À travers une approche immersive et sensible de l’histoire, le Mémorial de Verdun - Champ de bataille présente "Destins de Verdun". Cette série de podcasts vous plonge dans le récit individuel d’hommes et de femmes, de nationalités et de milieux sociaux différents, qui ont été touchés directement ou indirectement par la bataille de Verdun. Des individus dont l’expérience est révélatrice de celle vécue par la génération de 14-18. Dans ces épisodes, nous allons vous dévoiler leur parcours de vie : Qui étaient-ils avant la guerre ? Comment ont-ils vécu ce conflit hors normes ? Que sont-ils devenus ? Mis à l’honneur à l’occasion de l’exposition-parcours "Destins de Verdun", ces 20 récits sont incarnés par des personnalités et comédien.ne.s célèbres, très bien identifiés par les français qui ont accepté généreusement et avec bienveillance et engagement, de "prêter leur voix" pour raconter l’histoire de ces 20 destins. Parmi lesquels Mathieu Amalric, Sarah Biasini, Thierry Godard, Clotilde Hesme, Marie Kremer, Julien Larere-Genevoix, Christophe Malavoy, Delphine Peresan-Roudil, Barbara Probst, Richard Sammel, Omar Sy, qui a également accepté d’être parrain de l’exposition et Léa Wiazemsky. Ces enregistrements que vous allez découvrir redonnent vie à ces destins profondément marqués par la bataille.
Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider qui a publié en 2021 "La beauté du ciel" chez Stock, pour l'expo sur Romy Schneider qui a lieu jusqu'au 25 juin 2023 au Palace à Bruxelles. Quarante ans après sa disparition, Romy Schneider (23 septembre 1938 – 29 mai 1982) est toujours aussi aimée et populaire.
Actrice européenne, avec une carrière débutée à 15 ans en Allemagne et poursuivie en France, elle est devenue une star grâce à des films qui ont marqué à jamais l’histoire du cinéma. L’exposition montre comment la carrière de Romy Schneider a écrit une histoire du cinéma de son époque, celle des grands cinéastes du monde entier. Sa quête d’absolu a sans doute contribué à son génie et à sa grâce. L’exposition est l’occasion de lui redonner la parole. Tenter de la faire revivre à travers ses rôles bien sûr mais aussi ses textes, ses interviews… Construite à la fois de manière chronologique et thématique, l’exposition s’attache à montrer le parcours atypique de l’actrice : son enfance et ses débuts en Autriche, sa fuite vers la France, sa rencontre avec les grands réalisateurs (Visconti, Welles, Clouzot, Preminger…), sa collaboration durable avec Claude Sautet, son influence et son implication grandissantes sur le choix de ses rôles… L’exposition s’articule en un mélange d’objets (robes, accessoires…), de photos, de textes, de documents de tournage mais aussi de pièces personnelles (lettres, carnets…) et bien sûr de nombreux extraits vidéo.
Découvrez l’univers du grand Will à l’occasion d’une balade en lecture et en musique. Laissez-vous guider par Jérôme Guerville pour ces deux propositions.
Nicolas Ducron En quelques monologues et "chansons", reprises ou composées pour l’occasion, à partir des sonnets de Shakespeare, ou tirées, voir inspirées de ses pièces, Nicolas Ducron et un duo de musiciens proposent un voyage épique poétique et musical à travers l’œuvre du plus grand des dramaturges.
Hamnet Lu par Sarah Biasini D’après le livre Hamnet de Maggie O’Farrell. C’est à l’occasion de l’enregistrement de sa version audio que Sarah Biasini découvre le merveilleux roman Hamnet. Il est en effet question de merveilles, de magie et de malédiction dans ces histoires d’amour décrites par Maggie O’Farrell. Amour filial, maternel, fraternel et conjugal.
Lieu : Château d'Hardelot - 1 rue de la Source - 62360 Condette Horaires : Vendredi 19 et samedi 20 mai à 11h et 16h Rdv à l'accueil du site Tarifs : de 3 à 5 €
Résumé de l’éditeur : Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison… Agnès, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir. Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une sœur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi l’histoire d’une maladie "pestilentielle" qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.
"Max et les ferrailleurs" : Une histoire, trois œuvres...
