoire
Dans "César et Rosalie" (1972), Claude Sautet raconte une histoire d'amour digne d'une cavalcade. Dès les premières images, César (Yves Montand) règle d'un pas vif et d'un bagou allègre un marché de ferraille, file au petit trot chez sa maîtresse Rosalie (Romy Schneider) dont la mère se remarie, organise tambour battant la cérémonie, transforme le cortège de voiture en rallye de compétition, anime le banquet de noces au pas de charge et chante Jean Sébastien Bach "Allegro molto con fuoco"... César mange, boit, fait l'amour et des affaires à 200 km à l'heure. C'est lui qui donne au film son mouvement perpétuel et qui entraîne Rosalie au rythme pétaradant de sa formidable vitalité. Mais un grain de sable vient faire grincer cette mécanique. David (Sami Frey), un artiste énigmatique et charmeur, surgit du passé de Rosalie. Elle quittera César pour David, puis David pour César puis César et David jusqu'au jour ou l'amour se fait amitié, tendresse, intime connivence.

Le contexte
César et Rosalie est le sixième film de Claude Sautet. Il aurait dû être un de ses premiers, mais son développement fut très long. Dès 1964, le scénario de Sautet est écrit, mais pendant huit ans, aucun producteur n'est intéressé. Même Raymond Danon, qui a produit ses deux films précédents, le refuse. C'est Michèle De Broca qui décide enfin de le produire.
On y retrouve ce qui caractérise les films de Claude Sautet : les scènes de café, les scènes de groupe, la solitude dans le groupe, la fugacité du bonheur... César et Rosalie, dont la gestation a été particulièrement douloureuse, et ce pour toute l'équipe tant l'angoisse de Sautet était grande, est finalement son film le plus gai, le plus apprécié et le plus représentatif des années 70.

La scène
Comme souvent chez Sautet, la scène se passe dans une brasserie. César et Rosalie sont attablés et engagent la conversation sur David. Face au regard attentif et au sourire calme et lumineux de Rosalie, César va perdre pied, ce à quoi il n'est pas habitué. Il croit gérer ses affaires de coeur comme ses affaires de ferrailles... Désemparé il veut couper court à cette conversation, et finit par se battre avec la motte de beurre qu'il a commandée au serveur, furieux contre lui-même. Sans effet...
Face à lui, Romy Schneider n'a jamais été si belle, émouvante et attentive. Son étonnement triste, son désarroi à peine esquissé, sont dignes d'une oeuvre d'art. Sautet disait d'elle : "Elle est altière comme un allegro de Mozart, et consciente du pouvoir de son corps et de sa sensualité. Rosalie ne supporte pas la médiocrité!"

L'analyse
Le climat est installé dès les premières secondes de la scène: la musique est discrète, la lumière chaude et tamisée, les couverts cliquetiquent légèrement.
César est très chic avec une chemise blanche taillée sur mesure. Rosalie, muette, est en amorce du champ. Dans sa mise en scène le réalisateur privilégie les dialogues et les non dits. La caméra va garder une distance stratégique par rapport aux personnages, tantôt loin tantôt proche, et devient une machine à penser. Les champs et contre-champs se transforment en affrontements au fil de la scène.
Claude Sautet a été critique musical au journal résistant Combat, il avait ainsi une vraie passion pour le jazz et pour Bach. Aussi, on comprend le rythme ici très particulier : la scène est musicale, on pourrait presque la chanter. César: "Je ne fais pas des petits dessins dans les coins moi, je gagne de l'argent, (il claque dans ses doigts), de l'argent." Rosalie : "Très chic ! Refais ce geste". A ce moment, la scène une mélodie accordée aux précipitations des sentiments.

La genèse des personnages
Claude Sautet s'est exprimé à plusieurs reprises pour expliquer ces deux personnages. "Je cherchais à l'époque pour un film sur lequel j'étais assistant, une voiture accidentée et je me suis retrouvé chez un ferrailleur local. Il y avait un type très élégant avec des chaussures noires impeccables qui est devenu César. Trois ou quatre types l'entouraient. Tandis que j'attendais, je l'ai vu monter avec une blonde dans une voiture superbe et je me souviens m'être demandé à cet instant, si je tombais amoureux de la fille, ce que je ferais avec ce type là en face de moi !"
"Jean-Loup Dabadie et Claude Néron, les scénaristes, percevaient très bien César, mais il butait sur Rosalie. A leurs yeux, c'était une emmerdeuse. Telle était leur théorie sur le personnage et il m'a fallu les convaincre que c'était plutôt elle qui était emmerdée. Pour Dabadie ce renversement a été un déclic."

Sources : Pierre Billard, Le Journal du Dimanche
Conversation avec Claude Sautet de Michel Boujut
Ciné Club Jacques Becker Pontarlier
Sautet par Sautet de Dominique Rabourdin

Reader's Digest - Novembre 2011

Article intérieur : * Romy Schneider & Alain Delon 12,5 pages 5 photos

       

Femme actuelle - N° 1414 - 31 octobre 2011

Article intérieur : * Romy Schneider, la légende d'une vie 1/2 page 1 photo

Elle - N° 3436 - 04 novembre 2011

Article intérieur : * All about Romy Schneider 2 pages 1 photo

 

Expo Romy Schneider : ses plus belles images

Source : LCI - TF1.fr - 03 novembre 2011

Retrouvez les plus émouvants clichés de l'éblouissante "Romy", actrice inoubliable à laquelle une exposition est consacrée, près de Paris.

Après l'exposition consacrée à Brigitte Bardot en 2009-2010, c'est au tour de l'actrice Romy Schneider d'être célébrée à Boulogne-Billancourt, près de Paris, lors d'une rétrospective de sa carrière du 4 novembre 2011 au 22 février 2012, à l'Espace Landowski, et cela à l'occasion du trentième anniversaire de la disparition de la star, le 28 mai 1982. Documents d'archives, photos, affiches, magazines, témoignages, bijoux, récompenses et objets ayant appartenu à l'actrice..., l'exposition propose à la fois un voyage dans une époque et un portrait plus intime de Romy Schneider, née à Vienne le 23 septembre 1938.

Son premier film est "Lilas Blancs", en 1953, où elle joue le rôle de la fille de sa mère, Magda. Mais Romy Schneider accède à la célébrité avec le rôle de "Sissi", dans le film du même nom. Sur notre photo, Romy Schneider et l'acteur Karl Henry Bohm au cours du tournage du film d'Ernst Marishka, en 1955. Les deux acteurs autrichiens y incarnent le couple impérial d'Autriche-Hongrie, François-Joseph Ier et Elisabeth de Wittelsbach, dite "Sissi". Trois films successifs vont imposer l'artiste au niveau international, même si elle ne se reconnaissait pas dans l'image à l'eau de rose de cette oeuvre.