De Romy Schneider... à Sarah Biasini

La banquière

L'histoire...

1980 - Réalisé par Francis Girod

Générique : Scénario: Georges Conchon, Francis Girod. Dialogues: Georges Conchon. Directeur photo : Bernard Zitzermann (Eastmancolor-Panavision). Musique: Ennio Morricone. Décors : Jean-Jacques Caziot. Son: Jean-Pierre Ruh. Montage: Geneviève Winding. Assistants réalisateurs : Régis Wargnier, Olivier Horlait. Caméra: Jean Harnois. Maquillages: Paul Le Marinel, Eric Muller. Costumes: Jacques Fonteray. Coiffures: Jean-Max Guérin, Marc Ludovic. Chapeaux de Romy Schneider: Jean Barthet. Chef costumier: Jean-Pierre Mayer. Habilleuse de Romy Schneider: Monique Duruy. Script: Suzanne Durrenberger. Ensembliers: Guy Legrand, Philippe Turlure. Régisseur: Ilya Claisse. Accessoiriste : Michel Grimaud. Effets spéciaux : Georges Demetrau. Mixage: Claude Villand. Bruitages: Jérôme Levy. Doublages: Jacques Levy. Casting: Fabienne Faudot-Bel. Directeur production: Michel Frichet. Distribution : Gaumont. Durée : 131 mn. Sortie à Paris: 27 août 1980.

Distribution : Romy Schneider (Emma Eckhert), Jean-Louis Trintignant (Horace Vanister), Jean-Claude Brialy (Paul Cisterne), Claude Brasseur (juge Largué), Jean Carmet (Du Vernet), Marie-France Pisier (Colette Lecoudray), Jacques Fabbri (Moïse Nathanson), Daniel Mesguich (Rémy Lecoudray), Noëlle Chatelet (Camille) Daniel Auteuil (Duclaux), Thierry Lhermitte (Devoluy), Arnaud Boisseau (Ie jeune Armand), Anne Jousset (Mme Radignac), Jean-Paul Muel (notaire de Lille), François Régis Bastide (ministre de la Justice), Claude Darget (Bourseul-Martilly), Jean Gorini (speaker radio + commentaires d'actualité), Philippe Colin (Savatier), Georges Conchon (Brehaud), Hubert Deschamps (commissaire à Meudon), Philippe Brizard (Chériaux), Yves Brainville (Préfaille), Isabelle Sadoyan (soour Hermance), Guillaume Hanoteau (M. Radignac), Jean-Pierre Honoré (Bob Sowcroft, époux de Camille), Françoise Ulrich (Mme Eckhert), Fredy Willeimducher (M. Eckhert), Francis Oaude (président du tribunal), Kathia Josse (journaliste à Genève), Maurice lllouz (photographe du casino), François Trystram (procureur), Laurent Suire (Destouches), Anne Rondags (Mme Destouches), Jean-Michel Ribes (greffier), Brigitte Chamarandes (femme de chambre), Etienne Perier (président à Meudon), Lionel Vitrant (Boris, chauffeur d'Emma), Régine Deforges (Ia riche américaine), Sarah Sterling, Lydia Feld, Josée Yanne (prostituées), ArIette Emmery (une détenue), Alain Adair (sir Charles), Marie-Pierre Casey, Annie Savarin (femmes du passage Choiseul), Fabien Briche (liftier d'Amsterdam), Cyril Brisse (liftier du grand hôtel parisien), Claude Marcault (élégante de 1908), Eric et Stéphane Raphaël (Jerry et Andy Sowcroft), Michel Delahaye (chef comptable), Roland Malet (un agent).

Résumé : De 1908 à 1935, à Paris et ses environs, Monte-Carlo, Cologne, Genève, Amsterdam, Vienne, Rome.

1908 : la jeune et jolie Emma Eckhert, fille de modestes commerçants d'origine israélite, vient livrer un chapeau à une élégante dans les appartements feutrés d'un grand palace parisien. Son pourboire en main, elle se glisse dans l'ascenseur où une riche étrangère la dévisage avec insistance avant de la suivre jusqu'à la sortie. Dès l'aube, la police et un époux bafoué surprennent les deux femmes enlacées dans la chambre d'un coquet pavillon de banlieue. Ramenée au foyer paternel entre deux agents, Emma se fait insulter par les voisins et par sa mère, furieuse. Consolée par son père qu'elle adore, elle se jure de connaître un jour la fortune et de prendre une revanche sur le destin. La Première Guerre mondiale terminée, Emma quitte enfin ses parents pour épouser Moïse Nathanson, un ami de la famille plus âgé qu'elle. Le mariage a peine consommé, Emma et Moïse reprennent leur liberté tout en conservant une étroite complicité. Arrêtés pour diverses escroqueries, ils rencontrent un brillant avocat nommé Paul Cisterne. Coup de foudre d'intense amitié entre Emma et Paul qui restera le témoin des bons et mauvais moments, l'indispensable confident.

1923 : Emma tombe amoureuse de la mince et troublante Camille. Grâce aux millions de son père, Camille, très éprise, entretient sa compagne et l'aide à gravir les échelons de la réussite en la présentant à ses meilleures relations. Puis elle épouse Bob Suwcroft. Emma oublie sa jalousie et accepte l'ambiguïté de la situation car le mari est fortuné. Dévorée d'ambition, fascinée par le pouvoir et l'argent, elle délaisse sa protectrice et «maîtresse» pour échafauder mille projets. Elle s'intéresse d'abord aux affaires boursières puis fonde une société de crédits pour petits épargnants.

