Christine
Dans la Vienne insouciante des années 1900, les élèves officiers (de bonne famille) entraînent dans les guinguettes de Grinzing de jolies filles (de condition modeste). Un tour de piste, un rendez-vous pour le dimanche prochain, pique-nique sur l’herbe tendre, promenade en canot sur la rivière, les cœurs chavirent.
Eternelle petite fille modèle pure, innocente, timide et jolie comme un cœur, Romy Schneider minaude gentiment tout en restant sage sans rien déceler de l’angoisse qui se lit (très visiblement) sur le front de son beau cavalier (Alain Delon), lequel n’arrive pas à rompre définitivement avec une encombrante maîtresse (Micheline Presle), qui est l’épouse d’un noble diplomate.
Ce dernier, apprenant son infortune, provoque en duel son jeune rival, alors qu’il était sur le point de demander Romy en mariage. Le tout se termine très mal les spectatrices au cœur tendre quittent la salle les yeux embués de larmes. Christine est un remake de « Liebelei », l’œuvre d’Arthur Schnitzler qui fut joué par Magda Schneider, la mère de Romy. Cette histoire bien démodée et à l’eau de rose est mise en scène par Pierre Gaspard-Huit. Cela démarre comme une opérette et se termine dans la grande tradition du mélo.
Jacqueline FABRE
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