NDLR : Si vous vous en souvenez bien, Sarah a posé avec Anatole. Elle sera donc très probablement en photo dans ce livre.
Le livre :
A.N.A.T.O.L.E
Photos de Katya Legendre, Légendes de Boris Bergman, Préface de Yann Queffélec.
Editions Terrail
320 pages
Prix = 35 euros
ISBN = 2879393426
Disponible sur Fnac.fr
Résumé : De Sarah Abitbol à Elsa Zylberstein, en passant par Sandrine Kiberlain, Fréderic Beigbeder ou encore Jenifer, les 250 personnalités qui ont posé avec A.N.A.T.O.L.E. sont réunies
dans cet album imposant. Chanteurs, acteurs, mais aussi grands patrons, politiciens et quelques hommes de l’ombre se partagent le petit baigneur le temps d’un portrait, accompagné d’une légende de Boris Bergman et d’une préface de Yann Queffélec.
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Interview parue dans "Métro" - N° 1259 - 08 novembre 2007
L'épopée A.N.A.T.O.L.E
L'aventure, qui a commencé dans les colonnes de Metro en mai 2006, se poursuit aujourd'hui avec la sortie d'un livre. La photographe Katya Legendre et Yann Queffélec, qui a préfacé l'ouvrage, s'expliquent...
C’est en mai 2006, dans les colonnes de Metro, que l’aventure A.N.A.T.O.L.E. a commencé. Pendant plus d’un an, 250 personnalités du monde de l’art et de la culture, mais aussi de la politique et de la société civile vont poser chaque jour devant l’objectif de Katya Legendre aux côtés du baigneur le plus “pop” de la terre. On retrouve aujourd’hui cette inattendue galerie de portraits, commentés par le parolier Boris Bergman, dans un livre préfacé par l’écrivain Yann Queffélec. L’auteur des Noces barbares évoque ce projet un peu fou avec Katya Legendre, dont le travail sera exposé à la Young Gallery, à Bruxelles, du 4 décembre 2007 au 16 février 2008.
Un instrument pour mieux connaître les gens
Katya, comment est né A.N.A.T.O.L.E. ?
Katya Legendre : C’est un projet né moins d’une idée que d’une pulsion, d’un besoin inconscient. La première fois que j’ai rencontré A.N.A.T.O.L.E., j’ai tout de suite fait plusieurs photos de lui. Il m’a semblé vite évident de lui donner vie, qu’il devienne aussi une sorte de compagnon qui me suive partout, un instrument
de création.
Yann Queffélec : A.N.A.T.O.L.E. a une apparence humaine mais c’est un objet, un ustensile. En fait, il reçoit son humanité de la personne avec laquelle il est photographié. Dès que quelqu’un est avec lui, il a tendance à en parler comme s’il existait vraiment. Katya va me tuer, mais ça me fait penser au tamagotchi ! (Rires.)
KL : A.N.A.T.O.L.E. ouvre un champ de possibles inimaginable. Ce qui m’intéresse, c’est la relation qu’ont les gens avec lui. Pour certains, il évoque l’enfance, leur futur, la pureté, leur propre bébé. C’est mon instrument pour mieux les connaître.
Y a-t-il une séance photo qui vous a plus marquée que les autres ?
KL : Celle de Jack Lang. A.N.A.T.O.L.E. est à ses pieds, Lang a la main qui lui cache le visage. Il ne voulait pas toucher A.N.A.T.O.L.E., il partait… Ça prenait pour lui des proportions immenses.
A.N.A.T.O.L.E., c’est un personnage de roman ?
YQ : Oui, complètement. Pour moi c’est l’occasion d’une parole différente. Avec A.N.A.T.O.L.E., je me suis senti brusquement ailleurs, là où je ne pensais pas que ma cervelle pourrait se risquer.
Yann, quelle place occupe l’art contemporain dans votre vie ?
YQ : Je ne suis pas un grand connaisseur mais je reste un éternel fan d’Andy Warhol. D’après moi, il n’y a pas mieux que l’art contemporain pour dire l’esprit, la tension, la modernité d’une époque. Lorsque je vois le travail de Katya, je me sens absolument de mon temps. Il n’y a pas mieux qu’ A.N.A.T.O.L.E. pour dire notre monde un peu dingue.
Propos recueillis par Jérôme Vermelin
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