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Auteur : Maggie O'Farrell
Editions : Lizzie
Langue : Français
Sortie le : 09 septembre 2021
Prix : ~ 24 euros
ISBN-13 : 979-1036616662
A commander sur Amazon.fr
L'histoire : Un jour d'été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade.
Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l'aide car aucun de leurs parents n'est à la maison... Agnès, leur mère, n'est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.
Note de l'éditeur : Porté par une écriture d'une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O'Farrell est la bouleversante histoire d'un frère et d'une sœur unis par un lien indéfectible, celle d'un couple atypique marqué par un deuil impossible. C'est aussi l'histoire d'une maladie " pestilentielle " qui se diffuse sur tout le continent. Mais c'est avant tout une magnifique histoire d'amour et le tendre portrait d'un petit garçon oublié par l'Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre. Livre de l'année 2020 Librairies Waterstones
10h44 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
L’édition 2021 pour l’instant devrait avoir lieu du 15 octobre au 17 octobre 2021 et les premiers noms des invités viennent d’être annoncés sur le site internet.
Au programme notamment :
10h18 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Radio Monaco - 20 juillet 2021
09h38 dans Film-1968-Piscine, Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Théâtral Magazine - 17 juillet 2021
Tout est blanc. Le sol, le plafond et les murs de cette cuisine minimaliste. Au centre, entre un buffet et une malle, une immense table de bois. Sous la direction de Christophe Lidon, la pièce de Strindberg déploie toute sa charge d’humanité blessée, ses règles sociales perverties, et les assauts manipulateurs de ses protagonistes. Le metteur en scène l’a rendue limpide. "Elle est folle", dit ce domestique en parlant de Julie lors d’une nuit où brillent les feux de la Saint Jean. La jeune femme de bonne naissance ne tente-t-elle pas de se jeter à sa tête au mépris des conventions ?
S’ensuit un jeu de chat et de souris pervers et fiévreux où la prise d’ascendant de l’un sur l’autre change sans cesse. Sarah Biasini est une Julie dévergondée, jouisseuse, allumeuse, repentante. Son interprétation est belle, sobre, tout à fait juste et convaincante. Yannis Baraban est Jean, son valet, à la présence forte. Il charpente son jeu avec habileté. Il y a autant de violence contenue qu’exprimée entre eux, à laquelle la cuisinière (Déborah Grall) en austère retenue assiste atterrée.
Le trio met particulièrement bien en exergue les rêves, les aspirations et déceptions de chacun. Entourée par intermittence d’une scénographie vidéo intéressante, cette nuit blanche tachée de sang plonge dans une noirceur inouïe.
Vaincus, on se rend à l’évidence fatale de la dramaturgie. Et l’on applaudit… beaucoup.
François Varlin
15h44 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)
Au théâtre des Halles - Rue du Roi René - 84000 Avignon
Le mardi 13 juillet à 11h - Salle CHAPITRE
Texte Rui Zinck.
Adaptation Michael Stampe et Alain Timár.
Mise en lecture Alain Timár.
Avec Charlotte Adrien, Sarah Biasini, Paul Camus, Nicolas Geny.
15h42 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Destimed - 17 juillet 2021
15h37 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : M de Montmartre - 13 juillet 2021
Au Théâtre des Halles, Sarah Biasini est une bouleversante Mademoiselle Julie. Petite blonde chétive, elle surgit dans la cuisine du domaine de Monsieur le Comte, son père, avec une insolence déconcertante. Jouant de manipulations et de caprices sensuels, Mademoiselle Julie est prise à son propre jeu. Christophe Lidon présente une admirable mise en scène du célèbre huis clos de Strindberg en ouvrant sur le hors champ du drame par des projections vidéo. Les spectateurs sont alors invités à porter un regard sur les origines familiales de la jeune aristocrate. Un excellent classique à découvrir pendant tout le festival Off d’Avignon au Théâtre des Halles.
A l’aube de sa majorité, Julie est écartelée entre l’éducation traditionnelle de son père et l’émancipation féministe léguée par sa mère. Enivrée par les festivités de la Saint Jean, elle séduit le valet de son père à coups de provocations et d’humiliations. Puis, l’étau se resserre sur la jeune femme dans un climat électrique. La nuit, une cuisine, deux domestiques et une artistocrate en route vers une tragédie.
