Source : Webtheacom - 09 novembre 2012
Copyright Photo : Michael Stampe
Les pièges du rêve
Zéro vit dans ses rêves et a décidé de ne plus quitter son lit. Mais une jeune femme s’introduit dans la chambre et entreprend de photographier ses rêves. Electrochoc ! Zéro n’est plus passif dans ses promenades mentales mais mis en cause par les histoires que son cerveau invente. Une jeune femme enceinte, Betty, qui arrive plus ou moins directement de la mythologie grecque, veut l’épouser pour qu’il soit le père de son enfant à venir. Il apprend en même temps que sa mère aurait eu une aventure avec un peintre, Jung, qui est le même que le psychanalyste Carl Gustav Jung, artiste à ses heures. Diverses nouvelles arrivent par un facteur qui semble reprendre le rôle traditionnel du coryphée. Et Zéro a un double Zéro 2. Lequel des deux saura supporter la réalité ? Aucun.
Le texte de Valérie Alane est un peu la rencontre du réalisme poétique et de la psychanalyse (jungienne : Freud, qui a tant écrit sur les rêves, n’est pas convoqué). L’auteur semble vouloir allier la fantaisie des scénaristes des années 50 (René Clair, Georges Neveux, Jacques Prévert, ou même Jean Cocteau) et l’éclairage de l’inconscient. Elle ne le fait pas sans lourdeurs. La mise en scène de Christophe Lidon déplace cette action habile mais théorique dans un dynamisme imagé. Les acteurs, Valérie Alane elle-même, Marie-Christine Danède, Denis Berner, Sylvain Katan, donnent leur vérité charnelle à des êtres souvent symboliques. Bernard Malaka est un grand acteur, maître de l’ambiguïté et du feutré. Sarah Biasini donne un fort rayonnement, mystérieux et rieur, à son personnage de femme à moitié mythique.
Gilles Costaz
18h40 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
On se souvient aisément des mises en scène de Christophe Lindon, fines et oniriques, dans de belles scénographies. On pense notamment à «L’Alouette» et à «Pensées Secrètes», toutes deux du cru 2012. On apprécie ce soin apporté au décor, toujours présent dans «Zéro s’est endormi», nouvelle création qui a vu le jour fin septembre à Champigny-sur-Marne et qui est donnée depuis le 5 novembre à Paris.
On y retrouve la vidéo sur écrans multiples, la scénographie pleine de surprises, les projections baignant la scène dans des atmosphères aquatiques ou nostalgiques… Mais habituellement, Christophe Lidon choisit des textes qui méritent un tel dispositif, ce qui n’est pas le cas de celui-ci, signé Valérie Alane. Le résultat est donc mitigé.
Zéro (Bernard Malaka) dort tous le temps. Depuis des années il n’a pas passé plus d’un quart d’heure éveillé. Un jour il trouve tout de même le temps de répondre à une petite annonce. Oui car malgré son état d’hibernation permanente, il trouve le temps de lire le journal : les incohérences sont légion dans la pièce, ce qui est compréhensible puisqu’elle se déroule dans l’univers du rêve, mais ce n’est pas suffisant.
Cette annonce, donc, a été passé par une femme, Alice (Valérie Alane), qui est à la recherche de personnes qui accepteraient de laisser photographier leurs rêves : elle en a le pouvoir, avec son appareil photo magique. L’expérience se déroule bien, jusqu’à ce que des personnages «tombent» du rêve de Zéro, et commencent à interagir avec le monde, un monde limité à la chambre du (z)héros.
Les éléments de la vie du protagoniste s’empilent alors. On le voit lui, plus jeune (ou comme il aurait voulu être). On aperçoit sa sœur (fictive), qui accouche régulièrement de chansons. Le médecin de famille est devenu facteur, le père (absent) un meurtrier, et Zéro le fils caché de Carl Gustav Jung, éminent psychanalyste, contemporain de Freud.
