Source : TV Mag.com - 06 septembre 2005
Sarah Biasini, impériale
A 15 ans, Sarah Biasini ignorait ce qu'elle ferait plus tard, mais savait en tout cas qu'elle n'exercerait jamais le même métier que sa mère, Romy Schneider. Elle s'essaye à la peinture, la sculpture, l'architecture, décroche une maîtrise d'histoire de l'art, travaille même un temps aux côtés de commissaires-priseurs mais finit par admettre l'évidence: elle brûle de devenir comédienne. «Je n'étais pas épanouie. A 15 ans, j'ai ressenti comme une urgence».
Aujourd'hui, c'est dans le rôle-titre de «Julie, chevalier de Maupin», une fiction de TF1, que Sarah fait ses débuts de comédienne. Cette libre adaptation du roman de Théophile Gautier nous emmène en 1680. Une jeune fille, déguisée en garçon et très habile à l'épée, tente de démasquer dans l'entourage du Roi Soleil celui qui veut sa mort. «C'est un rôle de femme rebelle et fougueuse sur les traces de ses origines», résume Sarah. Avant le tournage, la jeune comédienne a suivi des cours d'équitation avec Mario Lurachi, a travaillé l'escrime avec Michel Carriez, sans oublier quelques cours de chant. «Je me souviendrai toute ma vie de ce premier film. Que je sois «la fille de» n'a jamais gêné personne». A ce propos, Sarah se souvient avoir vu les «Sissi» vers l'âge de 7 ans, mais toujours en distinguant l'actrice de sa mère. Son père ne s'est pas opposé à sa vocation tardive. La jeune fille s'est d'ailleurs installée dans sa famille paternelle à Los Angeles, le temps de suivre des cours de théâtre.
Si elle parle couramment l'anglais, c'est tout de même en français qu'elle se sent le plus à l'aise pour jouer. De retour à Paris, elle se laisse séduire par le scénario de Pierre Paul et décide enfin de se lancer. Aujourd'hui, Sarah s'oriente vers le cinéma et rêve de théâtre. «C'est l'expérience ultime». Toujours réaliste, Sarah précise: «mais pas avant d'avoir plus de films à mon actif».
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