1929 : solidement établie, Emma Eckhert vit dans le luxe, hante les salons mondains, affiche son opulence et son homosexualité et choque la morale bourgeoise. Elle propose à ses clients 8 % d'intérêts contre 1 % offerts par les banques rivales. Emma obtient rapidement la faveur populaire et ses affaires en bourse se révèlent excellentes. Propulsée au premier rang de l'actualité, elle provoque la haine et la méfiance de ses confrères dont le fameux Horace Vanister, fier et cynique banquier sans scrupules qui décide de barrer la route à cette femme redoutable. Emma devient la proie de journalistes véreux dont ce Du Vernet qui ne cesse de la tourmenter à coups d'odieux chantages. Indifférente à la crise économique et aux commérages tous azimuts, «la Banquière» consolide sa réputation, multiplie les audaces et s'attaque aux grands de la finance. Enfin, elle décide de créer La Gazette du Franc, ce qui lui permet de fréquenter les coulisses du gouvernement et de flirter avec des personnages influents comme le président Préfaille et Bréhaud, homme de gauche. Sa liaison avec Rémy Lecoudray, jeune député socialiste et ancien de 14, torture Camille humiliée et provoque un nouveau scandale car Emma pousse son amant vers le plus hauts sommets. Mme Eckhert est devenue la femme à abattre ! Vanister, appuyé par Préfaille, fait arrêter sa rivale. Désigné pour mener l'enquête, le juge Largué, homme mesquin et sans envergure interroge Emma et la fait incarcérer avant qu'elle ne puisse se justifier. Séduite par la forte personnalité de cette femme hors du commun, Colette, épouse de Lecoudray, devient une alliée puis une amie sûre. Après avoir affronté l'univers sordide des prisons, Mme Eckhert décide de faire la grève de la faim. Epuisée, elle est transportée d'urgence à l'infirmerie mais elle parvient à s'en échapper grâce à Paul Cisterne et trouve refuge auprès de Colette, complice, qui la conduit à une retraite cachée. Un accident de voiture permet aux autorités de retrouver la trace d'Emma à nouveau jugée. Le procès épargne quelques têtes dont Lecoudray lequel, aveuglé par la crainte du déshonneur, a lâchement abandonné sa maîtresse. Sévèrement jugé par la presse puis par sa femme, il se suicide sous les yeux de celle-ci.

Les années trente : Emma purge sa peine puis décide d'attirer à nouveau l'attention sur elle en se brisant la jambe dans sa cellule. Soignée dans une clinique privée, elle parvient, grâce à Paul et Colette, ses fidèles, à réunir tous ses sympathisants et organise un meeting au cours duquel elle clame son honnêteté et promet de rembourser sa clientèle. Mais Emma Eckhert ne terminera pas son brillant discours. Elle s'effondre soudain sous les balles d'un tueur à gages et meurt dans les bras de Colette, au milieu d'une foule paniquée...

Frau Im Spiegel - N° 51 - 15 décembre 1994

Article intérieur : * Sissis süBe prinzessin 4 pages 5 photos

Télé Obs - 16 octobre 1993

Article intérieur : * La vie, Romy Schneider 2 pages 7 photos

Romy Schneider music video

Disponible sur YouTube
Par FannyFleur - 4'40

La mort en direct

L'histoire...

1979 - Réalisé par Bertrand Tavernier

Générique : Scénario, adaptation et dialogues: David Rayfiel et Bertrand Tavernier, d'après le roman de David G. Compton The Continuous Katherine Mortenhoe (La Mort en direct) (Editions Calmann-Lévy). Directeur photo: Pierre- William Glenn (Fujicolor-Panavision). Musique: Antoine Duhamel (orchestre symphonique sous la direction de Harry Rabinowitz). Chanson: For the Love of the Golden City. Décors : Tony Pratt, Bernd Lepel. Son: Michel Desrois. Montage: Armand Psenny et Mike Ellis. Assistants réalisateurs : Jean Achache, Charlotte Trench. Caméra : Jean-Claude Vicquery. Costumes: Judy Moorcroft. Maquillages: Paul Le Marinel. Coiffures: Jean-Max Guérin. Ensemblier: Georges Gray. Régisseur: Maurice Morgan. Directeur production: Louis Wipf. Producteurs délégués : Janine Rubeicz et Gabriel Boustani. Producteur exécutif: Jean-Serge Breton. Distribution: Plan Film. Durée : 128 mn. Sortie à Paris: 23 janvier 1980.

Distribution : Romy Schneider (Katherine Mortenhoe), Harvey Keitel (Roddy), Harry Dean Stanton (Vincent Ferriman), Thérèse Liotard (Tracey, femme de Roddy), Max von Sydow (Gérald Mortenhoe), Vadim Glowna (Harry Graves), Eva-Maria Meineke (docteur Klausen), Bernhard Wicki (le pèrè de Katherine), William Russell (docteur Mason), Peter Kelly et Freddie Boardley (techniciens), Roy Bouctler et David Peate (neurologistes), Robbie Coltrane (chauffeur Umo), Nicholas Coppin (l'homme du corridor), Boyd Nelson et Jake d' Arcy (policemen), Maureen Jack (nurse), Sally Kinghorn et Judith Sweeney (hôtesses TV), John Normington (John Peel), Jonathan Olivier (l'homme de la banque), Derek Royle (Matthieson), Bill Riddoch (camionneur), John Sheddon (vicaire), Ida Schuster (vieille dame), Vari Sylvester (vendeuse de la boutique du dépôt), Paul Young (sergent), Carey Wilson (l'homme à l'autographe), Caroline Langrishe (la fille du bar), Joanna Dewar Gibb (la fillette du village), David, fils de Romy Schneider (le jeune garçon dans le parc).