D'emblée, une imposante table de cuisine occupe quasiment tout le plateau. Julie se dandine sur cet immense podium pour charmer le palefrenier. Elle bouillonne de désir. Par un jeu très maîtrisé, Sarah Biasini gomme les 25 ans qui la sépare de Julie. Frêle et à fleur de peau, la comédienne évolue sur le fil du vacillement jusqu’à la tragique issue.
Puis, la table chavire et l’histoire bascule. Symbole du renversement, le meuble échoue sur la scène marquant l’inflexion de la tragédie. Une première partie marquée par l’euphorie de Julie juchée sur un podium. Et une deuxième partie marquée par le désespoir de Julie gisant sur le sol
Les souvenirs de famille et les rêves d’une vie meilleure sont très présents dans le texte de Strindberg. Libre aux spectateurs de poser leur regard sur les images du domaine familial proposées par la mise en scène ou de se laisser porter par le récit livré par trois excellents comédiens.
Sarah Biasini, Yannis Baraban et Déborah Grall entretiennent avec justesse la tension dramatique définie par la différence de classe et les attirances charnelles. D'une part, le déséquilibre physique entre Jean et Julie soutient le rapport de force entre les deux amants. D'autre part, Christine, pieuse et déterminée, apparaît comme un contrepoint parfait face à une Julie instable et dévergondée. Une distribution judicieuse pour une très belle mise en scène. Allez-y !
15h50 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Tours et Culture - 13 juillet 2021
Julie danse, à s’étourdir. C’est la nuit de la Saint-Jean, celle de tous les possibles, de tous les rêves. Danser, boire, charmer, danser encore, charmer toujours.
Mais Julie ne devrait pas. Elle est « Mademoiselle » Julie, la fille de la maison, se comporter ainsi, se mêler aux domestiques, non, elle ne devrait pas. Mais cette nuit là, Julie va aller jusqu’au bout, jusque dans les bras du valet de son père, et se laisser aller à une chute vertigineuse.
Pour porter le texte de Strindberg, il faut des interprètes à l’engagement sans faille et le trio réuni ici fonctionne à merveille. Il y a de l’intensité, du trouble, des flammes et toute la complexité des personnages, les méandres de leur cheminement sont parfaitement rendus, le tout porté par une belle scénographie.
On (re)découvre toutes les fêlures de Julie, le poids des conventions bien sûr mais aussi de son enfance, de son éducation, de cette histoire familiale bien lourde à porter. Sarah Biasini en dévoile à merveille toutes les facettes.
A ses côtés Yannis Baraban est un Jean aussi ambitieux qu’inquiétant et manipulateur, tandis que Déborah Grall en Christime est la garante des principes et du monde d’avant… une bien belle distribution!
Cette version est une très belle façon de découvrir la pièce si vous ne la connaissez pas encore, ou de porter peut-être un autre regard sur les personnages si c’est déjà le cas comme ce fut mon cas! A ne pas manquer au théâtre des Halles.
du 7 au 30 juillet – Relâches : 13, 20, 27 juillet à 16h30, durée 1H20 Réservations
15h49 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)
Auteur : Patrick Brion
Editions : Télémaque
Langue : Français
575 pages - 1250 photos et affiches
Prix = 63 euros
A commander sur Amazon.fr
ISBN-10 : 2753303835
ISBN-13 : 978-2753303836
Résumé : Dans l’histoire du cinéma français, le policier est le genre roi qui, à chaque époque, a produit des classiques exceptionnels gravés dans notre mémoire collective.
Des premiers Fantômas de Feuillade aux chefs-d’oeuvres des années 40 et 50, des chocs de la Nouvelle Vague à la noirceur des films cultes des années 70 ou au réalisme sidérant des réalisateurs contemporains, le film policier se réinvente constamment au rythme des soubresauts de la société française.
17h25 dans Ca tourne autour... | Lien permanent | Commentaires (0)
DVD - 1 disque
Studio : Pidax Film- und Hörspielverlag
Langues : Allemand, Français
Sous-titres : Allemands
Bonus : ?
