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NDRL : Pour toute question concernant cette collection unique de poupée ainsi que leur achat, merci de vous adresser auprès de la créatrice. Tous droits réservés.
Source : Cotho
Cette poupée est une pièce unique. Sissi porte une tenue blanche, réalisée librement d’après les croquis de mode et les tableaux de l’époque. Sa toilette est composée d’une robe et d’un long voile. La robe est en satin et dentelle ancienne de tulle rebrodé. La jupe est soutenue par un jupon à baleine. Elle a une circonférence d’1mètre 50. Le bustier est rebrodé de perles en forme de toupies et de fleurs en cristal, et de perles de rocailles transparentes avec le trou argenté. Une goutte de cristal facettée et des toupies en cristal ornent le devant des volants du bustier. Le bustier est bordé d’une fine dentelle froncée, de même que les manches. Son long voile est réalisé dans la même dentelle ancienne que sa robe. Il mesure 65 cm de long.
Sissi porte des chaussures en satin blanc et perles, réalisées à la main sur une semelle de chaussures. Elle porte des gants courts en dentelle. Son visage a été entièrement effacé et repeint à la main avec des peintures acryliques et des vernis de qualité professionnelle. Son maquillage est très naturel. Ses cils sont appliqués à la main. Sa chevelure brune est coiffée selon un portrait de Sissi daté de ses seize ans. Les cheveux sont séparé par une raie puis tressés et portés en un chignon imposant. Le voile en dentelle est fixé dans le chignon. Trois fleurs de cristal ornent la coiffure. Sissi porte des boucles d’oreilles en toupies de cristal transparent et un collier de fines rocailles blanc nacré.
La poupée ne se déshabille pas.
10h39 dans Ca tourne autour... | Lien permanent | Commentaires (0)
Titre de Boloc joué en live (guitare basse batterie violon violoncelle chant) lors de l'émission 100 % musique.
Par Bolocsongs sur YouTube
01h23 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Haz.de du 29 novembre 2007
En 2008, Romy Schneider aurait eu 70 ans. C'est l'hommage que lui rend le Theatermuseum de Hannovre à travers deux expositions de photographies inédites consacrées à l'actrice décédée en 1982.
En janvier, une exposition a prévu de présenter les images de Benno Wundshammer (1913-1987) a communiqué le musée. Le journaliste était le portraitiste de Romy Schneider à Berchtesgarden en 1956, ainsi que pour les deux premiers films "Sissi".
Le jour des 70 ans de la star mondiale, le 23 septembre commencera une deuxième exposition avec des photos totalement inédites datant des années 1970's. Par ailleurs, des costumes originaux seront exposés.
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Romy-Schneider-Fotos
Schon 2003 und 2006 haben wir unbekannte Fotografien von Romy Schneider ausgestellt. Die Fotografen hießen damals Will McBride und Helga Kneidl. In der dritten Fotoausstellung, anläßlich des 70. Geburtstages der großen Schauspielerin, präsentieren wir jetzt Bilder, die bisher noch nie zu sehen gewesen sind! 1956. Romy Schneider, kurz vor ihrem 18. Geburtstag, im Haus ihrer Mutter Magda Schneider in Berchtesgaden. Wir sehen Romy Schneider im und am Swimmingpool, mit den Hunden vor dem idyllischen Bauernhaus, in ihrem neuen Karmann, den sie noch nicht fahren darf. Sie posiert am Kamin und schmückt den Weihnachtsbaum. Heute würden wir Homestory dazu sagen. Benno Wundshammer (1913-1987) war in den 1950er Jahren Reporter der Zeitschrift „Quick“ und Chefredakteur des Prominentenheftes „Revue“. Mit seinen Aufnahmen der Nachkriegsprominenz prägte er die bundesdeutsche Pressefotografie wesentlich mit. Daneben arbeitete er als Modefotograf. Im Herbst werden wir mit einer weiteren feinen Fotoausstellung mit Bildern aus den 1970er Jahren das Romy-Schneider-Jahr beschließen. Auch Kostüme von Romy Schneider werden dann in Hannover zu sehen sein.
