En France, « L’inceste » est un échec : le film est projeté pendant l’été 1970 et passe totalement inaperçu. De plus, Romy (31 ans) semble assez peu crédible dans son rôle de mère d’un jeune homme déjà bien mûr pour incarner son fils de 17 ans…
Par contre, « Les choses de la vie » obtient dès le 09 janvier, le prix « Louis Delluc ». En mai, il est sélectionné pour le Festival de Cannes mais n’obtient aucune distinction. Pourtant, le film poursuit une carrière triomphante tout au long de l’année et va permettre à Claude Sautet de se hisser au grand jour.
Pour Romy, il s’agit de l’un de ses films préféré. A noter que Romy enregistre, aux côtés de Michel Piccoli, une chanson… C’est la troisième interprétation de Romy mais elle sera aussi la dernière.
Dès le mois de janvier 1970, elle devient la vedette de « Qui ? » où Romy retrouve Maurice Ronet mais le film laisse perplexe.
Romy enchaîne sur « Bloomfield » réalisé et interprété par Richard Harris. Rôle peu important et comme ses deux premières productions britanniques, le film est un échec. Mais Romy ne laisse personne indifférent et Richard Harris n’est pas le dernier à succomber à son charme.
Bien que « La califfa » ne laisse aucun souvenir particulier, ce film permet à Romy d’élargir d’un cran l’éventail de ses dons et affirme auprès du public une sensualité profonde. Sélectionné à Cannes pour représenter l’Italie en 1971, l’œuvre est vivement critiquée et jugée trop caricaturale et n’obtiendra guère plus de considération auprès du public.
Sautet, décidé à adapter « Max et les ferrailleurs » hésite à offrir le rôle de Lili à Romy. Romy reçoit le synopsis et supplie Sautet de lui confier le rôle. Comme d’habitude, elle met dans ce personnage ce qu’elle a de plus profond, de plus poignant. Aucun détail n’est négligeable et elle n’hésite pas à se renseigner à la source pour jouer son rôle. Le public, la presse, Sautet resteront sans voix devant sa prestation.
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