Source : Presse Alpes Maritimes.com - 14 juillet 2012
Texte : Régina Seigle
Photo/Audio : © Gérald Vaysse - Tous droits réservés
Les expositions Romy SCHNEIDER
Après une première grande exposition consacrée à Romy SCHNEIDER à Boulogne-Billancourt et dans la foulée celle organisée en 2010 par la cinémathèque de Berlin, l’exposition arrive à Cannes du 02 Juillet au 02 septembre 2012.
Elle marquera le 30ème anniversaire de la disparition de la star, en partenariat avec la Cinémathèque de Berlin, et avec le soutien de la Ville de Cannes. Plus de 800 m2 au Palais des Festivals et des Congrès de Cannes (dans le hall Méditerranée) dédiées à la plus française des artistes allemandes. Pas moins de 400 pièces qui se distinguent par les mérites et la valeur de cette grande artiste.
La conférence d’ouverture s’est déroulée en présence de David Lisnard, (1er Adjoint au Maire de Cannes, Président du Palais des Festivals et des Congrès), Isabelle Gainche (Directrice Marketing et Commercial du Palais des Festivals et des Congrès) et, présentée par Sarah Biasini (fille de Romy Sschneider, comédienne) Jean-Pierre Lavoignat (Commissaire de l’Exposition) et Tristan Duval (Producteur de l’Exposition).
David Lisnard
«Nous avons besoin à Cannes plus qu’ailleurs de proposer du beau, le beau ce n’est pas plus cher que le laid, c’est à mon avis le moins cher, et le beau… A ce sujet, je suis très très heureux que le Palais des Festivals et des Congrès de la Ville de Cannes accueille cette magnifique exposition de Romy Schneider que je vous remercie vivement d’amener chez nous…Une exposition qui s’inscrit elle même dans une politique d’attractivité touristique, de sa capacité à faire parler de la Ville de Cannes de façon positive, à être séduisante et à créer des flux de visiteurs. Bien sûr, l’exposition amène ce supplément d’âmes qui correspond à la vraie beauté et l’affiche, le visuel officiel de l’exposition je crois résume mieux que quiconque cette réalité par la beauté bien sûr de votre mère… Bien entretenu à travers sa descendance, de la photo d’une remarquable qualité, tout ce côté que j’aime et qu’on essaie de véhiculer dans Cannes, tous ces décalages dans cette photo, toute cette gaieté, tristesse, beauté, intimité, en tout cas j’y suis très sensible. J’espère que les visiteurs seront sensibles, la Ville de Cannes y est très sensible.»
Isabelle Gainche
«La dynamique évènementielle dont fait partie l’exposition Romy Schneider se situe autour d’une campagne marketing qui est portée par l’accroche «Cannes is Yours» («Cannes est à vous»), en effet , chacun peut y retrouver son Cannes et la notion de luxe, chacun y retrouve «son» luxe, au cœur de l’identité de Cannes. Quant on choisit les évènements que l’on porte sur la destination il faut que cela puisse être accessible finalement à la plus grande majorité de nos clients qui visitent la destination pour l’été ou pour nous sur toute l’année».
Sarah Biasini
«Je suis très émue que cette exposition existe et qu’elle passe par votre ville, je trouve que c’est très bien, très logique, et cela permet de faire vivre cette exposition plus longtemps, elle était à Paris 4 mois, puis un petit peu en Allemagne, puis à nouveau en France, voilà c’est très bien…»… «Jean-Pierre Lavoignat est un ami, c’était pour moi la seule personne qui pouvait s’occuper de cette exposition…Je voudrais remercier toute l’équipe de Tristan Duval, d’AKOUNA, j’ai vécu une véritable expérience humaine parce que c’était des vrais rencontres. J’ai aussi fait la connaissance de trois personnes, la Directrice de Production, la Chargée de l’Exposition, le Scénographe avec lesquels je me suis vraiment bien entendue, une belle expérience pour moi… J’ai compris que je mettais ma mère entre les mains de gens extrêmement bienveillants qui avaient la même vision de sa vie et de ce qui fallait faire partager au public…»
David Lisnard
«Cette exposition, c’est le plus beau cadeau que je pouvais lui faire, à elle, ainsi qu’à tous ceux qui l’aiment», a notamment déclaré la jeune femme de 34 ans, souriante, lumineuse, mais parfois émue aux larmes à l’évocation de sa mère, de poursuivre : «moi, ce que j’aime par dessus tout chez ma mère, c’est sa lumière, l’émotion qui en émane. Non seulement je suis émue, mais je suis très fière de cette exposition parce que c’est le plus bel hommage que l’on pouvait lui rendre en dehors de continuer à voir ses films».
