L'histoire...
1970 - Réalisé par Alberto Belivacqua
Générique: Scénario et adaptation: Alberto Bevilacqua, d'après son roman La Califfa (Editions Rizzoli). Directeur photo : Roberto Gerardi (Technicolor). Musique: Ennio Morricone (dirigée par Bruno Nicolaï). Décors : Giantito Burchiellaro. Son: Guido Ortensi. Montage: Sergio Montanari. Assistant réalisateur: Franco Cirino. Costumes: Luciana Marinucci. Maquillages : Giuliano Laurenti. Coiffures: Rosa Luciani. Régisseurs : Bruno Altissimi, Franco Porcelli. Caméra: Roberto d'Ettorre Piazzoli. Directeur production: Gianni Cecchin. Distribution: M.G.M. Durée : 101 mn. Sortie à Paris: 16 juin 1972.
Distribution: Romy Schneider (Irène Corsini, dite «la Califfa»), Ugo Tognazzi (Annibale Doberdo), Marina Berti (aementine Doberdo, sa femme), Massimo Farinelli (Giampiero Doberdo, le fils), Massimo Serato (industriel en faillite), Guido Alberti (l'ecclésiastique), Luigi Ballista (un prince), Enzo Fiermonte (syndicaliste), Franco Ressel et Gianni Rizzo (industriels), Stefano Satta Flores et Emesto Colli (ouvriers), Eva Brun, Luigi Casellato, Ugo de Carellis, Salvadore Lago, Giorgio Piazza, Giancarlo Prete, Giuliano Raffaelli, Gigi Reder, Ilde Maria Renzi, Amerigo Tot, Nerina Montagnani.
Résumé : A la suite d'une faillite ayant entraîné la fermeture d'une usine, une grève éclate dans l'entreprise dirigée par Annibale Doberdo. Grâce à son travail, à sa volonté, celui-ci, issu d'un milieu modeste, s'est hissé au sommet de la réussite pour devenir un homme d'affaires comblé. Alors qu'il s'apprête à parlementer avec les grévistes, il se heurte au mépris d'une vive et belle jeune femme, Irène Corsini, dite «la Califfa», qui lui barre le chemin et lui crache au visage. Fille du peuple et veuve d'un ouvrier mort pendant une manifestation, elle travaille dans l'usine de Doberdo. L'un et l'autre vont violemment s'opposer. Malgré leur position sociale différente, ils ne tardent pas à comprendre qu'ils sont semblables. Envoûté par cette femme libre et sensuelle, Doberdo redécouvre les plaisirs de l'amour et de la vie. Sous l'influence de sa maîtresse, il propose à ses ouvriers une forme de cogestion, mais il est aussitôt accusé par ses pairs de mener un double jeu, de troubler l'équilibre de leur pouvoir et de détruire leurs privilèges. Sa liaison avec «la Califfa», connue de tous, attire la haine, la jalousie et engendre une série de drames. Doberdo joue un jeu dangereux, il faut l'empêcher de nuire. Un matin, son corps est découvert inerte devant la porte de son usine.
N.B. - Pour la version française de ce film, Romy Schneider est doublée par Marion Loran.
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