Aujourd'hui, Laurent Delmas parle de "Max et Les Ferrailleurs" : le livre de Claude Néron qui ressort chez Grasset dans la collection ‘Cahiers rouges’, le film de Claude Sautet et la chanson de Mouloudji ! Soit trois déclinaisons d’une même histoire !
Truffaut disait : «Le cinéma, c'est de l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes.» Cette véritable encyclopédie du 7e art entrelace ainsi joyeusement les films et les actrices françaises des années 50 à nos jours. Dans des pages pleines de vie, Jean-Michel Parker décrit le parcours de 30 comédiennes merveilleuses et inoubliables, comme Romy Schneider, Annie Girardot, Simone Signoret, Brigitte Bardot. Il s’entretient aussi avec Anouk Aimée, Françoise Fabian, Brigitte Fossey, dans des pages d’une sincérité désarmante, qui dévoile les coulisses, les amitiés cachées et les guerres secrètes d’un certain cinéma français qui peut-être, a disparu à jamais. Publicité
Écrivain, cinéphile, conteur intarissable du 7e art, et complice de toujours de Dominique Besnehard, Jean-Michel Parker réalise ici un tour de force en faisant revivre sous nos yeux l’une des plus riches époques du cinéma français.
Le journaliste français de cinéma Jean-Pierre Lavoignat publie "Romy Schneider et Claude Sautet : Un coup de foudre créatif", un ouvrage consacré à l'incroyable tandem actrice-cinéaste et aux cinq films culte qu'ils ont faits ensemble entre 1970 et 1978 : "Les Choses de la vie", "Max et les ferrailleurs", "César et Rosalie", "Mado" et "Une histoire simple".
Cinquante ans après la sortie de César et Rosalie, et quarante ans après la disparition de Romy Schneider, son aura et l'affection que lui voue le public demeurent intactes, tout comme le regard de Claude Sautet, d'une justesse émouvante. Lorsqu'ils se rencontrent, ni Romy Schneider ni Claude Sautet ne se doutent que chacun vient de découvrir son alter ego. Le metteur en scène a trouvé sa muse, l'actrice son pygmalion. Chacun va magnifier le talent de l'autre. "Cette rencontre, dira Sautet, nous a illuminés tous les deux". Les témoignages de proches et de collaborateurs (Philippe Sarde, Alain Sarde, Jean-Louis Livi, Isabelle Huppert, Daniel Biasini et Nathalie Baye), comme de personnalités contemporaines qui les admirent (Pedro Almodóvar, Jean Dujardin, Sandrine Kiberlain, Nicolas Mathieu et François Ozon) sont accompagnés de superbes photographies et documents personnels notamment issus des archives d'Yves Sautet. Ce livre est un hommage, une déclaration d'amour à un duo qui a bouleversé le cinéma français et ne cesse, aujourd'hui encore, de nous émerveiller.
Romy, Dabadie, Sautet... Et Sarde... Grâce à plusieurs actualités, j’ai eu envie de vous parler d’un quatuor d’exception au sein du cinéma français et que résume à la perfection un film comme "Une Histoire Simple" : un film de Claude Sautet, sur un scénario et des dialogues de Jean-Loup Dabadie, sur une musique de Philippe Sarde, avec Romy Schneider. Quatre virtuoses dans leur domaine que met en valeur en ce moment, au théâtre de l’Atelier à Paris, la reprise jusqu’au 31 décembre du très beau spectacle intitulé "Dabadie Ou Les Choses De La Vie" mis en scène et joué par Emmanuel Noblet avec, à ses côtés, les chanteuses Clarika et Maissiat. Dialogues et chansons se mêlent pour rappeler notamment combien l’alliance Dabadie, Sautet, Schneider et Sarde a donné de superbes moments de cinéma. Ces quatre-là, au-delà des inévitables tensions artistiques qui ont pu les opposer, auront composé le temps de trois films un portrait féminin d’une rare intensité.
On ressent la même impression en se plongeant dans le beau livre que Jean-Pierre Lavoignat consacre, aux éditions de La Matinière, au couple Romy / Sautet sous le titre explicite de "Un Coup de Foudre Créatif". "Cette rencontre, dira Sautet, nous a illuminés tous les deux". Et ce livre passionnant et passionné s’en fait l’écho avec notamment une superbe iconographie et des témoignages et documents inédits. A l’origine de tout cela, il y a un film, "Les Choses de la Vie"...