Jean-Pierre Lavoignat
«L’exposition c’est une belle occasion, et symboliquement je trouvais cela beau que cette exposition qui a voyagé arrive à Cannes, le lieu de cinéma par excellence, en tout cas moi j’ai beaucoup de souvenirs qui, en plus, sont liés à la carrière de Romy Schneider puisque le premier Sissi a été présenté à Cannes hors compétition donc, cela paraissait tout à fait naturel de se retrouver ici… J’ai été ravi et un peu traqueur lorsque Sarah et Tristan Duval m'ont demandé d'être Commissaire de l’Exposition Romy Schneider à Cannes, parce que forcément le défi est grand et l’excitation aussi …Ce n’est pas une star comme les autres, il y a un tel lien affectif entre les gens qui aiment Romy Schneider et elle et son souvenir qu’il faut être à la hauteur de cette attente là»…
Tristan Duval
«Je suis producteur d'évènements culturels et j’ai lancé un cycle d’expositions sur les grands mythes et les grandes icônes du cinéma après l’exposition de Brigitte Bardot qui a eu un très grand succès. On souhaitait à la suite de cela non pas de raconter simplement le destin cinématographique ou la carrière que tout le monde peut connaitre mais aussi à quel point ces artistes font partie de notre quotidien, de notre époque, et sont en même temps un morceau de notre Histoire de France. Ils sont les témoins de notre époque … Nous avons souhaité que ce soit un voyage immersif, quelque chose qui soit un voyage dans le temps et vous retrouverez l’ambiance des films de Sautet…»
L’expression d’une juste reconnaissance
Sarah Biasini, David Lisnard, Isabelle Gainche, Jean-Pierre Lavoignat et Tristan Duval étaient venus chargés en certitude de la forte assurance que leur discours avait pour objectif de nous communiquer que Sarah vivait par le coeur l’expression d’une juste reconnaissance pour sa maman. Pour partager avec nous une séparation qui nous a fait comprendre la richesse d’une vie bien remplie.
Pour nous signifier que le décès de Romy Schneidern’est pas au bout de ses œuvres mais par les vertus d’une femme d’un rang illustre. Apprendre, à l’exemple et à la suite de sa fille Sarah la poursuite intrinsèque, pendant les années qui se sont écoulées jusqu’à ce moment. Pour nous refléter aujourd’hui le sentiment de joie qui brillait dans le regard de Sarah. Nous dire que de nombreuses personnes sont venues vers Sarah pour y apporter des documents d’archives, photos et affiches originales, magazines d’époque, témoignages inattendus, bijoux, récompenses et objets ayant appartenu à l’actrice, souvenirs de ses réalisateurs, de ses partenaires et de ses admirateurs, lettres inédites, scénarios, plans de travail, costumes, programmes de théâtre, pièces «collectors» témoignant du culte qu’elle a suscité dès son plus jeune âge et aussi du rôle qu’elle a joué dans la réconciliation franco-allemande, nourriront cette exposition riche et foisonnante, conçue à la fois comme un voyage dans une époque et comme une approche au plus près de l’intimité d’une femme, d’une artiste, marquée par le destin et en quête d’absolu.