Source : Kulturkurier
NDLR : Ouh la la... Ca à l'air génial !!!! Qu'est-ce que j'aimerais y aller...
20h17 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (3)
Source : Diana
Article Bunte du 29 novembre 2007
Le Prix Grand Siècle Laurent-Perrier a été remis lundi 19 novembre 2007 au 2007 Professeur Bronislaw Geremek.
Le 43ème Prix Grand Siècle Laurent-Perrier 2007, sa Présidente a été remis lors d'un dîner prestigieux au Professeur Geremek dans les salons du Pavillon d'Armenonville par Franz-Olivier Giesbert.
Intellectuel, historien et homme politique actuellement député européen polonais, Bronislaw Geremek a reçu cette distinction avec beaucoup d'émotion, entouré de nombreuses personnalités : Bernard Accoyer, Claude Bébéar, Dominique Bona, Claudia Cardinale, Franz-Olivier Giesbert, Jean-Pierre et Claudie Haigneré, Pierre Schoendoerffer, Simone Veil, Professeur Jean-Didier Vincent, le Duc Eberhard de Wurttemberg, Sarah Biasini, Françoise Chandernagor, Patrick Poivre d'Arvor...
Créé en 1965 par Bernard de Nonancourt, le Prix Grand Siècle récompense chaque année une personnalité, soutient son engagement, salue son action et son mérite.
Pour le dévouement et les qualités humaines qu'il met au service de son pays et de l'Europe, le Professeur Geremek a été choisi comme lauréat 2007 par l'ensemble du jury du Prix Grand Siècle : Jeanne Moreau, Hélène Carrère d'Encausse de l'Académie française, Claude Bébéar, Dominique Bona, Françoise Chandernagor, Yves Dumont, Franz-Olivier Giesbert, Bernard de La Giraudière, Jacqueline Lanier, Stéphanie Meneux de Nonancourt, Bernard de Nonancourt, Alexandra Pereyre de Nonancourt, Jacques Rigaud, Jean-Didier Vincent.
Ce Prix met à l'honneur depuis 43 ans des hommes et des femmes qui témoignent des valeurs durables de notre temps. Bronislaw Geremek rejoint ainsi de prestigieux lauréats tels que : Soeur Emmanuelle, Simone Veil, Claude Chabrol, ...
19h55 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Film de Francis Girod (France, 1980). Scénario : Georges Conchon et F. Girod. Image : Bernard Zitzermann. Musique : Ennio Morricone. 130 mn.
Avec Romy Schneider : Emma. Jean-Louis Trintignant : Vannister. Jean-Claude Brialy : Cisterne. Claude Brasseur : Largué. Daniel Mesguich : Rémy Lecoudray. Marie-France Pisier : Colette Lecoudray.
Genre : comédie historique.
Dans le Paris trépidant de l’entre-deux-guerres, une femme, fille d’un chapelier juif et reine de l’anticonformisme, impose ses insolences. Elle fume en public, ne porte ni corset ni voilette et accumule sans honte ses aventures homosexuelles. Surtout, elle se bâtit une fortune au prix d’un individualisme forcené, exaspérant les géants de la Bourse.
Inspiré de la vie de Marthe Hanau, que l’on surnomma «la banquière des Années folles», ce ciné-roman est l’un des meilleurs de Francis Girod. Auréolée par la beauté têtue et la fierté déchirée de Romy Schneider, son héroïne rejoint une galerie d’insoumis à panache, où figurent René la Canne et Lacenaire. En banquier dandy et cynique, Trintignant a la rigidité glacée d’un von Stroheim. Mesguich joue un jeune loup de la politique ; Carmet, un journaliste véreux... Tous font de ce spectacle un éblouissement.