Et c’est un second livre qui permet de resserrer encore plus l’objectif. Avec "Souviens-toi des Choses de la Vie", le chef d'œuvre rembobiné, paru aux éditions Séguier, Arnaud Robic revient en détails sur ce film, le premier de notre quatuor d’exception avec l’accident de voiture le plus célèbre et le plus longuement filmé de toute l’histoire du cinéma mondial. L’auteur analyse avec pertinence chaque plan de ce film désormais mythique. Il parvient à mettre en valeur les mécanismes qui ont permis à ces quatre-là, auquel il faut ici associer Michel Piccoli évidemment, de faire un film d’auteurs (auteurs avec un S) qui soit aussi un film absolument grand public. Ce petit miracle ne se produit au fond que très rarement. Et il vaut bien qu’on lui consacre un spectacle et deux livres au moins. Vous m’en voudriez pas de ne pas terminer cette chronique sans la déchirante Chanson d'Hélène. Et vous auriez raison.
Conférence présentée par la réalisatrice Lucie Cariès et l’auteur Jean-Pierre Lavoignat. Suivie à 20h30 de la projection du film "Romy, femme libre" de Lucie Cariès.
Lieu de l'événement : Cinéma L'Uxello - Place Cap Del Let - 46110 Vayrac Dates et horaires : Jeudi 19 janvier 2023 à 18h30 Contacts : Cinéma Uxello Téléphone : 06 81 97 62 04
Un spectacle musical qui rappelle la puissance des dialogues de films et des chansons dont Dabadie fut l’auteur flamboyant. Ses chansons ont été revisitées et les arrangements cousus sur mesure pour le spectacle qui rend hommage à son éternel talent de parolier, au Théâtre de l’Atelier à Paris. Dans "Musicaline" aujourd’hui, Jean-Loup Dabadie, à l’occasion d’un spectacle qui rend hommage à ce grand auteur, à découvrir dès ce soir à Paris.
C’est beau à en pleurer, c’est la grande poésie de Jean-Loup Dabadie, touche-à-tout virtuose, dramaturge, scénariste, dont le nom est associé à tant de chefs-d’œuvre entrés intimement dans nos vies. Début 1970, l’Académicien écrit La chanson d'Hélène, titre-phare du film de Claude Sautet, Les choses de la vie, avec Romy Schneider et Michel Piccoli. Cette chanson continue de voyager sur la scène du Théâtre de l’Atelier ce soir comme d’autres, portées par des voix reconnaissables entre mille. Publicité
Julien Clerc interprète "Ma préférence à moi", un des trésors de la chanson française écrit pour lui par Jean-Loup Dabadie en 1978. L’interprète a été enchanté lorsqu’il a découvert la première version du spectacle au Théâtre de l’Œuvre au printemps dernier. Qui interprète les textes de Jean-Loup Dabadie dans ce spectacle ? Trois artistes passionnés de l’œuvre de Jean-Loup Dabadie. Les chanteuses Maissiat et Clarika, cette dernière est aussi l’initiatrice du projet. Sans oublier l’acteur, Emmanuel Noblet, lauréat d’un Molière seul en scène en 2017, pour le spectacle Réparer les vivants, dont il avait signé la mise en scène, comme il l’a fait aujourd’hui pour cet hommage à Jean-Loup Dabadie au Théâtre de l’Atelier, où l’ombre de l’idole des jeunes fera une apparition chaque soir.
1983 : Johnny Hallyday chante "J’ai épousé une ombre" signée Jean-Loup Dabadie pour la Bande Originale du film éponyme de Robin Davis. C’est à la fois le parolier, mais aussi l’orfèvre dialoguiste, qui a sculpté tant de répliques fameuses pour le cinéma français, qui sera célébré dans ce spectacle ce soir, au Théâtre du Châtelet où sont attendus les amoureux de l’auteur, comme Sylvie Vartan.
"Un titre cosmique", sorti en 1972, sublimé par Michel Polnareff, une chanson comme la dédicace parfaite pour son auteur, l'immortel Jean-Loup Dabadie réputé pour connecter joyeusement les gens à travers ses mots. "Jean-Loup Dabadie où les choses de nos vies" est à voir au Théâtre de l’Atelier à Paris, dès ce soir.
