Marischka décide aussitôt de faire un second épisode et « Sissi impératrice » provoque un enthousiasme similaire et les jeunes filles commencent à adopter le style « princesse ». Mais Romy proteste et ne comprend pas que l’on puisse imaginer une suite. Elle commence à se sentir lasse d’interpréter ce personnage idéalisé, sans parler des désagréments infligés : la perruque pèse plus de six kilos et lui provoque de violentes migraines. Mais ma pression de son entourage est un calvaire et elle cède.
Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes en 1957 et Romy reçoit un "bambi" (l’équivalent des "Oscars") pour un rôle pourtant quelque peu anachronique dans une Europe ou la mode est aux "rebelles" (James Dean) et à l’érotisme (Brigitte Bardot)…
A 18 ans, Romy est célèbre dans le monde entier et plus riche qu’elle ne le croit. Hans Herbert gère sa fortune et place l’argent. Il lui accorde 6000 francs (anciens) d’argent de poche par mois. Traquée par les journalistes et les admirateurs, Romy joue à cache-cache.
Toujours en 1956, Romy tourne un film moins spectaculaire mais tout aussi efficace pour son public. Il s’agit de « Kitty ». Elle souffle un peu. A la fin de cette même année, Romy fait la connaissance de Host Buchholz à l’occasion du tournage de « Un petit coin de paradis ». Avec ce jeune comédien, que la presse considère comme le « James Dean allemand », se noue très bientôt une idylle, faisant la joie des journalistes et des lecteurs avides de romantisme.
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