De Romy Schneider... à Sarah Biasini

Eternel Collection : Romy Schneider 1938/1982

Le 23 avril 2023 : 
Retrouvez ces documents dans la boutique : Eternel-Collection

N° Or ou Argent = 20 €
N° Or & Argent = 35 €

~ 200 pages & ~ 230 photos

Résumé de l'éditeur : Romy, la star tant aimée qui se croyait maudite...
Tout le monde connaît l'actrice germano-française. Pour tous, elle est et restera à jamais "Sissi l'impératrice". On se souvent d'elle, aussi, dans la peau de Marianne amoureuse de Jean-Paul au bord de "La Piscine". Un amour qui dépassera d'ailleurs la fiction puisque Romy a vécu avec Alain Delon, la plus grand passion de son existence. Récit de la vie de l'une des plus emblématiques comédiennes françaises dont la carrière fut aussi riche que sa vie privée dramatique.

 

Mon avis du 09 mai 2023: Si de premier abord, la revue paraît vraiment luxueuse : double couverture or et argent (mais intérieur totalement identique !), papier de bonne qualité, très nombreuses photos à chaque page... Le détail est moins plaisant.
Je pense sincèrement que les photos proviennent exclusivement d'internet (même s'il est indiqué à la fin de la revue que texte et photos sont la propriété de la Société). Rien de bien grave, me direz-vous, mais la plupart des photos pleines pages sont pixellisées. Ce qui m'a mis la puce à l'oreille est cette photo de "Sissi" (photo à droite, ci-contre) qui est très jolie mais aussi uniquement disponible en ligne et vraiment de piètre qualité dans la revue. En regardant attentivement sur les autres photos, cela se voit nettement sur les yeux ! Evidemment, pas d'incidence sur les photos plus petites. Par contre, de nombreuses pages comportent des photos coupées en plein milieu : c'est toujours décevant.
Le texte n'est, évidemment, pas de la grande littérature. Les phrases sont souvent ponctuées de point d'exclamation qui semblent affirmer beaucoup sans réelle justification (où ont-elles été pompées ?). Comptez aussi de nombreuses citations du livre "Moi, Romy" dont, hormis quelques pages de "jeunesse", la provenance reste (c'est aussi "mon" avis) douteuse. Mais je n'ai lu que 34 pages pour le moment !
Conclusion : Rien de bien extraordinaire dans cette revue même si elle reste jolie : 200 pages, nombreuses photos. Et... Oui, même avec mon avis, je l'aurai acheté quand même !! Mais ne prenez pas tout pour argent comptant. Si vous voulez une très belle biographie, je vous conseille encore une fois le livre de Dominique Choulant "Romy Schneider, une quête d'absolu". Et mon avis est ici.

Lisez ou écoutez également cet article (intéressant) : "L'arnaque faite à la revue Légende".

Si j'ai le temps et l'envie (...), je vous ferais une vidéo !

 

Attention : SVP, n'achetez pas la revue sur Ebay (non, je ne mets pas de lien), vue pour un prix de vente entre 40 et 60 euros ! C'est du vol qualifié !... Elle est disponible sur le site officiel (voir ci-dessus sans frais de port) mais aussi sur "Journaux.fr" (avec des frais de port) ou bien dans des librairies/grandes surfaces : vue chez Auchan.

 

Et vous ? Vous avez la revue, l'avez feuilletée ? N'hésitez pas à partager votre avis via les commentaires :) Merci et à bientôt !

Sarah Biasini : "Je pense qu’il faudrait cesser de faire des enfants"

Source : Week-end - 23 mars 2023

C’est la fille de Romy Schneider et elle-même actrice, Sarah Biasini viendra présenter le film "César & Rosalie", le 4 avril, dans le cadre de la programmation qui accompagne l’expo Romy Schneider produite par la Cinémathèque française, et qui se tient au cinéma Palace à Bruxelles. Elle répond à nos questions sur le vif.

Week-end : La question que l’on vous pose le plus souvent ?
Sarah Biasini : Si je vous réponds avec un brin d’ironie, ce serait : "Quels souvenirs gardez-vous de votre père ?". Et ma réponse serait : "Mais pourquoi ne me parlez-vous jamais de ma mère ?" C’est tout l’inverse évidemment.