Toute l’histoire semble une pièce de théâtre jeunesse (mal) transposée au monde des adultes. Comme des enfants qui répètent ce que disent leurs parents sans y faire jouer le sens critique, prenant les idées entendues ici ou là dans le foyer familial et répétées dans une cour d’école. Valérie Alane ne va pas au fond des choses, elle se contente de les évoquer : on parle «un peu» d’inconscient. Zéro a été «un peu» abusé par son père adoptif, qui a probablement mis le feu dans l’immeuble de Carl Jung, Zéro a eu une mère «un peu» castratrice aussi, Zéro a souffert d’être un fils unique. Il y a une tentative de reconstruire l’inconscient en permettant au monde entier de voir le rêve (fantasme ultime !). Mais c’est globalement ennuyeux et le surplace est palpable.
Il y a aussi l’appel aux mythes, des références à Icare, Thésée, Ariane et le Minotaure. Il ne manque plus qu’Oedipe et Homer Simpson : cela n’apporterait rien de plus au manque de clarté de la pièce mais ça pourrait être drôle. Malheureusement le mélange de psychanalyse et d’onirisme ne prend pas, car c’est ici que le bât blesse : la pièce ne prend pas partie pour l’un ou l’autre. Zéro s’est endormi, nous aussi.
Hadrien Volle
11h29 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le souffleur.net - 11 novembre 2012
Théâtre Artistic Athévains
Dates : du 6 Novembre au 9 Décembre
Texte : Valérie Alane
Mise en scène et scénographie : Christophe Lidon
Avec : Valérie Alane, Denis Berner, Sarah Biasini, Marie-Christine Danède, Sylvain Katan, Bernard Malaka, Alvaro Bello (musicien compositeur)
Christophe Lidon et Valérie Alane cheminent ensemble entre rêve et réalité dans Zéro s’est endormi, drame onirique et psychanalytique. Elle écrit, elle joue et il met en scène : l’aventure est surprenante, déroutante, fascinante.
L’intrigue prend place dans une chambre, celle de Zéro, personnage apathique et éternel dormeur. Pour éviter la réalité, il tombe dans le sommeil. Mais grâce à l’aide d’Alice, photographe de rêves armée de son appareil Polaroïd, il se rend compte qu’il tombe également dans des songes multiples et prolixes. Un dernier espoir avant le grand plongeon ?
Parler du rêve, c’est mettre en mot l’évanescent. Le mettre en scène, c’est matérialiser sa chute dans le physique. Le présupposé de cette mise en scène relève de cette incarnation et donc de la chute du rêve. C’est exactement ce qui se passe : le rêve tombe dans la réalité et dans le cas de Zéro, c’est une nécessité. Il ne veut plus, ne peut plus construire d’images dans le réel : ses rêves deviennent fresques, film en accéléré d’une vie fantasmée… Le spectacle met en scène cet état d’urgence : celui d’un inconscient qui ne vit que dans le rêve, qui s’y introduit en force. Il vit dans ses rêves. En parlant avec les personnages de ses songes (sa mère, Betty sa soeur imaginaire, et le double de lui même), il les fait tomber de l’espace onirique.
Ici se pose le théâtre, se pose l’image. Cette réalité dans laquelle s’inscrivent à la fois les personnages de ses rêves et les personnages réels est lieu de tous les possibles : projections d’un arbre qui, arrosé par des paillettes, devient immense ; scène de music-hall sur laquelle se produisent les accouchements chantés d’une soeur enceinte imaginaire; espaces diffractés, étirés, bousculés qui vont de la terre jusqu’à des cieux mouvementés projetés sur scène… L’espace scénique devient proprement jubilatoire, fou aussi et semble parfois nous dépasser par son mouvement perpétuel.