Romy Schneider, Annie Girardot, Simone Signoret, et Brigitte Bardot... Nos actrices françaises
Laurent Delmas revient ce week-end sur nos grandes actrices françaises, à l'occasion de la publication aux éditions Herscher du livre de Jean-Michel Parker, "Nos Actrices Françaises", portraits de 20 comédiennes cultes.
Dès les premières années du cinématographe, la musique a accompagné les films. Elle a même fait partie intégrante de l’histoire. Tous les films sont drôles, amusants ou encore terrifiants grâce à la musique. Le spectateur est comme entraîné au rythme de la composition. Philippe Sarde fait partie des artistes qui ont toujours su nous transporter ailleurs. "Les Choses de la Vie" (1970), "Le Chat" (1971), "La Grande Bouffe" (1973), "Tess" (1979), "Harem" (1985), "Rodin" (2017)… Tous ces films ont été magnifiquement accompagnés par la musique.
Votre première bande originale est "Les Choses de la vie" (1970). Comment a à peine 20 ans avez-vous composé une telle musique ? J’ai été comme porté par le sujet. De plus, ce fut un vrai défi pour un jeune comme moi de devenir le compositeur de musique pour un réalisateur aussi célèbre que Claude Sautet.
Comment avez-vous travaillé avec Romy Schneider pour "La Chanson d’Hélène" ? Je l’ai réalisée après avoir composé la musique du film. J’ai proposé à Jean-Loup Dabadie, le scénariste des "Choses de la Vie", de faire une chanson avec la mélodie. Romy était pour moi l’interprète évidente. Michel Piccoli, quant à lui, faisait la partie parlée.
[...]
Lorsque l’on travaille avec des réalisateurs comme Claude Sautet, Bertrand Tavernier ou Georges Lautner, sait on dès le départ comment composer la musique de leur prochain film ? Je m’adaptais toujours selon le caractère des réalisateurs. Mon coffret est d’ailleurs avant tout un hommage à tous ces réalisateurs qui m’ont fait confiance pendant 50 ans. Quand j’écoute chaque musique, j’ai toujours des frissons car j’ai travaillé avec chacun d’entre eux de façon étroite. Chaque réalisateur m’a fait entrer dans son propre univers. Les musiques retracent mes relations avec eux.
Romy Schneider et Claude Sautet, une complicité hors du commun
Vincent Perrot reçoit le journaliste Jean-Pierre Lavoignat, ami intime de Sarah Biasini la fille de Romy Schneider et de Yves Sautet, fils de Claude Sautet. Jean-Pierre Lavoignat a réuni des centaines de documents inédits témoignant de la relation d'extrême complicité qu'entretenaient Romy Schneider et Claude Sautet sur et hors plateaux et les a réunis dans un livre "Romy Schneider et Claude Sautet - Un coup de foudre créatif" paru aux éditions de la Martinière.
[Extrait] Les coups de coeur du masque & la Plume : Charlotte Lipinska : un livre, Romy Schneider et Claude Sautet, par Jean-Pierre Lavoignat, Sarah Biasini et Yves Sautet (Ed. de la Martinière).
