L'histoire...
1959 - Réalisé par Robert Siodmark
Titre original allemand : Katja, Mädchenjahre einer Königin
Titre anglais : The magnificent sinner
Générique : Scénario: Charles Spaak, d'après le roman de la princesse Bibesco (Editions Gallimard). Dialogues: Georges Neveux. Directeur photo: Michel Kelber (Eastmancolor). Musique: Joseph Kosma. Décors: Jean d'Eaubonne. Son : Antoine Petitjean. Montage: Louisette Hautecreur. Assistants réalisateurs : Ulrich Pickard, Guy Blanc. Caméra: Wladimir Ivanow. Maquillages: Georges Bouban, Jack Narval. Costumes: Rosine Delamare. Costumes militaires: André Basq. Directeur production : Henri Baum. Distribution: Cinédis. Durée: 93 mn. Sortie à Paris: 20 janvier 1960.
Distribution : Romy Schneider (Katia Dolgorouki), Curd Jürgens (tsar Alexandre II), Pierre Blanchar (général Koubaroft), Antoine Balpêtré (Kilbatchich), Monique Mélinand (tsarine Maria Alexandrovna), Françoise Brion (Sophie Perovski), Jacqueline Marbaux (Mlle Trepeau), Alain Saury (Soloviev), Michel Bouquet Ueliabov), Bernard Dhéran (Ryssakov), Hubert Noël (Michel Dolgorouki), Gabrielle Dorziat (directrice de l'Institut Smolny), Yves Barsacq (Katourine), Margo lion (surveillante de l'Institut Smolny), Paul Mercey (aubergiste), Germaine Delbat (gouvernante), Lazslo Szabo (ler étudiant), Oaude CarIiez (2e étudiant), Jean Bolo (3e étudiant), Georges Lycan (officier de prison), Pierre-Jean Montcorbier (oncle de Ryssakov), Hans Unterkirschner (Paskievich), Robert Le Réal (le baron), Jacques Bertrand (soldat chez l'oncle de Ryssakov), Heinz Czeike (Tsarevitch), Senta Berger (jeune femme à la Cour du tsar), Hélène Lauterbôck (une dame de la Cour), Egon von Jordan (officier du tsar), Dany Jaquet (pensionnaire de l'Institut Sinolny qui vole le portrait du tsar), Françoise Deldick (une autre pensionnaire), Yves Gladine, Marcel d'Orval.
Résumé : De 1865 à 1881, à Saint-Pétersbourg et Paris. A l'Institut Smolny, où sont éduquées les jeunes filles pauvres de la noblesse russe, Katia Dolgorouki accumule les punitions. U n portrait du tsar Alexandre II a été retrouvé sous son oreiller. Sévèrement réprimandée, Katia affirme que c'est le tsar lui-même qui lui a remis. Or, la tsarine étant souffrante, le souverain vient visiter l'Institut. Tremblante de peur, Katia est présentée au tsar qui, séduit par la beauté et l'espièglerie de la jeune fille, feint de la reconnaître, lui évitant d'être renvoyée. Il emmène Katia en promenade pour lui faire la morale. Bientôt, il la revoit tous les jours. Conquis par le charme de Katia, le tsar rétablit la fortune des Dolgorouki et permet au frère de sa jolie protégée d'obtenir une promotion au sein de l'armée impériale. Des jaloux le provoquent et Michel est tué au cours d'un duel. Une passion ardente est née entre Katia et le tsar. Pour mettre un terme aux rumeurs, Alexandre éloigne la jeune fille et l'envoie à Paris. Quelques mois plus tard, le tsar rend visite à Napoléon III et retrouve Katia qui devient sa maîtresse. De retour à Saint-Pétersbourg, Katia partage la vie d'Alexandre puis l'aide à concevoir des réformes qui le rendent hostile aux privilégiés sans satisfaire les révolutionnaires. Epuisée par la maladie et le chagrin, la tsarine meurt. Alexandre épouse Katia en secret. Il promet à sa compagne de faire d'elle la nouvelle souveraine. Mais les attentats se multiplient et Katia connaît l'angoisse. Alexandre demeure calme et affirme à Katia que la Constitution sera promulguée le jour de son couronnement. Craignant pour leurs privilèges, les conseillers du tsar complotent pour inciter les nihilistes à commettre un nouvel attentat. A la veille du sacre, Alexandre part à une revue militaire. Katia est inquiète. Sophie Perovski, appartenant à une organisation secrète, est désignée pour lancer une bombe sur le tsar. Mortellement blessé, celui-ci est transporté dans la galerie du palais et rend son dernier soupir dans les bras de son amour, son «démon bleu» : Katia.
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