De Romy Schneider... à Sarah Biasini

Ma Photo

Presse - 1950's

  • 1957-07-00 - Film Journal - N° 14

Presse - 1960's

  • 1964-11-00 - Epoca - N° 11

Presse - 1970's

  • 1976-01-09 - Novella 2000 - N° 1

Presse - 1980's

  • 1981-07-22 - Oggi - N° 29

Presse - 1990's

  • 1987-05-27 - 168 Ora - N° 21

Presse - 2000's

  • 2004-11-17 - Heim und Welt - N° 48

Presse - 2010's

  • 2016-08-29 - Revista Familiei - N° 2587

Presse - 2020's

  • 2025-01-24 - Souvenirs Souvenirs - N° 37

Romy - 1950's

  • 1959-12-..

Romy - 1960's

  • 1965 (1)

Romy - 1970's

  • 1970's (1)

Romy en 1974

  • 1974 - David

Romy - 1980's

  • 1980 - Champs Elysées

Romy & les animaux

  • 1963 - Megève

Romy à Cannes

  • 1980 - Cannes 1

Romy en Chanel

  • Portrait Chanel

Romy & ses amours

  • 1958

Sarah - 1980's

  • 1986-05

Sarah - 1990's

  • 1998-07

Sarah - 2000's

  • 2008

Cartes postales

  • 1950's - Buchholz

Romy by Zabou

  • 28janvierf3
    Les montages de Zabou sont à Zabou ! Merci de respecter son travail.

Romy by Myself

  • Cartes

Sarah by Myself

  • Montage Sarah

Version couleur

  • Sissi impératrice

Romans

  • Feu artifice

Thea-2020-Julie

04 avril 2023

"Mademoiselle Julie" : la der des ders à Bruz (35)

Source : Ouest France - 03 avril 2023

ThumbnailCette représentation de "Mademoiselle Julie", ce soir, est la dernière.

"Je crois que c’est la meilleure", ​avoue Sarah Biasini, l’interprète de Julie, lors du bord de scène improvisé, vendredi soir, au Grand Logis, à l’issue du spectacle tiré de l’œuvre du danois August Strindberg.

"Je ne pourrai plus jouer le rôle du valet pour une question d’âge", renchérit Yannis Baraban, en souriant.

Les trois comédiens ont déjà d’autres projets en cours. Déborah Grall, qui a joué le rôle de la servante honnête et droite, entame les tournages d’une série et d’un film. Un rappel : elle est la petite fille de Philippe Noiret. Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, se lance dans l’écriture d’un deuxième ouvrage après la parution de "La beauté du ciel". Quant à Yannis Baraban, il montera très prochainement sur les planches pour interpréter une histoire africaine "Braconniers", d’Éric Bouvron. Celle-ci sera jouée notamment sur l’île de la Réunion. Une page se tourne...

Et aussi photos et vidéos sur Facebook !

08h18 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

07 octobre 2022

"Mademoiselle Julie" : en tournée de janvier à mars 2023 !

Affiches-festival-2021-mademoiselle-julie

IR logoNDLR : La pièce n'a été jouée que quelques jours au CADO d'Orléans en septembre 2020 puis au Festival d'Avignon en juillet 2021.
Heureusement, une tourné est prévue...
Comme d'habitude, cette note sera actualisée régulièrement à chaque nouvelle date trouvée.

  • Saint-Maurice (94)  - Lundi 09 janvier 2023 à 20h00 - Théâtre du Val d’Osne - Infos
  • Miramas (13) : Vendredi 13 janvier 2023 à 20h00 - Théâtre La Colonne
  • Marseille (13) : Samedi 14 janvier 2023 à 21h00 - Salle Toursky - Infos
  • Rueil Malmaison (92) : Vendredi 27 janvier 2023 à 20h30 - Théâtre André Malraux - Infos
  • Rousset (13) : MarNewdi 07 février 2023 à 20h30 - Salle Emilien Ventre - Infos
  • Pully (Suisse) - Vendredi 03 mars 2023 à 20h30 - Théâtre de l'Octogone - Infos
  • Haguenau (67) : Mardi 07 mars 2023 à 20h30 - Théâtre de Haguenau - Infos
  • Saverne (67) : Mercredi 08 mars 2023 à 20h30 - Espace Rohan - Infos
  • Le Chesnay (78) : Mardi 28 mars 2023 à 20h30 - La Grande Scène du Chesnay - Infos
  • Fougères (35) : Jeudi 30 mars 2023 à 20h30 - Centre Culturel - Infos New
  • Bruz (35) : Vendredi 31 mars 2023 à 20h30 - Théâtre Le Grand Logis - Infos

18h00 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (2)

14 juillet 2022

"Mademoiselle Julie" - bande annonce

08h46 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

19 juillet 2021

Critique Off. Mademoiselle Julie : nuit de feux et de sang

Source : Théâtral Magazine - 17 juillet 2021

Tout est blanc. Le sol, le plafond et les murs de cette cuisine minimaliste. Au centre, entre un buffet et une malle, une immense table de bois. Sous la direction de Christophe Lidon, la pièce de Strindberg déploie toute sa charge d’humanité blessée, ses règles sociales perverties, et les assauts manipulateurs de ses protagonistes. Le metteur en scène l’a rendue limpide. "Elle est folle", dit ce domestique en parlant de Julie lors d’une nuit où brillent les feux de la Saint Jean. La jeune femme de bonne naissance ne tente-t-elle pas de se jeter à sa tête au mépris des conventions ?

S’ensuit un jeu de chat et de souris pervers et fiévreux où la prise d’ascendant de l’un sur l’autre change sans cesse. Sarah Biasini est une Julie dévergondée, jouisseuse, allumeuse, repentante. Son interprétation est belle, sobre, tout à fait juste et convaincante. Yannis Baraban est Jean, son valet, à la présence forte. Il charpente son jeu avec habileté. Il y a autant de violence contenue qu’exprimée entre eux, à laquelle la cuisinière (Déborah Grall) en austère retenue assiste atterrée.

Le trio met particulièrement bien en exergue les rêves, les aspirations et déceptions de chacun. Entourée par intermittence d’une scénographie vidéo intéressante, cette nuit blanche tachée de sang plonge dans une noirceur inouïe.

Vaincus, on se rend à l’évidence fatale de la dramaturgie. Et l’on applaudit… beaucoup.

François Varlin

15h44 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

Off d’Avignon 2021 : Sarah Biasini et Yannis Baraban magnifiques dans "Mademoiselle Julie"

Source : Destimed - 17 juillet 2021

JulieC’est une « Mademoiselle Julie » d’August Strindberg comme vous ne l’avez jamais vue que propose le metteur en scène Christophe Lidon, et ce dans le cadre du Off d’Avignon.
 
Alors que bien souvent est proposée une vision assez pesante de l’œuvre avec une traduction un peu empesée, l’ensemble est ici solaire, lisible par tous et la pièce brille ainsi d’un éclat nouveau. Le mérite en revient d’abord à Michael Stampe, adaptateur de génie de pièces étrangères qui magnifie en amont le travail de son complice Christophe Lidon.
 
Travail de fond concernant Goldoni, Zweig, ou Calderon, auteur lui-même (« L’art de Suzanne Brut », « L’échafaudage ») Michael Stampe veille à donner, sans les trahir une vision contemporaine des textes présentés. C’est de plus tellement beau à entendre qu’on se surprend à penser que Michael Stampe est aussi doué encore que ses brillants devanciers. Le deuxième mérite en revient bien entendu à Christophe Lidon lui-même qui loin d’avoir un ego propre à poser sur les œuvres une vision monolithique du théâtre, réussit à servir les textes sans se servir d’eux.
La scénographie magnifique de « Mademoiselle Julie » choisit de mettre en avant les racines du mal de vivre de Julie et de son univers déséquilibré là où explique Christophe Lidon : « Les fantômes des parents hantent la vie de leur enfant. » C’est donc du côté de la psychologie de la jeune femme que se tourne en priorité la pièce. Tiraillée entre deux éducations qu’elle a reçues : une mère féministe qui ne l’a pas voulue, et qui lui a proposé toutes les armes d’une éducation masculine, et son père qui l’a enfermé dans le carcan d’une éducation féminine bourgeoise Julie qui séduit le valet de son père le temps d’une nuit de solstice d’été, aspire à la transgression.
Christophe Lidon la présente avec empathie, résilience et un réalisme un rien désenchanté. « Tu n’es que ce que mon père a fait de toi », lance-t-elle au valet qu’elle déstabilise, affronte, malmène, étrille elle qui déclare ne jamais devenir l’esclave d’un homme. Un écran sur la scène, une musique aux accents contrastés, orchestrent cette danse de mort à laquelle nous assistons.
 
