L'histoire...
1979 - Réalisé par Bertrand Tavernier
Générique : Scénario, adaptation et dialogues: David Rayfiel et Bertrand Tavernier, d'après le roman de David G. Compton The Continuous Katherine Mortenhoe (La Mort en direct) (Editions Calmann-Lévy). Directeur photo: Pierre- William Glenn (Fujicolor-Panavision). Musique: Antoine Duhamel (orchestre symphonique sous la direction de Harry Rabinowitz). Chanson: For the Love of the Golden City. Décors : Tony Pratt, Bernd Lepel. Son: Michel Desrois. Montage: Armand Psenny et Mike Ellis. Assistants réalisateurs : Jean Achache, Charlotte Trench. Caméra : Jean-Claude Vicquery. Costumes: Judy Moorcroft. Maquillages: Paul Le Marinel. Coiffures: Jean-Max Guérin. Ensemblier: Georges Gray. Régisseur: Maurice Morgan. Directeur production: Louis Wipf. Producteurs délégués : Janine Rubeicz et Gabriel Boustani. Producteur exécutif: Jean-Serge Breton. Distribution: Plan Film. Durée : 128 mn. Sortie à Paris: 23 janvier 1980.
Distribution : Romy Schneider (Katherine Mortenhoe), Harvey Keitel (Roddy), Harry Dean Stanton (Vincent Ferriman), Thérèse Liotard (Tracey, femme de Roddy), Max von Sydow (Gérald Mortenhoe), Vadim Glowna (Harry Graves), Eva-Maria Meineke (docteur Klausen), Bernhard Wicki (le pèrè de Katherine), William Russell (docteur Mason), Peter Kelly et Freddie Boardley (techniciens), Roy Bouctler et David Peate (neurologistes), Robbie Coltrane (chauffeur Umo), Nicholas Coppin (l'homme du corridor), Boyd Nelson et Jake d' Arcy (policemen), Maureen Jack (nurse), Sally Kinghorn et Judith Sweeney (hôtesses TV), John Normington (John Peel), Jonathan Olivier (l'homme de la banque), Derek Royle (Matthieson), Bill Riddoch (camionneur), John Sheddon (vicaire), Ida Schuster (vieille dame), Vari Sylvester (vendeuse de la boutique du dépôt), Paul Young (sergent), Carey Wilson (l'homme à l'autographe), Caroline Langrishe (la fille du bar), Joanna Dewar Gibb (la fillette du village), David, fils de Romy Schneider (le jeune garçon dans le parc).
Résumé : Dans un avenir proche, à Glasgow et dans le Nord de l'Ecosse. Une grande ville, demain... Les choses n'ont pas changé, en apparence. Il y a toujours l'injustice, la misère, la violence, des buildings et des taudis, une circulation intense. Les gens se gavent de plus en plus de télévision. Une nouvelle émission surtout passionne le public et atteint les sommets de l'indice d'écoute : «La Mort en direct». Elle permet d'assister à l'agonie d'un être humain. Grâce à une musique sirupeuse et une mise en scène réaliste, on arrache des larmes à des millions de spectateurs, et ces images sont moins sanglantes que celles d'un meurtre ou d'une guerre. La Société a désormais vaincu la maladie ; on ne meurt plus d'une crise cardiaque ou d'un cancer mais de vieillesse, de faim ou à la suite d'un crime. Il existe cependant des cas particuliers qui deviennent des vedettes. La Télévision toute-puissante, s'empare alors de l'événement et paie à ceux qui sont condamnés des sommes fabuleuses afin de pouvoir filmer leurs derniers instants. On le constate, l'Humanité a bien progressé.