Résumé : Dans un avenir proche, à Glasgow et dans le Nord de l'Ecosse. Une grande ville, demain... Les choses n'ont pas changé, en apparence. Il y a toujours l'injustice, la misère, la violence, des buildings et des taudis, une circulation intense. Les gens se gavent de plus en plus de télévision. Une nouvelle émission surtout passionne le public et atteint les sommets de l'indice d'écoute : «La Mort en direct». Elle permet d'assister à l'agonie d'un être humain. Grâce à une musique sirupeuse et une mise en scène réaliste, on arrache des larmes à des millions de spectateurs, et ces images sont moins sanglantes que celles d'un meurtre ou d'une guerre. La Société a désormais vaincu la maladie ; on ne meurt plus d'une crise cardiaque ou d'un cancer mais de vieillesse, de faim ou à la suite d'un crime. Il existe cependant des cas particuliers qui deviennent des vedettes. La Télévision toute-puissante, s'empare alors de l'événement et paie à ceux qui sont condamnés des sommes fabuleuses afin de pouvoir filmer leurs derniers instants. On le constate, l'Humanité a bien progressé.
Une femme, Katerine Mortenhoe apprend qu'elle est «une exception» et qu'elle n'a plus que quelques semaines à vivre. Son médecin la reçoit en consultation et autorise deux hommes à l'observer à travers une glace sans tain. Il s'agit de Vincent Ferriman, directeur d'une chaîne TV, désinvolte et cynique, et Roddy un réalisateur intelligent, doué et qui vendrait son âme au diable, pour la réussite et la découverte. Il a déjà «sacrifié» ses yeux, sa vie et son intimité : il a accepté qu'on lui greffe une mini-caméra dans le cerveau. Tout ce qu'il voit est aussitôt enregistré sur bande-vidéo. Roddy a donc été désigné pour filmer la mort de Katherine. Il la regarde, l'image et le son transmis au studio, l'émission peut commencer. La notoriété de Katherine est immédiate. Assaillie par la Presse, submergée d'offres publicitaires, elle repousse toutes propositions. Roddy la suit, l'espionne. Katherine change d'avis et accepte l'étrange marché de Ferriman en exigeant la moitié de la somme promise. Elle veut fuir avec l'argent se cacher, là où on ne la reconnaîtra pas. Elle désire mourir tranquille. Vincent devine la ruse et fait suivre Katherine. Avant d'accomplir sa mission, Roddy revoit sa femme Tracey qui l'avait quitté. Il s'aperçoit alors qu'il n'a plus de vie privée et ne peut s'isoler, prisonnier de sa mini-caméra, omniprésente dans son cerveau. Katherine s'est enfuie avec l'aide de Harry son second mari. Vincent imagine un scénario. Roddy devra gagner sa sympathie, sa confiance, il l'aidera et pourra filmer son agonie avec plus d'aisance. L'aventure commence, dans la campagne, vers le Nord de l'Ecosse où habite encore le premier mari de Katherine, Gérald, qu'elle admire toujours et qu'elle veut revoir avant de disparaître. Durant la longue randonnée, Katherine ressent les premiers symptômes de la maladie et souffre horriblement. Roddy s'attache peu à peu à cette jeune femme intelligente et courageuse dont la destinée le bouleverse. Il l'aide à supporter une dévorante douleur. Un soir, il visionne l'émission qu'il est en train de réaliser. Ecoeuré, il fuit vers la mer, ferme les yeux très longtemps pour déconnecter les circuits... et devient aveugle. Désemparé, il révèle à Katherine le secret de toute l'opération. Ils se rendent chez Gérald qui leur offre l'hospitalité. Le contact avec la Télévision est perdu ; Vincent, furieux, organise une chasse à l'homme pour retrouver les fugitifs. On découvre alors que tout était truqué, dès le début: le médecin était payé par la Télévision, Katherine n'était pas malade mais les drogues qu'on lui a administrées peuvent la tuer (cela était prévu à l'insu de Roddy) à moins d'un sauvetage providentiel qui changerait le dénouement de l'émission et doublerait son impact. Avertie par Gérald, Katherine, épuisée et dégoûtée par cette Société qui s'est servie d'elle, prend la totalité des médicaments et choisit de se donner elle-même la mort. Soutenue par son ex-époux, elle s'éteint doucement. Vincent et son équipe ont rejoint la propriété de Gérald. Roddy, éperdu de chagrin, se jette sur Vincent qui a trahi sa confiance. Katherine est morte. Grâce à son sacrifice, l'émission «La Mort en direct» sera peut-être définitivement anéantie...

Télé Star - N° 883 - 04 septembre 1993

Article intérieur : * Romy Schneider : A 20 ans, elle devient star... 3 pages 4 photos

Télé Journal - N° 912 - 16 mai 1992

Article intérieur : * Romy Schneider vue par Frédéric Mitterrand sur A2 1 page 1 photo

Télé Star - N° 813 - 02 mai 1992

Article intérieur : * Romy Schneider : ses derniers jours 4 pages 7 photos

Télé Loisirs - N° 303 - 21 décembre 1991

Article intérieur : * La véritable histoire de Sissi 4 pages 7 photos

Clair de femme

L'histoire...

1979 - Réalisé par Costa Gavras
Titre allemand : Die liebe einer frau

Générique : Scénario et dialogues : Costa Gavras, d'après le roman de Romain Gary (Editions Gallimard). Directeur photo: Ricardo Aronovich (Eastmancolor). Musique: Jean Musy (plus extraits musicaux de Espana Cani, de Marquina, The City, de Vangelis Papathanassiou, Cintec de Instrainare, de Domitru Farcas et Marcel Sellier, Flûte indienne, de Horacio Salinas). Décors: Mario Chiari, Eric Simon. Son: Pierre Gamet Montage: Françoise Bonnot Assistants réalisateurs : Umberto Angeluci, Renald Calcagni. ColI. réalisateurs : Bernard Paul. Caméra : Philippe Brun. Maquillages : Michel Deruelle. Costumes : Edith Vesperini, Emilie Poirot Coiffures : Jean-Max Guérin. Ensemblier: Jean-Pierre Bazerolle. Régisseur : Jacques Schaeffert Mixage : Oaude Villand. Bruitage: Daniel Couteau, Gérard Manneveau. Dresseurs : Paull.e Royer, Carlo Guidi. Directeur production: Michel Choquet Distribution: Gaumont Durée : 103 mn. Sortie à Paris: 29 août 1979.

Distribution : Yves Montand (Michel), Romy Schneider (Lydia Tovarski), Romolo Valli (Galba), Lila Kedrova (Sonia Tovarski) Heinz Bennent (Georges), Roberto Benigni (barman du Clapsy's), Dieter Schidor (Sven), François Perrot (Alain Tovarski, mari de Lydia), Catherine A1legret (prostituée), Gabriel Jabbour (Sacha), Daniel Mesguich (commissaire), Hans Vemer (Klaus), Jacques Dynam (chauffeur taxi devant hôtel), Ibrahim Seck (chauffeur taxi à Roissy), Eliane Borras (employée de Roissy), Michel Robin (médecin), Jean-Pierre Rambal (serviteur chez Sonia), André Dumas et Jean Berger (invités chez Sonia), Jean-Claude Bouillaud, Guiliana Calandra, Gabriel Dussurget, Isabelle Bucaille, Béatrice Constantini, Margherita Ciboldi, Pierre Cheremetieff et le groupe Runge (chanteurs russes), Jean-François Gobbi, Fanny Delbrice, Michèle Lituac, Philippe Manesse, Jean Reno, Katia Romanoff, Jacques Sempey, Mireille Pame, Miranda Campa, Antonia Berkov, Bob Castella.

