L'histoire...
1979 - Réalisé par Costa Gavras
Titre allemand : Die liebe einer frau
Générique : Scénario et dialogues : Costa Gavras, d'après le roman de Romain Gary (Editions Gallimard). Directeur photo: Ricardo Aronovich (Eastmancolor). Musique: Jean Musy (plus extraits musicaux de Espana Cani, de Marquina, The City, de Vangelis Papathanassiou, Cintec de Instrainare, de Domitru Farcas et Marcel Sellier, Flûte indienne, de Horacio Salinas). Décors: Mario Chiari, Eric Simon. Son: Pierre Gamet Montage: Françoise Bonnot Assistants réalisateurs : Umberto Angeluci, Renald Calcagni. ColI. réalisateurs : Bernard Paul. Caméra : Philippe Brun. Maquillages : Michel Deruelle. Costumes : Edith Vesperini, Emilie Poirot Coiffures : Jean-Max Guérin. Ensemblier: Jean-Pierre Bazerolle. Régisseur : Jacques Schaeffert Mixage : Oaude Villand. Bruitage: Daniel Couteau, Gérard Manneveau. Dresseurs : Paull.e Royer, Carlo Guidi. Directeur production: Michel Choquet Distribution: Gaumont Durée : 103 mn. Sortie à Paris: 29 août 1979.
Distribution : Yves Montand (Michel), Romy Schneider (Lydia Tovarski), Romolo Valli (Galba), Lila Kedrova (Sonia Tovarski) Heinz Bennent (Georges), Roberto Benigni (barman du Clapsy's), Dieter Schidor (Sven), François Perrot (Alain Tovarski, mari de Lydia), Catherine A1legret (prostituée), Gabriel Jabbour (Sacha), Daniel Mesguich (commissaire), Hans Vemer (Klaus), Jacques Dynam (chauffeur taxi devant hôtel), Ibrahim Seck (chauffeur taxi à Roissy), Eliane Borras (employée de Roissy), Michel Robin (médecin), Jean-Pierre Rambal (serviteur chez Sonia), André Dumas et Jean Berger (invités chez Sonia), Jean-Claude Bouillaud, Guiliana Calandra, Gabriel Dussurget, Isabelle Bucaille, Béatrice Constantini, Margherita Ciboldi, Pierre Cheremetieff et le groupe Runge (chanteurs russes), Jean-François Gobbi, Fanny Delbrice, Michèle Lituac, Philippe Manesse, Jean Reno, Katia Romanoff, Jacques Sempey, Mireille Pame, Miranda Campa, Antonia Berkov, Bob Castella.
Résumé : Michel attend, seul et désemparé, à l'aéroport de Roissy. A l'appel de son vol pour Caracas, au lieu de se diriger vers la salle d'embarquement, il saute dans un taxi pour Paris. Arrivé à destination, il bondit hors de la voiture et bouscule une femme, Lydia, dont il renverse le sac à provisions sur la chaussée. Il n'a plus d'argent français et elle paye le taxi à sa place. Ils entrent dans un café. Au comptoir, un homme élégant s'énivre, un caniche à ses pieds le contemple avec admiration : c'est le senor Galba, dresseur de son métier. Lydia donne son nom, Tovarski, et son adresse à Michel, au cas où... puis ils se quittent. Galba engage la conversation avec Michel et l'invite à venir voir son numéro de chiens savants au cabaret «Clapsy's». Michel laisse Galba et se précipite chez Lydia. Celle-ci a perdu son mari et sa fillette dans un accident d'automobile. Michel évoque Yannick, une femme qu'il a aimée et aime toujours. Ils se sont quittés cette nuit et il a essayé de partir loin, pour oublier. Michel retourne à Roissy mais les vols affichent complets. Il se ravise et se réfugie chez Lydia. Tous deux s'abandonnent l'un à l'autre mais Lydia se bloque soudain, en proie à l'angoisse. Le plaisir est absent mais Michel se sent réconforté. Il va au cabaret «Clapsy's» puis demande à Lydia de venir le rejoindre. Il assiste au numéro de Galba puis téléphone à Georges, un ami, et lui fait part de sa rupture avec Yannick. Lydia arrive enfin. Devant le profond désarroi de Michel, elle décide de lui prouver que d'autres souffrent davantage et le conduit chez Sonia Tovarski, sa belle-mère qui donne une réception. Michel apprend que le mari de Lydia, Alain, vit toujours. Il est atteint d'aphasie jargonesque et répète des mots sans suite, dépourvus de sens. Malgré les politesses et les sourires, la mésentente entre Lydia et Sonia est évidente. Michel et Lydia rentrent ensemble. Ils font l'amour et éprouvent cette fois une sorte d'apaisement. Le lendemain, Michel persuade Lydia de le suivre en Amérique du Sud. Il doit récupérer son sac chez Galba. Lydia conduit Michel chez lui. La police et le médecin sont dans l'appartement. Lydia aperçoit le visage reposé de Yannick. Celle-ci, atteinte d'un cancer, s'est donné la mort. Michel le savait, il a accepté cette affreuse solution et a voulu fuir, en vain. Yannick a laissé un message expliquant sa décision. Lydia et Michel se rendent à l'hôtel de Galba. Sven, son assistant, et Michel découvrent le dresseur de chiens mort dans son fauteuil. Michel s'enfuit. Lydia a disparu. Il se rend chez elle. Une vieille dame le reçoit et lui demande de patienter. Lydia téléphone en effet de l'aéroport, elle a décidé de partir... pour réfléchir. Serein, Michel répond qu'il attendra son retour. Il ne leur reste que l'espoir...
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