Acteurs bouleversants
Le troisième mérite du spectacle (non des moindres) demeure la prestation bouleversante de Sarah Biasini, exceptionnelle de densité, qui dans le rôle de Julie fait bouger les lignes habituelles du théâtre. Magnifique, tragique et sobre, la comédienne qui a une solide habitude de travailler avec Christophe Lidon excelle à montrer sans démontrer. Nous qui l’avions applaudie au Pasino d’Aix dans la pièce de Cabello Reyes et Bénabar intitulée « Je vous écoute » nous la redécouvrons en femme libre de corps et d’esprit. A ses côtés Yannis Baraban campe un valet pas du tout victime se battant pour faire triompher son honneur mais qui (lutte des classes oblige) échouera... avec panache. Deborah Grall dans la peau de la gouvernante-cuisinière tire elle aussi les larmes . Si bien que l’on savoure cette guerre de fauves au crépuscule d’une façon pleine et entière. Et que l’on sort de « Mademoiselle Julie » submergés d’émotion.
Jean-Rémi BARLAND
 
Au Théâtre des halles à 16h30 jusqu’au 30 juillet. Relâches les 20 et 27 juillet. Réservations au 04 32 76 24 51 - theatredeshalles.com

15h37 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

16 juillet 2021

Une étincelante "Mademoiselle Julie"

Source : M de Montmartre - 13 juillet 2021

Julie4Au Théâtre des Halles, Sarah Biasini est une bouleversante Mademoiselle Julie. Petite blonde chétive, elle surgit dans la cuisine du domaine de Monsieur le Comte, son père, avec une insolence déconcertante. Jouant de manipulations et de caprices sensuels, Mademoiselle Julie est prise à son propre jeu. Christophe Lidon présente une admirable mise en scène du célèbre huis clos de Strindberg en ouvrant sur le hors champ du drame par des projections vidéo. Les spectateurs sont alors invités à porter un regard sur les origines familiales de la jeune aristocrate. Un excellent classique à découvrir pendant tout le festival Off d’Avignon au Théâtre des Halles.

A l’aube de sa majorité, Julie est écartelée entre l’éducation traditionnelle de son père et l’émancipation féministe léguée par sa mère. Enivrée par les festivités de la Saint Jean, elle séduit le valet de son père à coups de provocations et d’humiliations. Puis, l’étau se resserre sur la jeune femme dans un climat électrique. La nuit, une cuisine, deux domestiques et une artistocrate en route vers une tragédie.

Quand la scène bascule

D'emblée, une imposante table de cuisine occupe quasiment tout le plateau. Julie se dandine sur cet immense podium pour charmer le palefrenier. Elle bouillonne de désir. Par un jeu très maîtrisé, Sarah Biasini gomme les 25 ans qui la sépare de Julie. Frêle et à fleur de peau, la comédienne évolue sur le fil du vacillement jusqu’à la tragique issue.

Puis, la table chavire et l’histoire bascule. Symbole du renversement, le meuble échoue sur la scène marquant l’inflexion de la tragédie. Une première partie marquée par l’euphorie de Julie juchée sur un podium. Et une deuxième partie marquée par le désespoir de Julie gisant sur le sol

Julie5Ouverture sur le hors champ

Les souvenirs de famille et les rêves d’une vie meilleure sont très présents dans le texte de Strindberg. Libre aux spectateurs de poser leur regard sur les images du domaine familial proposées par la mise en scène ou de se laisser porter par le récit livré par trois excellents comédiens.

Sarah Biasini, Yannis Baraban et Déborah Grall entretiennent avec justesse la tension dramatique définie par la différence de classe et les attirances charnelles. D'une part, le déséquilibre physique entre Jean et Julie soutient le rapport de force entre les deux amants. D'autre part, Christine, pieuse et déterminée, apparaît comme un contrepoint parfait face à une Julie instable et dévergondée. Une distribution judicieuse pour une très belle mise en scène. Allez-y !

15h50 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

15 juillet 2021

"Mademoiselle Julie" au festival d’ Avignon

Julie3Source : Tours et Culture - 13 juillet 2021

Julie danse, à s’étourdir. C’est la nuit de la Saint-Jean, celle de tous les possibles, de tous les rêves. Danser, boire, charmer, danser encore, charmer toujours.

Mais Julie ne devrait pas. Elle est « Mademoiselle » Julie, la fille de la maison, se comporter ainsi, se mêler aux domestiques, non, elle ne devrait pas. Mais cette nuit là, Julie va aller jusqu’au bout, jusque dans les bras du valet de son père, et se laisser aller à une chute vertigineuse.

Pour porter le texte de Strindberg, il faut des interprètes à l’engagement sans faille et le trio réuni ici fonctionne à merveille. Il y a de l’intensité, du trouble, des flammes et toute la complexité des personnages, les méandres de leur cheminement sont parfaitement rendus, le tout porté par une belle scénographie.

On (re)découvre toutes les fêlures de Julie, le poids des conventions bien sûr mais aussi de son enfance, de son éducation, de cette histoire familiale bien lourde à porter. Sarah Biasini en dévoile à merveille toutes les facettes.

A ses côtés Yannis Baraban est un Jean aussi ambitieux qu’inquiétant et manipulateur, tandis que Déborah Grall en Christime est la garante des principes et du monde d’avant… une bien belle distribution!

Cette version est une très belle façon de découvrir la pièce si vous ne la connaissez pas encore, ou de porter peut-être un autre regard sur les personnages si c’est déjà le cas comme ce fut mon cas! A ne pas manquer au théâtre des Halles.

 

Julie2Mademoiselle Julie au festival d’ Avignon

du 7 au 30 juillet – Relâches : 13, 20, 27 juillet à 16h30, durée 1H20 Réservations

  • Texte : August Strindberg
  • Metteur en scène : Christophe Lidon
  • Avec : Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grall
  • Version Scénique : Michael Stampe
  • Lumières : Cyril Manetta
  • Costumes : Chouchane Abello-Tcherpachian
  • Musique : Cyril Giroux
  • Video : Léonard
  • Chorégraphie : Maud Le Pladec.
  • Assistanat Mise en scène : Galey Clémentine

15h49 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

06 juillet 2021

"Mademoiselle Julie" : un voyage au bout de la nuit d'une extraordinaire puissance dramatique

Source : La Provence.com - 05 juillet 2021

JulieQuelle chance que nous soit proposée cette version, pertinente et innovante, du chef d’œuvre de Strindberg ! La pièce du grand dramaturge suédois est en elle-même captivante.
 
La nuit de la saint Jean, où toutes sortes de dérèglements deviennent la règle, l'euphorie de la danse et de l'alcool aidant, Mademoiselle Julie, la fille d'un comte, se donne au domestique de son père, Jean. Mais ce duo qu'a formé le désir laisse bientôt la place à un duel qui peu à peu nous plonge dans un thriller haletant sur fond de lutte des classes autant que de guerre des sexes.
 
La scénographie de Christophe Lidon valorise la triple dimension, réaliste, symbolique et résolument moderne de l’œuvre. Le décor reconstitue une cuisine de l'époque, la grandeur de la table reflétant celle du château. Les bottes que cire le valet, à l'avant-scène, suggèrent le rôle essentiel que joue le châtelain, père de Julie, même absent. La table renversée met en évidence la transgression que représente la relation sexuelle des deux protagonistes principaux. Enfin, les grands panneaux blancs sur lesquels s'inscrivent des images et des vidéos géantes donnent plusieurs éclairages sur le comportement de Julie, notamment en évoquant sa jeunesse. D'autre part, ils l'enferment, annonçant d'emblée et soulignant sa situation sans issue.
 
L'interprétation des comédiens est à la hauteur de la complexité des personnages. Sarah Biasini est habitée par Julie, cette jeune femme sensuelle, effrontée, féroce, mais aussi fragile, pétrie de contradictions, perdue qu'elle est encore entre les influences discordantes qu'elle a reçues, entre une mère féministe et un père exigeant le respect des convenances, et bonnes manières de son milieu. Yannis Baraban campe avec talent un valet tour à tour manipulé et manipulateur et Déborah Grall incarne avec justesse sa fiancée, une femme du peuple à tous égards en complet décalage avec le couple central.
 