Résumé : Michel attend, seul et désemparé, à l'aéroport de Roissy. A l'appel de son vol pour Caracas, au lieu de se diriger vers la salle d'embarquement, il saute dans un taxi pour Paris. Arrivé à destination, il bondit hors de la voiture et bouscule une femme, Lydia, dont il renverse le sac à provisions sur la chaussée. Il n'a plus d'argent français et elle paye le taxi à sa place. Ils entrent dans un café. Au comptoir, un homme élégant s'énivre, un caniche à ses pieds le contemple avec admiration : c'est le senor Galba, dresseur de son métier. Lydia donne son nom, Tovarski, et son adresse à Michel, au cas où... puis ils se quittent. Galba engage la conversation avec Michel et l'invite à venir voir son numéro de chiens savants au cabaret «Clapsy's». Michel laisse Galba et se précipite chez Lydia. Celle-ci a perdu son mari et sa fillette dans un accident d'automobile. Michel évoque Yannick, une femme qu'il a aimée et aime toujours. Ils se sont quittés cette nuit et il a essayé de partir loin, pour oublier. Michel retourne à Roissy mais les vols affichent complets. Il se ravise et se réfugie chez Lydia. Tous deux s'abandonnent l'un à l'autre mais Lydia se bloque soudain, en proie à l'angoisse. Le plaisir est absent mais Michel se sent réconforté. Il va au cabaret «Clapsy's» puis demande à Lydia de venir le rejoindre. Il assiste au numéro de Galba puis téléphone à Georges, un ami, et lui fait part de sa rupture avec Yannick. Lydia arrive enfin. Devant le profond désarroi de Michel, elle décide de lui prouver que d'autres souffrent davantage et le conduit chez Sonia Tovarski, sa belle-mère qui donne une réception. Michel apprend que le mari de Lydia, Alain, vit toujours. Il est atteint d'aphasie jargonesque et répète des mots sans suite, dépourvus de sens. Malgré les politesses et les sourires, la mésentente entre Lydia et Sonia est évidente. Michel et Lydia rentrent ensemble. Ils font l'amour et éprouvent cette fois une sorte d'apaisement. Le lendemain, Michel persuade Lydia de le suivre en Amérique du Sud. Il doit récupérer son sac chez Galba. Lydia conduit Michel chez lui. La police et le médecin sont dans l'appartement. Lydia aperçoit le visage reposé de Yannick. Celle-ci, atteinte d'un cancer, s'est donné la mort. Michel le savait, il a accepté cette affreuse solution et a voulu fuir, en vain. Yannick a laissé un message expliquant sa décision. Lydia et Michel se rendent à l'hôtel de Galba. Sven, son assistant, et Michel découvrent le dresseur de chiens mort dans son fauteuil. Michel s'enfuit. Lydia a disparu. Il se rend chez elle. Une vieille dame le reçoit et lui demande de patienter. Lydia téléphone en effet de l'aéroport, elle a décidé de partir... pour réfléchir. Serein, Michel répond qu'il attendra son retour. Il ne leur reste que l'espoir...

Télé Poche - N° 1368 - 27 avril 1992

Article intérieur : * L'album photo privé de Romy Schneider 5 pages 15 photos

BWZ - N° 16 - 18 avril 1992

Article intérieur : * Unsterbliche Romy Schneider 1 page 3 photos

Télé Star - N° 793 - 14 décembre 1991

Article intérieur : * Romy Schneider : ses noëls de joie et d'émotion... 4 pages 7 photos

Glucks Revue - N° 39 - 19 septembre 1991

Article intérieur : * Wer hätte so was von Sissi gedacht ? 2 pages 2 photos

Télé Star - N° 778 - 31 août 1991

Article intérieur : * Romy Schneider : ce sourire qui nous manque... 3 pages 5 photos

Liés par le sang

L'histoire...

1978 - Réalisé par Terence Young
Titre anglais : Bloodline

Générique : Scénario: Laird Koenig d'après le roman de Sidney Sheldon, Bloodline (Les Affaires de la famille) (Editions Robert Laffont). Directeur photo : Freddie Young, Musique: Ennio Morricone. Décors : Ted Haworth. Décors plateau: Robert Christidès, Herta Pischinger. Direction artistique: Robert Cartwright, Savin Couelle, F. Dieter, Bartels, Maxi Hareiter, Helmut Gassner. Effets spéciaux: Richard Richtsfeld. Son: Gordon Everett. Montage: Bud Molin. Assistants réalisateurs : John Longmuir, Gianni Cozzo, Robert Girolami, Allan James, Daniel Janneau, Clemens Keiffenheim. Caméra: Chic Anstiss. .Assistants caméra: Ken Atherfold, Trevor Coop. Repérages : John Southwood. Réalisation 2e équipe : Bernard Farrel. Accessoiriste : Dennis Parrisch. Maquillages: Hasso von Hugo. Maquillages Romy Schneider: .Michel Deruelle. Coiffures Romy Schneider: Jean-Max Guérin. Costumes: Enrico Sabbatini. Créative associée : Pamela Lamont. Superviseurs : Derek Cracknell, Bernard Farrel. Générique: Dan Perri. Directeurs production: Paul Ganapoler, Bernard Farrell, Guy Luongo, Léonard Gmur. Producteur associé: Richard McWorther. Assistant production : Jane Oscroft. Distribution: C.I.C. Durée: 117 mn. Sortie à Paris: 16 janvier 1980.