Week-end : L'endroit dont vous n’êtes jamais revenue ?
Sarah Biasini : Florence. J’y ai passé tout un été quand j’avais la vingtaine. J’ai adoré. Après, je pourrais aussi bien vous dire l’Italie entière. Tant je suis passionnée par la culture, l’architecture, la nourriture, la langue. J’essaye de parler italien dès que je le peux.

Week-end : La personne qui vous influence le plus ?
Sarah Biasini : Ma fille de 5 ans. Je ne prends pas une seule décision sans penser à elle. Qu’il s’agisse de mon travail ou de ma propre santé. Si je m’alimente mieux, c’est parce que je veux rester le plus longtemps possible en forme. Même quand j’achète un vêtement, je me demande toujours si cela lui plairait de porter cela plus tard.

Week-end : La chose la plus folle que vous ayez faite ?
Sarah Biasini : Choisir de devenir actrice sans doute. Ou décider de faire un enfant. Plus légèrement, sauter à l’élastique avec une bande de copains, on s’était motivés les uns les autres. Toute seule, je ne l’aurais sans doute jamais fait. Mais poussée par l’emballement général, je me suis lancée.

Week-end : Le plat qui vous ramène en enfance ?
Sarah Biasini : J’ai honte et je vais être honnie par tous les Italiens : coquillettes, beurre, ketchup. Heureusement je me suis améliorée depuis. Je n’en mange plus jamais, c’est trop blasphématoire.

Week-end : Le film de Romy Schneider qui vous a le plus marquée ?
Sarah Biasini : "César et Rosalie" que je viendrai présenter à Bruxelles. Je le connais par cœur. C’est le premier film que j’ai vu d’elle dans lequel elle joue une femme adulte et plus une jeune femme comme dans les "Sissi" par exemple. Je pouvais la voir à l’écran comme elle était dans la vie au moment de ma naissance. C’était une représentation fidèle de la femme qu’elle était. Ça raconte aussi le Paris dans lequel elle évoluait dans les années 70. On peut presque imaginer que les acteurs ressemblent vraiment à leur personnage.

Week-end : Un trait de votre maman que vous retrouvez en vous ?
Sarah Biasini : Honnête. Elle l’était foncièrement.

Week-end : Ce qui vous saoule vraiment ?
Sarah Biasini : L’hypocrisie et la mauvaise foi.

Week-end : Un mot pour vous décrire ?
Sarah Biasini : Procrastinatrice ! Toujours. Je mets beaucoup de temps à faire les choses. Je repousse les échéances. Délibérément ou inconsciemment, je ne sais pas. Mais le résultat est là.

Week-end : L’achat le plus bizarre que vous ayez fait ?
Sarah Biasini : Je ne vois pas franchement. Ça peut m’arriver comme à tout le monde d’acheter un vêtement qui ne me va pas, je pense à une veste récemment. Je l’ai mise une fois et je vais la revendre. C’est d’autant plus aisé que la marque reprend les pièces de seconde main. C’est peut-être un avantage de la procrastination. Mais c’est surtout par souci d’épurer mon espace vital. Je n’en peux plus d’avoir des placards qui débordent. Je rêve d’être minimaliste mais ce n’est pas facile à faire.

Week-end : Un luxe que vous ne pouvez pas vous refuser ?
Sarah Biasini : Un parfum de créateur. Je change de sillage selon les saisons, rien que ça, c’est déjà du luxe. L’hiver, j’aime porter le 34 Boulevard Saint Germain de Diptyque. L’été, plutôt une fragrance fraîche comme les Aqua Allegoria de Guerlain ou une Cologne d’Hermès.

Week-end : Et celui que vous trouvez indécent ?
Sarah Biasini : Tant que cela ne fait pas de mal aux autres, je ne vois rien d’indécent.

Week-end : Une idée concrète pour un monde meilleur ?
Sarah Biasini : Malheureusement, je pense qu’il faudrait cesser de faire des enfants.

Week-end : Ce que vous aimeriez faire là, tout de suite ?
Me faire masser !

Expo Romy Schneider, du 24 mars au 25 juin au Cinéma Palace

Ciné Télé Revue - N° 12 - 23 mars 2023

Article intérieur : * Sarah Biasini à propos de Romy Schneider 1 ou 1,5 page ? photos

Info Dimanche Destins Tragiques - N° 7 - 03 janvier 2023

Article intérieur : * Romy Schneider : une vie brisée ! 4 pages 6 photos