Du 7 au 30 juillet (relâches les 13, 20 et 27) à 16h30 au Théâtre des Halles, rue du Roi René
www.theatredeshalles.com
Tarifs : 15 et 22 euros.
Réservations : 04 32 76 24 51 / [email protected]

15h10 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

17 juin 2021

"Mademoiselle Julie" au Festival d'Avignon (reprise)

JulieDu 7 au 30 juillet 2021 à 16h30
Relâches les mardis 13, 20, 27 juillet 
Théâtre Des Halles - Rue du Roi René - 84000 AVIGNON
Billetterie : 04.32.76.24.51
web : theatredeshalles.com

Téléchargement 1-dossier-de-presse_compressed


JulieRésumé
: Texte mythique de Strindberg, Mademoiselle Julie a enflammé l’imaginaire de très nombreux artistes : amour et manipulation, fièvre et provocation durant la nuit de la Saint-Jean. Dans cette nouvelle version scénique, Christophe Lidon choisit de mettre en avant les racines familiales du mal de vivre de Julie et de son déséquilibre. Un parcours de vie sort de l’ombre, une vérité jaillit.
Julie séduit le valet de son père le temps de cette nuit du solstice d’été, la plus courte de l’année, ce moment unique qui délie les contraintes, exacerbe les sens et abolit les frontières sociales. Transgression ultime… À la recherche de son identité, Julie est tiraillée entre les deux éducations qu’elle a reçues : sa mère féministe, issue du peuple, lui a proposé toutes les armes d’une éducation masculine, alors que son père l’enferme dans le carcan d’une éducation féminine bourgeoise. Julie ou la contradiction entre une éducation et les diktats d’une société… Un sujet si universel et quotidien qu’il conserve à ce texte une modernité confondante.

Texte : August Strindberg
Mise en scène : Christophe Lidon
Adaptation : Michael Stampe
Avec : Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grall
Assistanat à la mise en scène : Valentine Galey, chorégraphie Maud Le Pladec (CCN d'Orléans), création lumière Cyril Manetta, musique Cyril Giroux, images Léonard, costumes Chouchane Abello-Tcherpachian, régie générale Yann Boutigny
Création CADO – Centre National de Création, Orléans-Loiret / Production Acte 2

Note du metteur en scène : La puissance de ce grand texte de théâtre réside dans la force de l’affrontement, qui traverse les décennies sans que soit affadie pour autant la structure psychologique des personnages qui s’aiment et se combattent ; situation chauffée à blanc qui nous permet de ne pas douter que le talent des acteurs réunis pourra enflammer le plateau du théâtre. Strindberg y concentre sa révolte contre les conventions et renouvelle les codes de l’art dramatique en décidant de montrer non pas ce qui se passe, mais comment cela se passe à l’intérieur des personnages, à la manière naturaliste. Il emprunte à la psychanalyse récente qui découvre l’inconscient. La mise en scène sera au service de l’intensité du jeu d’acteur, primordiale ici pour faire exploser en direct les conflits intérieurs de Julie, Christine et Jean. Les murs de la demeure elle-même, comme une empreinte de leurs âmes, témoigneront de l'origine de l’énergie destructrice de ces personnages emplis de contradictions et de certitudes toutes prêtes à voler en éclats aux premiers rayons de l’aurore. CHRISTOPHE LIDON

19h14 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

03 octobre 2020

"Mademoiselle Julie", c'est fini pour le CADO

Julie derniere

Julie derniere 2Source : Facebook - CADO / Loiret

Ce soir (29 septembre 2020) c'est la dernière représentation sur Orléans de MADEMOISELLE JULIE après 16 levers de rideau.

L'aventure continue sa route notamment au Festival d'Avignon 2021. L'occasion pour nous de vous remercier pour votre soutien et vos encouragements dans cette période difficile pour le monde du spectacle.

Nous existons grace à votre présence et parce que vous venez voir et applaudir le travail de toute un équipe.

Alors un grand MERCI.

Souvenir de l'équipe technique et artistique...

photo© Cyrille Valroff Photography

12h14 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

20 septembre 2020

«Mademoiselle Julie»

Source : Syndicat National des Enseignements de Second degré - 19 septembre 2020

La pièce d’August Strindberg a été montée plusieurs fois la saison passée, pourtant on a l’impression de la redécouvrir chaque fois au gré des adaptations et des interprétations, tant elle est riche et permet des lectures multiples.

Mademoiselle_julie-4-f5371Dans la nuit de la Saint Jean, propice à toutes les transgressions, Mademoiselle Julie, la fille de Monsieur le Comte, grisée par la danse, se laisse aller au feu du désir pour Jean le valet. Mais l’histoire n’est pas aussi simple. Julie apparaît dominatrice, sûre de sa position sociale et pourtant elle rêve de transgression mais en révélant ses failles elle va donner à Jean les armes de sa défaite. Jean rêve aussi d’une autre vie, il est prêt à se laisser séduire, mais il a trop le sens des réalités pour aller au bout de la transgression.

Christophe Lidon met en scène cette Mademoiselle Julie avec la finesse qu’on lui connaît. Il présente une Julie tiraillée entre l’éducation d’un père, qui lui a appris les règles de sa caste et de son sexe, et celle d’une mère, qui la voulait libre et sachant tout ce qu’un garçon doit savoir. Il est aussi l’auteur de la scénographie très réussie. Une immense table est au centre de la cuisine, lieu à la fois des affrontements et des opérations de séduction. Julie s’y allonge, semble se soumettre à Jean pour mieux le dominer ensuite. La vidéo et la musique permettent d’entrer dans cette nuit de la Saint Jean avec les couples qui tournoient, les corps qui se prennent et se déprennent et Mademoiselle Julie qui se détache de l’image et apparaît sur scène.

Sarah Biasini incarne toute la complexité de Julie. Riant et parlant fort, sûre d’elle, indifférente aux commérages des villageois qui l’ont vue s’afficher dansant avec le garde-forestier. Arrogante, elle provoque Jean sous le regard de sa fiancée, le regard d’un valet ne compte pas bien sûr. Elle s’allonge sur la table, lui demande de baiser sa chaussure, elle ordonne. Elle rêve de transgression et ira au bout de son désir. Mais au petit matin elle révèle sa fragilité. Sarah Biasini se transforme, elle apparaît désemparée, plus du tout sûre de ses choix et, en se confessant, elle se livre à Jean. Le retour à la réalité sera terrible pour elle.

Yannis Baraban a la force et la virilité de Jean. Il est homme et ne peut qu’être troublé par le jeu de séduction de Julie, mais il a un projet clair. Il veut sortir de sa condition et des deux, c’est lui qui va être le plus dur. Au matin il fait le bilan, il a possédé la fille de Monsieur le Comte, mais dans sa conception du monde, ce n’est pas ainsi que les choses doivent se passer. Quand Julie lui dit «Un valet reste un valet», il lui répond avec une dureté terrible «Une putain reste une putain». Et c’est lui qui favorisera le drame final.

Deborah Grall donne force au personnage de Christine, souvent laissé dans l’ombre. Vêtue de noir, semblant austère mais attachée à Jean, pleine de bon sens elle campe sur sa foi et ses principes.

Tous trois font vibrer cette Mademoiselle Julie.

Micheline Rousselet

Théâtre d’Orléans
Boulevard Pierre Ségelle - 45000 Orléans
Réservations : 02.38.54.29.29

10h35 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

"Mademoiselle Julie" marque le grand retour du public au théâtre d'Orléans

Source : La République du Centre - 15 septembre 2020

Mlle-julie_4927371Après six mois d'attente, la première va enfin avoir lieu. Les spectateurs sont, en effet, attendus dès ce mardi 15 septembre pour découvrir la nouvelle création de Christophe Lidon, metteur en scène et également directeur du Cado (Centre national de création Orléans Loiret). Dans le respect du protocole sanitaire et avec beaucoup d’envie de la part de l’équipe artistique.

"Ce sera une année différente mais on va faire le nécessaire pour que cela reste une fête, un plaisir", assure Christophe Lidon, directeur du Cado et metteur en scène de Mademoiselle Julie, pièce d’August Strindberg, présentée du 15 au 29 septembre.

Pour ce retour du public au théâtre, toutes les conditions sanitaires ont bien sûr été mises en place "distanciation, gel, masque pendant la représentation", énumère le directeur. Et de poursuivre : "Nous avons dû ajouter deux représentations supplémentaires, rééditer tous les billets… De fait, nous avons grossi les rangs et embauché douze personnes. C’est l’effervescence dans les bureaux… Tout cela a un coût, j’espère que nos tutelles s’en rendent compte", souligne encore le directeur qui croit profondément au théâtre populaire et au soutien du public.

