Source : Blog Le Monde.fr - 23 juillet 2008
[...] Samedi, j’ai décidé de passer mon après-midi au Chêne noir (04 90 82 40 57), parce que j’avais envie de voir les spectacles d’une part et que d’autre part, j’en ai un peu assez de cavaler.J’ai donc enchaîné "Maestro" à 15 heures, "Confidences à Allah" à 17 h 30, "Les Justes" à 20 heures, et puis j’ai terminé à l’Opéra-Théâtre (c’est plus chic que théâtre municipal, mais si on n’est pas de face ou presque, au balcon, on ne voit toujours rien) pour "Je tremble" (1 et 2) de Joël Pommerat. Le papier étant paru dans le journal papier, je n’y reviens pas.
J’avais envie de voir Maestro, non pas parce que l’actrice Sarah Biasini est la fille de Romy Schneider mais parce que l’auteuse de la pièce s’appelle Hrafnhildur Hagalin et qu’elle est islandaise. L’Islande me fait rêver et j’aime beaucoup les livres d’Arnaldur Indridason (éd. Métaillié). En fait, la pièce d’Hrafnhildur Hagalin aurait pu être écrite par un auteur d’un autre pays, mais on ne peut pas le savoir d’avance.En tous cas, elle est née en 1965, a suivi une formation musicale et a écrit Maestro en 1990. La pièce a depuis eu un énorme succès en Islande, a été traduite en neuf langues et a été montée à Londres, Gdansk, New York, en Slovénie, au Danemark, en Espagne, et donc à présent, en France.
Autour du trio, une femme, deux hommes, ou plus précisément, une femme jeune, un homme jeune et un homme plus âgé (comme dans Agnès 68 , voir ce blog, daté du 16 juillet), se construit une histoire relationnelle plus intéressante que ce que la mise en scène laisse entrevoir. Toutes les scènes sont jouée de la même façon, sans rythme, sans temps forts et on passe un peu à côté. Les acteurs (Sarah Biasini, Jean-Pierre Bouvier et Thomas Joussier) seraient sans doute plus intéressants s’il leur était permis d’aller plus loin. [...]
Emilie
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