Il y a aussi le texte, nœud autour duquel tout se joue. La fiction est extrêmement bien construite, le voyage quasi immédiat. Le mot est dense, cru parfois, et démuni souvent. Le langage laisse place à l’image qui s’incarne devant nous, ce qui peut donner à cette mise en scène son aspect légèrement illustratif. Mais le verbe est aussi conteur, et ainsi s’inscrivent à l’intérieur même du texte des histoires mythologiques remaniés, des chansons de l’inconscient : un langage dilaté et créateur. Cette mise en scène rend compte avec inventivité de la force du rêve comme matériau théâtral. Cette inventivité s’inscrit dans l’espace et dans cette scénographie pondérée, deux lits, une fenêtre et un écran… qui laissent le vide comme cadeau à l’imagination du spectateur. La force créatrice de ce spectacle prend aussi forme dans un rythme effréné, aussi fou que celui du rêve. Tout arrive à une vitesse folle, tout s’explique, prend vie dans une folie imaginative et souriante.
Le rêve s’incarne, se fait réel dans une chambre théâtrale. L’argument psychanalytique et les intrigues familiales qui s’y jouent alimentent une fiction fantastique, une litanie du rêve qui se résout, peut être de manière trop expéditive, dans sa lecture et son incarnation. Ce spectacle d’une cohérence impressionnante nous emmène dans un non-lieu, un espace magique… A défaut de pouvoir le nommer, allons voyager, le temps d’un spectacle, dans les draps du théâtre et les bras d’une folle histoire.
Flavie Bitaud
21h10 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Comédie dramatique de Valérie Alane, mise en scène de Christophe Lidon, avec Valérie Alane, Denis Berner, Sarah Biasini, Marie-Christine Danède, Sylvain Katan, Bernard Malaka et Alvaro Bello.
Création, aux Artistic Athévains, de l’œuvre d’une talentueuse comédienne de bonne lignée : "Zéro s'est endormi ?" de Valérie Alane.
Un homme dort et rêve. C’est Zéro, un garçon entre deux âges. La vie lui parait si terne qu’il lui préfère les chemins de l’inconscient, les visites nocturnes imprévues, les réminiscences, les êtres assez démasqués pour oser être des monstres.
Sa mère, abusive et réductrice, qui aimerait bien échanger son fils pour un modèle plus commode. Et puis les autres, son médecin, les créatures de phantasmes, la Femme, matrice.
Le sujet du Rêve, thème de la poésie, est plus rarement abordé au théâtre si ce n’est pour flâner banalement autour de Freud. Jung est ici préféré. L’auteur a réalisé là une œuvre ambitieuse, dérangeante, aux confins de l’irréel et cette jeune femme, si belle comédienne, a réussi son pari.
Christophe Lidon, un des plus grands metteurs en scène de son temps, a réussi à faire jaillir les images du cerveau de Zéro, ses peurs et ses désirs en couleur. La vidéo, les effets, les clins d’œil à l’enfance, tout opère parfaitement pour dévoiler cet univers intime.
La distribution est éblouissante : Sarah Biasini, si émouvante fille de Romy Schneider et si originale comédienne qui ne ressemble qu’à elle-même, Denis Berner, Sylvain Katan, Bernard Malaka, la formidable Marie-Christine Danède, mère effrayante sous l’apparente faiblesse d’une petite-bourgeoise apeurée et Valérie Alane, inquiétante et dense, tous concourent au succès.
Fidèle à la tradition de défricheur des Athévains, moderne et profond, labyrinthe initiatique, voyage dans un crâne par nuit et éclairs, ce Zéro interroge l’infini.
Christian-Luc Morel
21h05 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
20h14 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (1)
Sie lebt in IHR weiter ...
Sarah Biasini (35), Tochter von Romy Schneider († 43), steht bis zum 9. Dezember im Pariser „Theatre Artistic Athevains“ auf der Bühne – und spielt mit falschem Babybauch eine Schwangere. Eine Nebenrolle in dem Stück „Zero s’est endormi“ („Zero ist eingeschlafen“).
Wenn Sarah dort so sitzt mit diesem besonderen Blick, dann scheint es, als sei ihre Mutter plötzlich wieder unter uns ...
19h28 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Zéro s'est endormi ?
