De Romy Schneider... à Sarah Biasini

Ciné Mag - N° 1 - 17 mars 2009

Article intérieur : * Saga Alain Delon : parcours d'un solitaire amoureux Article 6 pages 1 photo avec Romy Schneider NDLR : Attention !!! L'article (comme plusieurs dans ce mag) est la copie conforme de celui paru dans le magazine "Célébrité" - N° 1 de juillet/août 2008 avec Alain Delon en cover.

France Inter : "Le Fou du Roi" du 14 février 2008

C'est avec beaucoup de retard que je met en ligne l'interview réalisée par Stéphane Bern dans son émission "Le fou du roi" du 14 février 2008. J'espère que vous aurez plaisir à retrouver Sarah Biasini et Danièle Lebrun qui étaient présentes pour le démarrage de la pièce "L'antichambre" :

Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
Extrait 4 - Rubrique
Extrait 5

Journal télévisé de 13 h - France 2 - 15 avril 2009

Sarah Biasini, invitée des "5 dernière minutes" du journal télévisé diffusé sur France 2 le 15 avril 2009 pour "L'antichambre" :

Questions posées par les internaute à l'issue de l'émission :

"L'antichambre" de Jean-Claude Brisville

Souce : AllegroTheatre - 15 avril 2009

Jean-Claude Brisville est un auteur dramatique qui a la particularité de ne faire aucune concession à l'air du temps. Dans chacune de ses pièces il utilise un vocabulaire dont se serait servi les personnages fameux dont il raconte les antagonismes et dont il décrit les visions opposées qu'ils avaient de la cité. Quitte, comme ici, où il dépeint les opinions de plus en plus divergentes qui opposèrent la marquise du Deffand et sa protégée et lectrice Julie de Lespinasse. à parsemer leurs échanges de tournures qui apparaissent aujourd'hui un brin précieuses. Sur le point de perdre la vue, la marquise a fait venir à ses côtés la fille naturelle de son frère. D'idylliques les relations entre les deux femmes que séparent une génération deviennent de jour en jour plus tendues. C'est que l'aînée tient salon et que le cercle de fervents qui le fréquentent , parmi lesquels Turgot et D'Allembert, tombent sous le charme de l'accorte jeune fille qui partagent leurs sentiments d'injustice et leur désir de voir l'avènement d'une société plus égalitaire. La marquise habituée à être adulée pour le brillant et la causticité de son esprit supporte mal les tendres attentions dont sa nièce est devenue l'objet. Se sentant délaissée par ceux qu'elle appelait ses amis, elle ne tarde pas à donner libre cours à sa jalousie.

Les passes d'armes entre les deux femmes deviennent bientôt meurtrières. L'une se prétendant de plus en plus avide de bienséance sociale, tandis que l'autre se révèle partisane inconditionnelle des encyclopédistes. Sans compter que Julie Lespinasse reproche à sa parente de ne lui avoir jamais manifesté d'affection. Madame du Deffand est, elle ne s'en cache pas, une teigne. Mais les dernières phrases qu'elles échangent prouvent que, étant allée à bonne école, la plus jeune en deviendra une elle-aussi.

Le metteur en scène à concentré son attention sur ses interprètes. Si Sarah Biasini et Jean-Claude Bouillon jouent remarquablement leur partition, Daniele Lebrun est, elle, de la classe des plus grands. Sa seule présence justifie qu'on se précipite dans cette Antichambre.

Clair de femme

Les affiches

Bild - N° 138 - 14 juin 2008

Article intérieur : * Romy Schneider : Die traurigen Geheimnisse ihrer Jugend   3/4 page 4 photos

Die traurigen Geheimnisse ihrer Jugend

Sie war die Angelina Jolie der 50er-Jahre: Romy Schneider. „Sissi“ machte sie zur berühmtesten und meistfotografierten Jungschauspielerin Europas.
Sie war ein Mythos: ihr turbulenter Weg vom strahlenden Filmstar (über 60 Filme) bis zum mysteriösen Tablettentod (1982 in Paris).

Aber: Wer war sie wirklich? Jetzt enthüllt der Autor Jürgen Trimborn (36)*, wie die traurige Kindheit und Jugend ihr späteres Leben beeinflusste. Wie sie unter ihrer herrschsüchtigen und kalten Mutter, Magda Schneider (1909–1996) litt, und wie ihr Stiefvater, Hans Herbert Blatzheim (1905–1968), Romy sexuell bedrängte.

Die traurigen Geheimnisse ihrer Kindheit – BILD druckt Auszüge aus dem Buch.

