Source : L'express.fr - 05 avril 2011
Gilles Lellouche et Anaïs Demoustier ont été élus meilleurs espoirs du cinéma français lundi 4 avril. Retour sur une soirée riche en cafouillages.
Lundi 4 avril a eu lieu la 30e édition des Prix Romy Schneider et Patrick Dewaere qui récompensent les espoirs du cinéma français. Chez les hommes, Gilles Lellouche ("Ma part du gâteau", "Les petits mouchoirs"), Eric Elmosnino ("Serge Gainsbourg, Vie héroïque") et Raphaël Personaz ("La princesse de Montpensier") étaient nommés. Du côté des demoiselles : Leïla Bekhti ("Tout ce qui brille", "Toi, moi et les autres"), Léa Seydoux ("Belle épine") et Anaïs Demoustier ("Belle épine"). Le rendez-vous était donné à 20h15 au Bon Marché dans le 7e arrondissement de Paris.
20h15. Sur un tapis rouge de taille minimale, nombreux sont ceux qui connaissent le verdict des jurés. Depuis quelques jours, des informations circulent sur Internet désignant Gilles Lellouche et Anaïs Demoustier comme les meilleurs espoirs du cinéma français. La surprise ne sera donc pas au rendez-vous pour cette édition. Dans l'attente de pouvoir enfin rentrer, les commentaires fusent de toutes parts sur les tenues vestimentaires des convives. Les robes du soir, les talons vertigineux et les costumes sont au rendez-vous. Les invités de marque comme Mélanie Doutey, Marie Gillain, Mano Maurin ou Thierry Frémont entrent sous le crépitement des appareils photos.
20h35. Les convives munis de leurs cartons d'invitation peuvent entrer. Dans le hall, au milieu des sacs de luxe et des stands de parfumerie, un photocall a été improvisé. D'un autre côté un couloir s'est transformé en vestiaire grâce à quelques portants. Une organisation aléatoire qui laisse les invités perplexes. De son côté, Stéphane Bern, le maître de cérémonie, discute au rayon lunettes.
20h45. Accéder au 3e étage relève d'une grande patience. Par petit groupe les convives sont autorisés à monter créant un véritable suspens au pied des escalators. Une fois arrivés en haut, un système de pastilles indique si on est assis dans la salle ou si on doit rester debout pendant l'heure que dure la cérémonie. Nous resterons debout, et nous ne serons pas les seuls.
21h03. Quatre écrans permettent à ceux du fond de voir la cérémonie. Stéphane Bern lance (enfin !) les festivités sous quelques applaudissements du public. Après un discours de circonstance sur le programme de la soirée et sur les fondateurs, présents, des deux prix, Philippe Gildas et son épouse montent aux côtés du maître de cérémonie, pour expliquer le déroulement du scrutin. Mme Gildas avouera n'avoir qu'un seul regret : "Jean Dujardin n'a pas reçu le Prix Patrick Dewaere, il est devenu une star bien trop tôt."
21h15. Les remises de prix se font sur une musique de "Roméo et Juliette" dans un flou artistique, mais mal maîtrisé. De nombreux cafouillages pimentent la soirée : Gilles Lellouche n'entre pas sur scène à temps, Stéphane Bern oublie d'annoncer Jean Dujardin mais appelle Sarah Biasini, qui est absente. Isabelle Huppert a même raté sa surprise pour Anaïs Demoustier. Le public rigole mais au fond il s'impatiente.
21h45. L'heure des photos est arrivée. On entend les photographes scander des "Emillllllliiieeee" même s'il s'agit d'Anaïs Demoustier et d'Isabelle Huppert. Gilles Lellouche s'amuse de la médaille qu'il reçoit de la Monnaie de Paris pour les 30 ans du Prix.
22h. L'heure des pique-assiettes a sonné ! Tandis que les comédiens répondent aux interviews, les invités courent entre le rayon mobilier et la papeterie vers le champagne et les petits fours. Certains s'implantent devant les buffets au cas où il y aurait des doggy bag. Sait-on jamais.
22h30. Il est temps pour nous de quitter les lieux, laissant les invités agglutinés autour des mini-brochettes et des mini-hamburgers. Jean Dujardin quitte lui aussi, discrètement, la cérémonie. Les hôtesses nous remettent à la sortie des goodies pour nous remercier d'avoir eu l'extrême délicatesse d'être venus. Il fallait bien ca.
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