Disque 1 : 1. La Chanson D'Hélène (Vocal Version) - 2. La veuve Couderc (Suite) - 3. Le chat (Final) - 4. Max et les ferrailleurs (Générique) - 5. César et Rosalie (Générique) - 6. Le fils - 7. Le Train (La traversé) - 8. Liza - 9. Deux hommes dans la ville (Thème de Gino) - 10. La grande bouffe - 11. La Valise (Le Commandant) - 12. L'horloger de Saint-Paul (Générique) - 13. Lancelot du lac (Générique) - 14. Touche pas à la femme blanche - 15. Vincent, François, Paul et les autres (Générique) - 16. Le juge et l'assassin - 17. Adieu poulet (Générique de fin)
Disque 2 : 1. Le locataire (The Tenant) - 2. Les galettes de Pont-Aven - 3. Pas de problème - 4. Sept morts sur ordonnance - 5. Barocco (Générique) - 6. La dernière femme (Thème principal) - 7. Le juge Fayard dit le shérif (générique) - 8. Mado - 9. Un Taxi Mauve - 10. Des enfants gâtés (Paris Jadis) - 11. La vie devant soi (Générique) - 12. Le crabe-tambour - 13. Mort d'un pourri - 14. Rêve de singe - 15. Flic ou voyou - 16. L'adolescente (Suite) - 17. Le sucre
Disque 3 : 1. Une histoire simple - 2. Le toubib (Générique) - 3. Tess (Procession) - 4. Est-ce bien raisonnable ? - 5. La femme flic (Suite) - 6. Le guignolo (romantique) - 7. Le mauvais fils (Générique) - 8. Allons z'enfants (Ouverture) - 9. Beau-père (Belle fille) - 10. Contes de la folie ordinaire - 11. Coup de torchon (Je suis mort il y a si longtemps) - 12. Hôtel des Amériques - 13. Il faut tuer Birgitt Hass - 14. La guerre du feu - 15. Le choix des armes - 16. Une étrange affaire - 17. J'ai épousé une ombre
Disque 4 : 1. Le choc - 2. L'Etoile du Nord - 3. Mille milliards de dollars - 4. Attention une femme peut en cacher une autre - 5. Garçon - 6. L'ami de Vincent - 7. L'histoire de Pierra - 8. Premiers désirs - 9. Stella - 10. Fort Saganne - 11. Joyeuses Pâques - 12. La pirate (J'aurais pu dire Dunkerque) - 13. Hamman - 14. L'homme aux yeux d'argent (Silver Eyes, Pt. I) - 15. Rendez-vous - 16. Cours privé (Les baisers)
Disque 5 : 1. Le lieu du crime - 2. L'état de grâce - 3. Ennemis intimes - 4. Les mois d'avril sont meurtriers - 5. Qui c'est ce garçon ? - 6. La couleur du vent - 7. La maison assassinée - 8. L'ours (Pastorale) - 9. Quelques jours avec moi - 10. L'ami retrouvé - 11. Music Box (Ann's theme) - 12. Faux et usage de faux - 13. Le petit criminel - 14. La Baule-les-Pins (Les pins: La bouche pleine de sable) - 15. J'embrasse pas - 16. Pour Sacha - 17. La petite apocalypse
Disque 6 : 1. Le petit garçon - 2. La fille de D'Artagnan (Ave Maria) - 3. Le fils préféré (Photos de famille) - 4. Nelly et Monsieur Arnaud - 5. Ponette (Mouvement I) - 6. Le bossu (Je compte jusqu'à cinq et tu es mort : Ouverture) - 7. Lucie Aubrac (Thème) - 8. Alice et Martin - 9. Mademoiselle - 10. Le mystère de la chambre jaune (Thème de Rouletabille) - 11. Les égarés (La maison abandonnée) - 12. Le grand Meaulnes - 13. La princesse de Montpensier (Air de Chabannes) - 14. Quai d'Orsay (Arrivée au Quai d'Orsay) - 15. Les deux amis (Retour en prison) - 16. Rodin (Auguste Rodin) - 17. Juliette dans son bain
Vincent Delerm fête les 20 ans de son premier album avec un livre-disque truffé de souvenirs et un coffret rempli de petites pépites autobiographiques. Le titre : "Comme une histoire / Sans paroles". Pour sa carte blanche, il rend hommage à Romy Schneider sur un extrait de l'émission "Radioscopie" du 13 mars 1970.
Sarah Biasini, comédienne et fille de Romy Schneider
Comment devenir à son tour maman quand on n’a pas connu la sienne ? Elle raconte ses doutes et ses failles, mais aussi sa maternité dans « La beauté du ciel », paru en version poche.
Présentation de l'émission : Un espace qu’ouvre le son, une parole qui s’y loge, retrouvez le temps suspendu dans "Par Ouï-dire". De la fiction ou du documentaire, des archives, du temps présent, d’ici et d’ailleurs : vous emmener là où l’on ne va pas, entendre ceux que l’on n’entend pas. Un voyage au cœur du son et de la vie. Une émission de Pascale Tison.
Tous les jours, Raphaël Delvolvé reçoit un invité décalé pour apporter un éclairage inédit sur l'actualité. Ce soir Henry-Jean Servat, journaliste, commissaire de l’exposition sur Brigitte Bardot et Romy Schneider : la rencontre de deux icônes.