Une force et une consolation pour Sarah particulièrement émue ce matin.
Le cinéma de Romy
C’est bien évidemment le fil rouge de cette exposition. Tout au long des espaces thématiques, on pourra parcourir la filmographie complète de Romy Schneider et s’attarder sur les films qui ont le plus compté dans sa carrière et sur ceux qui restent aujourd’hui encore incontournables.
Affiches originales françaises, allemandes et d’autres pays, photos inédites de tournage, costumes, romans-photos, extraits de films, bandes annonces, interviews de réalisateurs et de partenaires, actualités de l’époque raconteront la trajectoire de cette comédienne allemande devenue dans les années 70 l’actrice préférée des Français. Comme Claude Sautet qui disait d’elle : «Romy, c’est à la fois une femme rayonnante et meurtrie, et une comédienne qui savait déjà tout mais qui n’avait jamais pu l’exprimer. Romy, c’est la vivacité même, une vivacité animale, avec des changements d’expression brutaux, allant de l’agressivité la plus virile à la douceur la plus subtile. C’est l’actrice qui dépasse le quotidien, qui prend une dimension solaire. Elle possède cette ambiguïté qui fait l’apanage des grandes stars».
Sarah Biasini
Mais voici qu’aujourd’hui une exposition extraordinaire nous conduit en même temps que le choix du lieu à nous rappeler l’humilité de Romy, une humilité qui ne lui a pas interdit de prendre la voie de succès et qui ne l’a pas engagée à vivre calfeutrée. l’exemple d’une carrière riche qui retrace la filmographie de Romy Schneider [...] jusqu’au théâtre où Romy apparait, entre autres, dans "Dommage qu’elle soit une p…" de John Ford en 1961 ainsi que dans "La mouette" d’Anton Tchekhov en 1962….Et, enfin à la télévision dans "Lysistrata" de Fritz Kortner en 1960
Sarah Magdalena Biasini est née le 21 juillet 1977 à Gassin en France. Cette jeune comédienne est la fille de Romy Schneider et du journaliste français Daniel Biasini, également secrétaire particulier de l’actrice fétiche de Claude Sautet, Daniel. Après leur mariage en décembre 1976, Sarah naît à la Clinique de l’Oasis près de St-Tropez.
Sarah n’aura pas le temps de partager les joies de la fraternité car son frère décèdera dans des circonstances tragiques .Plus tard, Sarah Biasini décide d’étudier l’histoire de l’art jusqu’à l’obtention de sa maîtrise. Le diplôme en poche, elle souhaite se rapprocher de la carrière familiale et part à Los Angeles prendre des cours de comédie. Elle y restera 2 ans à étudier à l’Actor’s Studio et chez Lee Strasberg.
De retour en France, Sarah Biasini fait sa première apparition sur les écrans aux côtés de Pierre Arditi et Marisa Berenson dans le téléfilm "Julie, Chevalier de Maupin" en 2004. La même année, elle joue dans un court métrage d’Igor Trifunovic avec Olivier Sitruk et Jean-Baptiste Le Cocq, "Printemps de vie". En 2005 elle a un rôle dans "Mon petit doigt m’a dit", de Pascal Thomas avec à l’affiche, Catherine Frot et André Dussolier ainsi que dans "Recon" de Mattia Ballerini.
C’est au théâtre que Sarah Biasini fera véritablement ses preuves et recevra l’accueil chaleureux du public dans une pièce de Neil Simon mise en scène par Steve Suissa, "Pieds nus dans le parc" joué au théâtre Marigny en 2005.