Die Trennung der Eltern bringt Romy völlig aus dem Gleichgewicht – vielleicht fürs ganze Leben. Schon in jungen Jahren macht sie sich keine allzu romantischen Vorstellungen von der Liebe mehr – bereits die 13-jährige Romy wird abgeklärt in ihr Tagebuch schreiben: „Männer bleiben ja so selten treu.“

In ihrem Tagebuch notiert Romy: „Eigentlich ist es ein häßlicher Beruf – Filmschauspielerin. Schauspielerin! Es ist wie ein Gift, das man schluckt und an das man sich gewöhnt und das man doch verwünscht.“

Magda Schneider versucht jeden Aspekt im Leben ihrer Tochter zu kontrollieren. Zur Not, wenn Romy nicht so spurt, wie sie will, schreckt die unerbittliche Magda auch nicht davor zurück, ihre Tochter körperlich zu züchtigen. Schließlich schreibt sie Romy sogar vor, was sie essen darf und was nicht. Statt kalorienreicher Speisen verordnet sie Romy Joghurt, Obst und Fruchtsäfte. Will Romy dennoch mal ein Stück Torte essen, muß sie heimlich in ihr Lieblingscafé schleichen.

Gezielt achtet Magda darauf, daß Romys Image keinen Schaden nimmt. Romy soll als herzig-unschuldiges Mädchen wahrgenommen werden. Jeder noch so kleine harmlose Flirt Romys wird von Magda im Keim erstickt. Romy vertraut einer Freundin an: „Kannst du dir vorstellen, wie das ist, wenn die ganze Nation auf deine Entjungferung wartet?“

Instinktiv erkennt Magda Schneider, daß das Mutter-Tochter-Gespann im Film, mit ihr und Romy besetzt, ihrer Nachkriegskarriere den entscheidenden Auftrieb geben kann. Auch ihre Mutter schenkt ihr nun endlich Beachtung. Statt stolz zu sein, daß Romy ihre Sache gut macht, reagiert Magda eifersüchtig.

Was sich für Romys weiteres Leben noch viel schwerer wiegt als die geschäftliche Vereinnahmung, ist die Tatsache, daß Blatzheim ein Auge auf seine schöne Stieftochter geworfen hat. Ausgerechnet in Romys ehemaligem Kinderzimmer versucht Blatzheim mit seiner Stieftochter intim zu werden. Wie immer hat Romy niemanden, mit dem sie über diese traumatische Erfahrung reden kann – ihre Mutter verschließt mal wieder vor allem die Augen.

Schon die 16-jährige Romy notiert in ihrem Tagebuch: „Es wird am besten sein, wenn ich einfach auf einer Insel verschwinde, immer nur komme, um einen Film zu drehen, und dann ganz schnell wieder türme.“

Film Dienst - N° 19 - 13 septembre 2008

Pas d'article intérieur

Journal télévisé de 13 h - France 2 - 15 avril 2009

Sarah Biasini invitée des "5 dernières minutes" du JT de 13 h sur France 2 pour assurer la promo de "L'antichambre".
Voici quelques images en attendant la mise en ligne de la vidéo :

 

Romy

Source : Eos Entertainment
NDLR : Traduction sous toute réserve

Romy
Sa carrière est devenue une légende. Sa vie est devenue un mythe

La fille du célèbre couple d'acteurs Magda Schneider et Wolf Albach-Retty, Romy Schneider est confrontée à la célébrité très jeune - et pour elle, cela signifie l'exil dans un internet où elle voit très peu ses parents. Mais dès l'âge de 15 ans elle découve son amour pour la comédie car sa mère arrange pour elle un rôle dans le 1er film qu'elle interprétera. Deux ans et sept films plus tars, elle commence le rôle qui la rendra immortelle et qui va déterminer le reste de sa vie, une trilogie où elle joue l'Impératrice Elisabeth : Sissi.

Avec "Sissi," Romy conquière des millions de fans grace à sa fraîcheur, son naturel et sa jeunesse. Mais bientôt, elle se rebelle contre cette "guimauve" et image de douceur et refuse de jouer un quatrième "Sissi". Par contre, elle accepte une offre pour un film français où elle Alain Delon. Le public allemand qui se sent propriétaire de la "petite princesse se sent trahi par son départ pour la France...

Après sa séparation d'avec Delon, Romy épouse l'acteur Harry Meyen. Ils ont un enfant et avec eux Romy rêve d'une vie ordinaire. Les années suivantes lui apportent le succès professionnel mais également lui impose un énorme challenge personnel qui lui coûte beaucoup. Sa façon de vie de la manière la plus extrème lui coûteront toutes ses forces mais la vie est trop courte pour satisfaire tous ses désirs et Romy commencera sa descente vers l'immortalité...