Distribution : Audrey Hepburn (Elisabeth Roffe), Ben Gazzara (Rhys Williams), James Mason (sir Alec Nichols), Claudia Mori (Donatella), Irène Papas (Simonetta Palazzi), Michelle Phillips (ViVian Nichols), Maurice Ronet (Charles Martin), Romy Schneider (Hélène Martin), Omar Shariff (lvo Palazzi), Béatrice Straight (Kate Erling), Gert Frobe (inspecteur Max Hornung), Wolfgang Preiss (Julius Prager), Marcel Bozzuffi (l'homme en noir), Pinkas Braun (docteur Wal), Wulf Kessler (le jeune Sam Roffe), Maurice Colbourne (Jon Swinton), Guy Rolfe (Tod Michaels), Dietlinde Turban (Terenia), Walter Kohut (Krauss), Donald Symington (Henley), Charles Millot (inspecteur Bloche), Ivan Desny (le joailler), Vadim Glowna (docteur Joeppli), Hans von Borsody (le garde paysan), Josef Frohlich (l'officier d'Interpol), Klaus Guth (le médecin légiste), Dan van Heusen (le caméraman), Friedrich von Ledebur (l'aubergiste), Lisa Woska (Mme Val), Leslie Sands (docteur), Franziska Stommer (l'aubergiste), Yves Barsacq (le libraire), Peter Brensing (lergarde de Roffe), Peter Dirschauer (2e garde), Cosimo Cinieri (officier à l'aéroport de Rome), Carole Fouanon (secrétaire d'Ivo Palazzo, Stefano Galantucci (pilote de l'hélicoptère), Vincenzo Galli-Zugaro (Bruno), Francesco Galli-Zugaro (Carlo), Dario Galli- Zugaro (Dino), Reinhard Glemnitz (chauffeur de Roffe), Alessandra Impériali (Carla), Bernard Lajarrige (valet), Lothar Mann (conducteur du camion), Gerry Ramm (2e inspecteur), Franco Salomon (tireur d'élite), Mike Monty (le chauve), Ursula Buchfellner, Brigitte Dôllerer, Roberta Gibbs, Olinka Hardiman, Milda Jansen, Eleanor Melzer, Monika Vogt (victimes des meurtres), Valérie Danielle Petti (fille du générique), Gabriele Ferzetti (major Campagna).

Résumé : Fondateur d'une grande firme pharmaceutique internationale, Sam Roffe a trouvé la mort pendant une excursion en montagne. Son associé, Rhys Williams, vient informer Elisabeth, la fille du défunt, et lui déclare qu'elle doit assurer la succession de l'empire Roffe. Le conseil d'administration, composé des membres de la famille, fait pression sur la jeune femme afin qu'elle revende au plus vite les actions. La faillite s'annonce inévitable. Elisabeth, respectueuse des volontés de son père, refuse et décide de suivre la route qu'il avait tracée, encouragée par la secrétaire de celui-ci, Kate. Elle apprend qu'un chercheur de la firme, le docteur Joeppli, vient de créer un produit miracle pour le rajeunissement et persuade le banquier Prager de lui consentir un prêt. L'inspecteur Hornung rend visite à Elisabeth et lui révèle que son père aurait été assassiné par un de ses proches. Rhys Williams était sur le point de découvrir le coupable. Elisabeth est à son tour victime de plusieurs attentats dont l'un coûte la vie de la dévouée Kate. Puis le docteur Joeppli est tué dans son laboratoire. Hornung étudie la personnalité de chacun des cousins et conclut qu'ils avaient tous une bonne raison de supprimer Sam Roffe pour acquérir sa fortune. Il y a sir Nichols, politicien influent, marié à une jeune femme passionnée par le jeu, Hélène Roffe Martin, une jolie femme autoritaire et cynique qui trompe son mari Charles endetté et rêve de prendre la place d'Elisabeth ; pour cela, elle ne reculerait pas devant un meurtre ; Ivo Palazzi, qui ne parvient plus à entretenir sa maîtresse dont il a eu trois enfants et qui a besoin d'argent pour étouffer le scandale ; et enfin Rhys Williams, responsable de quelques intrigues dans l'ombre de Roffe... Elisabeth, séduite par Rhys, a cependant décidé de l'épouser pour consolider sa position à la tête de l'empire Roffe. Le piège se resserre autour de l'héritière tandis qu'une série de meurtres étranges se produit à travers l'Europe. Les victimes sont de jeunes actrices de films pornographiques. Elisabeth, convaincue par certains indices que Rhys est coupable, se réfugie dans la villa de son père en Sardaigne où se jouera le dernier acte du drame.

Une histoire simple

L'histoire...

1978 - Réalisé par Claude Sautet

Titre allemand : Die dinge den lebens
Titre anglais : A simple story

Générique: Scénario: Claude Sautet, Jean-Loup Dabadie. Dialogues : Jean-Loup Dabadie. Directeur photo : Jean Boffety (Eastmancolor). Musique : Philippe Sarde (violoncelle: Frédéric Lodéon, bandonéon: Marcel Azzola). Décors : Georges Levy. Son: Pierre Lenoir. Montage: Jacqueline Thiédot. Assistants réalisateurs : Jacques Santi, Reynald Calcagni. Régisseur: Jacques Schaeffer. Caméra: Jacques Renoir, Jean-Paul Da Costa, Pierre Boffety. Maquillages: Michel Deruelle. Costumes: Corinne Jorry. Coiffures: Jean-Max Guérin. Ensemblier: Pierre Gerber, Henri Offroy, Sara Martinez. Accessoiriste : Marcel Laude. Script: Geneviève Cortier. Casting : Dominique Besnehard. Directeur production: Michel Choquet. Producteur exécutif: Pierre Grunstein et Claudine Paringaux. Distribution: A.M.L.F. Durée :110 mn. Sortie à Paris: 24 novembre 1978.

César de la meilleure actrice de l'année pour Romy Schneider.

Distribution: Romy Schneider (Marie), Bruno Cremer (Georges), Claude Brasseur (Serge), Roger Pigaut (Jérôme), Francine Berté (Francine), Sophie Daumier (Esther), ArIette Bonnard (Gabrielle), Eva Darlan (Anna), Madeleine Robinson (la mère de Marie), Jacques Sereys (Charles), Nadine Alari (gynécologue), Véra Schroeder (Françoise), Jean-François Garreaud (Christian, ex-mari d' Anna), Yves Knapp (Martin, fils de Marie), Nicolas Sempé (Maurice), Xavier Gélin (Michel Denisold), Blanche Ravallec (Maggy , la barmaid), Michel Debost (Michel, frère de Georges), Peter Semler (Patrick), Patricia Francis (caissière), Jean Deschamps (M. Chenal), Pierre Forget (délégué syndical), Alain David (employé de l'entreprise), Marcel Portier (spectateur au concert), Cadine Constan (soeur de Georges), Barbara Rix.