Elle revient à la télévision en 2006 avec : "Nous nous sommes tant haïs" de Franck Apprederis. Elle joue en 2007 dans "Le Bal des actrices" de Maïwenn et au théâtre dans "Personne ne voit la vidéo" de Linda Blanchet. "Un Homme et son Chien" de Francis Huster en 2008. Sarah Biasini confirme son talent en 2009 dans "L'antichambre" de Jean-Claude Brisville, mise en scène par Christophe Lidon et dans "Qu’est ce qu’on attend ?" de Salomé Lelouch avec Rachel Arditi, demi-sœur de l’acteur du même nom. Cette même année, un téléfilm : "Le Débarcadère des Anges" de Brigitte Rouan. "La Réunion" de Salomé Lelouch au 4ème Festival des Mises en Capsules et "Inventaires" de Philippe Minyana, mise en scène de Damien Bricoteaux 4ème Festival des Mises en Capsules en 2010, "Lettre d’une inconnue" de Stefan Zweig, mise en scène Christophe Lidon, théâtre des Mathurins en 2011.
Sarah Biasini a un compagnon avec qui elle a officialisé sa relation lors de la remise du Prix Romy Schneider qui se tenait à l’Hôtel de ville de Paris en avril 2009. C’est une soirée à laquelle Sarah assiste chaque année et remet le prix à de jeunes comédiens prometteurs. A part cet évènement, Sarah Biasini fait très peu d’apparitions en public. Quel privilège pour les Cannois et tous les fans !
Jean-Pierre Lavoignat a commencé sa carrière de journaliste à l’AFP tout en participant au lancement de Première dont il est devenu en 1982 le rédacteur en chef. En 1987, avec Marc Esposito, il a créé "Studio Magazine", dont il a été le directeur de la rédaction de 1993 à 2006 et qu’il a quitté pour se consacrer à l’écriture et aussi à la réalisation de documentaires. Il a régulièrement participé à des émissions de cinéma sur France 5, Canal + et France Info. Il a produit et réalisé plusieurs documentaires pour la télévision sur Steven Spielberg, Jean-Pierre Jeunet, Claude Berri, Gérard Oury, James Gray et Charlotte Gainsbourg. Il est également l’auteur de «Portraits choisis», un livre d'entretiens et de photos avec Catherine Deneuve, de «Histoires de désirs» avec Pierre Lescure, de «Studio, La légende du cinéma», et, avec Christophe d'Yvoire, de «Mesrine, 30 ans de cavale au cinéma».
Il a été fait Chevalier des Arts et des Lettres en 2007.
Quand Jean-Pierre Lavoignat porte son regard sur Romy Schneider
«Rarement actrice aura été à la fois aussi belle et aussi émouvante. Rarement comédienne entrée dans l’histoire aussi jeune aura su accomplir un parcours aussi exemplaire, justement en cherchant, poussée par un immense désir d’absolu, à échapper à sa propre légende. Rarement star aura été à la fois autant bénie des dieux et autant frappée par le destin. Rarement femme aura été aussi lumineuse et aussi tourmentée. Rarement étrangère aura à ce point incarné la France».
«Ce sont tous ces paradoxes que cette exposition veut mettre en lumière. Documents rares, objets personnels, souvenirs professionnels, photos inédites et témoignages raconteront en effet l’itinéraire d’une actrice et d’une femme de passion qui, bien au-delà de l’écran, a su toucher les spectateurs au cœur, dans ce qu'ils ont de plus personnel, de plus secret, de plus profond, tout en accompagnant l'histoire du siècle…».
«Nous voulons que cette exposition soit à la hauteur de ce qu'à été Romy Schneider, de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente. Nous voulons que les visiteurs en sortent bouleversés par sa grâce et sa beauté, par la vie qui se dégage d’elle malgré les drames qui l’ont frappée, par l'évidence de son talent, par la richesse de son parcours et de ses rencontres. Nous voulons la montrer belle, vivante, contemporaine…»
Un hommage au mythe ROMY
Claude Sautet… Une rencontre essentielle
«Elle ne supporte ni la médiocrité ni la décrépitude des sentiments. Elle peut en donner beaucoup. Elle jouera toujours… car Romy possède un visage que le temps ne peut détruire. Il ne peut que l'épanouir.»