Place au moment du rêve
"Mademoiselle Julie" s’est fait attendre… La première était, en effet, prévue, le 18 mars. Enfin, à partir de ce mardi, le Cado a la possibilité de finaliser sa saison 2019-2020. Place à l’artistique et au moment du rêve "avec un personnage emblématique du théâtre qui permet à une actrice de creuser son art, d’explorer de nouvelles couleurs", annonce le metteur en scène. Incandescente interprète de Lettre d’une inconnue, frivole coquette dans Le Fil à la patte, Sarah Biasini incarne ici Julie, cette demoiselle de la maison qui va provoquer et séduire le valet de son père, transgression la plus ultime pour cette “fille à papa” qui va tout faire pour rendre cette nuit la plus intense, la plus définitive. Pour ce nouveau projet, Christophe Lidon remet, pour la première fois, les pieds dans ses traces. "J’ai, en effet, déjà monté cette pièce en 1993. Plus de vingt­-cinq ans sont passés depuis ma première vision de cette œuvre."

Pourquoi ce besoin ?
"Parce qu’il existe un parcours fraternel entre Sarah Biasini et moi, que c’est un projet que nous avons de longue date et que je sais qu’elle a quelque chose à faire avec ce rôle…"

Place alors à une proposition bien qu'"intimiste où les enjeux sont forts, les situations poussées à l’extrême. On sera sensible à l’électricité qui parcourt ce texte écrit par un Strindberg qui souhaitait bousculer un théâtre qu’il trouvait trop sage, trop installé", assure encore Christophe Lidon.

Julie Poulet-Sevestre

Pratique :
Représentations du 15 au 29 septembre, au théâtre. Tél. CADO : 02.38.54.29.29.
Précision. Les personnes qui avaient des billets pour les représentations des 3 et 5 avril et qui ne seraient pas encore passées au Cado doivent venir au spectacle prévu le 27 septembre à 15 heures.

09h57 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

Lidon révèle magnifiquement les fêlures de "Mademoiselle Julie" au Cado

Source : L'oeil d'Olivier - 17 septembre 2020

Au Cado d’Orléans, qu’il dirige, le metteur en scène Christophe Lidon nous offre une nouvelle version de Mademoiselle Julie. Un spectacle brûlant et brillant comme les feux de la Saint-Jean.

La première du spectacle était prévue le 20 mars 2020, puis il devait se jouer au Festival OFF d’Avignon. Mais la Covid est passée par là. Le Cado a fermé ses portes, le OFF a été annulé. Le voilà enfin, en ouverture de saison, sur cette très belle salle orléanaise. Acceptant les mesures sanitaires et la distanciation, les nombreux abonnés, trop heureux de retrouver leur théâtre, ont répondu présent. Le spectacle affiche complet. Rassurez-vous, il sera, en juillet, à l’affiche du théâtre des Halles au Festival Off d’Avignon et on l’espère, assez vite, dans une salle parisienne.

Mademoiselle_Julie_Cado_©-Cyrille-Valroff_@loeildoliv

Mademoiselle-Julie_Cado_2020-03_D800-1680_©Cyrille-Valroff_@loeildoliv-203x300Jeune femme en feu
"Mademoiselle Julie" de Strindberg est un classique du théâtre contemporain. Montée par divers metteurs en scène, l’année 2020 a été son année. On croit connaître l’œuvre, mais chaque nouvelle lecture nous prouve qu’il y a toujours quelque chose à découvrir. En explorant les méandres du mal-être d’une jeune femme perdue dans un monde où elle ne trouve pas sa place, Christophe Lidon et Michael Stampe, qui signent une excellente adaptation, mettent le prisme sur les failles de Julie. Qu’est-ce qui fait qu’elle se comporte ainsi ? Doutant sur son présent et surtout son avenir, prise en étaux entre les visions de la vie, totalement opposées de ses parents, elle ne sait pas qui elle est et ce qu’elle désire vraiment. Dans cette nuit chaude et spéciale de la Saint-Jean, totalement perdue, elle va s’égarer, jusqu'à l’acte ultime.

2020-09_NikonZ6-9092_Mademoiselle-Julie_le-Cado_©Cyrille-Valroff_@loeildoliv-1024x690Épatante Sarah Biasini
Ici, Julie n’est pas uniquement une petite fille riche capricieuse et tourmentée par la chair, c’est un être fragilisé par un univers déséquilibré. Au premier acte, elle croit dominer, cherche à déséquilibrer le monde qui l’entoure, celui des maîtres et des valets. Elle est alors lumineuse. Puis, prise dans son jeu du chat et la souris, elle va se troubler pour finalement chuter. Sarah Biasini est exceptionnelle dans ce rôle, jouant sur tous les registres, avec une grâce et une sincérité telles que l’on ne peut que s’attacher à son personnage. Dans une précision raffinée, elle en dévoile toutes les fragilités, les troubles et les faiblesses.

Yannis Baraban, monstrueusement humain
Le personnage de Jean prend également une ampleur différente. Il a des rêves, dont le principal et celui de sortir de sa condition. Scrupuleux, il prévient Julie qu’il est dangereux de jouer avec le feu, car il n’est pas de bois. Il aime donner des leçons, manipuler. Usant de ces charmes et de sa force, il va mettre la jeune femme plus bas que terre. Son seul scrupule, déplaire à Monsieur le Comte. Comme pour le personnage de Julie, celui de Jean va crescendo dans ses sentiments et ses actes. Yannis Baraban, formidable, incarne la sensualité et la dureté de cet homme, qui, le temps d’une nuit, va, comme une revanche sur sa condition, s’offrir la fille du maître.

Déborah Grall, en toute austérité
Le personnage de Christine gagne beaucoup dans ce spectacle. Elle est celle qui demeure droite dans ses bottes et ses principes. Vêtue de noir, en opposition à la robe blanche de Julie, comme une vieille dame avant l’âge, Christine sait que chacun doit rester à sa place. Déborah Grall est parfaite dans ce rôle, austère mais si pleine de bon sens et d’appétit de vivre.

Mademoiselle-Julie_©cyrille-Valroff_Cado_@loeildoliv-1024x691Une mise en scène de belle facture
Au Cado d’Orléans, qu’il dirige, le metteur en scène Christophe Lidon nous offre une nouvelle version de Mademoiselle Julie. On aime les mises en scène de Christophe Lidon depuis bien longtemps. Ses spectacles, toujours d’une belle facture, sont de véritables enchantements de théâtre. Une fois encore, il a su nous toucher. Sa scénographie, comme toujours, est d’une grande finesse et de toute beauté. J’ose le dire, il m’a réconciliée avec "Mademoiselle Julie". Merci.

Marie-Céline Nivière

"Mademoiselle Julie" d’August Strindberg
Au Cado, centre national de Créations Orléans-Loiret
Jusqu’au 29 septembre2020
Durée 1h20

Mise en scénographie Christophe Lidon
Avec Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grall
Version scénique de Michael Stampe
Costumes Chouchane Abello-Tcherpachian
Images de Léonard
Lumière de Cyril Manetta
Musique Cyril Giroux
Crédit photos © Cyrille Valroff

09h49 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

"Mademoiselle Julie", la tournée

Affiche Julie 2Bonjour à tous,

Comme d'habitude je ré-actualiserai cette note au fur et à mesure de mes trouvailles !

Mademoiselle Julie
Mise en scène : Christophe Lidon
Avec : Sarah Biasini, Yannis Baraban & Déborah Grall

  • Pully (Suisse) - Le 09 mai 2020 - Théâtre de l'Octogone - 20h30 - Infos > Annulé !
  • Avignon (84) - Le 13 mai 2020 - Opéra Grand Avignon - 20h30 - Infos > Annulé !
  • Avignon (84) - Festival Off - Juillet 2021

07h51 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

19 septembre 2020

"Mademoiselle Julie" de Strindberg : Sexe, vérité et vidéo

Source : WebThéâtre - 18 septembre 2020

 

Ee074b59111de89b2aa6a97f11c90bA la fin du XIXe siècle, "Mademoiselle Julie" horrifiait les spectateurs de 1889 et des années qui suivirent. Une jeune aristocrate qui allume le désir d’un domestique, va jusqu'au bout de l’étreinte dans la nuit brûlante de la Saint-Jean et succombe à ce qu’on appelait le déshonneur, c’était révoltant. Mais, aujourd'hui, une fois le parfum de scandale dissipé (ce qui prit des décennies), la pièce de Strindberg, nous plaît par sa puissance extraordinaire mais aussi pour sa violence originelle : cela reste troublant, cette attraction folle de deux êtres que tout sépare, qui accomplissent leur désir en se méprisant, envisagent un instant une vie commune et choisissent, du moins pour l’héroïne, de payer le prix de la tragédie.