Titre : Romy
Genre : Drame - Categorie : Téléfilm - Durée : 2 heures
Avec : Jessica Schwarz, Thomas Kretschmann, Guillaume Delorme, Heinz Hoenig, Maresa Hörbiger
Dirigé par : Torsten Fischer - Production : Produced by Phoebus Film en co-production avec SWR, WDR, ARD Degeto, ORF and NDR et en association avec France 2 et Beta

OK ! - N° 46 - 06 novembre 2008

Article intérieur : * Jessica Schwarz vs. Yvonne Catterfeld : Wer ist die bessere Romy Schneider ? 2 pages 3 photos

Fantôme d'amour

NDLR : Cet extrait vous est présenté ci-dessous dans l'unique but de vous faire connaître le film et vous donner envie de le découvrir dans son intégralité par le biais des supports à votre disposition (DVD, diffusion TV...).
Par respect des droits liés à la diffusion d'une oeuvre, vous ne pourrez en découvrir, ici, que les premières 15 à 20 minutes.

"L'antichambre" : affiche du théâtre de l'Oeuvre

 
60 représentations jusqu'à fin juin 2009

 

Woche Aktuell - N° 41 - 04 octobre 2008

Article intérieur : * Alain Delon : Letzter Liebesbeweis für seine Romy Schneider 2 pages 2 photos

Les fiches de M. Cinéma : La califfa

L'antichambre

Source : PaperBlog - 13 avril 2009

De l’esprit avant toute chose…
Nous voici plongés au cœur du XVIIIème siècle et de ses salons littéraires. Dans un style parfait, où se mêlent humour et intelligence subtile, Jean-Claude Brisville nous entraîne dans l’univers riche des philosophes des Lumières. A travers les portraits de deux femmes, qui, malgré leur tendresse réciproque, se tiennent tête, moins pour défendre leurs convictions que pour briller au sein de la société des gens de lettres, il nous dévoile, en filigrane, ce que fut l’émergence des idées révolutionnaires de liberté et d’égalité. En fait, dans sa pièce, l’auteur nous offre à la fois un tableau vivant d’une époque révolue et l’image de deux êtres en quête d’identité et de reconnaissance quelque soit leur âge ou leur position : Julie de Lespinasse est jeune, ambitieuse et révoltée, Mme du Deffand, elle, est âgée, jalouse et désabusée. Toutes les deux sont en réalité à l’image des versants de la société : la tradition et l’âge mûr d’une part, la jeunesse et le mouvement d’autre part.

La rivalité de deux femmes, la rivalité de deux âges
Julie de Lespinasse, fille bâtarde d’un père qui a épousé sa sœur naturelle, confrontée dès ses premières années à une situation familiale difficile, qui lui vaut rapidement, après la mort prématurée de sa mère, de se retrouver gouvernante des enfants de sa sœur, qui sont aussi ses demi-frères et sœurs, échappe à cette condition qui lui pèse de plus en plus grâce à sa tante naturelle, Madame du Deffand qui, voyant sa vue décliner et souhaitant quelque compagnie, la prend sous son aile et l’emmène à Paris où elle tient salon depuis de nombreuses années. Bientôt, Julie séduit les assidus de ce salon, qui se pressent alors pour la rencontrer dans sa petite chambre, au-dessus du salon de sa tante, avant de redescendre à l’heure habituelle. Elle devient vite l’égérie des Encyclopédistes, en particulier celle de D’Alembert, géomètre, physicien au talent reconnu, bâtard comme elle, ce qui l’en rapproche, mais proche ami de Mme du Deffand, qui nourrit dès lors progressivement une violente jalousie envers sa jeune amie, qu’elle accuse d’ingratitude. Ne parvenant pas à se comprendre, les deux femmes se séparent.

Un bijou textuel
Interprétée avec brio par un trio d’acteurs exemplaires, la pièce apparaît comme un vrai moment de détente et de culture où l’esprit côtoie avec raffinement l’émotion vraie et la richesse des sentiments humains. Sarah Biasini est tout à fait juste dans son rôle, Jean-Claude Bouillon propose un président Henault extrêmement sympathique mais surtout Danièle Lebrun se distingue, absolument merveilleuse en femme de pouvoir élégante malgré son déclin. C’est avec une puissance extrêmement touchante qu’elle compose un personnage, profondément humain, terriblement seul, blessé dans son orgueil, toujours prêt pour se défendre à la moindre attaque. Servie par une mise en scène sobre, sans artifice où le décor et les costumes sont très XVIIIème, cette grande actrice illumine le spectacle qui prend toute son ampleur du fait de sa présence gracieuse.

