Rien ne viendra contrarier le succès du « Vieux fusil » et reçoit au printemps, le César du meilleur film de l’année. Pour les producteurs, le nom de Romy Schneider est devenu synonyme de succès. Elle n’a donc plus rien à prouver.
Mais début janvier, Romy perd son enfant tant espéré pour le printemps et le chagrin a du mal à se dissiper.
Professionnellement, l’année 76 sera une apothéose. En février, elle reçoit le « Grand prix international » et surtout, elle reçoit, le 3 avril, le César de la Meilleure Actrice pour son rôle dans « L’important, c’est d’aimer ». Romy profite de cet instant pour rendre un hommage à son maître et ami disparu 15 jours auparavant, Luchino Visconti, et lui dédie sa récompense.
Fin avril, Romy accepte le rôle principal de « Une femme à sa fenêtre », chronique de la vie d’une séduisante bourgeoise en 1936. Elle y retrouve Philippe Noiret. Bien que touchant, le film ne captive pas même si la maîtrise de Romy est, comme à l’accoutumée, est entière et rallie tous les suffrages.
A la fin juillet, elle rejoint Paris où elle répond à l’appel de Claude Sautet pour « Mado ». Son rôle ne lui prend que quelque jours mais elle accepte par fidélité avec son ami et car le personnage exprime un certain désarroi qui la touche profondément.
Enfin, dès septembre, elle se rend en Allemagne pour « Portrait de groupe avec dame ». Romy s’avoue très émue de retrouver, après 10 ans d’absence, la ville de Berlin où se rattache de nombreux souvenirs. Le tournage se déroule principalement en Allemagne et en Autriche dans des conditions particulièrement épuisantes puisqu’il est réduit à 10 semaines pendant lesquelles l’équipe tournera jusqu’à 16 heures par jour. Par ailleurs, Romy a des scènes très difficiles et passe de longs moments à genoux dans la neige alors qu’elle attend, de nouveau, un heureux événement.
Commentaires