Exposition Romy Schneider à Berlin
Parcours d’une icône du cinéma
Cette exposition dédiée à Romy Schneider dépeint le parcours artistique de cette icône du cinéma, jusqu’à sa mort en 1982 à Paris. Ce parcours de photographies, extraits de films et installations organisé par la cinémathèque de Berlin, s’étend sur plus de 450m² dans l’enceinte du musée, livrant un vibrant hommage à l’actrice.
Jusqu’au 30 Mai 2010
Deutsche Kinemathek – Museum für Film und Fernsehen
Potsdamer Straße 2 - 10785 Berlin (Allemagne)
Tel. : +49-30-300 903-0
[email protected]
www.deutsche-kinemathek.de
NDLR : William Leymergie dit une phrase que j'ai trouvé très jolie à la fin du reportage : "Romy Schneider était belle en 3D : vous pouvez faire tout le tour, ça marche à tous les coups..."
Info intéressante du reportage : Il est possible que l'exposition vienne à Paris !
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Source : Midi Libre - 08 janvier 2010
Les retrouvailles de Berlin et Romy Schneider
Une exposition réhabilite Romy Schneider dans une Allemagne jamais remise du départ de sa Sissi chérie... Romy a quinze ans lorsque sa mère, en 1953, lui fait effectuer sa première apparition au cinéma. Magda Schneider est alors une grande vedette, très populaire, du cinéma allemand qui a été découverte par le cinéaste Ernst Marischka, futur réalisateur de la série des Sissi.
Pour le film "Lilas blancs", il faut une fille à l'héroïne. Maman Magda propose la sienne, Rosemaria Magdalena née en 1938 à Vienne en Autriche. D'emblée, l'adolescente, fraîche comme un rhume de coeur, fait excellente impression sur les spectateurs d'outre-Rhin qui l'adorent et l'installent dans leurs admirations. Au générique, la demoiselle porte le nom de sa mère, accolé à celui de son père, Albach, qu'elle abandonnera par la suite.
Grâce à cette bluette et à celles qui vont suivre, la petite Romy devient vite l'idole chérie du public germanique. Et les tribulations de Sissi la couronnent à travers toute l'Europe. A la Cinémathèque de Berlin, une exposition, ouverte jusqu'au 31 mai prochain, raconte les années Romy Schneider. Elle évoque les émotions, rires et larmes mêlés, que suscita chez chacun d'entre nous cette actrice qui, hors des normes, donnait des palpitations à la pellicule. Sur 400 mètres carrés, l'événement consacre les retrouvailles de la comédienne avec son pays.
Chacun ne sait pas qu'à la suite de "Sissi face à son destin", troisième film de la série, Romy refusa avec obstination d'en tourner un quatrième. Non qu'elle n'aima point les épisodes, mais elle souhaitait passer à autre chose, montrer d'autres aspects de son talent. Trois, c'était bien, mais quatre, cela aurait été trop.
Au grand désappointement de ses admirateurs qui finirent par s'en montrer furieux, Romy partit travailler en France, rencontra Delon et ne revint jamais tourner en Allemagne. Une sorte de longue bouderie s'était donc installée. Et voir, aujourd'hui, à Berlin, le musée du cinéma qui consacre trois salles à la carrière de Romy ravit et émeut.
La vie personnelle de la comédienne est volontairement ignorée mais, d'une pièce l'autre, sont montrés et racontés les débuts de carrière dans le cinéma allemand, puis la continuation en France et enfin la fascination exercée par l'aura de "Sissi". Vienne, Berlin, Paris sont les villes concernées par l'exposition alors que Rome, Londres et Hollywood sont passées sous silence.
Sarah Biasini, d'abord réticente à l'idée d'une manifestation étalant la vie de sa mère, a envoyé les deux César gagnés en France, des collectionneurs privés ont prêté des tenues, essentiellement des tailleurs, confectionnés par Coco Chanel. Il y a des lettres, des portraits, des affiches. Refusant l'émotion facile, s'attachant à retracer un parcours dramatique, dans le meilleur sens du terme, l'expo se révèle, pour un spectateur français, instructive à l'extrême. On y découvre le visage poupin d'une enfant de la balle qui évolue au fil des années, s'affine, perd ses bonnes joues rondes et un peu de sa blondeur naturelle. On voit clairement la papillonne sortir de sa chrysalide.
D'une grande richesse, la partie allemande de cette célébration est palpitante car elle demeure la plus mal connue. Les images de ses premiers films, de ses soirées et de ses sorties familiales sont, maintenant, de véritables documents. Les romances sentimentales de Romy, notamment avec le jeune et félin Horst Buchholz, l'un des Sept mercenaires qui campa également Marco Polo et Cervantès, font partie de l'Histoire.
Jamais encore les plans de travail du tournage de ses films, les lettres avec ses producteurs, les clichés-souvenirs, une robe immaculée de Sissi collée à une robe noire de l'impératrice Elizabeth d'Autriche n'avaient été présentées en public. La France, où l'exposition viendra faire un tour l'an prochain, découvrira l'accent d'outre-Rhin d'une créature de rêve qui leur fit croire, après des années de guerre et d'horreur, à la réconciliation profonde et touchante de deux nations découvrant, grâce à Romy, pardon et rédemption.
Henry-Jean SERVAT
Vous pouvez également voir la vidéo sur mon blog
www.romy1938.canalblog.com
Biz
Rédigé par : Marianne1968 | 07 janvier 2010 à 11h00
Oui, je l'ai visionné sur ton blog. Merci de nous faire partager ce moment d'émission.
Rédigé par : fab35 | 13 janvier 2010 à 23h22
Je serai une des premières à visiter l'exposition, moi une inconditionnelle de la très "grande" ROMY.
J'ai adhéré en 1996 au club international des amis de ROMY SCHNEIDER, qui je pense faute de moyens a dû abandonner ses expositions.
Je remercie Henry Jean SERVAT de lui avoir consacré une exposition.
Bien sûr j'ai collectionné tout ce que j'ai pu trouver sur Romy au fil du temps.
Est'il possible de communiquer avec Monsieur SERVAT?
Rédigé par : Yvette | 23 mai 2010 à 11h14
Bonjour Yvette,
Attention : la possibilité de la venue de l'expo en France est au conditionnel dans le reportage. Tout comme vous, j'espère qu'elle viendra à Paris... Et puis d'abord... Non ! C'est moi qui serait dans les premières !!!! LOL
Je ne connais pas M. Servat mais j'imagine que vous pouvez le contacter via France 2 ou le site de Télématin (dans la partie "nous écrire") :
http://telematin.france2.fr/
Comme vous êtes une grande amoureuse de Romy, je vais vous faire parvenir "Le Mag". Peut-être que cela vous intéressera ?
Amicalement,
Rédigé par : Inoubliable Romy (The Big Chef d'ici !) | 23 mai 2010 à 11h46