L'histoire...
1969 - Réalisé par Claude Sautet
Titre allemand : Die dinge der lebens
Titre anglais : The things of life
Générique : Scénario: Paul Guimard, Claude Sautet, Jean-Loup Dabadie, d'après le roman de Paul Guimard (Editions Denoël), Prix des Libraires 1968. Dialogues : Jean-Loup Dabadie. Directeur photo : Jean Boffety (Eastmancolor). Musique: Philippe Sarde (dirigée par Jean-Michel Defaye), plus oeuvre de Mozart et un thème de La Natte. d'Antonio Vivaldi. Décors : André Piltant Son: René Longuet Montage: Jacqueline Thiédot. Assistants réalisateurs : Claude Vital, Jean-Claude Sussfeld. Caméra: Christian Guillouet, Henri Clairon. Maquillages : Irène Servet (maquillages de Romy Schneider: Jean-Pierre Eychenne. Coiffures de Romy Schneider: Alexandre. Chef costumier: Jacques Cottin (costumes de Romy Schneider: Courrèges). Accessoiristes : Jean Catala, Frédéric Tsikinson. Régisseur: Paul Dufour. Scènes d'accident réglées avec le concours de Gérard Streiff. Ce fIlm a obtenu le Prix Louis-Delluc 1970.
Distribution : Michel Piccoli (Pierre Bérard), Romy Schneider (Hélène), Léa Massari (Catherine Bérard), Gérard Lartigau (Bertrand Bérard), Jean Bouise (François), Boby Lapointe (bétailleur), Hervé Sand (camionneur), Henri Nassiet (père de Pierre), Marcelle Arnold (mère d'Hélène), Jean-Pierre Zola (père d'Hélène), Roger Crouzet (promoteur), Betty Beckers (auto-stoppeuse), Dominique Zardi (auto-stoppeur), Gabrielle Doulcet (Guitte), Jerry Brouer (prétendant d'Hélène), Jacques Richard (infirmier), Max Amyl (curé), Jean Gras (chef de chantier), Claude Confortes (docteur), M. Carmet (Paul, ami de Catherine), Gérard Streiff (motard), Pierre Londiche (interne), Bertola (chirurgien), Isabelle Saroyan (infirmière), Clément Bairam (gendarme), Raoul Delpard (ambulancier), Marie-Pierre Casey (postière), Karine Jeantet (téléphoniste), Henri Coutet (employé salle des ventes), Béatrice Boffety (Anne), Lucien Frégis (un curieux).
Résumé : Pierre Bérard est ingénieur. Séduisant, aisé, il est partagé entre sa jeune maîtresse, Hélène, avocate, et sa femme Catherine à qui il se sent toujours tendrement lié. Son fils Bertrand a réussi à le convaincre de passer quelques vacances avec lui dans leur maison de l'île de Ré. Contrariée par cette décision, Hélène se fâche avec Pierre. Une soirée passée chez les parents de la jeune femme ne suffit pas à les réconcilier. Pierre doit partir à Rennes pour affaires. En cours de route, il fait halte pour rédiger une lettre de rupture à Hélène. Sa lettre en poche, il reprend le volant de son Alfa et songe aux derniers événements de sa vie. Soudain, il réalise l'importance de sa liaison avec Hélène. Il décide de l'épouser et lui laisse un message téléphonique dans lequel il lui demande de venir le rejoindre à Rennes. Mais l'accident stupide, brutal, surgit quelques instants plus tard. Une bétaillère cale dans un carrefour de campagne. Pierre freine à mort mais sa voiture heurte l'autre véhicule, est projetée sur un semi-remorque qui arrivait en sens inverse, fait plusieurs tonneaux et s'écrase contre un arbre. Pierre à été éjecté. Tandis qu'il demeure allongé dans l'herbe, les souvenirs envahissent à nouveau sa mémoire. Enfin, les secours arrivent. Pendant son transport à l'hôpital, Pierre voit défiler, dans sa demi-conscience, les images de son passé mêlées à des visions de cauchemar. Hélène a reçu le message de son amant et se précipite sur la route de Rennes, au comble du bonheur. Pierre meurt sur la table d'opération. La lettre adressée à Hélène est retrouvée par Catherine parmi les objets que lui remet l'infirmière. Après avoir constaté l'accident sur la route, Hélène, folle d'angoisse, se présente à l'hôpital tandis que Catherine déchire la lettre, exécutant ainsi la volonté de son mari. Hélène, effondrée, quitte l'hôpital, ignorant l'intention que Pierre avait eue, un instant, de rompre avec un amour qui lui semblait impossible.