Séduisante, la proposition de rentrée du Théâtre Artistic Athévains qui nous donne à voir et entendre un texte à la fois amusant, poétique, et touchant de Valérie Alane, traitant de la science des rêves, baladant le spectateur dans l'inconscient de son personnage principal. Pour ce faire, Christophe Lidon signe un travail visuellement riche et surprenant, onirique à souhait (forcément), soigneusement destructuré, au sein duquel musique et vidéo, intelligemment exploitées, occupent une place essentielle.
L'histoire est originale. Zéro (c'est son prénom) ne supporte le monde qu'endormi, et vit parmi ses songes. Un jour, Alice lui propose de les photographier afin qu'il en conserve une trace. Acceptant cela, il va devoir se confronter à la réalité déformée de son existence, la décrypter, l'analyser, mettre des mots sur ses maux... Les personnages fantasmés vont alors surgir des clichés fraîchement saisis, révéler leur véritable identité, puis dialoguer avec Zéro afin de l'aider à avancer dans une vie dont il n'a pas encore trouvé la clef...
Bernard Malaka campe un Zéro intense et torturé, en questionnement permanent, face à un entourage improblable et spectral qu'il peine à reconnaître, malgré l'aide de Valérie Alane qui incarne une Alice mystérieuse et rayonnante... La drolatique Marie-Christine Danède prend les traits de sa mère, un brin perturbée et survoltée. La très juste Sarah Biasini, qui ne cesse de gagner en assurance et en précision au fil de ses aventures théâtrales, ceux d'une soeur qu'il n'a jamais eue. Le non moins impeccable Denis Berner interprète son parrain qui se révèlera être...son père ! N'oublions pas Sylvain Katan en double de Zéro (Zéro 2) aussi paumé que l'original. Avec conviction, tous donnent vie à ce charmant bazar qui ne manque pas de profondeur.
Les images conçues par Stéphane Cottin, comédien ici vidéaste, projetées sur les éléments de décor, les accessoires et les artistes, naviguent pour leur part gracieusement entre figuratif et abstrait. Les compositions d'Alvaro Bello, sur lesquelles sont parfois couchées des paroles de chansons, achèvent quant à elles de nous transporter dans cet univers troublant aux frontières volontairement poreuses et confuses.
Beau moment.
19h23 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Toute la culture.com - 06 novembre 2012
Jusqu’au 9 décembre Christophe Lidon met en scène au théâtre des Artistic Athévains la jolie pièce surréaliste de Valérie Alane, Zéro s’est endormi ? Entre humour fantaisiste et théories de psychanalyse jungienne, on arpente avec légèreté les rêves d’un homme qui ne voulait plus sortir du sommeil.
Zéro a décidé de ne plus quitter son lit. Il se réfugie dans le monde des rêves, le seul dans lequel il se sente vivant. Mais veut-il vraiment les regarder en face, ses rêves, ces liens invisibles qui pourraient lui faire découvrir une partie de lui-même, enfouie et cependant essentielle, au carrefour des mythes, des morts et de son inconscient… peut-être son âme ? Sa rencontre avec Alice va tout chambouler. Elle lui propose une chose surprenante : photographier ses songes. Un jour, les rêves de Zéro deviennent brusquement réalité, une réalité à laquelle il ne s’attendait pas. Mais est-ce que Zéro s’est endormi ?
La pièce a pris forme dans l’esprit fantasque de Valérie Alane il y a quelques années. Désormais transposée sur les planches par Christophe Lindon, elle devient une explosion de rêves fuyants et d’images poétiques de l’inconscient, nous faisant arpenter avec fantaisie les songes d’un homme qui vont le révéler à lui-même, dans une mise en scène délirante et ubuesque d’où les images et les symboles cherchent à s’échapper sans cesse. Rythmée par des chansons et des collages vidéo, la pièce se développe sans jamais perdre pied ni imposer une vision unilatérale, portée entre autres par Bernard Malaka et la jolie Sarah Biasini.
19h18 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Zéro s'est endormi ?