Avec cette saga de satin qui navigue entre les rivières de diamants et les fioles de vitriol, Francis Girod signe un petit bijou où l’amour, le pouvoir, l’aventure et la tempête des passions se marient divinement avec l’éclat du baroque.
Nagel Miller
Télérama.fr - le 24 novembre 2007
19h25 dans Film-1980-Banquière, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (7)
Source : TV Mag.com - Le film du jour - 29 novembre 2007
Paris, les années folles. Marthe Hanau, une reine de la finance, défraye la chronique. Symbole de l'anticonformisme, elle fait scandale en affichant ses amours saphiques et en luttant contre le capitalisme pour favoriser l'épargne populaire. Dans «La Banquière» (1980), Marthe Hanau devient Emma Eckhert (Romy Schneider). Ses spéculations en Bourse lui permettent de faire bénéficier à ses clients d'intérêts rondelets. Une abomination pour ses concurrents, adeptes de la finance «traditionnelle»! Ils commencent à sérieusement grincer des dents et ne tardent pas à manigancer leur vengeance...
«La Banquière» de Francis Girod («Le Trio infernal», «Le Bon Plaisir») s'impose comme une magnifique reconstitution historique. «J'aime créer une fiction romanesque à partir de faits divers qui me paraissent exemplaires, expliquait-il. Mais j'essaie aussi de donner à ce ciné-roman de l'histoire un éclairage moral personnel.» Il ajoute ainsi à cette libre adaptation de la vie de Marthe Hanau une critique sociale sans concessions des milieux dirigeants de l'entre-deux-guerres.
Romy Schneider partage, avec Jean-Louis Trintignant, Claude Brasseur, Jean Carmet et Jean-Claude Brialy, la vedette de ce drame flirtant, comme l'expliquait Francis Girod, avec «le jeu de massacre, mais aussi l'apologie de la fidélité en amitié et en amour». C'est la chronique prenante de l'ascension vertigineuse - et de la chute - d'une femme hors du commun dans les arcanes du pouvoir.
09h36 dans Film-1980-Banquière | Lien permanent | Commentaires (0)
La bande-annonce (Allemagne)
Par sur Gottfried29 YouTube
01h12 dans Film-1957-Scampolo | Lien permanent | Commentaires (1)
NDRL : Pour toute question concernant cette collection unique de poupée ainsi que leur achat, merci de vous adresser auprès de la créatrice. Tous droits réservés.
Source : Cotho
D’après le tableau officiel représentant la reine nouvellement couronnée de Hongrie.
Cette poupée est une pièce unique.
Sissi, Reine de Hongrie, a remporté la 2nde place au concours du Paris Fashion Doll Festival du 18 mars 2007 sur le théme : "une tenue royale".
NDLR : Félicitations pour ce prix, il est vraiment mérité pour un très beau travail !
Sissi porte le costume traditionnel Hongrois pour montrer son amour pour cette terre. Sa toilette, composée d’une jupe et d’un bustier, est agrémentée de véritables dentelles et broderies anciennes datant de plus d’un siècle. Sa jupe est en moire blanche, soutenue par une crinoline en tissu et baleines. Des volants superposés de différentes dentelles anciennes ornent le bas de la large jupe. Un tablier est posé sur l’avant de la jupe. Il est fait d’un très fin tissu brodé à la main, avec des entre-deux de dentelle ancienne. La broderie est réalisée sur environ 2 cm de largeur de tissu, vous imaginez donc que la frise a des fleurs d'à peine 1 cm. La dentelle est superbe, déjà au fuseau mécanique mais fine et légère et avec de superbes motifs. La dentelle est cousue à la main à la broderie (ou vice et versa) avec apparemment des points de jour à faisceaux contrariés. Son corsage est fait dans un tissu velours bleu, les manches ballons sont en fin tissu blanc agrémenté d’un large nœud. De la dentelle ancienne assortie à la jupe, agrémente le bustier et les manches. Le plastron blanc est largement décoré de perles rondes et ovales. Elle porte des gants courts bordés de dentelle. Sissi porte des chaussures Kindstates repeintes et décorées de perles cristal. Une culotte longue bordée de dentelle est portée comme lingerie.
