Source : Arte.tv - 12 décembre 2011
Un lien invisible entre ses rôles au cinéma et son histoire personnelle semble guider la vie tourmentée de Romy Schneider, petite princesse de Bavière devenue incarnation de la femme française des années 70.
Faut-il réellement présenter Romy Schneider, la petite allemande découverte dans "Sissi" devenue véritable incarnation de la femme française dans les cinq films qu'elle a tourné avec Claude Sautet, et icône du cinéma dans ceux de Visconti, Orson Welles, Chabrol, Zulawski, Tavernier, Deville, Costa-Gavras… Un destin brisé à travers une histoire personnelle tragique, mais une femme lumineuse et passionnée.
De ses premiers succès avec "Sissi" à la dernière séquence de son dernier film, "La Passante du Sans-souci" qui clôt l'exposition, ou Piccoli lui dit : "Je t'aime comme un fou", l'exposition qui lui est aujourd'hui consacrée nous permet de retrouver les instants de grâce qui ont traversé sa carrière.
Des lettres, objets personnels - comme cette bague en ébène sertie de diamants offerte par Visconti sur le tournage de "Boccace 70" -, costumes portés dans ses films, ou nombreuses photographies présentent Romy comme le paradoxe d'une icône à la proximité touchante.
Jean-Pierre Lavoignat, commissionnaire de l'exposition, 51 ans, a démarré sa carrière aux côtés de Marc Esposito dans le magazine Première, à la fin des années 70. En 87, tous deux créent le magazine de cinéma Studio, qu'il dirigera seul pendant 10 ans, de 96 à 2006. Il a également collaboré à plusieurs livres et des émissions de télévision. Romy Schneider est l'une des actrices qui lui a donné envie d'exercer son métier.
Un sujet de Thomas Schwoerer :
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