Christophe Lidon, après beaucoup d’autres (car on ne cesse de voir "Mademoiselle Julie" !), monte à son tour la pièce, dans une adaptation de Michaël Stampe précise dans le naturalisme brûlant des mots et des situations. Trois larges panneaux blancs encadrent le lieu de l’action où une longue table, qui sera renversée dans la fougue d’un amour empli de cruauté, prolonge une cuisine juste suggérée. Les panneaux accueillent des vidéos : images noir et blanc de l’actrice Sarah Biasini dans une gestuelle symbolique, danse par un groupe de danseurs, images symboliques traduisant le climat de la rencontre et le mental des personnages. Cette partie filmée n’est pas sans qualités mais elle se déroule en étapes, ce qui rompt quelque peu l’unité de la soirée. Est-ce que la pièce n’est pas davantage une course sauvage et inéluctable qu’il ne faut pas interrompre ?

Course sauvage. Notre terme doit être nuancé car – et cela, la mise en scène finement pointilliste de Lidon, qui privilégie à juste titre le moment sensuel et se moque du contexte historique, le détaille très bien – il y a dans l’attitude des deux amants des allers et retours, des piétinements, du sur-place, des contradictions, des affolements, du brûlant et du glacial. Ces lignes tantôt sinueuses, tantôt brisées, les deux interprètes les dessinent avec beaucoup d’intelligence et de personnalité.

Sarah Biasini donne à Julie une jeunesse adolescente qui a un double poids de passion et de désinvolture et où l’âpreté est feutrée. On est habitué, face à ce rôle, à plus de violence mais l’actrice prend le parti d’une composition plus intériorisée et songeuse, où s’inscrivent en ricochets les gouffres du personnage. Yannis Baraban joue Jean, le valet, dans une concentration puissante et parfaite : ce Jean est ignoble mais, sous la veulerie et l’opportunisme, Baraban fait apparaître un juste besoin de revanche et l’exact désarroi d’un homme qui joue la partie la plus difficile et la plus excitante de sa vie. Assurant la partition brève mais capitale de la cuisinière, Deborah Grall apporte une note heureuse de rugosité matinée de tendresse. Le spectacle est profond, en quête pourtant d’une intimité qui, dans la scénographie actuelle, sur un grand plateau, n’a pas encore toute son intensité.

"Mademoiselle Julie" d’August Strindberg, version scénique de Michaël Stampe, mise en scène et scénographie de Christophe Lidon, lumières de Cyril Manetta, costumes de Chouchane Abello-Tcherpachian, musique de Cyril Giroux, images de Léonard, assistanat à la mise en scène de Valentine Galey, avec Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grall. (Chorégraphie du bal filmé : Maud Le Pladec, directrice du Centre chorégraphique national d’Orléans avec les amateurs d’Orléans).

Gilles Costaz

CADO, Orléans, tél. : 02 38 54 29 29, du 15 au 26 septembre 2020 (Durée : 1 h 15).
Photo Cyrille Valroff.

10h20 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

"Mademoiselle Julie" Toute une vie en une nuit, comme celle d'un papillon

Source : La Revue du Spectacle - 18 septembre 2020

49902144-38674630Comme l'annonce Christophe Lidon, directeur du CADO et metteur en scène de la pièce, en préambule à sa plaquette de saison : "Mademoiselle Julie" s'est fait attendre… La première de la pièce était prévue il y a six mois, le 20 mars 2020, quelques jours après le début de l'interdiction de toutes représentations sur la France. Après ce long sommeil, cette étrange belle au bois dormant surgit pour une nuit de la Saint-Jean bondée d'ivresse, de danses et de folies.

Aussi bien dans le décor qu'il a créé que dans les trajectoires des personnages, Christophe Lidon met en place une géométrie de l'inéluctable. Quatre immenses panneaux blancs encadrent l'espace de jeu : la cuisine de la maison où va se dérouler toute l'action. Sur ces panneaux, les projections successives créées par Léonard vont imager les différents extérieurs, et faire évoluer l'ambiance. À noter les très belles chorégraphies de Maud Le Pladec que le travail de vidéaste de Léonard transcende. On y voit dès les premières secondes du spectacle, le "bal" de la Saint-Jean où les couples s'attisent, où les corps se dissolvent dans la chaleur de cette nuit lunaire.

49902144-38674621La cuisine, un peu à l'écart de cette fête sensuelle où le petit peuple s'affranchit de tout, est comme un îlot de calme, les coulisses d'un spectacle. C'est aussi le domaine de Christine, la cuisinière, la promise de Jean. Avec Julie, ce sont les deux seuls personnages de la pièce. Un triangle qu'on ne peut pas dire amoureux, point de romantisme ni dans le couple formé par Christine et Jean, ni dans le rapport qui fait l'action de la pièce entre Julie et Jean. Les échanges de ces deux derniers se teintent en permanence de force, de pouvoir, d'humiliation.

On pourrait croire en surface que la trame de "Mademoiselle Julie" est cette séduction croisée teintée d'ivresse et d'une forme de harcèlement. Sans en repousser cet aspect, Christophe Lidon en fait une autre lecture. Il met en avant le passé des protagonistes dont les aveux parsèment le texte, en faisant paraître en filigrane ces lignes géométriques que sont les fils des vies. C'est ainsi que le passé de Julie et de Jean éclaire les mots qui vont les mener à cette étreinte échangée dans la froideur violente du désir. Jusqu'à ce réveil dans la crudité des règles sociales qui les soumet : elle, fille de notables en mal d'émancipation, lui, serviteur rêvant d'un avenir libre et sans maître.

49902144-38674620Les trois interprètes se glissent dans leurs personnages avec une totale conviction et beaucoup de réalisme. Sarah Biasini crée une Julie dense, tout sauf superficielle, imprégnée de sa propre histoire, son éducation réprimée, tentatrice mais aussi et surtout victime. Yannis Baraban impose un Jean terrien, carré, sans trop de doutes, qui prend parfois le visage implacable du destin face aux deux figures féminines. Deborah Grall incarne une Christine fragile et sensible, mais dotée d'une énergie vitale farouche.

L'épilogue à cette nuit de fête (la fête de Jean) sonne comme la condamnation de ceux qui veulent changer le cours de leur vie dans un monde sclérosé où les rôles et les places sont imposés par l'ordre ancien, celui du père, du comte, du maître dont l'ombre rode sans cesse sur les esprits de tous, et qui clôt cette nuit de son pas lourd, implacable comme la morale.

Bruno Fougniès

"Mademoiselle Julie"
Texte : August Strindberg.
Version scénique : Michael Stampe.
Mise en scène et scénographie : Christophe Lidon.
Assistante à la mise en scène : Valentine Galey.
Avec : Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grall.
Chorégraphie du bal : Maud Le Pladec, directrice du Centre chorégraphique national d'Orléans avec les amateurs d'Orléans.
Lumières : Cyril Manetta.
Costumes : Chouchane Abello-Tcherpachian.
Images : Léonard.
Musique : Cyril Giroux.
Durée : 1 h 20.

Du 15 au 26 septembre 2020.
Mardi et vendredi à 20 h 30, mercredi à 19 h, jeudi 17 à 19 h, jeudi 24 à 20 h 30, samedi à 14 h 30 et 20 h 30, dimanche à 15 h.
CADO Centre National de Création Orléans Loiret, Salle Pierre-Aimé Touchard, Orléans (45) : 02.38.54.29.29.

10h05 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

18 septembre 2020

"Mademoiselle Julie" de Strindberg, mise en scène de Christophe Lidon au CADO !

Souce : Théâtre.com - 17 septembre 2020

Le Centre National de Création Orléans Loiret (CADO) nous propose un spectacle de toute beauté, Mademoiselle Julie d’August Strindberg, mis en scène par son Directeur, Christophe Lidon. Ce spectacle interrompu, suite au confinement, reprend toutes ses couleurs en nous proposant une lecture claire et précise de ce chef d’oeuvre de Strindberg. La mise en scène efficace de Christophe Lidon nous replonge avec bonheur dans une nouvelle traduction de la célèbre parabole de maîtres et valets.

Thumbnail-200x300La fête de la Saint-Jean, le 30 juin, bat son plein et revêt des vertus particulières pour Mademoiselle Julie qui y participe. Une fête où elle recherche l’oubli d’elle-même, ressentant lourdement le poids familial et notamment celui de son père, le Comte. Christophe Lidon s’est attaché à mettre en évidence les racines familiales de Julie dont elle secoue le joug désespérément jusqu'à la transgression.