La poupée ne se déshabille pas.
22h20 dans Ca tourne autour... | Lien permanent | Commentaires (0)
NDLR : Il s'agit d'une collection de DVDs mais apparement il faut commander la collection complète... 196 euros...
Source : Elle.de du 21 novembre 2007
Nicht nur die Designer haben sich in sie verliebt - die Sehnsucht nach wahren Diven ist wieder da! Nach unnnahbaren Schönheiten, die mit echtem Glamour, Geheimnis und Tiefe und dem Außergewöhnlichen jenseits des Alltags unsere Träume nähren.
Das perfekte Anschauungsmaterial dafür bieten die Kinoklassiker, vor allem die des alten Hollywood. Darum stellt ELLE Online auf den folgenden Seiten 28 Leinwandgöttinnen vor, die schönsten und faszinierendsten Frauen der Filmgeschichte, die die Kunst der Verzauberung perfekt beherrschten. Und damit Sie die große Geste, den Augenaufschlag, den unvergleichlichen Stil ihrer Lieblingsdiven in Ruhe studieren und traumhafte Filmnächte erleben können, bieten wir zusammen mit der Süddeutschen Zeitung 28 Kinoklassiker mit den größten Filmdiven aller Zeiten auf DVD zum Bestellen an, darunter Filme mit Rita Hayworth, Marlene Dietrich, Grace Kelly, Audrey Hepburn, Romy Schneider... Wahre Diven sind selten geworden, doch es gibt sie auch heute - und so spannt die DVD-Kollektion einen großen historischen Bogen, beginned mit den 30er und 40er Jahren, der Ära, als Hollywood den Mythos der Diva schuf.
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Le 28 décembre 2007
Le DVD n°17 contient le film "Monpti"
Sortie : mars 2008
20h09 dans En DVD ! | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : Fluctuat.net du 26 novembre 2007
Dans son édition datée de demain, Le Monde consacre sa page 3 au mythique film jamais achevé de Henri Georges Clouzot, L'Enfer, qu'un infarctus avait définitivement compromis en 1964.
On y apprend quelques détails de l'histoire de ce film, que Clouzot envisageait visiblement comme son chef-d'oeuvre, extrêmement ambitieux sur la forme, qui devait être un drame fantasmagorique sur la jalousie où tout se jouait entre Romy Schneider et Serge Reggiani.
Différents états du scénario furent plus tard présentés à Marin Karmitz par la veuve de Clouzot, et à Claude Chabrol qui en fit son Enfer à lui, en 1994.
Les quinze heures de rushes tournées étaient bloquées jusqu'ici par les assurances qui avaient perdu énormément d'argent dans l'affaire, dont Serge Bromberg a racheté les droits et dont une partie sera montrée pour la première fois le 16 décembre à 17h à l'Auditorium du Louvres : 15 minutes de bouts d'essai et de prises de vue, dans lesquelles on découvre des scènes étonnantes, et une Romy Schneider torride comme jamais. "Largement de quoi perdre son sang-froid" selon Jacques Mandelbaum, l'auteur du papier.
Avis aux amateurs.
Van
23h22 dans Film-1964-Enfer | Lien permanent | Commentaires (1)
NDLR : comme le film n'a jamais pu être terminé, j'ai trouvé intéresssant un article sur le sujet... Il y en a peu ! Il faudra acheter "Le Monde" du 27/11...
