L'histoire...
1982 - Réalisé par Jacque Rouffio
Titre allemand : Die spaziergängerin von Sans-Souci
Générique : Scénario: Jacques Rouffio, Jacques Kirsner, d'après le roman de Joseph Kessel La Passante du Sans-Souci (Editions Gallimard). Dialogues: Jacques Kirsner. Directeur photo: Jean Penzer (Eastmancolor). Musique : Georges Delerue, plus un extrait du Concerto pour violon, de Mendelssohn. Chansons : Chanson d'exil, interprétée par Talila et La Chanson d'Elsa, par Hannelore Norgensen (sur un texte d'Heinrich Heine). Son: Robert William Sivel. Décors : Jean-Jacques Caziot. Montage: Anna Ruiz. Maquillage: Jean-Pierre Eychenne, Hasso von Hugo. Costumes : Catherine Leterrier (Romy Schneider est habillée par Gérard BIaise). Fourrures : Robert Beaulieu. Assistants réalisateurs: Caire Denis, Alain Peyrollaz, Sabine Eckardt. Caméra : Yves Agostini, assisté de Eric Vallée. Coiffures: Jean-Max Guérin. Accessoiriste : Alain Alexandre. Régisseur: Patrick Millet. Mixage: Caude Villand. Casting: Dominique Besnehardt. Directeurs productions: Jean Kerschner (Paris), Peter Hahne (Berlin). Producteur associé: Ralph Baum. Distribution: Parafrance. Durée : 115 mn. Sortie à Paris: 14 avril 1982.
Distribution : Romy Schneider (Lina Baumstein et Elsa Wiener), Michel Piccoli (Max Baumstein), Wendelin Werner (Max Baumstein enfant), Helmut Griem (Michel Wiener), Gérard Klein (Maurice Bouillard), Dominique Labourier (Charlotte Maupas) Mathieu Carrière (Ruppert von Leggaert et Federico Lego), Maria Schell (Anna Hellwig), Jacques Martin (Marcel Turco), Pierre Michael (Me Jouffroy), Marcel Bozonnet (Charles Mercier), Véronique Silver (présidente du tribunal), Christiane Cohendy (Hélène Nolin), André Chaumeau (avocat général), Martine de Breteuil (professeur de la Philharmonie du Sans-Souci), Stephan Meldegg (réfugié au Sans-Souci, acheteur du manteau d'Elsa), Jean-Paul Blondeau (un avocat), Raymond Aquillon, Béatrice Avoine, Arnaud Carbonnier, Patricia Cartier, Jacques Nolot, Pierre Pernet, Alain MacMoy, Jean Reno.
Résumé : Paris, 1981. Président du mouvement «Solidarité Internationale», Max Baumstein donne une importante conférence de presse pour obtenir la libération d'une jeune Anglaise emprisonnée au Paraguay. Il s'installe à l'hôtel avec sa femme Lina, étudie divers dossiers et découvre deux photos qui le bouleversent. Il erre toute la nuit dans la capitale puis, le lendemain, se rend à l'ambassade du Paraguay avec son assistant. L'ambassadeur, Federico Lego, se nomme en réalité Ruppert von Leggaert et était conseiller du parti nazi à Paris en 1933. Max a reconnu l'homme responsable de son malheur et l'abat de plusieurs balles de revolver. Il est aussitôt arrêté. Soutenue par Me Jouffroy, avocat de Max, Lina lui rend visite. Torturé par les souvenirs, Max lui révèle enfin son terrible passé et les raisons de son acte.
Berlin, 1933. Le jeune Max Baumstein et son père, d'origine juive sont attaqués dans la rue par les S.A. Le père est tué, l'enfant, roué de coups, la jambe brisée, est recueilli par Michel et Elsa Wiener, des amis de la famille. Elsa est chanteuse d'opérettes et Michel un éditeur opposé au régime nazi. Bientôt menacé, Michel oblige sa femme à quitter l'Allemagne en compagnie du petit Max pour se rendre à Paris où il les rejoindra plus tard.
Paris, 1933. Maurice Bouillard, exportateur en champagne, est chargé par Michel, qu'il a rencontré dans le train, de porter une forte somme d'argent à Elsa. Il la retrouve dans un hôtel minable, seule avec Max et lui fait part de l'arrestation de son mari par la Gestapo. Elsa est désespérée. L'argent vient à manquer et elle se voit contrainte, pour survivre, de chanter au Rajah, une boîte de nuit de Montmartre, dirigée par Marcel Turco : elle y rencontre Charlotte Maupas, une entraîneuse qui devient sa confidente et précieuse amie. Elsa n'a qu'une idée en tête : sauver son mari. Maurice, amoureux d'elle, lui propose son soutien. Un seul homme peut faire sortir Michel du camp de concentration où il est enfermé. C'est Rupper von Leggaert, personnage influent, qui, très attiré par la beauté et le talent d'Elsa, passe toutes ses soirées au Rajah. Victime d'un odieux chantage, Elsa comprend que si elle cède à Leggaert, son mari sera libéré. La jeune femme sombre peu à peu dans la déchéance, se met à boire et devient entraîneuse. Maurice, très épris, veut lui redonner goût à la vie et l'emmène à Trouville. A son retour, Elsa prend la décision d'accorder une nuit à Leggaert. Maurice, choqué, déçu, décide de ne plus revoir Elsa. Michel est enfin libéré et retrouve sa femme à la gare. Tous deux se rendent au Sans-Souci, le café des émigrés où Michel doit déposer un message. Elsa et Michel seront abattus sur le trottoir par les hommes de Leggaert.
Paris, 1981. Le procès de Max s'achève par un acquittement. Un an plus tard, Max et sa femme Lina seront à leur tour abattus devant chez eux. Lina Baumstein ressemblait étrangement à Elsa Wiener...