L'histoire...
1962 - Réalisé par Orson Welles
Titre original anglais : The trial
Générique : Scénario et dialogues : Orson Welles, d'après le roman Der Prozess, de Franz KaJka. Adaptation et dialogues français : Pierre Cholot. Directeur photo : Edmond Richard (noir et blanc). Musique et arrangements : Jean Ledrut (leitmotiv : L'Adagio d' Albinoni). Décors : Jean Mandaroux. Caméra: Adolphe Charlet. Maquillages : Louis Dor. Costumes : Hélène Thibault. Ensemblier : André Labussière. Images du prologue créées par Alexandre Alexeieff et Claire Parker (sur écran d'épingles). Son : Guy Villette. Montage : Yvonne Martin. Assistants réalisateurs : Marc Maurette, Paul Seban, Sophie Becker. Effets d'optique du prologue : Lax. Directeur production : Robert Florat. Distribution : U.F.A. Comacico. Durée : 120 mn. Sortie à Paris : 21 décembre 1962.
Pour ce rôle, Romy reçoit, en 1963, l' Etoile de Cristal de l'Académie du Cinéma.
Distribution : Anthony Perkins (Joseph K.), Jeanne Moreau (Melle Burnstner), Elsa Martinelli (Hilda), Romy Schneider (Léni), Suzanne Flon (Miss PittI), Madeleine Robinson (Mme Grubach), Orson Welles (l'avocat Hastler), Akim Tamiroff (Bloch), Arnoldo Fria (l'inspecteur), Fernand Ledoux (chef-greffier), Maurice Teynac (sous-directeur), Bill Kearns et Jess Hahn (sous-inspecteurs), Michel Lonsdale (prêtre), Raoul Delfosse (Ier bourreau), Jean-Oaude Remoleux (2e bourreau), Wolfgang Reichmann (huissier), Thomas Holzmann (étudiant), Maydra Shore (lrmie), Max Haufler (oncle Max), Max Buchsbaum (juge), Karl Studer (l'homme au fouet), William Chappel Titorelli). Les rôles de Katina Paxinou (savante) et Roger van Doude (archiviste) ont été supprimés au montage.
Résumé : Un matin, en s'éveillant, Joseph K. voit un inconnu dans sa chambre. L'homme lui déclare qu'il est en état d'arrestation. Joseph K. ne comprend pas ce phénomène. Il va prendre son petit déjeuner chez sa logeuse, Mme Grubach. K. s'indigne lorsqu'elle lui révèle que des policiers ont fouillé la chambre de Mlle Burnstner, sa voisine. Un inspecteur explique à K. que son arrestation ne l'empêche nullement de mener une vie normale. K. rejoint Mlle Burnstner, bavarde avec elle puis l'embrasse. Mais elle le chasse brutalement lorsqu'il lui parle des policier. Le soir-même, K. Rencontre dans la rue Miss Pittl, une infirme amie de Mlle Brunstner qui a déménagé à cause de lui. K se rend au tribunal où il retrouve Hilda. Celle-ci le conduit dans une salle immense et comble. K. se révolte et raille la Justice. Il s'éloigne sous les menaces. L'oncle de K. lui conseille de prendre un avocat, un certain Hastler qu'il connaît bien. ils sont reçus par Léni, la maîtresse de l'avocat, qui accepte de se charger de l'affaire. Léni entraîne K. dans une grande salle sombre encombrée d'archives et s'offre à lui. K. découvre un vieil homme dans un réduit: Bloch. Léni refuse de lui donner des renseignements sur l'homme et lui confie une clef afin qu'il vienne la revoir. Hilda tente de séduire K. au tribunal. L'huissier le conduit dans des bureaux poussiéreux mais K., pris d'un malaise, demande à sortir. il revient chez l'avocat et rejoint Léni et Bloch qui est également un accusé. Léni conduit K. jusqu'à la chambre de l'avocat qui humilie Bloch. La jeune femme indique à K. l'adresse de Titorelli, un peintre qui pourrait l'aider. Après avoir rendu visite au peintre, K. entre dans une cathédrale où un prêtre lui apprend qu'il est désormais condamné. L'avocat Hastler survient et reproche à K. de l'avoir quitté. Deux hommes entraînent K. dans un terrain vague, l'obligent à se déshabiller mais n'osent pas l'exécuter. K. se moque d'eux. Les bourreaux jettent alors un rouleau de dynamite sur leur victime. Le rire de Joseph K. retentit, aussitôt suivit d'une gigantesque explosion.