L'histoire...
1957 - Réalisé par Pierre Gaspard-Huit
Titre original allemand : Liebelei
Générique : Scénario : Pierre Gaspard-Huit et Hans Wilhelm, d'après la pièce Liebelei d'Arthur Schnitzler. Dialogues: Georges Neveux. Directeur Photo : Christian Matras (Eastrnancolor). Musique: Georges Auric (dirigée par Jacques Metehen). Chansons : Les amants de quatre sous de Jacques Larue, et Ave Maria de Franz Schubert. Décors : Jean d'Eaubonne et Wolf Witzernann. Son : Antoine Petitjean. Ensemblier : Charles Mérangel. Montage: Louisette Hautecoeur. Assistants réalisateurs : Pierre Lary, Philippe Baraduc. Caméra : Gilbert Chain. Maquillages : Anatole Paris. Coiffures : Alexandre. Costumes : Rosine Delamare. Effets spéciaux : Lax. Directeur production : Henri Baum, assisté d'Ulrich Pickard. Distribution : Cinédis. Durée : 109 mn. Sortie à Paris : 14 décembre 1958.
Distribution : Romy Schneider (Christine Weiring), Alain Delon (Franz Lobheiner), Jean-Claude Brialy (Théo Kaiser), Micheline Presle (baronne Eggersdort), Sophie Grimaldi (Mizzie), Fernand Ledoux (M. Weiring), Jean Galland (baron Eggersdort), Jacques Duby (Josef Binder), François Chaumette (Vimmer), Bernard Dhéran (capitaine Lansky), Jacques Toja (Schaffer), Jean Lagache (Linz), Jean Davy (officier chef du régiment), Josef Egger (maître de maison), Roland Malet (officier au «Grinzing»), Marius Gaidon (maître d'hôtel), Claudine Auger (danseuse au «Grinzing») et Colette Proust.
Résumé : Vienne, 1906. La baronne Lena Eggersdorf entretient depuis un an une liaison avec le jeune et séduisant Franz Lobheiner, sous-lieutenant au 14e régiment de dragons. Franz voudrait rompre mais ne sait comment s'y prendre. Un soir, son meilleur ami et confident, le lieutenant Théo Kaiser, l'entraîne au fameux «Grinzing», lieu de prédilection des Viennois, et lui présente deux charmantes jeunes filles : l'une brune et malicieuse prénommée Mizzie et l'autre blonde et secrète Christine. Un flirt s'ébauche entre Mizzie et Théo tandis que Christine et Franz, intimidés, restent face à face sans oser se regarder. En raccompagnant Christine chez elle, Franz apprend qu'elle est la fille d'un musicien de l'Opéra, M. Weiring, et qu'elle est presque fiancée à un compositeur fade et ridicule: Josef Binder. L'amour pur et intense va bientôt naître entre les deux jeunes gens. Christine, follement heureuse, avoue son bonheur à son père. Au cours d'une promenade dans la forêt viennoise, Christine et Franz se jurent passion et fidélité jusqu'à la mort. Ce serment bouleverse Franz qui décide de rompre définitivement avec Lena. Invité à un gala à l'Opéra donné en l'honneur de l'empereur, il s'esquive pour rejoindre sa maîtresse. L'époux de Lena, le baron Eggersdorf, remarque sa fuite. Lena et Franz brûlent leurs lettres puis se quittent. Le baron se précipite chez lui et voit sortir le jeune homme. Il découvre une clef dans le bureau de sa femme. Lena refuse de répondre à ses questions. Le baron se rend alors chez Franz qui a réuni ses amis pour leur annoncer son prochain mariage avec Christine. L'épreuve de la clef est décisive ; Eggersdorf provoque Franz en duel. Offensé, il choisit le pistolet et impose ses conditions : il tirera le premier à vingt pas. Christine, ignorant le drame, révèle à son bien-aimé qu'elle vient d'être engagée comme chanteuse à l'Opéra. Franz est tué par le baron. Théo et Mizzie préviennent le père de Christine avant d'apprendre la terrible nouvelle à la jeune fille. Anéantie, Christine s'avance sur le balcon de sa chambre où elle regardait passer le régiment de Franz. Prise d'un malaise, elle bascule dans le vide sous les yeux de son père, Théo et Mizzie. Elle a rejoint son amour pour l'éternité... respectant leur serment dans la forêt.
Dans la version française de ce film, Romy Schneider est doublée pour les dialogues par Gilberte Aubry et, pour les chansons, par Eliane Dorsay.
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