Résumé : Marie, trente-huit ans, consulte une gynécologue. Elle ne désire pas garder l'enfant qu'elle porte. Elle a déjà un fils de seize ans, Martin, né de son mariage avec Georges dont elle est divorcée et va bientôt quitter Serge, son compagnon. Marie travaille dans une entreprise parisienne où elle retrouve chaque jour ses collègues et amies : Gabrielle, Francine, Anna et Esther. Elles se réunissent tous les week-ends, avec leur famille, dans la maison de campagne que possède Gabrielle non loin de Paris. Toutes connaissent, au seuil de la quarantaine, quelques difficultés. Marie est toujours attirée par Georges et se lasse de Serge et de ses faiblesses. Elle attend qu'un événement bouleverse son existence devenue morne. Anna, de son côté, refuse de revoir son ex-mari qui veut reprendre la vie commune. Elle s'est bien installée dans sa nouvelle condition auprès de ses enfants. Francine, heureuse en apparence, n'est pas dupe de la réserve que lui témoigne son mari Charles, mais elle est rassurée de ne pas vivre seule. Quant à Esther, joyeuse célibataire, elle a une liaison avec Patrick et n'envisage pas de se marier. Enfin, il y a Gabrielle, l'aînée et la plus sereine du groupe. Unie à Jérôme, sans enfant, elle mène une existence tranquille qui va soudain être perturbée. Jérôme, cadre dans la même entreprise que sa femme, est licencié à la suite d'une fusion entre sociétés. Au cours d'une joyeuse soirée à la campagne, Gabrielle expose la situation à Marie. Jérôme, tourmenté, semble indifférent à son entourage. La nuit venue, il tente de s'empoisonner dans sa chambre. Marie et Gabrielle interviennent juste à temps pour l'empêcher de commettre sa folie. Inquiète pour son amie, Marie demande à Georges d'intervenir en faveur de Jérôme. Georges propose un nouveau poste à son ami qui s'en désintéresse. Après une explication orageuse, Marie rompt avec Serge et renoue avec Georges. Ce dernier délaisse sa jeune maîtresse Françoise pour entretenir une liaison avec son ex-femme. Cette situation originale amuse Marie de plus en plus séduite. Une brouille sépare à nouveau les époux. Marie reproche en effet à Georges de ne pas avoir suffisamment aidé Jérôme qui se suicide quelques jours plus tard. Marie recueille aussitôt Gabrielle effondrée. Bientôt, Marie apprend qu'elle est à nouveau enceinte de Georges. Ce dernier a décidé de s'installer en province avec Françoise. Marie le laisse partir et ne lui révèle rien de son état. Elle choisit de garder l'enfant qu'elle élèvera seule, avec le soutien de Gabrielle.

Ciné Télé Revue - N° 10 - 09 mars 1991

Article intérieur : * Romy Schneider : notre reportage dans le village de l'émotion 3 pages 5 photos

Portrait de groupe avec dame

L'histoire...

1977 - Réalisé par Aleksandar Petrovic
Titre allemand : Gruppenbild mit dame

Générique : Scénario: Aleksandar Petrovic, avec la collaboration d'Heinrich Boll, d'après son roman Gruppenbild mit Dame, Prix Nobel de Littérature 1972 (Editions du Seuil). Dialogues : Ginette Billard. Directeur photo : Pierre-William Glenn (Eastmancolor-Panavision). Musique: Mozart, Schubert, plus chant populaire russe (choix d'Aleksandar Petrovic). Décors : Günther Nauman, Reinhard Sigmund, Vlastimir Gavrik. Son: Gerhard Birkholz. Montage: Aleksandar Petrovic, Agape Dorstewitz, Marika Radvanyi, Helga Borsche. Assistants réalisateurs : Wigbert Wicker, Stevan Petrovic, Milan Dor, Sascha Goldmann. Caméra: Jean-François Gondre, Jean-Claude Vicquery , Pascal Lebegue. Maquillages: Ingrid Thier (maquillages de Romy Schneider: Didier Lavergne). Costumes: Elisabeth Schewe (costumes de Romy Schneider: Jacques Fonteray). Coiffures de Romy Schneider: Jean-Max Guérin. Effets spéciaux: Karl Baumgartner, Erwin Lange. Directeur production: Félix Hock. Producteur exécutif : Martin Hellstern. Producteur associé: Hans Brockmann. Distribution: Artistes Associés. Durée: 107 mn. Sortie à Paris: 25 mai 1977.

Distribution : Romy Schneider /strong>(Léni Gruyten), Brad Dourif (Boris Koltovski), Michel Galabru (Walter Pelzer), Richard Münch (Hubert Gruyten), Vitus Zeplichal (Heinrich Gruyten), Vadim Glowna (Erhard Schweigert), Fritz Lichtenhahn (docteur Scholsdorffi, Rüdiger Vogler (Boldig, le borgne), Milena Dravic (sreur Klementine), Imgard Forst (Ellen Gruyten), Rudolph Schündler (Otto Hoyser), Peter Kern (Werner Hoyser), Dieter Schidor (Kurt Hoyser), Isolde Barth (Lotte Hoyser), Wolfgang Condrus (Kremp), Gefion Helmke (Frau Schweigert), Bata Zivojinovic (Bogakov), Eva Ras (Rachel Ginzburg), Ingeborg Lapsin (mère supérieure), Charlotte Adami (sreur Cecilia), Evelyn Meyka (Liane Holthohne), Conny Diehm (Lise Kremer), Annie Montange (Mme Heuter), Kurt Raab (fonctionnaire du parti), Heinz Lieven (officier SS), Joachim Kerzel et Manfred Tummler (officiers américains), Carl During (officier français), Eric Schwarz (KelO, Alexander Radszun (déserteur), Johanna Elbauer (jeune nonne), Dragomir Bojanic (Mechmed le Turc).

Résumé: En Allemagne, en 1936, 1939, 1941, 1945, 1966.