NDLR : Vous noterez que M. HJ Servat affirme (~ 16' de l'interview) avoir fait "un très très beau livre, le plus beau livre sur Romy Schneider [...]" ! (Même le journaliste a un petit rire gêné). Quel dommage que les amoureux de Romy ne soit pas du même avis... D'ailleurs, je ne l'ai pas sélectionné parmi mes "best of" de livres...
NDLR : Rappelons (encore une fois !) que Romy Schneider est officiellement décédée d'un arrêt cardiaque... Encore une journaliste qui ne connaît pas son sujet...
Source : France Culture - 07 juillet 2022 Par Guillaume Erner
Romy Schneider à la Cinémathèque : icône majuscule
Quatre décennies après sa mort, on célèbre la mémoire et le talent de Romy Schneider, à travers l'exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque française, jusqu’au 31 juillet. Encore quelques semaines pour voir ces archives qui retracent sa carrière et sa vie d’actrice.
En savoir plus : Nous vous emmenons aujourd'hui dans les coins et recoins de la carrière de Romy Schneider, à laquelle la Cinémathèque consacre une exposition, jusqu'au 31 juillet prochain. Pour en parler, nous recevons Clémentine Deroudille, commissaire de l'exposition et le romancier Nicolas Mathieu. Bien loin de rester bloquée dans le rôle de l’Impératrice "Sissi" pour lequel nous sommes nombreux à la connaître - ou plus tard dans celui d’icône de beauté, ou encore dans l’image d’une femme victime d’un destin personnel tragique, cette exposition nous présente sous un jour nouveau tous les reliefs de sa vie d’actrice, et son travail acharné pour mener sa carrière ou elle le voulait.
Pour Nicolas Mathieu, Romy Scheiner incarne d'abord "une certaine idée de la femme française. ça peut paraitre paradoxal parce qu’elle est Autrichienne au départ et aussi parce que ça date des années 70 et ça pourrait paraître un peu suranné… Or il me semble que ça n’a pas pris une ride, qu’elle représente une femme française à la fois libre, vaillante, puissamment sensuelle, mais qui n’est jamais un objet, qui mène de front son travail, son intimité, qui ose aimer deux homes comme dans "César et Rosalie". […] Elle suit les mouvements de son cœur, mais sans jamais être une victime. Mais surtout Romy Schneider pour moi, par sa beauté, sa bouche, sa chevelure, ce type particulier d’élégance, peut-être l’espièglerie aussi qu’on voit dans son œil qui est si désarmante,, sa manière de manifester sa joie et la forme génie qu’elle semble mettre à vivre et en même temps ce tremblement intérieur, la fragilité qui passe dans son regard."
"Elle était une star mais elle a toujours refusé de l'être, souligne Clémentine Deroudille. Le sous-titre de l’exposition c’est "l’invention de la femme moderne", et c’était vraiment ça mon ambition. En découvrant le travail de Romy Schneider, j’ai découvert une femme totalement différente que celle que j’avais pu imaginer. C’est elle qui est allée chercher tous les plus grands réalisateurs, Il y a plein de films dont on ne parle pas. On sait peu qu’elle a tourné avec Wells, que son premier film en France était avec Alain Cavalier, que son histoire avec Alain Delon était bien plus romanesque. Et d’ailleurs Romy Schneider a passé sa vie à aller chercher des êtres d’exception, pour devenir cette espèce d’actrice idéale. Tous les réalisateurs voulaient tourner avec elle parce que c’était une pate à modeler, c’est-à-dire qu’elle se livrait totalement au réalisateur pour être dans un jeu unique, totalement.
L'histoire : A bord d’un cargo de marchandises qui traverse l’Atlantique, l’équipage décide un jour, d’un commun accord, de s’offrir une baignade en pleine mer, brèche clandestine dans le cours des choses. De cette baignade, à laquelle seule la commandante ne participe pas, naît un vertige qui contamine la suite du voyage. Le bateau n’est-il pas en train de prendre son indépendance ?
Le livre a reçu les prix suivants : Prix littéraire Frontières-Léonora Miano 2022. Prix des lecteurs de Villejuif 2022. Prix Hors concours des lecteurs 2021. Mention spéciale du prix Marine Bravo Zulu 2021. Prix des lecteurs de L’Usage du monde. Prix des lycéens de Sceaux.
