Source : Web Times Medias - 03 juillet 2012
Jusqu’au 02 septembre 2012, le Palais des Festivals accueille une magnifique exposition qui fait plonger le spectateur au cœur de la vie et de la carrière de Romy Schneider, depuis ses débuts au cinéma jusqu’à son dernier film «La Passante du Sans Souci», en passant par sa période allemande, de «Sissi» à «Ludwig», ses débuts en France avec son idylle avec Alain Delon, et les films qu’elle tourna avec Claude Sautet grâce auxquels elle devint l’actrice préférée des français et la femme française par excellence.
Ouverture hier à Cannes de la magnifique exposition consacrée à Romy Schneider qui ouvrira ses portes jusqu’au 02 septembre 2012 au Palais des Festivals. Après avoir triomphé avec l’exposition «Brigitte Bardot, les années insouciance» proposée en 2010 à Boulogne et à Saint-Tropez, Tristan Duval a souhaité récidiver en rendant hommage à Romy Schneider en 2012, pour marquer le 30ème anniversaire de sa disparition. Après Paris et Bonn, il a voulu présenter cette exposition au sein du Palais des Festivals, un écrin rêvé pour cette actrice de légende dont de nombreux films ont marqué l’histoire du Festival de Cannes. Pour lui donner corps, il a fait appel à Jean Pierre Lavoignat, critique de cinéma de talent et créateur avec Marc Esposito de Studio Magazine. Un critique fasciné par le parcours de Romy Schneider, aussi belle qu’émouvante, et qui a su tisser avec le public un lien affectif extrêmement fort qui perdure encore aujourd’hui.
Une plongée au cœur de la carrière de Romy Schneider
Lorsque sa fille, Sarah Biasini, lui a demandé de mettre en scène cette exposition, il n’a pas hésité à relever ce défi pour mettre en lumière le parcours d’une star qui aura été à la fois bénie des dieux et frappée par le destin. Une femme lumineuse et tourmentée qui a incarné la femme française alors que c’était une étrangère. Construite sur la base d’un parcours chronologique qui n’exclue pas les sauts dans le temps pour mieux mettre en valeur une thématique, l’exposition est divisée en une succession d’espaces qui plongent le spectateur au cœur de la vie et de la carrière de Romy Schneider, depuis ses débuts au cinéma aux côtés de sa mère, jusqu’à son dernier film «La Passantedu Sans Souci» marqué par le drame personnel que constitua la disparition tragique de son fils, en passant par sa période allemande, de «Sissi à «Ludwig», et ses débuts en France avec son idylle avec Alain Delon. L’exposition accorde également une place importante à sa rencontre avec Claude Sautet grâce aux films duquel, des «Choses de la vie» à «Une Histoire simple» en passant par «César et Rosalie», elle devint l’actrice préférée des français et la femme française par excellence. Une exposition à laquelle Sarah Biasini est très fière d’avoir contribuée pour perpétuer la mémoire d’une mère qu’elle a finalement peu connue puisqu’elle est morte alors qu’elle n’avait que 4 ans, mais avec qui, forcément, elle a des liens indéfectibles que personne d’autre ne peut avoir.
par Emmanuel Maumon
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