Une religieuse découvre un buisson de roses rouges sur la tombe de soeur Rachel en plein hiver. Nous sommes en Allemagne en 1966. Rachel Ginzburg, juive, avait fui le nazisme et s'était réfugiée dans le couvent où elle devait mourir en 1943. Ces roses sont-elles le fruit d'un miracle ou d'une vengeance ? On soupçonne une ancienne élève du couvent, Léni Gruyten, aujourd'hui femme d'âge mûr dont Rachel était le guide spirituel. Une profonde amitié liait les deux femmes et soeur Klementine, avec l'aide de Pelzer, un vieil ami de Léni, tente de percer le secret des roses. Léni était la fille d'un puissant industriel de l'époque nazie ; Hubert Gruyten. En 1941, elle avait connu l'amour dans les bras de son cousin Ehrard. Ce dernier devait déserter l'armée allemande avec Heinrich, le frère de Léni, et tous deux furent abattus pendant leur fuite vers la Suède. Afin de venger son fils, Hubert Gruyten avait créé une entreprise fictive dans laquelle il pouvait employer des ouvriers imaginaires venus de l'Est. Il avait ainsi détourné de fortes sommes d'argent, portant préjudice au parti nazi. Gruyten fut arrêté et envoyé en camp de travail. Restée seule, Léni trouva un emploi au cimetière dans l'atelier du fleuriste Walter Pelzer qui confectionnait des couronnes mortuaires. Elle devait bientôt rencontrer un prisonnier soviétique ; Boris Koltovski. Egarés sous les terribles bombardements, Léni et Boris vécurent une tendre mais fugitive passion. Boris, dont Léni fut enceinte, emprunta un nom allemand. Arrêté par les Alliés, il devait être fusillé et son corps fut transporté dans une fosse commune. 1966 : Léni, meurtrie par son passé, approche de la cinquantaine. Le journal local l'accuse de trahison envers son pays pour avoir aimé un Russe et donné asile, plus tard, à des émigrés turcs. Elle est menacée d'expulsion, mais ses rares amis la défendent, surtout Pelzer. Léni semble sereine. Elle est enceinte d'un travailleur turc, Mechmed, qu'elle va épouser. Son existence est désormais paisible mais les fantômes du passé hantent ses souvenirs douloureux...

Télé Vidéo Scope - N° 43 - 19 janvier 1991

	Pas d'article intérieur

Télé Star - N° 734 - 27 octobre 1990

Article intérieur : * Romy Schneider : un bonheur trop simple 4 pages 8 photos

Bild + Funk - N° 42 - 02 octobre 1990

Article intérieur : * Einmal im leben Sissi sein 2 pages 1 photo

L'important c'est d'aimer

Interview sur le tournage de "L'important c'est d'aimer" en 1974 (2e partie).

Interview

Je ne sais pas dater cette interview : help !

Télé Star - N° 692 - 06 janvier 1990

Article intérieur : * Romy Schneider - Les vingt ans d'une star : et Sissi devint Romy... 4 pages 9 photos

TV Video Jacquettes - N° 35 - Janvier 1990

Pas d'article intérieur mais 2 covers (recto-verso) !

Jours de France - N° 1804 - 31 juillet 1989

Article intérieur : * Amours de stars: Romy Schneider et Alain Delon, la princesse et le feu follet 6 pages 11 photos

Mado

L'histoire...

1976 - Réalisé par Claude Sautet

Générique : Scénario et dialogues: Claude Néron, Claude Sautet. Directeur photo: Jean Boffety (Eastmancolor). Musique: Philippe Sarde. Décors : Piere Guffroy. Son: Jean-Pierre Ruh. Montage: Jacqueline Thiédot. Assistants réalisateurs : Jean-Claude Sussfeld, Jacques Santi. Caméra: Christian Guillouet. Maquillages: Jean-Pierre Eychenne. Costumes: Jacques Cottin. Directeur production: Guy Azzi. Distribution: Les Films La Boétie. Durée : 135 mn. Sortie à Paris: 27 octobre 1976.

Distribution : Michel Piccoli (Simon), Ottavia Piccolo (Mado), Jacques Dutronc (Pierre), Charles Denner (Reynald Manecca), Julien Guiomar (Lépidon), Jean-Paul Moulinot (Papa), Bernard Fresson (Julien), Claude Dauphin (Vaudable), Jean Bouise (André), André Falcon (Mathelin), Jacque Richard (Gerbai), Michel Aumont (Barrachet), Nathalie Baye (Catherine), avec la participation de Romy Schneider dans le rôle d'Hélène et Nicolas Vogel (Maxime), Denise Filiatrault (Lucienne), Benoît Allemane (Antoine), Jean-Denis Robert (Alex), Marc Chapiteau (Francis), David Tonelli (William), Daniel Russo (Roger), Sabine Glaser (la soeur du marié), Dominique Zardi (Crovetto, le photographe), Claude Néron (Maurice), Marie Mansard (Jacqueline), Michel Bardinet (Félix), Henri Coutet (chef comptable), Pierre Londiche (administrateur), Albert Sonkin (ami de Lépidon), Jean-Paul Blondeau (client au café) et André Cassan, Marcel Portier, Nina Gorski, Carole Lange, Hilaire Lovato, Carole Fouanon, Lucienne Legrand.

Résumé : Simon Léotard, un promoteur immobilier de cinquante ans, est à un tournant de sa vie privée et de sa carrière. Tourmenté par ses problèmes financiers, le mal de vivre et une situation sentimentale agitée, il se réfugie souvent chez Mado, une jeune émigrée italienne qui se prostitue dans le milieu des affaires. Celle-ci fréquente quelques amis parmi lesquels Pierre, un jeune chômeur, qu'elle fait engager par Simon. Pierre devient vite le secrétaire et le confident de Simon. Les soucis s'accumulent. Simon cherche réconfort chez Hélène, une jeune femme victime de l'alcoolisme qu'il a failli épouser et pour laquelle il éprouve toujours une vive affection. Sans doute est-il responsable de la lente dégradation de celle qui n'a jamais cessé de l'aimer. Bientôt, Mado s'attache à Pierre, Hélène entre en clinique et Simon doit affronter la solitude.

Une femme à sa fenêtre

L'histoire...

1976 - Réalisé par Pierre Granier-Deferre

Titre anglais : A woman at her window

Générique : Scénario: Jorge Semprun, Pierre Granier-Deferre, d'après le roman de Pierre Drieu La Rochelle (Editions Gallimard). Dialogues: Jorge Semprun. Directeur photo : Aldo Tonti (Eastmancolor-Panavision). Musique: Carlo Rustichelli. Décors : Enzo Bulgareli. Son: Roy Mangano. Montage: Jean Ravel. Assistant réalisateur : Jean-Michel Lacor. Caméra: Jean Harnois. Maquillages : Didier Lavergne, Lamberto Marini. Costumes: Jacques Fonteray, Maria Baroni. Coiffures : Jean-Max Guérin, Sergio Gennari. Chapeaux de Romy Schneider: Jean Barthet. Directeur production: Georges Casati. Distribution: S.N.C. Durée: 110 mn. Sortie à Paris : 10 novembre 1976.