Le 25/06/2022 : Ajout de l'extrait N° 3
Extrait : D’abord ils tracent un cercle pour en être le centre. Un grand cercle englobant tout : le bleu, ses masses noires, ses crépitements blancs. Borné par rien d’autre que l’horizon devenu rond. Depuis le bateau, ils tracent un cercle avec leurs yeux. Ils espèrent le silence. Leurs regards se perdent sur la courbe qui les entoure. Ils espèrent l’abstraction. Ils font de ce rond bleu un tissu rigide, un sol où faire leurs premiers pas. Ils plissent les paupières, maintiennent l’illusion jusqu’à l’apparition d’une vague, un clapotis qui de nouveau rend tout liquide, profond. Ils tracent un cercle à la surface, on dirait qu’ils prennent la mer pour du papier, leurs bras pour les compas de leur enfance. Ils ne se posent pas la question de ce qu’il y a en dessous, ils recherchent la perfection du cercle et de la plongée en son centre. Ils imaginent les ondes concentriques que produira leur minuscule corps humain. Ils croient qu’on peut plonger dans un miroir sans être engloutis par la vague, disparaître du côté du monde où la lumière ne passe plus. Ils espèrent le silence en coupant les moteurs : c’est sans compter sur le jeu de l’eau, ses battements sur la coque, la revanche du bruit du vent une fois les machines éteintes. Alors tout ce qui grince et souffle n’est plus dû qu’aux forces mécaniques, aux rafales, aux masses d’eau, à l’acier balloté par la houle et aux respirations des hommes en réponse à ces grands chuintements. Quand les moteurs s’arrêtent, ils perdent l’équilibre qu’ils avaient fini par trouver, ils sont rétrogradés dans leur apprentissage, ils redeviennent chiens fous se cognant partout, vomissant leurs tripes, mais ils sentent comme une euphorie d’en être arrivés là. Tous sortent de leur cabine à l’heure convenue, sont fidèles au rendez-vous, pas un ne s’est posé la question de faire faux bond. Ils ne sont libérés bien sûr de rien, encore moins de l’inquiétude. Tendus, ils guettent la moindre anomalie, l’embarcation qui penche ou craque, une infiltration peut-être. Incertains de pouvoir déceler le danger quand il y en aura un. Dépourvus de leurs réflexes. Pour se détendre, ils font de ce vacarme vidé de toute habitude une musique. Ils n’ont plus de métier quand ça s’arrête, plus de trajectoire programmée. Ils n’ont plus beaucoup de connaissances quand ils quittent les tableaux de bord. Sans chaussures le long des coursives ils perdent de l’assurance, mais ils aiment comme le soleil les brûle. Ainsi commence le travail des sensations. Ils se retiennent de glisser en se moquant d’eux-mêmes, ils font de leurs déséquilibres un nouveau jeu. Dans le tangage, ils se suivent sans commenter, posent leurs mains sur le froid des rambardes pour se rassurer : sensation connue. Ils rient un peu du frémissement identique qui se met à les parcourir, tous. Ils avancent sur les ponts vers un des canots en mesurant leur degré d’inconscience, en effleurant la question de la nécessité, mais ils exécutent les gestes prévus : déplier les échelles, s’agripper aux cordages, se découvrir d’autres muscles dans la tension des bras. Se préparer à descendre vers la mer.
Source : France Inter - 22 juin 2022 Animé par Dorothée Barba
Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider bouleversants dans "Le train", sur Arte
Résumé Un homme et une femme se rencontrent dans un wagon bondé, pendant l'Exode de 1940. Adapté d'un roman de Simenon, "le train" est une histoire d'amour dans le tumulte de la guerre, portée par ses deux immenses interprètes.