Cette oeuvre très riche a la particularité de se décliner sous des registres sociaux et psychologiques indifférenciés. Ainsi Julie ressent avec amertume le poids de son milieu familial dont elle souhaiterait s’affranchir. Elle opère, lors de cette fête, sa propre révolution. Un changement où elle tente d’abolir les frontières sociales avec Jean, son valet. Inverser les rôles constitue la seule solution pour exister pleinement en dehors de son environnement social confortable et pesant. Un rapport singulier s’installe entre eux où chacun devient tour à tour dominant et dominé. Julie séduit Jean en le détournant de sa fiancée Christine. Cette double victoire alimente sa rage d’exister en instillant sa perversité et ses fantasmes. Julie, en parfaite rupture de ban, se retrouve à la recherche insensée d’un destin. Son dessein inspire à Jean l’ivresse d’une vie inespérée lui permettant de gravir les échelons de l’échelle sociale. Mais le maintien des frontières sociales s’avère davantage rassurant et confortable. C’est le constat cynique et amer que Strindberg nous assène réduisant à néant toute forme de transgression sociale.

Les comédiens sont excellents et traduisent bien cette lecture originale de Christophe Lidon. Cette oeuvre désormais classique nous interpelle toujours par sa modernité et sa persistance à proposer un autre modèle. Et si…mais non !

Laurent Schteiner

Mademoiselle Julie d’August Stringerg
mise en scène de Christophe Lidon
avec Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grall

Chorégraphie du bal : Maud Le Pladec, directrice du Centre chorégraphique national d’Orléans avec les amateurs d’Orléans

  • version scénique : Michael Stampe
  • lumières : Cyril Manetta
  • costumes Chouchane Abello-Tcherpachian
  • musique : Cyril Giroux
  • images : Léonard
  • assistante à la mise en scène : Valentine Galey
  • © photos Cyrille Valroff

Calendrier des représentations :

  • les mardis 15 et 22 septembre 20h30
  • les mercredis 16 et 23 septembre 19h00
  • le jeudi 17 septembre 19h00
  • le jeudi 24 septembre 20h30
  • les vendredis 18 et 25 septembre 20h30
  • les samedis 19 et 26 septembre 14h30
  • les samedis 19 et 26 septembre 20h30
  • les dimanches 20 septembre 15h00
 

CADO : Le Centre National de Création Orléans Loiret
Boulevard Pierre Ségelle - 45000 Orléans

https://www.cado-orleans.fr
Par téléphone : + 33 2 38 54 29 29
Par mail : [email protected]

10h31 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

17 septembre 2020

France bleu Orléans : "Côté Culture" du jeudi 17 septembre 2020

SB France bleu orléansSource : France Bleu Orléans

Invitée ce jeudi de votre nouveau rendez-vous plaisir, Sarah Biasini pour son rôle titre de "Mademoiselle Julie" d'August Strindberg, dans une mise en scène de Christophe Lidon.

Une création jouée jusqu'au dimanche 27 septembre au CADO -Théâtre d'Orléans. Une histoire forte dans laquelle la fille de Romy Schneider incarne une comtesse, qui le soir de la Saint-Jean, va séduire, à ses risques et périls, son employé de maison.

"Côté Culture" du lundi au vendredi de 9h à 9h30 sur France Bleu Orléans.

 

08h14 dans Musique / Audio, Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

06 septembre 2020

Répétitions

815FFB75-7E16-4F5D-8360-F71E776D6DEB

22h45 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (1)

26 juillet 2020

Répétitions

Sarah biasini - Mademoiselle Julie 4 bis Sarah biasini - Mademoiselle Julie 6 bis Sarah biasini - Mademoiselle Julie 5 bis Sarah biasini - Mademoiselle Julie 2 bis

17h40 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

14 juin 2020

"Mademoiselle Julie"... s'est fait attendre !

Source : CADO

Report des représentations initialement prévues du 20 mars au 05 avril 2020

AFFICHE-MJ-370x520 (1)D’August Strindberg
Mise en scène et scénographie Christophe Lidon
Avec Yannis Baraban, Sarah Biasini, Deborah Grallv
Chorégraphie du bal : Maud Le Pladec, directrice du Centre chorégraphique national d’Orléans avec les amateurs d’Orléans
Version scénique Michael Stampe
Lumières Cyril Manetta - costumes Chouchane Abello-Tcherpachian
Musique Cyril Giroux - images Léonard - assistante à la mise en scène Valentine Galey
Avec le soutien de la ville de Saint-Maurice, Théâtre du Val d'Osne

Du 15 au 26 septembre 2020 (report des dates prévues du 20 mars au 5 avril 2020)
Salle Pierre-Aimé Touchard

2020-03_D800-0531-800x600Mademoiselle Julie est un texte mythique qui a donné envie aux plus illustres artistes de raconter cette histoire d’amour et de manipulation, de violence et de fièvre, durant la nuit de la Saint Jean. La demoiselle de la maison va provoquer et séduire le valet de son père, transgression la plus ultime pour cette «fille à papa» qui va tout faire pour rendre cette nuit – la plus courte de l’année – la plus électrique, la plus intense, la plus définitive. La puissance de ce grand texte de théâtre réside dans la force de l’affrontement, qui traverse les décennies sans que soit affadie pour autant la structure psychologique des personnages qui s’aiment et se combattent ; situation chauffée à blanc qui nous permet de ne pas douter que le talent des acteurs réunis pourra enflammer le plateau du théâtre. Strindberg y concentre sa révolte contre les conventions et renouvelle les codes de l’art dramatique en décidant de montrer non pas ce qui se passe, mais comment cela se passe à l’intérieur des personnages, à la manière naturaliste. Il emprunte à la psychanalyse naissante qui découvre l’inconscient. Afin d’être au plus près de l’intensité du jeu d’acteur, des moyens techniques rendus invisibles permettront de saisir en gros plan et en direct, comme une empreinte de leurs âmes, les conflits intérieurs de Julie, Christine et Jean… Comme si la demeure elle-même témoignait de l’énergie destructrice de ces personnages emplis de contradictions et de certitudes toutes prêtes à voler en éclats aux premiers rayons de l’aurore. Ils en parlent Quelques images...

Calendrier des représentations :

  • les mardis 15 et 22 septembre 20h30
  • les mercredis 16 et 23 septembre 19h00
  • le jeudi 17 septembre 19h00
  • le jeudi 24 septembre 20h30
  • les vendredis 18 et 25 septembre 20h30
  • les samedis 19 et 26 septembre 14h30
  • les samedis 19 et 26 septembre 20h30
  • les dimanches 20 septembre 15h00

16h12 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

09 mai 2020

"Mademoiselle Julie" : Message du CADO

Image1

18h13 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

01 avril 2020

Mademoiselle Julie : représentations reportées

Julie

10h50 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

20 février 2020

"Mademoiselle Julie"

Source : Facebook Yannis Baraban

Sarah biasini - Mademoiselle Julie

15h28 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

01 janvier 2020

Christohe Lidon présente "Mademoiselle Julie"

11h12 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

19 mai 2019

"Mademoiselle Julie" au CADO du 20 mars au 05 avril 2020

Source : CADO

Pub cado

d’August Strindberg
Mise en scène Christophe Lidon
Avec : Rachel Arditi, Sarah Biasini, Thomas Cousseau
Adaptation Michael Stampe
Décor : Catherine Bluwal - Lumières : Marie-Hélène Pinon - Costumes : Chouchane Abello-Tcherpachian  - Musique : Cyril Giroux - Images:  Léonard - Assistante à la mise en scène : Natacha Garange
Salle Pierre-Aimé Touchard

AFFICHE-MJ-370x520"Mademoiselle Julie" est un texte mythique qui a donné envie aux plus illustres artistes de raconter cette histoire d’amour et de manipulation, de violence et de fièvre, durant la nuit de la Saint Jean. La demoiselle de la maison va provoquer et séduire le valet de son père, transgression la plus ultime pour cette «fille à papa» qui va tout faire pour rendre cette nuit – la plus courte de l’année – la plus électrique, la plus intense, la plus définitive. La puissance de ce grand texte de théâtre réside dans la force de l’affrontement, qui traverse les décennies sans que soit affadie pour autant la structure psychologique des personnages qui s’aiment et se combattent ; situation chauffée à blanc qui nous permet de ne pas douter que le talent des acteurs réunis pourra enflammer le plateau du théâtre. Strindberg y concentre sa révolte contre les conventions et renouvelle les codes de l’art dramatique en décidant de montrer non pas ce qui se passe, mais comment cela se passe à l’intérieur des personnages, à la manière naturaliste. Il emprunte à la psychanalyse naissante qui découvre l’inconscient. Afin d’être au plus près de l’intensité du jeu d’acteur, des moyens techniques rendus invisibles permettront de saisir en gros plan et en direct, comme une empreinte de leurs âmes, les conflits intérieurs de Julie, Christine et Jean… Comme si la demeure elle-même témoignait de l’énergie destructrice de ces personnages emplis de contradictions et de certitudes toutes prêtes à voler en éclats aux premiers rayons de l’aurore.