Distribution : Romy Schneider (Margot Santorini), Philippe Noiret (Raoul Malfosse), Victor Lanoux (Michel Boutros), Umberto Orsini (Rico Santorini), Delia Boccardo (Dora Cooper), Martine Brochard (Avghi Arditi), Gastone Moschin (Primoukis), Carl Mohner (Staalbaum), Joachim Hansen (von Pahlen), Sandra Burguy (Margot à sept ans), Paul Muller (Théodoris), Neli Riga (Amalia), Jean Martin (Drieu La Rochelle).

Résumé : En 1936, pendant la Seconde Guerre mondiale, et en 1967, en Grèce et en France.

1936 : la Grèce va bientôt sombrer, broyée par la montée du fascisme. Margot Santorini, riche et belle, mariée à Rico, diplomate et play-boy désargenté, est une femme frustrée et se sent prête à vivre une folle passion. En apparence, le couple semble uni et profite pleinement de ses privilèges. En réalité, Rico collectionne les aventures et Margot les soupirants. L'un d'eux, Raoul Malfosse, industriel français, est très épris d'elle. Margot répond à ses déclarations avec frivolité et cynisme mais elle dissimule en elle une gravité, une sensibilité qui la préservent du monde et la rendent ainsi plus attirante. Une nuit d'août, Margot entrouvre sa fenêtre et assiste à une chasse à l'homme. Elle accueille dans sa chambre le fugitif, Michel Boutros, un militant politique poursuivi par la police. Cette rencontre inattendue bouleverse son existence oisive. Margot s'éprend passionnément de Boutros, mais aussi de son courage, de son idéal. Elle se donne avec ardeur à cet homme qui la fascine puis l'aide à s'évader, grâce à la complicité de Malfosse, dévoué corps et âme à son amie. Margot bafoue la morale, trahit son mari, ses relations, trompe la police puis abandonne tout pour suivre Boutros et unir son destin au sien. Les hommes qui l'ont aimée, dont Malfosse, essaieront en vain de la retrouver dans la tourmente de la guerre. Margot aura une fille de Boutros qu'elle confiera à Rico, devenu son ami. Cette jeune fille reviendra, en 1967, sur les lieux où sa mère a connu le bonheur.

Le vieux fusil

L'histoire...

1975 - Réalisé par Robert Enrico

Titre allemand : Abschied in der nacht
Titre anglais : The old gun

Générique: Scénario: Pascal Jardin, Robert Enrico et Caude Veillot, d'après un récit de Pascal Jardin. Dialogues: Pascal Jardin. Directeur photo: Etienne Becker (Eastmancolor). Musique: François de Roubaix. Son: Bernard Aubouy. Décors: Jean Saussac. Montage: Eva Zora. Assistants réalisateurs: Jacques Santi, Claire Denis, Jean Achache. Caméra: Patrice Wyers. Costumes: Corinne Jorry. Maquillages: Phuong Maittret (maquillages Romy Schneider: Didier Lavergne). Régisseur: Alain Pancrazi. Ensemblier: Michèle Saussac. Accessoiriste : Marcel Laude. Effets spéciaux : René Albouze. Cascades: Daniel Vérité (Cascades feu exécutées par Guy di Rigo). Coiffures: Jean-Max Guérin, Marc Blanchard. Bruitage: Daniel Couteau. Robes et chapeaux de Romy Schneider: Caire Brard et Uliane de Vesscheringe. Animalier: André Noël. Documentation: Comité d'Histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Directeur production: Alain Belmondo. Distribution: Artistes Associés. Durée : 102 mn. Sortie à Paris: 23 août 1975. Interdit aux moins de treize ans.

Distribution: Philippe Noiret (Julien Dandieu), Romy Schneider (Clara Dandieu), Jean Bouise (François), Joachim Hansen (officier SS), Robert Hoffmann (lieutenant allemand), Madeleine Ozeray (la mère de Julien), Karl-Michael Vogler (médecin-major Müller), Caroline Bonhomme (Florence Dandieu à huit ans), Catherine Delaporte (Florence à treize ans), Daniel Breton (Walter, soldat déserteur), Jean-Paul Cisife (chef milicien), Antoine Saint-John (soldat allemand tué dans la cuisine), Maurice Bes (pharmacien), Bernard Bireauc (chef maquisard), Jean Le Boulbar et Patrick Cément (soldats allemands noyés), Marie- France Mignal (postière), Hennine Delysle (religieuse), Jean-Pierre Garrigues, Jean Hache, Jean-Louis Hebre (étudiants en médecine), Roland Neunreuther (chauffeur), Claude Marcan (officier de la patrouille allemande), Micheline Sarto (l'infirmière, Mlle Langrenier) et Patrick Gaillard, Daniel Celich, Gérard Dauzat, Anne Debrettys, Olivier Lefort, Alain Soreil, Christian Teyras.

Résumé : A Montauban et ses environs en 1944 et à Paris et Biarritz en 1939. Julien Dandieu est chirurgien dans le Périgord. Il ne fait pas de politique et soigne aussi bien les communistes, les saboteurs et les autres malades. Les Allemands sont nerveux. La division "Das Reich" regoupée dans le Sud-Ouest s'apprête à rejoindre la côte normande. Après l'intervention menaçante de la Milice dans l'hôpital où il travaille, Julien, sur les conseils de son ami François, décide d'éloigner Clara, sa femme, et sa fille Florence, treize ans, au château de la Barberie, non loin de Montauban. Le hameau et la propriété, appartenant à la famille de Julien, seront une retraite idéale en attendant la fin du cauchemar. Quelques jours plus tard, Julien, inquiet, décide de se rendre à la Barberie. Le village a subi le même sort que la ville d'Oradour. Julien découvre la population massacrée. Mû par un affreux pressentiment, il se précipite vers le château et entrevoit les noires silhouettes des tueurs SS appartenant à la division "Das Reich". Le visage de Julien se décompose : il vient de voir le cadavre de sa fille Florence abattue d'un coup de revolver et le corps calciné de Clara contre un mur. La jeune femme a été violée puis brûlée vive avec un lance-flammes. Ivre de douleur et en proie à une frénésie intérieure, Julien s'élance dans les couloirs souterrains du château et sort d'une cachette le vieux fusil de chasse de son grand-père. Les souvenirs, témoignage d'un passé heureux, affluent soudain dans sa mémoire. L'émotion étreint son coeur déchiré. Profitant des issues secrètes de l'endroit et d'un miroir sans tain, Julien va, méthodiquement, exterminer les bourreaux...