INFORMATIONS & DETAILS

L’Antichambre De Jean-Claude Brisville
Mise en scène de Christophe Lidon
Avec Sarah Biasini, Jean-Claude Bouillon, Danièle Lebrun.
Du 07 avril au 03 mai - Du mardi au samedi à 21H. Matinées samedi à 18h30 et dimanche à 15h30.
Au théâtre de l’œuvre 55, rue de Clichy - 75009 Paris
Réservations: 01 44 53 88 88

4 000 notes !

J'ai le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de la 4 000e note du blog !

Dont plus de 3 500 notes déjà publiées et avec une moyenne de 500 à 700 pages vues chaque jour.
Rappel : pour vos recherches précises, cliquez sur la catégorie (colonne de droite) appropriée !

Et bientôt, le 3e anniversaire du blog...

France Bleu - jeudi 16 avril 2009 à 12h30

Source : France Bleu - Cliquez ici pour trouver votre fréquence

Invitées : Sarah Biasini et Danièle Lebrun
Pour la pièce "L'antichambre" au théâtre de l'oeuvre (Paris).
Une pièce de Jean-Claude Brisville où l’esprit brille de tous ses éclats, celui du futur Siècle des Lumières.

Il s’agit d’une joute intelligente sensible entre gens d’esprit : la marquise du Deffand, interprétée par Danièle Lebrun, qui tient salon à Paris et reçoit des hommes d’intelligence et sa nièce, Julie de Lespinasse, jouée par Sarah Biasini qui par sa jeunesse fait entrer un vent de révolte et sent le souffle de la Révolution arriver.
Les échanges piquants entre les deux femmes font tout le sel de cette pièce car s’insulter avec le sourire est un art délicat et dangereux, auquel les deux comédiennes, toutes en finesse, prêtent leur talent !

La belle et l'empereur

Captures d'écran - Part 1
       

Freizeit Spass - N° 44 - 22 octobre 2008

Article intérieur : * Romy Schneider : Aus verzweifelter Suche nach Liebe zerstörte sie eine junge Familie 1 page 4 photos

De très joyeuses Pâques à tous

Jürgen a eu la gentillesse de me faire parvenir son montage de Pâques et je suis heureuse de pouvoir le partager avec vous pour vous souhaitez un très bon week-end rempli de chocolat !
Encore un immense MERCI à Jürgen !!!

Prix Romy Schneider

Source : Cajac1942 - 12 avril 2009

C'est le lundi 20 avril 2009 qu'aura lieu la remise des prix Romy Schneider et Patrick Dewaere aux nouveaux laureats 2009, des "Jeunes Espoirs du Cinéma Français".

Cette manifestation artistique aura lieu dans une salle de reception de l'Hotel de Ville de Paris, en presence du Maire de Paris, Bertrand Delanoe, de l'adjoint au maire chargé de la culture Christophe Girard, mais aussi de Sarah Biasini (fille de Romy), de Mado Maurin (Maman de Patrick) et de Marlène et Eugène Moineau (Fondateurs des prix Patrick Dewarere et Romy Schneider).

C'est une manifestation placée sous le patronage de Madame Christine Albanel (Ministre de la Culture et de la Communication). La remise des prix sera animée par Bernard Montiel.

Les choses de la vie

Les affiches
     

Freizeit Revue - N° 41 - 1er octobre 2008

Article intérieur : * Romy Schneider : Ihr Grab ist leer ! 1 page 2 photos

La banquière

Captures d'écran - Part 13

Das Neue Blatt - N° 41 - 1er octobre 2008

Article intérieur : * Was keiner wusste Alain Delon : Er versteck seine geliebte Romy Schneider in einem geheimen Grab 3/4 page 1 photo

"L’antichambre" de Jean-Claude Brisville : le dernier salon où l’on cause

Source : Webthea.com - 08 avril 2009

A partir de quelques ingrédients - une période historique, un thème, deux ou trois personnages marquants - Jean-Claude Brisville plante un décor et brode ses propres motifs, en restant toujours fidèles à l’Histoire. Ainsi, il a imaginé un "Souper" décisif entre Talleyrand et Foucher en 1850 (avec Claude Brasseur et Claude Rich), un Entretien entre Descartes et Pascal le jeune (récemment au théâtre de l’œuvre avec Mesguish père et fils).