Une femme, Katerine Mortenhoe apprend qu'elle est «une exception» et qu'elle n'a plus que quelques semaines à vivre. Son médecin la reçoit en consultation et autorise deux hommes à l'observer à travers une glace sans tain. Il s'agit de Vincent Ferriman, directeur d'une chaîne TV, désinvolte et cynique, et Roddy un réalisateur intelligent, doué et qui vendrait son âme au diable, pour la réussite et la découverte. Il a déjà «sacrifié» ses yeux, sa vie et son intimité : il a accepté qu'on lui greffe une mini-caméra dans le cerveau. Tout ce qu'il voit est aussitôt enregistré sur bande-vidéo. Roddy a donc été désigné pour filmer la mort de Katherine. Il la regarde, l'image et le son transmis au studio, l'émission peut commencer. La notoriété de Katherine est immédiate. Assaillie par la Presse, submergée d'offres publicitaires, elle repousse toutes propositions. Roddy la suit, l'espionne. Katherine change d'avis et accepte l'étrange marché de Ferriman en exigeant la moitié de la somme promise. Elle veut fuir avec l'argent se cacher, là où on ne la reconnaîtra pas. Elle désire mourir tranquille. Vincent devine la ruse et fait suivre Katherine. Avant d'accomplir sa mission, Roddy revoit sa femme Tracey qui l'avait quitté. Il s'aperçoit alors qu'il n'a plus de vie privée et ne peut s'isoler, prisonnier de sa mini-caméra, omniprésente dans son cerveau. Katherine s'est enfuie avec l'aide de Harry son second mari. Vincent imagine un scénario. Roddy devra gagner sa sympathie, sa confiance, il l'aidera et pourra filmer son agonie avec plus d'aisance. L'aventure commence, dans la campagne, vers le Nord de l'Ecosse où habite encore le premier mari de Katherine, Gérald, qu'elle admire toujours et qu'elle veut revoir avant de disparaître. Durant la longue randonnée, Katherine ressent les premiers symptômes de la maladie et souffre horriblement. Roddy s'attache peu à peu à cette jeune femme intelligente et courageuse dont la destinée le bouleverse. Il l'aide à supporter une dévorante douleur. Un soir, il visionne l'émission qu'il est en train de réaliser. Ecoeuré, il fuit vers la mer, ferme les yeux très longtemps pour déconnecter les circuits... et devient aveugle. Désemparé, il révèle à Katherine le secret de toute l'opération. Ils se rendent chez Gérald qui leur offre l'hospitalité. Le contact avec la Télévision est perdu ; Vincent, furieux, organise une chasse à l'homme pour retrouver les fugitifs. On découvre alors que tout était truqué, dès le début: le médecin était payé par la Télévision, Katherine n'était pas malade mais les drogues qu'on lui a administrées peuvent la tuer (cela était prévu à l'insu de Roddy) à moins d'un sauvetage providentiel qui changerait le dénouement de l'émission et doublerait son impact. Avertie par Gérald, Katherine, épuisée et dégoûtée par cette Société qui s'est servie d'elle, prend la totalité des médicaments et choisit de se donner elle-même la mort. Soutenue par son ex-époux, elle s'éteint doucement. Vincent et son équipe ont rejoint la propriété de Gérald. Roddy, éperdu de chagrin, se jette sur Vincent qui a trahi sa confiance. Katherine est morte. Grâce à son sacrifice, l'émission «La Mort en direct» sera peut-être définitivement anéantie...
Très moderne pour un film de cette époque! Les captures d'image sont très belles.
Rédigé par : claudine | 30 juin 2010 à 20h00
Une lettre écrite par Romy à Pierre William Glenn est actuellement en vente sur ebay :
http://www.ebay.fr/itm/ROMY-SCHNEIDER-LETTRE-AUTOGRAPHE-SIGNEE-LETTRE-DAMOUR-1979-/152089301548?hash=item23693a922c:g:YEMAAOSwHJhXNbeU
Rédigé par : Laurent G. | 19 mai 2016 à 13h39
Intéressant mais... 1300 euros, ce n'est pas dans mes moyens...
Merci pour cette info.
Cordialement,
Rédigé par : Inoubliable Romy (The Big Chef d'ici...) | 21 mai 2016 à 15h31