Sortie le : 03 septembre 2021
Prix : ~ 13 euros
Disponible à la commande sur Amazon.de
17h12 dans En DVD ! | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Ouest France - 10 juillet 2021
Avec délicatesse, Sarah Biasini se réapproprie l’image de Romy Schneider, la femme iconique qui fut sa mère. Romy Schneider et Sarah, l’image d’un bonheur solaire. Romy Schneider et Sarah, l’image d’un bonheur solaire.
Que garde-t-on à soi d’une mère iconique quand le flot d’images publiques se superpose aux fragiles souvenirs personnels ? Femme discrète, Sarah Biasini tresse la vie et la mort dans « La beauté du ciel » (Stock), récit doux comme un mouvement de balancier entre la disparition de Romy Schneider et le bonheur de sa maternité depuis la naissance d’Anna, voici trois ans.
Le temps d’une rencontre, la comédienne évoque avec pudeur le lien indéfectible qui l’unit à sa mère disparue l’année de ses 4 ans. Regard clair, d’un vert un peu plus soutenu que celui de l’éternelle Rosalie, Sarah doit à un entourage familial aimant la femme qu’elle est devenue, maîtresse d’un équilibre précieux, conquis entre l’immense célébrité de sa mère et la tragédie de sa mort précoce à 43 ans. L’âge de Sarah aujourd'hui. Je voulais raconter comment une famille vit avec ses morts et parler de l’amour maternel.
09h43 dans Presse - 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Vanity Fair - 10 juillet 2021
L’aventure hollywoodienne de Gabrielle Chanel en 1931 n’est pas l’échec que l’on dit, et ne reste pas sans lendemain. Aux artifices de la côte ouest, Mademoiselle préfère l’univers des réalisateurs et des actrices du Vieux Continent : Michèle Morgan dans Le Quai des Brumes de Marcel Carné, Lise Delamare dans La Marseillaise de Jean Renoir font partie des actrices habillées par Gabrielle dans quelques chefs d’œuvre de l’avant-guerre.
À plus de soixante-dix ans, Gabrielle Chanel révolutionne à nouveau la mode en rouvrant sa maison. Son tailleur en tweed, léger, souple, est devenu la tenue des références des actrices de la Nouvelle Vague, ce mouvement qui libère le cinéma des contraintes du studio pour l’inviter dans le réel. Dès 1959, elle habille Jeanne Moreau. En 1962, nouvelle rencontre. Le réalisateur et aristocrate italien Luchino Visconti est depuis longtemps un ami du premier cercle de Gabrielle : c’est lui qui lui présente une jeune comédienne allemande âgée de 24 ans. Elle s’appelle Romy Schneider. Enfance malheureuse dans l’Allemagne en guerre, mais aujourd’hui, tout le monde connaît Romy pour avoir interprété Sissi, impératrice d’Autriche, dans une trilogie cinématographique au succès tonitruant. Fraîchement mariée à Alain Delon, c’est grâce à lui qu’elle s’affranchit d’une mère omniprésente et dominatrice. Grâce encore à lui, elle découvre Visconti, qui égratigne son image de princesse poupine en la faisant monter sur scène, à Paris, dans la tragédie Dommage qu’elle soit une putain en 1961. Un an plus tard, il lui propose à nouveau autre chose qu’un rôle d’opérette trop sucrée : celui d’une épouse qui, après avoir découvert que son mari fréquente des call-girls, exige de son mari d’être à son tour payée. Dans la France des années 1960, le sujet est scandaleux : voilà qui ne doit pas manquer d’amuser Gabrielle Chanel, qui accepte d’habiller l’actrice pour Le travail, court métrage aussi amoral qu’élégant à l’affiche du légendaire film : "Boccace 70".
En tailleur Chanel, Romy se transforme. La starlette pour adolescentes devient femme. Elle explore face caméra tout ce qui en fait la richesse, le mystère et la complexité. Plus tard, elle dira : « Chanel m’a tout appris. Elle m’a appris à m’habiller, l’élégance jusqu’au bout des ongles. Grâce à elle, j’ai pu être une femme ».