Dans "L’antichambre", il restitue l’époque des Lumières, ses philosophes et leur Encyclopédie, ses salons tenus par des femmes influentes. On y apprend l’histoire de la rivalité entre Mme du Deffand et de Julie de Lespinasse dont les correspondances respectives ont pu fournir de sérieux matériaux de base. Mme du Deffand était une femme qui entendait user de son pouvoir ; elle travaillait habilement à la réputation de son salon en faisant et défaisant la réputation de ses hôtes à son gré. Elle se plaisait à l’idée que celui qu’elle exclurait ne serait plus reçu nulle part. Si elle était très liée avec d’Alembert, elle ne partageait pas pour autant ses idées progressistes ; elle jugeait le projet de l’Encyclopédie ridicule et vaniteux, et Diderot sale et grossier. Femme de tête, elle ne s’encombrait pas de bons sentiments. Et si elle engage sa nièce, Julie de Lespinasse, comme lectrice ce n’est pas par bonté d’âme pour sauver cette pauvre bâtarde du couvent c’est, certes, pour qu’elle lui serve de dame de compagnie, maintenant que sa vue baisse méchamment, mais aussi parce, en utilisant la jeune fille comme faire-valoir, elle voit une occasion de gagner un peu plus l’admiration de tous pour sa grandeur d’âme. Malheureusement Julie n’est pas tout à fait l’oie blanche qu’elle croyait ; elle a une revanche à prendre sur la vie et sur sa tante mal aimante qui l’a beaucoup humiliée. Elle trouvera en la personne du président Hénault, ancien conseiller au Parlement de Paris, écrivain, historien et surtout mondain, la bienveillance et la compréhension plus qu’affectueuse dont elle avait besoin. Non seulement Julie, par sa jeunesse et son intelligence, a supplanté sa tante sous son toit mais elle détournera ses amis et abandonnera une femme vieillissante, déchue et presque aveugle pour aller exercer ses talents dans son propre salon.

Un beau trio d’acteurs
La pièce habilement tournée de Brisville a été créée en 1991 avec Suzanne Flon et Henri Virlojeux dans une mise en scène sobre de Jean-Pierre Miquel. Avec Christophe Lidon, le décor et les costumes sont très XVIIIe siècle. Mme du Deffand livre un combat sans merci pour maintenir ses prérogatives avec une opiniâtreté acharnée, une volonté de pouvoir inaltérable malgré ses forces déclinantes. Elle a mené sa vie comme on conduit une bataille et tombe au champ d’honneur. Ce rôle va comme un gant à Danièle Lebrun qui sait comme personne donner de l’altitude à son personnage, manier la main de fer dans le gant de velours pour finalement tomber le masque à son corps défendant. Sa douleur est une blessure d’orgueil. A ses côtés le président Hénault (Jean-CLaude Bouillon), très vert pour son âge, est bonhommie et joie de vivre. Enveloppante et délicieuse, la marquise, sur un ton doucereux et gracieux, décoche brutalement de ces flèches qui laissent sans souffle celui, ou celle, qui les reçoit. Julie (Sarah Biasini) tiendra tête. Tout entière acquise à la cause des philosophes, elle prend fait et cause pour Voltaire dans l’affaire Calas et saura toucher le président Hénault par son idéalisme et sa fougue. Ecrite dans une langue marquée au sceau de la rigueur et de l’élégance dix-huitièmistes, portée par un trio d’acteurs impeccables, l’évocation de cette époque de bouillonnements intellectuels et politique ne réclame pas d’effets spéciaux. Rien de révolutionnaire dans la mise en scène, mais on n’est qu’en 1750… Du théâtre de chambre ouvert sur le monde.

"L’antichambre" de Jean-Claude Brisville, mise en scène Christophe Lidon, avec Sarah Biasini, Jean-Claude Bouillon, Danièle Lebrun.
Au théâtre de l’OEuvre du mardi au samedi à 21H, matinées samedi à 18h30 et dimanche à 15h30. Durée : 1h35. Tél : 01 44 53 88 88.

Bunte - N° 40 - 25 septembre 2008

Article intérieur : * Alles nur Lügen über Romy ? Jetzt spricht ihr Stiefvater 1 3/4 page 2 photos

Portrait de groupe avec dame

Captures d'écran - Part 3
   

10 h 30 du soir en été

Les affiches
     

Die Neue Frau - N° 34 - 13 août 2008

Article intérieur : * Romy Schneiders Ex-Mann ist hin und weg : "Ich bekam Gänsehaut, als ich Yvonne so sah" 1 page 2 photos