Auteur : Virginie Carton
Editions : Stock - Collection : La Bleue
Langue : Français
Sortie le : 19 mars 2014
Prix : ~ 17 euros
Disponible sur Amazon.fr
ISBN-10 : 223407620X
ISBN-13 : 978-2234076204
Source : L'ivre de lire
Le mot de l'éditeur : Mathilde aimerait bien devenir chocolatière mais elle est trop diplômée pour ça. Elle ne sort pas beaucoup et n’aime pas se déguiser. Ce qu’elle préfère, c’est regarder le concours de Miss France à la télé en mangeant des palets bretons trempés dans du lait. Quand elle avait sept ans, Mathilde a été traumatisée par la mort de Romy Schneider. A trente-quatre ans, elle pense encore à Julien, et Eléonore, sa meilleure amie, est décidée à lui trouver un bon parti. Lucien est pédiatre, il aime les films avec Jean-Louis Trintignant, et Deauville. Il n’aime pas tellement danser. Ça remonte à son enfance, à l’époque des premières boums ratées. Chaque année, au Nouvel An, il envoie une carte de voeux à ses parents. À trente-cinq ans, il est célibataire. Il aimerait bien que ça change. Mais il n’est pas très à l’aise avec les SMS, alors c’est pas gagné. Mathilde et Lucien habitent le même immeuble mais ne le savent pas. Un jour, le nouveau voisin les invite à sa soirée déguisée. La Blancheur qu’on croyait éternelle est l’histoire de deux solitudes, deux sentimentaux perdus dans un monde plus vraiment sentimental.
L’avis de Lionel Clément : Lorsqu’on lit énormément, les coups de coeur, progressivement, se font de plus en plus rares. Peut-être parce-que notre exigence monte, ou plutôt, parce-que nos repères se modifient…
J’ai toujours été un accro du style, ne m’attachant qu’à une seule chose : le roman que j’étais en train de lire apportait-il quelque-chose de nouveau ? Puis, au delà du style, j’ai appris doucement à être touché par autre chose… Une manière de dépeindre les êtres, certainement, ou bien plutôt nos intériorités, tous ces non-dits, ces facettes multiples de nous-mêmes qu’on cache consciencieusement, mais qui nous constituent et déterminent notre manière d’être dans ce monde.
La blancheur qu’on croyait éternelle m’a donné quelque-chose que très peu de romans avaient su m’apporter. Je suis sorti de sa lecture grandi.
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JE NE POURRAI DIRE QU’UNE CHOSE CONCERNANT "LA BLANCHEUR QU’ON CROYAIT ÉTERNELLE" (EN CECI D’ACCORD AVEC MON AMIE NATHALIE QUI M’EN A, LA PREMIÈRE, PARLÉ) : CE ROMAN M’A ATTEINT EN PLEIN COEUR.
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La lecture du roman de Virginie Carton m’a fait passer par toute la palette des sentiments possibles, au contact de ses personnages, Mathilde et Lucien : j’ai ri et j’ai pleuré, j’ai été pris d’envies totalement irrépressibles de fredonner des airs de Alain Souchon, et je me suis d’ailleurs refait dans la semaine toute sa discographie, juste parce-que Souchon, c’est incroyablement beau, grave, et léger, comme ce roman.
Mathilde et Lucien, je me suis reconnu en eux, ils m’ont, tous deux, parlé de ma vie. Parlé de ma fragilité, celle que je cache absolument, mais qui me fait souvent me sentir si désadapté à ce monde. De la même manière qu’eux, je me sens mieux chez moi, je me sens peu à l’aise avec les autres, et ce site, ou mon profil Facebook, sont les endroits, virtuels, où je me sens encore le plus à l’aise.
L’histoire de Mathilde et Lucien n’est pas exceptionnelle : elle est l’histoire de toutes nos solitudes, de toutes nos détresses. Mais le roman de Virginie Carton n’est pas un roman sur la solitude, au contraire ! Il est le roman de la fin de nos solitudes, une lueur qui nous montre que ces solitudes, loin d’être des fatalités, peuvent trouver leur terme, et que l’issue n’est pas à chercher loin : il suffit, bien souvent, de simplement nous ouvrir aux autres, regarder autour de nous.
"La blancheur qu’on croyait éternelle" m’a ainsi emporté dès les premières pages, pour ne plus me lâcher, jusqu’à sa dernière page. C’est un roman qui me poursuit encore, que j’ai déjà relu et que je relirai, très certainement.
"La blancheur qu’on croyait éternelle" est mon immense coup de cœur de ce mois de mars, un roman qui vous bouleversera, et vous fera à nouveau espérer que l’humanité et notre monde peuvent être plus beaux, et que croire en des lendemains qui chantent n’est pas une utopie : il suffit de nous aimer les uns les autres et de croire dans la beauté de nos sentiments.
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