«Elle est belle d’une beauté qu’elle s’est elle-même forgée. Un mélange de charme vénéneux et de pureté vertueuse. Elle est altière comme un concerto de Mozart et consciente du pouvoir de son corps et de sa sensualité.»
Lorsqu’il lui propose "Les choses de la vie", avant même la sortie de "La Piscine", ni Claude Sautet ni Romy Schneider ne se doutent que chacun vient de rencontrer son alter ego. Le cinéaste a trouvé sa muse. L’actrice a trouvé son Pygmalion.
Chacun va magnifier le talent de l’autre. Exigence, rigueur, sensibilité, émotion, beauté marqueront leurs cinq films : "Les Choses de la vie", "Max et les ferrailleurs", "César et Rosalie", "Mado", "Une Histoire simple".
Grâce à lui, elle devient l’actrice préférée des Français et la femme française par excellence, moderne et émancipée, libre de ses désirs et de ses sentiments, assumant ses exigences et ses contradictions, lumineuse, proche et émouvante. Romy Schneider adoptera la nationalité française, marquant ainsi son profond attachement à notre pays et scellant à sa manière la réconciliation franco-allemande.
Lettres bouleversantes, plans de travail, scénarios annotés, dessins, photos racontent l’une des plus belles histoires du cinéma français.
Alberto Bevilacqua
«Elle me fait penser à ces pur-sang hypersensibles qui se cabrent au moindre regard de travers ! Ils ont besoin d’être flattés et excités en même temps mais dès qu’on leur lâche la bride sur le cou, ils sont capables de réaliser les performances les plus ahurissantes !»
Bertrand Tavernier
«Tragédienne étonnante, elle ne fabrique pas l’émotion, ne la truque pas. Elle la recréé de très loin, de très profond comme ces vagues immenses qui secouent la mer. Nulle astuce (…) Elle va tout de suite à l’essentiel. Tout ce qui est superficiel, livresque, théorique disparaît de lui-même. Ce jeu lyrique et ample me semble exiger des comparaisons musicales. Sautet parle de Mozart à propos de Romy. Moi, j’ai envie d’évoquer Verdi ou Mahler…»
Robert Enrico
«J’admire chez Romy Schneider ce feu intérieur, qui jaillit immédiatement et pleinement, sans mièvrerie, ainsi que les rapports très sentimentaux qu’elle a avec son travail…»
Alain Delon… Deux fois l’instrument du destin
Alain Delon, qu’elle choisit pour partenaire dans Christine, sera pour elle deux fois l’instrument du destin. C’est en effet par amour pour lui qu’elle trouve l’énergie de quitter sa famille et l’Allemagne où l’attendait un quatrième Sissi, pour venir en France dont elle va faire son pays d’adoption.
Elle y rencontre des amis qui le resteront toujours : Jean-Claude Brialy et Luchino Visconti qui, en lui faisant faire ses premiers pas au théâtre et en lui confiant au cinéma son premier rôle de femme sensuelle, lui donnera sa légitimité d’actrice, y compris à ses propres yeux. La deuxième fois, c’est lorsque, après une éclipse qu’elle a tout à la fois choisie et subie, Alain Delon lui propose d’être sa partenaire dans La Piscine, sans se douter qu’il lui ouvre ainsi les portes d’une nouvelle carrière. La plus belle. D’un couple de légende à un couple de cinéma, d’une histoire d’amour à des histoires d’amitié, des souvenirs émouvants et des images d’une beauté imparable et lumineuse.
Romy Schneider… Une femme française
«Ce n’est pas parce que j’ai interprété trois «Sissi» que je leur appartiens (aux Allemands). J’ai choisi un pays qui m’a reçue à bras ouverts il y a très longtemps et qui m’a fait connaitre bien des bonheurs.»
L’exposition est ouverte du lundi au dimanche de 10 h 30 à 20 h 30. Tarifs : de 9 à 13,50 euros (gratuit pour les moins de 16 ans). Possibilité de nocturnes, de soirées privées et de visites guidées