Le décor du film n’est pas sans évoquer les intérieurs de Mademoiselle : canapés sable, bergère, bibliothèques … Et c’est à nouveau en Chanel que Romy Schneider tourne Le Combat dans l’île d’Alain Cavalier, sorti la même année 1962. Gabrielle avait-elle su deviner le potentiel de celle qui deviendra la plus française des comédiennes allemandes, et par la même, le symbole d’une histoire européenne enfin apaisée ? Sans doute. Et ce sera plus tard au tour de Karl Lagerfeld d’incarner le meilleur de cette double identité. La complicité est en tout cas évidente sur les clichés en noir et blanc témoignant de la rencontre : cinquante ans les séparent, mais le sourire – ainsi que les chaussures bicolores – sont les même, qu’il s’agisse de la jeune actrice comme de la créatrice septuagénaire tout sourire sous son chapeau blanc. On la sait pourtant, à l’occasion, cassante… Que se sont-elles dit ? Où ont-elles diné ? Quelles confidences ont-elles échangées, ce jour de 1962 et dans les années qui suivirent ? Je n’en sais rien. Je n’en veux rien savoir. Car ces complicités secrètes qui traversent le temps font aussi part de la magie de la rue Cambon.
Habillée par Chanel à l’écran, cliente Chanel dans la vie, Romy Schneider rend hommage à Gabrielle en revenant dans l’appartement privé de Mademoiselle pour une série photo parue dans Paris Match en 1980. Gabrielle est décédée huit ans auparavant. Il reste à Romy Schneider a quarante ans. Il lui en reste seulement trois à vivre. Comme l’avait certainement deviné Gabrielle Chanel, sa carrière a été un succès. La Piscine, de Jacques Deray, Les Choses de la Vie, Max et les Ferrailleurs, César et Rosalie de Claude Sautet, L'important c’est d’aimer d’Andrej Zulawski… chaque film est un succès. Pourtant, derrière le sourire éclatant affiché par Romy, il y a une vie privée compliquée, ponctuée de séparations, d’espoirs déçus, d’addictions, d’épisodes dépressifs. Sans doute Gabrielle avait-elle du la prévenir des difficultés de la vie. Sûrement, ses tailleurs et ses vêtements l’ont-ils protégée, aidée parfois à se sentir plus forte. Mais la mode de Chanel n’a jamais été une armure : faite hier comme aujourd’hui pour une femme et pour les femmes, elle les accompagne en connaissant leurs forces comme leurs fragilités. Le cinquième épisode de notre podcast L'allure des films est à retrouver via le lien suivant.
10h00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : La Montagne - 09 juillet 2021
La beauté du ciel, (Éd. Stock) est le premier livre de Sarah Biasini, comédienne. La fille de Romy Schneider et de Daniel Biasini parle de mort, d’amour maternel et de vie. Elle est l'invitée du Petit Théâtre Impérial, mardi 13 juillet, à Vichy.
Qu’est-ce qui a déclenché cette écriture ?
Je réfléchissais à des sujets de fiction. Quand la profanation de la tombe de ma mère est arrivée (en 2017). J’ai été enceinte trois semaines après. J’ai voulu écrire autour de la maternité. Comme toute future mère, j’avais devant moi de nouvelles responsabilités, des multitudes de questions : mon propre rapport à ma mère, à la mort, à l’absence.
Vous liez profanation et procréation.
C’est un peu mystique. Se servir de ces deux événements comme point de départ d’une écriture romanesque. J’ai voulu voir les choses de manière poétique. Et ma fille, comme un cadeau du ciel. Finalement, les morts donnent des choses aussi.
Vous évoquez ces femmes qui vous ont entourée.
J’avais très envie d’avoir une fille. Je m’interrogeais, quel genre de rapport j’aurais avec elle ? Quand ma mère est décédée j’avais 4 ans, j’ai eu des mères de substitution ma grand-mère paternelle et ma nourrice. J’ai beaucoup aimé comme ma grand-mère m’a élevée, la façon dont elle m’a parlé des morts. J’ai trouvé cela admirable. C’est un personnage en elle-même.
Vous vous adressez à votre fille à plusieurs reprises.