Calendrier des représentations :

  • les mardis 24 et 31 mars 20h30
  • les mercredis 25 mars et 1er avril 19h00
  • le jeudi 26 mars 19h00
  • le jeudi 02 avril 20h30
  • les vendredis 20, 27 mars et 03 avril 20h30
  • les samedis 21, 28 mars et 04 avril 20h30
  • les dimanches 22, 29 mars et 05 avril 15h00

Plaquette 2020 Plaquette 2020 - 2

11h27 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)

19 février 2019

Sarah Biasini de retour dans "Mademoiselle Julie"

JulieSource : Acte 2

La pièce
"Mademoiselle Julie" est un texte mythique qui a donné envie aux plus illustres artistes de raconter cette histoire d'amour et de manipulation, de violence et de fièvre, durant la nuit de la Saint Jean. La demoiselle de la maison va provoquer et séduire le valet de son père, transgression la plus ultime pour cette «fille à papa» qui va tout faire pour rendre cette nuit la plus courte de l’année, la plus électrique, la plus intense, la plus définitive. La puissance de ce grand texte de théâtre réside dans la force de l’affrontement qui traverse les décennies sans que soit affaiblie pour autant la structure psychologique des personnages qui s’aiment et se combattent. De cette situation chauffée à blanc, les trois acteurs s’empareront avec le talent que nous leur connaissons et enflammeront le plateau du théâtre.

Afin d'être au plus près de l'intensité du jeu d’acteur, des moyens techniques rendus invisibles permettront de saisir en gros plan et en direct, comme une empreinte de leurs âmes, les conflits intérieurs de Julie, Christine et Jean... Comme si la demeure elle-même témoignait de l'énergie destructrice de ces personnages emplis de contradictions et de certitudes, toutes prêtes à voler en éclats aux premiers rayons de l'aurore.

Christophe Lidon

NDLR : si vous avez suivi la carrière de "Mademoiselle Sarah", vous aurez noté qu'elle a étudié et joué cette pièce au cours de ses études de théâtre... Simple révision, donc !!!
J'espère que cette affiche n'est qu'un "projet" car (à mon goût), cette photo est bien trop ancienne... !!

Par ailleurs, vous noterez que Sarah a déjà été complice des acteurs indiqués sur l'affiche : Rachel Arditi dans "Qu'est-ce qu'on attend ?" et Thomas Cousseau dans les différentes reprises de "Lettre d'une inconnue".

En attente de plus d'informations : théâtre(s), dates, tournée...

21h35 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (2)