Zéro (Bernard Malaka) passe sa vie au lit. Il n’a "plus d’envie, plus de désir". Sa Mère (Marie-Christine Danède) le compare à «une limace sur un drap blanc», le docteur Crocq (Denis Berner), ne peut le guérir et son père ne veut plus le voir.
Mais est-ce bien son père ? Zéro en doute, et plutôt que d’affronter la réalité, il préfère s’abandonner à ses rêves. Dans un dernier sursaut, Zéro fait appel à Alice (Valérie Alane), qui, à l’aide de son polaroïd, photographie «tous ces rêves qui flottent».Théâtre, rêve, lttérature, philosophie, Valérie Alane, Christophe Lidon
Or, les rêves ne sont-ils pas «l’histoire de l’inconscient», disait Carl Gustav Jung ? Et justement, le géniteur supposé de Zéro serait un certain Carl Gustav qui aurait sauvé une fille de l’immeuble au cours d’un incendie.
Quand l’image d’un homme aux ailes immenses apparaît, quand Zéro se dédouble (Zéro 2 : Sylvain Katan), quand Betty (Sarah Basini), la sœur que Zéro aurait dû avoir, vient rejoindre les protagonistes sous la forme d’une jeune femme enceinte «depuis vingt-sept mois», le voyage au centre de l’inconscient emporte le spectateur. Il ne s’agit pas de comprendre, mais de laisser l’onde des sensations se répandre.
Christophe Lidon, le metteur en scène, ouvre les portes au flux et reflux de superbes images (Stéphane Cottin), et, comme dans "Mister Cauchemar"* il délivre un passeport pour les songes rythmés par la musique d’Alvaro Bello.
Théâtre, rêve, littérature, philosophie, Valérie Alane, Christophe LidonBetty chante "la matrice fabuleuse", accouche d’un œuf noir qu’elle cajole amoureusement. Elle nous a raconté l’histoire du minotaure mais celle des Dioscures surgit. Ainsi se mêlent les mythes, ainsi Carl August Jung, et Swedenborg les entrelaçaient.
Le théâtre ici laisse le choix au spectateur, il libère les forces obscures, les traces de souvenirs et Valérie Alane, délicatement, nous rappelle que «nous sommes faits de l’étoffe de nos songes».
Zéro s’est endormi ? de Valérie Alane
Mise en scène de Christophe Lidon
Théâtre Artistic Athévains
Jusqu’au 9 décembre
Tél : 01.43.56.38.32
* Mister Cauchemar* opéra, musique de Didier Goret livret de Valérie Alane, édité aux Quatre-Vents, collection jeunesse, 2005.
19h16 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : PurePeople.com - 06 novembre 2012
Lundi 5 novembre, Sarah Biasini, [...] faisait son grand retour sur les planches de théâtre dans la pièce "Zéro s'est endormi ?" de Valérie Alane (qui joue également dedans) et mise en scène par Christophe Lidon. Présentée dans 11e arrondissement de Paris au Théâtre Artistic Athévains, la pièce raconte l'histoire d'un homme réfugié dans ses rêves et qui voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Alice, photographe de rêves...
Sarah Biasini n'avait pas foulé les planches d'un théâtre depuis plus d'un an et le succès de la pièce "Lettre d'une inconnue", de Stefan Sweig au Théâtre des Mathurins. Entre-temps, l'actrice de 35 ans a joué dans le polar comique "Associés contre le crime", adapté d'un roman d'Agatha Christie et réalisé par Pascal Thomas. Elle retrouvait pour l'occasion ses partenaires Catherine Frot et André Dussollier, avec lesquels elle avait tourné sous la direction du même réalisateur le film "Mon petit doigt m'a dit", sorti en 2005. Mais en grande passionnée de théâtre, Sarah Biasini ne pouvait laisser passer ce rôle unique.