J’ai commencé à écrire à la fin de ma grossesse jusqu'à ses 3 ans. Je me suis demandé si cet amour débordant n’était pas bordé par ce que j’avais vécu. On aime d’une façon plus particulière, quand une personne a disparu de façon brutale. Je savais que j’allais être confrontée à cette histoire en devenant mère.
Et cet amour entre votre fille et vous ?
Je me posais les questions en direct. Je découvrais cet amour-là et je l’écrivais. En regardant ma fille, je ne soupçonnais pas à quel point je me voyais enfant. J’ai fait exprès d’aller au bout de cette pensée-là pour le livre, à confondre ma fille et moi.
La question de la mort est présente.
Je me disais est-ce que je vais mourir comme ma mère et ma fille comme mon frère. Les teintes du passé, c’était cela. Il y a une part de déraison. L’amour maternel est particulier. On peut être persuadé que l’on est seule à pouvoir consoler son enfant. On n’est jamais tranquille, quand il est là ou pas là. Les hommes peuvent être aussi intranquilles que les femmes.
Ce titre "La beauté du ciel" ?
C’est venu spontanément en sortant ma fille de son lit. Mon père m’appelait ma beauté des îles. Je trouvais cela joli. Cela évoque autant ma fille que ma mère. Car, dans mon souvenir d’enfant, mon père me disait que ma mère était partie au ciel.
Avoir une mère célèbre, oblige à un pas de côté ?
C’est compliqué. Le petit enfant en soi n’a pas envie de partager sa mère. Mais j’avais très vite compris qu’elle était très connue. C’est indissociable.
Vous avez rencontré des connaissances de votre mère ?
Oui. Claude Sautet, Philippe Noiret, Michel Piccoli… C’était extrêmement émouvant. On pleurait beaucoup. Chacun pour ses raisons et des raisons partagées. C’est un tiers qui a provoqué ces rencontres. Je n’osais pas aller vers eux. J’avais peur de ma propre émotion. De m’écrouler. Et eux, ils n’osaient pas venir à moi. Ce fut très beau.
Au Petit Théâtre Impérial. Entretien public avec Sarah Biasini, mardi 13 juillet à 15 heures. Tarif 15 €. Tél. 04.70.31.31.31.
Fabienne Faurie
09h36 dans Presse - 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Toute la culture.com - 08 juillet 2021
Pour cette édition du OFF, Christophe Lidon signe deux mises en scène. Nous avons vu "Mademoiselle Julie" qui nous a ravis, emportés par le jeu de Sarah Biasini qui fait sensation.
Julie séduit le valet de son père le temps de cette nuit du solstice d’été, la plus courte de l’année, ce moment unique qui délie les contraintes, exacerbe les sens et abolit les frontières sociales. À la recherche de son identité, Julie est tiraillée entre les deux éducations qu’elle a reçues : sa mère féministe, issue du peuple, lui a proposé toutes les armes d’une éducation masculine, alors que son père l’enferme dans le carcan d’une éducation féminine bourgeoise. Un sujet universel qui confère à ce texte une modernité confondante.
L’affrontement des êtres
Strindberg, auteur naturaliste, était admiré par la classe ouvrière. Il reniera toutefois très vite le socialisme pour découvrir Nietzsche avec qui il correspondra jusqu'à l’état de folie du philosophe. L’écrivain suédois explore un naturalisme qui pourchasse l’individuel plutôt que le collectif. Le drame naturaliste devient chez l’auteur un drame psychique qui consiste en une plongée au cœur de l’âme pour comprendre ce qui le constitue. Strindberg, par son intérêt pour la psychanalyse, a fait de Mademoiselle Julie un sujet morcelé revendiquant un désir erratique, et brouillon, qui lui échappe. Elle est, à l’instar de son désir, déstructurée. La pièce chez Christophe Lidon restitue ce morcellement et transforme chaque dialogue en une confrontation des égo fragilisés.
… et des talents
La mise en scène se met au service de l’intensité du jeu d’acteur, primordiale ici pour faire exploser en direct les conflits intérieurs de Julie, de Christine et de Jean. Les murs de la maison elle-même, des panneaux tels des voiles qui se portent vers un ailleurs sans retour, révélant l’empreinte des âmes, témoignent de la fragilité des faux refuges du conformisme.