Source : Le Monde.fr du 26 novembre 2007
Article paru dans l'édition du 27.11.07
L'histoire du cinéma est jonchée de films inachevés. Cela ne transforme pas pour autant ce continent englouti en Atlantide. Mais, quand le film s'intitule L'Enfer, qu'il est mis en oeuvre en 1964 par le sulfureux Henri Georges Clouzot, que l'actrice Romy Schneider y est transformée en pur objet de fantasme, et qu'il reste du film quinze heures de rushes dont une partie sera publiquement dévoilée, dimanche 16 décembre, à l'Auditorium du Louvre, c'est une autre histoire.
C'est à Serge Bromberg, grand aventurier des bobines perdues, que l'on doit cette exhumation. Il présentera durant cette séance exceptionnelle l'histoire de ce film avorté, longtemps tenu sous le boisseau en raison d'un imbroglio juridique.
En 1963, Clouzot est un cinéaste célèbre, l'un des plus grands noms du classicisme français. On lui doit notamment Le Corbeau (1943), Le Salaire de la peur (1953) ou La Vérité (1960), avec Brigitte Bardot, son dernier film avant de se lancer dans l'aventure de L'Enfer. Mais son étoile est sur le point de vaciller.
La noirceur littéraire de son inspiration, l'autoritarisme qu'on lui prête, l'orfèvrerie dispendieuse de son cinéma de studio font de lui un des représentants du "cinéma de qualité française" (l'expression, cruelle, est de François Truffaut), que va bousculer l'essor rageur et la jeunesse de la Nouvelle Vague, qui se réclame notamment de la liberté et de la modernité du néoréalisme italien. A ces attaques s'ajoute une épreuve intime. En 1960, Véra Clouzot meurt. Très affecté par la perte de sa femme, le cinéaste ne parvient plus à travailler. Il s'exile à Tahiti, où il s'ennuie.
Deux rencontres vont le sortir du marasme. La première est celle de l'éblouissante Romy Schneider, que lui présente son ami le producteur américain Sam Spiegel lors d'une croisière en Méditerranée sur son yacht.
La seconde est celle d'Inès de Gonzalès, qu'il a connue en 1945 comme jeune actrice, et qu'il épouse en 1963. Cette même année, Clouzot trouve enfin le sujet de son prochain film : un drame de la jalousie, démon dont il a souffert dans le couple qu'il formait avec Véra, et qu'il entend sonder de manière à la fois clinique et expressive, en cherchant un équivalent plastique aux fantasmes qu'elle suscite.
Pour le romancier José-André Lacour, coscénariste du film, "c'est uniquement le point de vue de l'homme qui est pris en compte. La femme est un personnage qui vit dans la tête du mari. A la fin, on devait se demander s'il avait vraiment tué sa femme". Pour les besoins de cette sombre fantasmagorie, Clouzot ambitionne de révolutionner son cinéma, rêve d'un mariage de la science et de l'émotion. Il cherche du côté de l'art cinétique et des travaux du plasticien Victor Vasarely, qui joue sur l'illusion d'optique, ou encore des recherches de Karlheinz Stockhausen sur la musique aléatoire.
Enfermé en studio durant trois mois, il se livre avec ses acteurs principaux, Romy Schneider et Serge Reggiani, à des expérimentations formelles radicales, sur la lumière, la couleur, le maquillage, le son, la voix, le mouvement. Le choix de ces acteurs, dont la liaison orageuse est connue, est en lui-même un signe d'ouverture à l'accident documentaire.
Morte en 1982, Romy Schneider se souviendra "d'un perfectionniste qui ne s'avoue jamais satisfait", tandis que Serge Reggiani, mort en 2004, évoquera la manière dont il fut attaché avec des élastiques géants pour les besoins d'une scène où "Romy était nue sous un catafalque transparent et (où) je devais m'approcher d'elle sans arriver à l'atteindre".
Semblable mésaventure arrive aussi à Danny Carrel, qui interprète dans le film une coiffeuse très aguicheuse : "Lors des essais, je jouais encore au théâtre le soir et il ne me lâchait qu'à la dernière minute. Un soir, il m'a laissée ficelée jusqu'à sept heures et je suis rentrée en scène avec le maquillage des essais, c'est-à-dire vert pomme."