Rechercher

Sur le web

Catégories

  • A la TV... (6)
  • Annonces (58)
  • Artistes (531)
  • Au ciné... (51)
  • Bannières (54)
  • Biographie (96)
  • Ca tourne autour... (163)
  • Calendriers (50)
  • Carnet noir (73)
  • Divers (61)
  • En blu-ray ! (80)
  • En DVD ! (339)
  • Expositions (238)
  • Film-1953-Feu Artifice (32)
  • Film-1953-Lilas Blancs (27)
  • Film-1954-Jeune Reine (57)
  • Film-1955-CriCri (43)
  • Film-1955-Premier Amour (32)
  • Film-1955-Sissi (137)
  • Film-1956-Coin Paradis (55)
  • Film-1956-Kitty (51)
  • Film-1956-Sissi 2 (109)
  • Film-1957-Jeunes Filles (33)
  • Film-1957-Monpti (58)
  • Film-1957-Scampolo (58)
  • Film-1957-Sissi 3 (101)
  • Film-1958-Christine (82)
  • Film-1958-Eva (49)
  • Film-1959-Belle & Empereur (59)
  • Film-1959-Katia (62)
  • Film-1959-Melle Ange (45)
  • Film-1959-Plein Soleil (12)
  • Film-1961-Boccace 70 (67)
  • Film-1961-Combat dans l'Ile (34)
  • Film-1962-Amour à la mer (11)
  • Film-1962-Procès (34)
  • Film-1963-Cardinal (43)
  • Film-1963-Prete-moi ton mari (35)
  • Film-1963-Vainqueurs (29)
  • Film-1964-Enfer (117)
  • Film-1964-PussyCat (36)
  • Film-1965-10h30 du soir (27)
  • Film-1966-Paris (1)
  • Film-1966-Triple Cross (36)
  • Film-1966-Voleuse (23)
  • Film-1968-Otley (26)
  • Film-1968-Piscine (110)
  • Film-1969-Choses Vie (69)
  • Film-1969-Inceste (17)
  • Film-1970-Bloomfield (20)
  • Film-1970-Califfa (31)
  • Film-1970-Max & ferrailleurs (56)
  • Film-1970-Qui (52)
  • Film-1971-Trotsky (24)
  • Film-1972-Ludwig (56)
  • Film-1972-Rosalie (73)
  • Film-1973-Amour de Pluie (29)
  • Film-1973-Mouton (22)
  • Film-1973-Train (40)
  • Film-1973-Trio (43)
  • Film-1974-Important Aimer (71)
  • Film-1974-Innocents (37)
  • Film-1975-Vieux Fusil (56)
  • Film-1976-Femme Fenetre (46)
  • Film-1976-Mado (21)
  • Film-1977-Portrait de Groupe (34)
  • Film-1978-Histoire Simple (41)
  • Film-1978-Liés par Sang (20)
  • Film-1979-Clair de Femme (44)
  • Film-1979-Mort en Direct (35)
  • Film-1980-Banquière (60)
  • Film-1980-Fantôme Amour (34)
  • Film-1981-Garde à Vue (36)
  • Film-1982-Passante Sans-Souci (41)
  • Film-2002-8 Femmes (1)
  • Film-2004-Petit Doigt (7)
  • Film-2005-Recon (10)
  • Film-2007-Bal actrices (15)
  • Film-2008-Homme & chien (27)
  • Film-2009-Blind Test (11)
  • Film-2011-Associés crime (8)
  • Film-2012-Dors Mon Lapin (13)
  • Films-Romy (181)
  • Films-Sissi (34)
  • FilmShort-2005-Printemps Vie (5)
  • FilmShort-2011-Vie de Chien (1)
  • FilmShort-2012-Shakki (1)
  • FilmShort-2016-Nice (1)
  • FilmTV-1960-Lysistrata (24)
  • FilmTV-1976-Tausend (3)
  • FilmTV-2004-Julie (25)
  • FilmTV-2007-Tant Hais (47)
  • FilmTV-2008-Débarcadère Anges (20)
  • FilmTV-2010-Temps Silence (7)
  • FilmTV-2013-Général Roi (19)
  • FilmTV-2014-Couleur Locale (16)
  • Jaquettes (63)
  • La publicité (11)
  • Le Magazine (119)
  • Les critiques (52)
  • Les livres (289)
  • Les romans (18)
  • Les timbres (14)
  • Les vidéos montages (85)
  • Les vidéos-Romy (89)
  • Les vidéos-Sarah (30)
  • Movies-Romy (45)
  • Movies-Sarah (1)
  • Musique / Audio (299)
  • News (58)
  • News Sarah (235)
  • Perso (72)
  • Photo du jour (4192)
  • Presse - 1953 (3)
  • Presse - 1954 (7)
  • Presse - 1955 (28)
  • Presse - 1956 (44)
  • Presse - 1957 (106)
  • Presse - 1958 (107)
  • Presse - 1959 (77)
  • Presse - 1960 (55)
  • Presse - 1961 (38)
  • Presse - 1962 (36)
  • Presse - 1963 (28)
  • Presse - 1964 (24)
  • Presse - 1965 (17)
  • Presse - 1966 (13)
  • Presse - 1967 (4)
  • Presse - 1968 (11)
  • Presse - 1969 (17)
  • Presse - 1970 (33)
  • Presse - 1971 (9)
  • Presse - 1972 (18)
  • Presse - 1973 (12)
  • Presse - 1974 (15)
  • Presse - 1975 (20)
  • Presse - 1976 (18)
  • Presse - 1977 (16)
  • Presse - 1978 (15)
  • Presse - 1979 (16)
  • Presse - 1980 (17)
  • Presse - 1981 (50)
  • Presse - 1982 (78)
  • Presse - 1983 (31)
  • Presse - 1984 (13)
  • Presse - 1985 (12)
  • Presse - 1986 (35)
  • Presse - 1987 (13)
  • Presse - 1988 (22)
  • Presse - 1989 (25)
  • Presse - 1990 (17)
  • Presse - 1991 (30)
  • Presse - 1992 (45)
  • Presse - 1993 (16)
  • Presse - 1994 (17)
  • Presse - 1995 (5)
  • Presse - 1996 (14)
  • Presse - 1997 (13)
  • Presse - 1998 (37)
  • Presse - 1999 (7)
  • Presse - 2000 (6)
  • Presse - 2001 (5)
  • Presse - 2002 (14)
  • Presse - 2003 (14)
  • Presse - 2004 (39)
  • Presse - 2005 (34)
  • Presse - 2006 (23)
  • Presse - 2007 (78)
  • Presse - 2008 (146)
  • Presse - 2009 (127)
  • Presse - 2010 (36)
  • Presse - 2011 (49)
  • Presse - 2012 (88)
  • Presse - 2013 (49)
  • Presse - 2014 (38)
  • Presse - 2015 (24)
  • Presse - 2016 (33)
  • Presse - 2017 (43)
  • Presse - 2018 (99)
  • Presse - 2019 (8)
  • Presse - 2020 (33)
  • Presse - 2021 (77)
  • Presse - 2022 (73)
  • Presse - 2023 (15)
  • Presse - 2024 (47)
  • Presse - 2025 (2)
  • Prix Romy Schneider (35)
  • Revue 7 Tage (17)
  • Revue ABC (1)
  • Revue Ajan Sävel (2)
  • Revue Amica (2)
  • Revue Arte (5)
  • Revue Auf Einen Blick (7)
  • Revue Avant-Scène (6)
  • Revue Berliner (6)
  • Revue Bild (15)
  • Revue Bild Funk (17)
  • Revue Bonne Soirée (15)
  • Revue Bravo (7)
  • Revue Bunte (72)
  • Revue Ciné Mag (2)
  • Revue Ciné Revue (87)
  • Revue Cinématographe (2)
  • Revue Cinémonde (39)
  • Revue Confidences (6)
  • Revue Célébrité (4)
  • Revue Côté Femme (2)
  • Revue Das Goldene Blatt (24)
  • Revue Das Neue (17)
  • Revue Das Neue Blatt (46)
  • Revue De Post (12)
  • Revue Der Spiegel (4)
  • Revue Deutsche Illustrierte (12)
  • Revue Die Aktuelle (51)
  • Revue Die Ganze Woche (4)
  • Revue Die Neue Frau (24)
  • Revue Die Zwei (14)
  • Revue Diez Minutos (2)
  • Revue Domenico (2)
  • Revue Duga (3)
  • Revue Echo der Frau (13)
  • Revue Elle (28)
  • Revue Elokwva (3)
  • Revue Epoca (3)
  • Revue Femme Actuelle (4)
  • Revue Fernseh Woche (4)
  • Revue Festival (7)
  • Revue Figaro (28)
  • Revue Figuras (2)
  • Revue Fillette (5)
  • Revue Film (14)
  • Revue Filmski Svet (6)
  • Revue Flama (1)
  • Revue Fotogramas (2)
  • Revue France Dimanche (61)
  • Revue France Soir (13)
  • Revue Frau Aktuell (9)
  • Revue Frau Im Spiegel (28)
  • Revue Frau mit Herz (16)
  • Revue Frauen Blatt (3)
  • Revue Freizeit (71)
  • Revue Funk Uhr (7)
  • Revue Funk+Film (6)
  • Revue Gala (55)
  • Revue Garbo (7)
  • Revue Girls (2)
  • Revue Glucks Revue (7)
  • Revue Gong (11)
  • Revue Heim und Welt (28)
  • Revue Hello (7)
  • Revue Hemmets (3)
  • Revue Hola! (17)
  • Revue Horzu (17)
  • Revue Hören un Sehen (2)
  • Revue Ici Paris (24)
  • Revue Il Monello (2)
  • Revue Illustrierte Berliner (10)
  • Revue Jasmin (2)
  • Revue Jeunesse Cinéma (23)
  • Revue Jours de France (45)
  • Revue La Nacion (1)
  • Revue Le Parisien (15)
  • Revue Lecturas (6)
  • Revue Lectures Auj. (4)
  • Revue Libelle (7)
  • Revue Lisette (3)
  • Revue Lui (3)
  • Revue Mag (23)
  • Revue Margriet (3)
  • Revue Marie Claire (5)
  • Revue Mascotte (2)
  • Revue Mein Film (3)
  • Revue Mireille (30)
  • Revue Mon Film (9)
  • Revue Moustique (3)
  • Revue Munchner Ill. (7)
  • Revue Neue Illustrierte (6)
  • Revue Neue Post (44)
  • Revue Neue Revue (6)
  • Revue Neue Welt (21)
  • Revue Neue Woche (3)
  • Revue Noir et Blanc (3)
  • Revue Nous Deux (21)
  • Revue Nouvel Obs (5)
  • Revue Novela Fotofilm (16)
  • Revue Oggi (6)
  • Revue Oh la ! (2)
  • Revue Oheaypoe (1)
  • Revue OK (7)
  • Revue Ons Land (2)
  • Revue Osterreich Illustrierte (2)
  • Revue Paris Jour (4)
  • Revue Paris Match (96)
  • Revue Piccolo (11)
  • Revue Point de vue (9)
  • Revue Pomanteo (1)
  • Revue Première (14)
  • Revue Pronto (25)
  • Revue Quick (20)
  • Revue Radio Ciné Télé (3)
  • Revue Reader's Digest (5)
  • Revue Romy (4)
  • Revue Seiten Bllicke (2)
  • Revue Soir Illustré (18)
  • Revue Star (6)
  • Revue Stern (29)
  • Revue Story (4)
  • Revue Studio Magazine (15)
  • Revue Super Illu (6)
  • Revue Super TV (2)
  • Revue Tempo (2)
  • Revue TV Today (2)
  • Revue TV Vidéo (5)
  • Revue Télé 7 jours (21)
  • Revue Télé Guide (3)
  • Revue Télé Loisirs (10)
  • Revue Télé Mag (3)
  • Revue Télé Poche (15)
  • Revue Télé Star (27)
  • Revue Télé à la Une (2)
  • Revue Télérama (13)
  • Revue Vanity Fair (8)
  • Revue Vie Heureuse (1)
  • Revue Voici (10)
  • Revue VSD (10)
  • Revue Weltbild (6)
  • Revue Wereld Kroniek (3)
  • Revue Wiener Illustrierte (6)
  • Revue Woche Aktuell (8)
  • Revue Woche der Frau (15)
  • Revue Woche Heute (12)
  • Revue Zondagsvriend (4)
  • Synopsis (260)
  • Thea-1961-Dommage (21)
  • Thea-1962-Mouette (15)
  • Thea-2004-Pieds Nus (21)
  • Thea-2007-Personne (16)
  • Thea-2008-Antichambre (86)
  • Thea-2008-Cocher (4)
  • Thea-2008-Maestro (26)
  • Thea-2009- Qu'est-ce qu'on Attend (35)
  • Thea-2009-Romy (5)
  • Thea-2010-Inventaires (3)
  • Thea-2010-Jours et Nuits (1)
  • Thea-2010-Reunion (4)
  • Thea-2011-Lettre Inconnue (80)
  • Thea-2012-Zéro (14)
  • Thea-2013-Rock'n love (5)
  • Thea-2014-Bash (42)
  • Thea-2014-Tempete (23)
  • Thea-2015-Ami (7)
  • Thea-2015-Promesse (2)
  • Thea-2015-Ring (32)
  • Thea-2016-Je vous écoute (11)
  • Thea-2017-Fil-Patte (17)
  • Thea-2017-Modi (24)
  • Thea-2020-Julie (27)
  • Thea-2020-Mégère (44)
  • Thea-2022-Nuit (9)
  • Thea-2022-Visiteur inattendu (33)
  • Thea-2023-Lune (1)
  • Thea-2024-Veuve rusée (17)
  • Thea-2025-Amant (4)
  • Télévision - Romy (109)
  • Télévision - Sarah (69)
  • Wallpapers (43)
See More

Archives

  • décembre 2025
  • mai 2025
  • avril 2025
  • mars 2025
  • février 2025
  • janvier 2025
  • décembre 2024
  • novembre 2024
  • octobre 2024
  • septembre 2024

Plus...

  • De Romy Schneider... à Sarah Biasini