Source : Le parisien.fr - 17 octobre 2017
Paris 1917, le sculpteur et peintre Amedeo Modigliani souffre du manque de reconnaissance. A la douleur se mêle une fureur constante et contenue qui le ronge. Son entourage tente de le protéger. Il y a Jeanne, sa compagne, jeune fille de bonne famille enceinte de lui que sa mère tente d'extirper de cette mauvaise vie (merveilleuses Sarah Biasini et Geneviève Casile). Il y a aussi Léopold Zborowski — Didier Brice — marchand d'art et poète polonais que l'Italien rudoie sans cesse verbalement... Se focalisant sur les trois dernières années d'un Modigliani alcoolique et malade — il meurt en 1920 — Laurent Seksik convoque les démons de l'artiste. Dans sa mise en scène, Didier Long nous plonge dans son atelier où règne une ambiance pesante. Barbe fournie, Stéphane Guillon prête son sourcil levé et son phrasé particulier au peintre. L'ensemble est captivant.
LA NOTE DE LA REDACTION : 4/5
«Modi», Théâtre de l'Atelier (Paris XVIIIe).
10 à 44 €.
Tél : 01.46.06.49.24.
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