On le sait, "Mademoiselle Julie" est un classique, si souvent joué. La pièce est pour la comédienne qui interprète le rôle-titre un baptême du feu. Beaucoup s’y sont brulés les ailes, peu comme Isabelle Adjani ou Fanny Ardant ont su marquer l’histoire patrimonial du rôle. La finesse du jeu de Yannis Baraban (Jean), la justesse de celui de Déborah Grall (Christine) accompagnent une incarnation de Mademoiselle Julie qui fera référence. Sarah Biasini, forte de son sourire désarmant, de ses empêchements ou de ses gauches emportements, réussit à fabriquer une Julie vraie et moderne, riche de ses morcellements. Elle nous fait entendre le texte, et le sous-texte.
Courez vite voir cette "Mademoiselle Julie" inoubliable.
Par David ROFÉ-SARFATI
09h51 dans Presse - 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)
Auteur et lecteur : Sarah Biasini
Editions : Des Femmes
Support : CD
Sortie CD le : 16 septembre 2021
Téléchargement le : 1er septembre 2021
Prix = 24 euros
Disponible à la commande sur Amazon.fr
Résumé : Une femme devient mère pour la première fois. Sa propre mère n'est pas là pour l'aider à accueillir sa fille nouvelle-née. Elle l'a perdue à l'âge de quatre ans et, adulte, a revécu sa mort par la profanation de sa tombe au cimetière. Cette béance n'a d'égale que l'omniprésence de son souvenir : la jeune femme cherche partout sa mère pour en devenir une et ne la retrouve nulle part dans l'image d'une des plus grandes étoiles du cinéma toujours présente dans les coeurs et sur les écrans. Plutôt qu'à sa mère au paradis, elle décide alors de s'adresser à sa fille, cadeau du ciel. « Personne ne veut oublier ma mère, à part moi. Tout le monde veut y penser, sauf moi. Personne ne pleurera autant que moi si je me mets à y penser. On me parle d'elle en disant son nom au lieu de dire "ta mère", "votre mère". Comme si je n'étais pas là, devant eux. Je ne comprends pas ce qu'ils disent. Je ne les écoute déjà plus. De qui parlent-ils ? Son nom ne m'intéresse pas, il n'y a que ma mère qui m'intéresse. » S.B. « J'ai essayé d'écrire un livre plus large que ma simple histoire. Car on n'arrête jamais d'être la fille de sa mère. On n'arrête jamais d'être l'enfant de ses parents, même quand on devient parent à son tour. On est toujours la petite fille, toujours ! C'est une problématique universelle. »
Sarah Biasini, interrogée dans Paris Match, le 10 janvier 2021.
Le 07 juillet 2021 :
Ajout de la couverture
Ecoutez un extrait ici :
Sarah Biasini "la beauté du ciel" - Extrait
15h30 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (1)
Nouvelle édition en gros caractère
Auteur : Sarah Biasini
Editions : Feryane - Collection Roman
296 pages
Sortie le : 05 mai 2021
Prix : 22 euros
Disponible sur Feryane.com
ISBN 13 : 978-2-36360-644-0
15h25 dans Les livres | Lien permanent | Commentaires (0)
François Joyeux interview Sarah Biasini, comédienne et écrivaine française nous présente « Mademoiselle Julie » du 7 au 30 juillet, (relâches les mardis 13, 20, 27 juillet) au Théâtre des Halles à 16h30.
Texte mythique de Strindberg, Mademoiselle Julie a enflammé l’imaginaire de très nombreux artistes : amour et manipulation, fièvre et provocation durant la nuit de la Saint-Jean.
15h05 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Exposition du 16 mars au 31 juillet 2022
Commissaire de l’exposition : Clémentine Deroudille
Horaires : Lu, Me à Ve : 12h-19h / WE : 11h-20h / Vacances scolaires et jours fériés : 10h-20h
Fermeture les mardis et le 1er mai.
Nocturne gratuite pour les moins de 26 ans le 1er jeudi du mois jusqu'à 21h sur réservation.