En savoir plus Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider, que demander de mieux ? Arte rend hommage Jean-Louis Trintignant, mort la semaine dernière, en diffusant ce mercredi 22 juin un film de 1973 : "Le train". Adaptation d’un roman de Georges Simenon, réalisé par Pierre Granier-Deferre. Nous sommes plongés dans l’exode de 1940. Jean-Louis Trintignant incarne un réparateur de postes de radio qui vit dans une petite ville des Ardennes, à la frontière belge. A l’annonce de l’invasion allemande, comme tout le monde ou presque, il s’enfuit. Il se rend à la gare avec sa femme, enceinte, et leur fille. Mais ils ne peuvent pas voyager ensemble. L’épouse et l’enfant montent en première classe, le mari est relégué tout au bout du train, dans un wagon à bestiau. Il y a du monde qui s’entasse, assis à même le sol… et il croise le regard d’une femme, sans un mot. Romy Schneider, magnétique et mystérieuse.
La musique (cela ne gâche rien) est composée par Philippe Sarde, comme celle des films de Claude Sautet. Combien de fois a-t-on filmé une rencontre au cinéma ? A quoi cela tient-il qu’ici, on y croie dur comme fer ? Je ne sais pas. Mais ils sont si beaux, tous les deux. Ils sont inquiets, évidemment, paralysés par l’angoisse, le contexte de la guerre pèse lourd, mais on sent que la complicité, déjà, n’est pas loin. Ils n’ont encore rien dit et je fonds déjà. Je vous rassure, ils finissent par se parler…
Il est urgent de vivre C’est un épisode tragique de l’histoire, pourtant l’ambiance est parfois festive et souriante. Le réalisateur, Pierre Granier-Deferre, s’est basé sur ses propres souvenirs, lui qui a vécu l’exode. Enfermés dans ce wagon, on chante, on rigole, on joue au carte. Les barrières sociales s’envolent. Il est urgent de vivre. Elle est partie en vacances, avant. Il avait souvent peur de casser ses lunettes, avant. Le mot "avant", ça m’a frappée, revient souvent. Comme si ce voyage vers l’inconnu, ce trajet angoissant, était un moment hors du temps. J’ai pensé au confinement et à tous ceux qui ont compris quelque chose sur eux, à ce moment-là. Evidemment, ce n’était pas la guerre. Mais les contextes extraordinaires ont le pouvoir de nous mettre face à nous même. Le train subit des bombardements, des avaries. Je ne veux pas trop en dire, mais on comprend assez vite qu'Anna (Romy Schneider) est Allemande. L’issue du voyage est incertaine et l’inquiétude justifiée. Eros et Thanatos se tiennent par la main, le dieu de l’amour et celui de la mort. Schneider et Trintignant. Une immense actrice, un immense acteur. Ceux qui les aiment regarderont "Le train".
Mercredi 22 juin sur Arte à 20h50. Et c’est une soirée complète d’hommage, puisque le film est suivi d’un documentaire inédit : "Trintignant par Trintignant", de Lucie Cariès et Yves Jeuland.
Nicole Garcia lit "Soudain Romy Schneider" Le dimanche 26 juin à 17h30 Durée : 1h15
Une grande actrice rend hommage à une comédienne de légende, à travers les mots d’un jeune et talentueux écrivain, fasciné par l’aura de ces deux femmes de scène.
Guillaume Poix voue une double admiration à Romy Schneider, morte il y a quarante ans et à Nicole Garcia. Avec elles, il nous entraîne dans les coulisses de la création artistique.
Présenté par Vincent Belotti. Elle a débuté sous la couronne de "Sissi" avant de s’imposer comme l’une des plus grandes actrices du cinéma français, de "La Piscine" à "L'important, c’est d’aimer" en passant par "Les choses de la vie". Mais qui était vraiment Romy Schneider ? Comment expliquer sa mort, le 29 mai 82 à Paris ? Des clés pour comprendre, avec Bernard Pascuito, journaliste et auteur de "La dernière vie de Romy Schneider" paru aux éditions Du Rocher.
"Historiquement Vôtre" réunit 3 personnages qui ont piscine : Romy Schneider, icône du 7e art dont on commémore les 40 ans de la disparition qui avait piscine, et surtout "La Piscine", avec un certain Alain Delon, dans un film qui a changé sa carrière à jamais. Puis Albert Baert, l'architecte qui a construit "la plus belle piscine de France", considérée à l'époque comme le seul vrai lieu de mélange social à Roubaix, devenue aujourd'hui un musée du même nom. Et le peintre vivant le plus côté au monde, qui lui aussi s’est jeté à l’eau avec son "Bigger Splash": l’anglais David Hockney.