Écrit par Valérie Alane, déjà auteure des pièces "Le Placard d'Aimée", "Les Petites Mémoires" ou encore "La Trilogie du pommier", "Zéro s'est endormi ?" est l'accomplissement de douze années de réflexion et d'écriture pour arriver à imaginer la pièce qu'elle avait toujours rêvée. Un long parcours qui prouve que la dramaturge est perfectionniste, voire "une jeune femme têtue", comme le dit le metteur en scène Christophe Lidon. Un gage de qualité pour Sarah Biasini qui aime les projets ambitieux. D'ailleurs, l'actrice veille au bon déroulement du biopic sur les dernières années de la vie de sa mère Romy Schneider. Le film réalisé par Géraldine Danon accueillera aussi le temps d'un petit rôle l'ex-amant de la star, le comédien Alain Delon.
Thomas Montet
08h32 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous pourrez découvrir la pièce :
le vendredi 28 septembre 2012 - 14h30
et le samedi 29 septembre 2012 - 20h30
au théâtre Gérard Philippe à Champigny-sur-Marne (77)
Création avec le soutien de la ville de Champigny-sur-Marne
Texte de Valérie Alane
Mise en scène de Christophe Lidon
Assisté de Laurence Kevorkian
Avec : Valérie Alane, Denis Berner, Sarah Biasini, Marie-Christine Danède, Sylvain Katan, Bernard Malaka
L'histoire : Zéro a décidé de ne plus se lever. Il ne souhaite qu’une seule chose : s’endormir pour pouvoir rêver. Car pour lui, rêver, c’est vivre. Et lorsqu’il s’éveille, cette vie lui échappe. Il ne voit plus personne mais accepte de rencontrer Alice, spécialiste de l’étude des rêves, car elle lui propose une chose surprenante : photographier ses songes. C’est alors qu’un incident se produit : pendant une «séance photos», des personnages d'un rêve de Zéro, surgissent dans sa chambre. Ils vont tous, chacun à leur façon, lui donner des outils, des signes pour éclairer sa nuit. Réussira-t-il, grâce à eux, à se frayer un chemin vers lui-même... A choisir, en conscience, ce que sa vie sera ? Rêve ou réalité ?
Pour tous à partir de 12 ans
Durée : 1h30
Tarifs : 5,10 euros (enfant), 8,20 euros (réduit), 12,20 euros (plein)
Réservations : [email protected] ou 01 48 80 05 95 (du mardi au vendredi de 14h à 18h30)
Autour du spectacle
Lever de Rideau ! Pour son premier spectacle, l’équipe du Théâtre Gérard Philipe vous présentera le samedi 29 à 18h les grands moments de la saison dans le foyer du théâtre.
Coproduction : SCAENA, Leo Théâtre, Théâtre Gérard Philipe de Champigny-sur-Marne. Avec la participation de Acte 2 et le soutien du conseil général du Val-de-Marne.
23h08 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (0)
Zéro s'est endormi ?
du 06 novembre au 09 décembre 2012
Au théâtre Artistic Athévains
de Valérie Alane
mise en scène Christophe Lidon
création musique Alvaro Bello
création vidéo Stéphane Cottin
création lumières Marie-Hélène Pinon
avec : Valérie Alane, Denis Berner, Sarah Biasini, Marie-Christine Danède, Sylvain Katan, Bernard Malaka
L'histoire : Zéro a décidé de ne plus quitter son lit. Il s'est réfugié dans le monde des songes, le seul dans lequel il se sente vivant. Sa rencontre avec Alice, photographe de rêves, va tout chambouler.
Le texte original de Valérie Alane nous entraîne dans une aventure inattendue, entre humour, introspection et magie… Christophe Lidon achève avec cette mise en scène une année 2012 foisonnante et éclectique : de Michael Stampe à Anouilh en passant par David Lodge et Lanie Robertson !
Théâtre Artistic Athévains : 45 rue Richard Lenoir - 75011 Paris
Métro : Voltaire
Tél réservation : 01.43.56.38.32
16h30 dans Thea-2012-Zéro | Lien permanent | Commentaires (3)