Tarifs : PT 12€ / TR 9,5€ / - de 18 ans 6€ / inclus dans l’abonnement Libre Pass
Réservation obligatoire du créneau de visite sur cinematheque.fr et Fnac.com
Télécharger le dossier de presse ici
« En réalité, j’étais simplement en avance sur mon temps. À une époque où il n’était encore nulle part question de libération de la femme, j’ai entrepris ma propre libération. J’ai forgé moi-même mon destin, et je ne le regrette pas »
"Moi Romy, Le Journal de Romy Schneider", Éditions Michel Lafon (1989)
Quarante ans après sa disparition, Romy Schneider (23 septembre 1938 – 29 mai 1982) est toujours aussi aimée et populaire. Actrice européenne, avec une carrière débutée à 15 ans en Allemagne et poursuivie en France, elle est devenue une star grâce à des films qui ont marqué à jamais l’histoire du cinéma, avec Alain Cavalier, Claude Sautet, Luchino Visconti, Orson Welles, Otto Preminger...
Cette première exposition de la Cinémathèque française consacrée à une actrice montrera comment la carrière de Romy Schneider a écrit une histoire du cinéma de son époque, celle de grands cinéastes du monde entier, qu’ils soient Français, Américains, Italiens, Allemands, Autrichiens. Sa quête d’absolu a sans doute contribué à son génie et à sa grâce.
L’exposition sera l’occasion de lui redonner la parole. Tenter de la faire revivre à travers ses rôles bien sûr mais aussi ses textes, ses interviews, grâce au making-of des tournages où on la découvre vibrante toujours et si gaie, pleinement heureuse de faire son métier.
Avec une vie si romanesque, des ruptures si marquées, des rencontres si déterminantes, c’est à nous, à travers cette exposition, de comprendre de quelle manière elle est devenue cette icône, cette femme moderne qui, quarante ans après sa mort, fait toujours autant battre les cœurs et dont l’image, elle, n’a pas pris une ride.
Clémentine Deroudille
AUTOUR DE L’EXPOSITION
L’exposition sera accompagnée d’un CATALOGUE
Une édition la Cinémathèque française / Flammarion
Un ouvrage relié au format 195x255, 224 pages, 200 images, 35€
RÉTROSPECTIVE
Fille de comédiens, née à Vienne en 1938, elle débute adolescente dans des Heimatfilms. Ses années jeunesse la voient évoluer en costumes, avec la saga des "Sissi", immense succès qui lui ouvre, en plus de ses amours avec Alain Delon, les portes de l’Europe. Sa carrière est jalonnée de rencontres marquantes, de Visconti à Preminger, de Welles à Zulawski et Risi. Un rendez-vous manqué avec Clouzot dans "L’Enfer" en 1964 précède quelques années mineures, avant une vraie renaissance : en 1969, elle est lumineuse dans "La Piscine" de Jacques Deray. Dans les seventies, elle est le visage de la femme française et tourne avec les piliers de l’époque, Sautet, beaucoup, Granier-Deferre, Tavernier, Chabrol, Costa-Gavras… jusqu’à "La Passante du Sans-Souci", son dernier film, en 1982. Une comédienne passionnée investie dans ses rôles jusqu'à l'absolu. Une femme devenue une icône, à l’histoire pas si simple, et dont la vie a trop souvent fait oublier le talent éclatant.
VISITES GUIDÉES, CONFÉRENCES, DIALOGUES…
14h37 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (3)
Source : La Provence.com - 05 juillet 2021
15h10 dans Thea-2020-Julie | Lien permanent | Commentaires (0)
Lorsque le festival arrive, l’exposition monumentale "Cannes fait le mur"permet de profiter, à ciel ouvert et gratuitement de photos de célébrités en grand format. Cette année, la thématique est "Le baiser" réalisé en partenariat avec Paris Match.
Mairie de Cannes :
Romy Schneider et Alain Delon au bord de la célèbre "Piscine".
Film de Jacques Deray sorti en 1969.
15h29 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (1)
L’exposition "Romy Schneider, l’invention d’une femme moderne" se tiendra du 16 mars au 31 juillet 2022 à la Cinémathèque Française.
Au programme :
Cinémathèque Française : 51 rue de Bercy - 75012 Paris
Web : https://www.cinematheque.fr
14h58 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)