Source : Le point.fr - 19 janvier 2014
"Vanity Fair" a recueilli les confessions du chanteur sur sa brève liaison avec la légendaire actrice, sur laquelle il était resté jusqu'ici plutôt discret.
Par Marc Fourny
En 1974, elle a 36 ans, lui 31. Le chanteur est l'un de ces jeunes premiers lunaires qui déboulent dans le cinéma. Romy, elle, veut donner un tournant décisif à sa carrière, se mettre en danger, aller encore plus loin dans des rôles de composition. Le réalisateur Andrzej Zulawski mise sur le tandem pour tourner L'important, c'est d'aimer, une histoire d'amour passionnelle et désormais un film-culte, avec lequel Romy Schneider décroche le césar de la meilleure actrice en 1976.
Avant le tournage, on avait prévenu Jacques : Romy a l'habitude de tomber amoureuse soit du metteur en scène soit de son partenaire... Dutronc ne la connaît pas, il la surnomme "Vomi Schneider", sans doute en raison de cette image de bourgeoise allemande dont elle veut à tout prix se défaire. Il tombe pourtant vite sous le charme de l'immense actrice, tout à la fois fragile et séductrice. Pour Romy, il est presque impossible de ne pas aimer hors caméra la personne qu'elle doit aimer dans le film. "Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi malheureux, raconte Jacques Dutronc au Vanity Fair daté du 22 janvier. Elle avait besoin d'être aimée. Je me suis mal comporté. Je me suis laissé embarquer dans une histoire avec elle. L'attirance était là. Mais je ne l'ai pas respectée. Elle avait une telle force qu'il fallait être costaud en face. Je n'étais qu'un chauffeur de taxi face à une conductrice de 15 ou de 38 tonnes. J'étais pris dans un truc incontrôlable".
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