L'histoire...
1981 - Réalisé par Claude Miller
Titre allemand : Das verhör
Générique : Scénario et adaptation: Claude Miller et Jean Herman, d'après le roman Brain Wash, de John Wainwright, paru en France dans la «Série Noire» (Editions Gallimard) sous le titre A table. Dialogues: Michel Audiard. Directeur photo: Bruno Nuytten (Eastmancolor). Musique: Georges Delerue. Décors : Eric Moulard. Son: Paul Lainé. Montage: Albert Jurgenson. Assistant réalisateur: Jean-Pierre Vergne. Caméra: Gilbert Duhalde. Régisseur: Michel Bernède. Maquillages : Catherine Demesmaker. (maquillages de Romy Schneider: Michel Deruelle). Costumes : Janine Fauvel (costumes de Romy Schneider: Gérard BIaise). Ensemblier: Jacques Quinternet. Accessoiriste : Raymond Lemoigne. Coiffures: Jean-Max Guérin. Cascades: Claude CarIiez. Directeur artistique: Lam Le. Directeur prod : Raymond Leplont. Distribution : A.M.L.F. Durée : 88 mn. Sortie à Paris: 23 septembre 1981.
Distribution : Lino Ventura (inspecteur Gallien), Michel Serrault (Me Jérôme Martinaud), Romy Schneider (Chantal Martinaud), Guy Marchand (inspecteur Marcel Belmont), Pierre Maguelon (Adami), Jean-Claude Penchenat (commissaire divisionnaire), Mathieu Schiffman (le fils Berthier), Michel Such (Jean-Marie Jabelain), Roger Giffard (l'agité), Patrick Depeyrrat (policier), Serge Malik (mécano dépanneuse), Didier Agostini (jeune policier), Yves Pignot (un policier), Elsa Lunghini (Camille), Mohamed Bekireche (l'arabe), Jean-Paul Blondeau (un invité à la soirée), Annie Miller.
Résumé : De nos jours, en province. La petits ville fêtera bientôt le Nouvel An, tandis que la préfecture organise une réception, la police poursuit son travail de routine. L'inspecteur Gallien a demandé à Me Jérôme Martinaud de passer au commissariat afin d'éclaircir quelques points d'une affaire curieuse dont il a été le témoin: l'assassinat de deux fillettes violées puis étranglées. Me Martinaud a découvert le corps d'une des victimes et prévenu la police mais sa déposition ne semble pas très claire et trouble Gallien. Entre le notable, sûr de lui, astucieux et cynique, et l'inspecteur, patient et appliqué, s'installe rapidement un étrange dialogue, teinté d'humour et de perfidie, sous l'oeil amusé de l'inspecteur Belmont, adjoint de Gallien. Peu à peu, la tension monte et Martinaud perd son arrogance. Le notaire est devenu suspect. Gallien décide de le placer en garde à vue mais il n'a encore aucune preuve pour l'inculper. L'interrogatoire ne s'avère pas fructueux et la personnalité de Martinaud l'intrigue. L'épouse du notaire Chantal Martinaud, demande à parler à Gallien. Belle, énigmatique, froide, elle s'étonne de ne pouvoir approcher son mari. Gallien la questionne longuement. La jeune femme reconnaît n'avoir jamais aimé Martinaud qu'elle a épousé uniquement pour sa fortune. Puis avec une précision et une cruauté étonnantes, elle raconte sa vie privée, ses rapports avec son mari qu'elle accuse de tous les vices. Chantal Martinaud apparaît à Gallien comme une femme blessée, amère et rancunière... qui n'hésite pas à fournir une preuve sur la culpabilité de son époux pour se débarrasser de lui. Ce témoignage semble décisif et renseigne Gallien sur le caractère et le comportement de Martinaud. L'inspecteur, satisfait, croit enfin tenir son coupable ! L'arrestation d'un notable respecté pourrait lui apporter la promotion espérée. Martinaud, marqué par la haine de sa femme, ne se défend plus et avoue sa faute. Un élément nouveau fait soudain rebondir l'enquête... la police vient de découvrir le vrai coupable et ainsi l'innocence de Martinaud. Gallien, désarmé, est obligé de constater le profond désespoir d'un homme qu'il tourmentait inutilement sévèrement jugée par Gallien, Chantal Martinaud quitte le commissariat. Son mari la retrouve quelques instants plus tard au volant de leur voiture, inerte, la tempe trouée d'une balle de revolver. Elle a choisi de quitter une existence devenue infernale...
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