Le tournage commence début juillet 1964, au viaduc de Garabit, dans le Cantal. Il est titanesque : cent cinquante techniciens sont à pied d'oeuvre, répartis en trois équipes de tournage, Clouzot circulant de l'un à l'autre dans une Mercedes décapotable. Mais, au bout d'une semaine, Serge Reggiani est hospitalisé pour des problèmes de santé. Jean-Louis Trintignant est pressenti pour le remplacer. Il n'en aura pas le temps : Clouzot est victime d'un infarctus qui interrompt définitivement le tournage.
Rétabli, Henri Georges Clouzot confie en 1965 à sa nièce, la journaliste et cinéaste Claire Clouzot, son désir de montrer à la Cinémathèque française ce qui avait été tourné et de lui confier les bobines du film. Mais celui-ci, produit par Orsay Films, est bloqué par la compagnie d'assurances, qui a perdu une somme considérable dans cette affaire. Le cinéaste ne cache pas son amertume : "Vous savez, j'en avais gros sur la patate pour L'Enfer. (...) Le film est sous clé et je ne pourrai jamais le terminer."
De ce film fantôme, il ne restait jusqu'à aujourd'hui que quelques traces lointaines. Une série de dessins préparatoires de Clouzot conservés à la Bibliothèque du film et plusieurs états du scénario que sa veuve présenta au producteur Marin Karmitz, qui en parla à Claude Chabrol, lequel s'en inspira pour tourner son propre Enfer, en 1994, avec Emmanuelle Béart et François Cluzet.
Grâce à l'opiniâtreté de Serge Bromberg, qui vient d'en acquérir les droits, et à l'occasion du centenaire de la naissance de Clouzot, il est désormais possible non de voir le film, qui n'existera jamais, mais d'en découvrir un état virtuel, à travers la sélection d'une quinzaine de minutes de bouts d'essai et de prises de vues du tournage. Ces plans, désormais numérisés, sont hélas privés de son.
Même en faisant la part du fétichisme qui s'attache à ce genre de découverte fragmentaire, il faut avouer que ces images sont saisissantes. Pour les expériences échevelées qui regorgent d'anamorphoses et de trucages splendides, parmi lesquels une prémonition du dédoublement de visage à la Persona, d'Ingmar Bergman. Mais plus encore pour la sensualité torride qui se dégage de Romy Schneider, qu'on n'aura jamais vue aussi crûment désirée et exaltée sur un écran.
Ligotée sur une voie ferrée en attendant l'arrivée du train, caressant sa partenaire Danny Carrel, léchant une vitre nimbée de pluie, effleurant de la main sa plus tendre intimité en ski nautique, titillant ou fumant, lascive et dominatrice, une cigarette sur un fond noir qui rehausse le scintillement surréel de sa chair dénudée, il y a là très largement de quoi perdre son sang-froid.
En dépit de la trivialité de ces fantasmes magnifiés par l'écran, il est clair pour Serge Bromberg que "L'Enfer était le film le plus ambitieux de Clouzot. Il voulait sans doute prouver qu'il pouvait être aussi inspiré que les jeunes freluquets de la Nouvelle Vague, et voulait à l'évidence faire son chef-d'oeuvre". On peut aussi penser que le cinéaste, jusque dans cet échec, aura aussi cherché à percer le mystère de sa propre inspiration.
Auditorium du Louvre
Accès par la Pyramide du Louvre et les galeries du Carrousel.
Mo Louvre.
Tél. : 01-40-20-55-55.
Dimanche 16 décembre, à 17 heures.
Les citations des collaborateurs du film sont extraites du livre Clouzot, de José-Louis Bocquet et Marc Godin (éd. Horizon illimité, 2002).
