Source : 20 minutes.fr - 13 juin 2018
NDLR : Je tiens à souligner que CE FILM N'EST PAS UN BIOPIC... Par définition, un biopic raconte TOUTE LA VIE d'une personne, pas juste une partie ("3 jours" ici... en l'occurrence !)... D'autant plus que la réalisatrice confirme que certaines parties ont été inventées... A vous de juger !
La comédienne allemande Marie Bäumer et la réalisatrice Emily Atef expliquent comment elles ont tenté de redonner vie à l’actrice et star Romy Schneider dans « 3 jours à Quiberon »…
En 1981, Romy Schneider a donné une interview à un reporter allemand et « 3 jours à Quiberon » brode autour de ce moment dans la vie de l’actrice.
Le film insiste plus sur la femme que sur l’icône du 7e Art et Marie Bäumer, qui l’incarne brillamment, a été couverte de récompenses pour sa prestation. La démarche de la réalisatrice Emily Atef se veut sincère, malgré les remarques acerbes de la fille de Romy Schneider, qui n’a pas reconnu sa mère.
Romy Schneider (1938-1982) sous les traits de Marie Bäumer revit dans "3 jours à Quiberon" d’Emily Atef. La cinéaste a choisi de saisir l’actrice fétiche de Claude Sautet pendant une interview où elle se livre à un reporter du journal allemand Stern en 1981. «Mon film n’est pas un documentaire, mais une fiction centrée davantage sur la femme que sur la star», explique-t-elle à 20 Minutes.
Si Sarah Biasani, la fille de Romy s’est déclaré «scandalisée» par le film qui montre sa mère alcoolique et dépressive quelques mois avant son décès, la réalisatrice de "L'ennemi en moi" et sa comédienne peuvent l’accepter. «Nous en sommes désolées et nous la comprenons car il doit être très dur de voir une œuvre sur sa maman mais nous n’avons pas voulu lui manquer de respect», insiste Emily Atef. "3 jours à Quiberon" n’a rien d’irrespectueux à l’égard de la star défunte qui apparaît vibrante de complexité. Loin de livrer un biopic fade, ce sont des variations sur le thème de Romy Schneider qu’elles offrent au public.
Assez de Sissi !
Emily Atef et Marie Bäumer rendent un hommage vibrant à cette femme libre. Le spectateur la croit manipulée par un photographe. Il finit par comprendre qu’elle ne lui dit que ce qu’elle veut. «Elle s’est montrée résolue dans ces choix de carrière, n’hésitant pas à torpiller l’image de Sissi impératrice qui lui collait à la peau en Allemagne», insiste Marie Bäumer qui a été récompensée à Berlin et aux Lola (César allemands) pour sa prestation. Cette image de force fait vibrer "3 jours à Quiberon" même quand elle est au fond de la déprime.
Recréer Romy
La comédienne a d’abord été intimidée à l’idée de jouer Romy. « Je n’ai accepté que parce que le film évoque ce qu’elle était dans la vie et pas la comédienne dans son travail », précise-t-elle. Elle n’a donc pas revu les films de Romy Schneider mais s’est concentrée sur ses interviews pour acquérir la gestuelle et le phrasé de son modèle. L’illusion est parfaite. Le public a tôt fait d’oublier Marie pour ne plus voir que Romy ! «Ce travail de préparation était indispensable pour pouvoir se libérer d’elle», insiste Marie Bäumer.
Pour l’amour de Romy
Les deux femmes tiennent passionnément à crier leur amour pour Romy Schneider qui se ressent à chaque plan dans un superbe noir et blanc. «J’aimerais qu’on ne pense plus à l’icône du 7e Art et que même les gens qui ne connaissent pas ses films soient touchés par elle», avoue Emily Atef. Ce portrait bouleversant parvient à ce moment de grâce où on se sent juste en empathie avec le personnage sans penser le moins du monde à sa filmographie.
Unanimement, le film "3 jours à Quiberon" est considéré comme UN FILM D'UNE VULGARITE SANS PAREILLE.
Si la comédienne Marie Bäumer pense, qu'avec ce film, sa carrière va décoller, elle se trompe certainement. Il serait sans doute préférable qu'elle s'illustre dans des films moins personnels d'autant que son jeu, son talent ne lui percevront pas du tout d'intégrer la cour des grands (ni même celle de petits d'ailleurs). La demoiselle n'a aucun charisme qu'a cause d'un film médiocre basé sur la vulgarité du début à la fin.
Il n'y a vraiment a pas à être fière. La seule chose : prendre ses clics et ses CLAQUES ET ALLER VENDRE DES SALADES SUR LE MARCHE ET ENCORE SAURA-T-ELLE LE FAIRE CORRECTEMENT... CELA RESTE A VOIR.
Moi, ce n'est pas gagné d'avance... Oh les pauvres salades...
Rédigé par : JCE | 17 juin 2018 à 11h39
Pardon JC... As-tu été voir le film ?
J'y suis allée... Et même si garde mon avis personnel (sur le film en général) pour moi, je ne suis pas d'accord avec ton commentaire : j'ai lu des avis (français) très défavorables mais aussi de très favorables...
Que l'on aime ou non, j'ai trouvé Marie Bäumer saisissante (vraiment !) : les expressions, la façon de parler, de dire "David" (comme Romy)... J'aimerai savoir comment elle a travaillé son rôle.
Les reproches seraient plutôt du côté réalisation ou montage avec, probablement, un grand parti pris... Mais c'est une autre histoire...
Rédigé par : Inoubliable Romy (The Big Chef d'ici...) | 17 juin 2018 à 12h40