Carnets intimes de jeune fille
“Carnets intimes de jeune fille”, film autrichien en couleurs n’offrirait que peu d’intérêt si Romy Schneider n’y apparaissait sous un nouvel éclairage. C’est l’histoire d’une demoiselle qui, poussée par des parents abusifs, écrit une pièce polissonne ets’applique, pour donner le change, à jouer les dévergondées. On y voit romy danser le rock’n’roll et découvrir impudiquement son genou.
Elle échange, sans paraître, bien comprendre, des répliques grivoises avec un séducteur argentin du nom de Carlos Thompson. Mais B.B. peut dormir sur ses deux oreilles. Parmi ces débauches innocentes, Romy demeure aussi angélique que Sissi. Elle reste fidèle à ses décolletés de pensionnaire.
Et son petit cœur bat sous un triple soutien-gorge. C’est un spectacle assez curieux que cette dégradation d’un personnage. Maintenant, le genre auquel Romy doit sa gloire éphémère est à bout de course. Mais l’article reste plaisante à regarder. Elle a peut-être du talent. Simplement, elle n’a plus l’âge de jouer les oies blanches. Qu’elle change de genre. Ou qu’elle se marie !
Michel AUBRIANT
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