Jacques Mandelbaum
23h16 dans Film-1964-Enfer | Lien permanent | Commentaires (0)
NDLR : Cette interview ne me dit rien... Quelqu'un a plus d'info sur l'émission et/ou la date de diffusion d'origine ?
Par RomyEmily sur YouTube
01h06 dans Film-1973-Trio | Lien permanent | Commentaires (1)
Auteurs : Luise F. Pusch, Susanne Gretter et Judith Offenbach
Erühmte Frauen ist ein biographisches Nachschlagewerk mit Lexikoncharakter und informiert exakt, abwechslungsreich und unterhaltsam über große Frauen aller Epochen und Länder. Mit Porträts von Bettine von Arnim, Emmy Ball-Hennings, Hannah Arendt, Josephine Baker, Karola Bloch, Kate Chopin, Lady Di, Elizabeth I, Rosa Mayreder, Irmgard Morgner, Franziska Nietzsche, Anna Pestalozzi, Romy Schneider, Elsa Triolet und vielen anderen. Frauen haben zur Geschichte und zur Kultur im selben Maße beigetragen wie die Männer, aber die männliche Geschichtsschreibung hat den weiblichen Beitrag entweder trivialisiert oder marginalisiert und vergessen. Seit vielen Jahren arbeitet Luise F. Pusch mit ihrem Kalender Berühmte Frauen gegen dieses Vergessen an. Eine Auswahl von Porträts aus diesen Kalendern erschien 1999 im Insel Verlag: Berühmte Frauen. Dreihundert Porträts. Die Süddeutsche Zeitung schrieb nach Erscheinen: Luise Pusch verspricht, Lesergunst vorausgesetzt, eine Fortsetzung. Da es eine Frauendatenbank mit 30.000 Biographien gibt und das Werk Schmöker- und Schaulust befriedigt, ist mir darum nicht bang. Die Gunst der Leserinnen war groß, und mit Berühmte Frauen / 2 liegen nun weitere dreihundert Porträts vor. Seite für Seite wird eine Frau vorgestellt, mit Literaturangaben und mit Bild. Zugleich enthält das Buch alle wichtigen Informationen zum Weiterforschen sowie Register, die die Frauen chronologisch, nach Berufen und Ländern ordnen.
14h41 dans Les livres | Lien permanent | Commentaires (1)
Vendredi 23 novembre 2007 - Source : AlloCiné
Suite à un désaccord entre les organisateurs et la fille du célèbre acteur, le prix Jean Gabin, qui distingue chaque année un jeune talent du cinéma français, ne sera plus attribué. Il sera remplacé par un prix Patrick Deweare.
Le prix Jean Gabin n'aura pas de lauréat en 2008. Cette récompense, qui honore chaque année depuis 1981 un espoir du cinéma français, ne sera pas reconduite l'année prochaine. En cause : un désaccord entre les organisateurs Marlène et Eugène Moineau, et la fille de l'acteur, Florence Moncorgé-Gabin. Néanmoins, le jury, composé de journalistes spécialisés, s'associe toujours aux organisateurs de la manifestation pour décerner un autre prix, qui sera dédié à l'acteur Patrick Dewaere, disparu
il y a quinze ans *. Le prix Jean Gabin, traditionnellement remis en même temps que le Prix Romy Schneider (qui, lui, est maintenu) a permis d'encourager les carrières de Gérard Darmon, Clovis Cornillac, Benoît Poelvoorde ou encore José Garcia.
Qui sera alors le premier acteur à recevoir le prix Patrick Dewaere ?
Réponse prochainement.
* NDLR : Petite erreur "AlloCiné" : Patrick Dewaere est mort il y a 25 ans, en 1982, comme Romy...
10h23 dans Prix Romy Schneider | Lien permanent | Commentaires (0)
Un montage qui provient du site LisettedeZoette et de l'exposition Romy du 05 juillet au 29 août 2007 à Amsterdam.
21h19 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)