Source : Le Monde - 13 juin 2018
La fiction d’Emily Atef revient sur les "trois jours" passés par l’actrice "à Quiberon", en 1981.
Dès l’âge de 16 ans, Marie Bäumer s’est entendu dire sa ressemblance avec Romy Schneider. Devenue plus tard elle-même une actrice, elle n’en a cependant pas tiré parti, refusant les propositions qui lui étaient faites d’incarner celle dont elle avait, depuis, découvert la filmographie. Jusqu’à ces "3 jours à Quiberon", un film dont le parti pris l’a convaincue de lâcher prise. Ce qu’elle fait avec un talent qui maîtrise à la fois l’énergie, la gestuelle et les attitudes qu’elle reproduit de son modèle, créant le trouble sans l’appuyer. Dans cette unité de temps et de lieu à laquelle se limite le quatrième long-métrage de la réalisatrice Emily Atef, Marie Bäumer parvient à abattre les cloisons. Elle ne suffit hélas pas à l’envol du film.
Nous sommes en avril 1981. Romy Schneider, en instance de divorce avec Daniel Biasini, se rend à Quiberon pour une cure de repos. Durant ces quelques jours, l’actrice a accepté que viennent la rejoindre Michael Jürgs, journaliste du magazine allemand Stern, et le photographe Robert Lebeck, pour une interview exclusive. Fatiguée, malheureuse, l’actrice, soumise à des questions directes et quelque peu agressives, relève néanmoins le gant.
L’INTERVIEW SE DÉROULE EN PLUSIEURS ÉTAPES
ENTRE LESQUELLES L’ACTRICE CÈDE À SES DÉMONS,
SE REPREND PAR UN ÉCLAT DE RIRE LUMINEUX
Soucieuse d’éclaircir certains points – notamment avec l’Allemagne, qui ne lui a jamais pardonné son abandon de "Sissi" et son départ pour la France –, Romy Schneider se montre combattante, puis vulnérable au fil des confidences qu’elle livre sur ses difficultés à être actrice et mère, à conjuguer son métier et ses aspirations à une vie normale, à vivre ses contradictions, ses deuils, ses renoncements. L’interview se déroule en plusieurs étapes, entre lesquelles l’actrice cède à ses démons, se reprend par un éclat de rire lumineux, s’amuse comme une enfant ; photographiée dans tous ces instants par Lebeck, avec qui elle entretient une relation affectueuse et complice. Les 600 photos qu’il a réalisées durant son séjour en témoignent.
Ce sont elles qui ont en partie guidé le travail d’Emily Atef dans l’esthétique du film qu’elle a choisi de tourner en noir et blanc, afin de restituer «l’atmosphère» qui se dégageait des images du photographe. De même que la réalisatrice s’est appuyée sur l’entretien publié dans Stern (au demeurant peu passionnant) pour l’écriture du scénario. Ces deux sources d’inspiration se révèlent insuffisantes pour faire décoller le film. Faute de point de vue, "3 jours à Quiberon" se contente d’aligner une succession de plans sur une actrice en proie au mal-être, réduisant l’envergure du film à celle d’un reportage au commentaire insignifiant et simpliste.
«Scandalisée»
Or, c’est d’une fiction qu’il s’agit ici. Un argument que la réalisatrice s’est d’ailleurs plu à opposer aux critiques émises par Sarah Biasini à l’encontre du film ; la fille de Romy Schneider s’étant déclaré «scandalisée» d’y voir notamment sa mère montrée comme dépendante aux médicaments et à l’alcool.
Ce à quoi Emily Atef a répondu que "3 jours à Quiberon" n’était «pas un documentaire, mais une fiction d’après des discussions avec des gens qui étaient là-bas, et d’après des photos dont [elle a eu] connaissance». Il en aurait fallu plus pour créer un personnage et élever cet épisode d’une vie à hauteur de film.
Par Véronique Cauhapé
21h42 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Figaro - 13 juin 2018
REVUE DE PRESSE - N'en déplaise à Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, choquée par la représentation de sa mère en alcoolique dépressive, le film d'Emily Atef a séduit la critique. Une actrice «miraculeuse», un noir et blanc «somptueux» et la «justesse émotionnelle» du récit ont fait mouche.
Le biopic [NDLR : Ce film n'est pas un biopic !!!] dramatique d'Emily Atef prend place en Bretagne, durant une thalassothérapie. L'actrice Romy Schneider accepte une interview exceptionnelle, un an avant sa mort. Pendant plusieurs jours, elle va se livrer au journaliste Michaël Jürgs, par amitié pour le photographe Robert Lebeck qui l'accompagne. Lui raconter ses souffrances de mère, d'actrice, pour le magazine Stern. En pleine dépression, l'alcool la pousse à se confier, malgré les efforts de son amie Hildegard pour la protéger des «vautours». La réalisatrice franco-libanaise Emily Atef signe avec "Trois Jours à Quiberon" son quatrième long-métrage. Il a plu à la critique, ravie d'y retrouver l'essence de l'actrice des "Choses de la vie".
Une ressemblance qui conquiert la critique
La presse est époustouflée par la ressemblance de Marie Bäumer avec Romy Schneider. Ce rôle lui a valu en avril l'équivalent du César allemand, un "Lola" de la meilleure actrice [NDLR : le "César" allemand]. Pour Emily Barnett des Inrocks, elle est le «sosie de Romy Schneider». Son «interprétation solaire et torturée tend à gommer l'icône au profit de la femme confrontée à la tyrannie de son image.» Barbara Théate renchérit dans le Journal du Dimanche : «Marie Bäumer, lumineuse, fait preuve d'une grande justesse émotionnelle dans les excès de joie comme de peine».
L'actrice allemande de 49 ans est tout simplement «un miracle» pour Nicolas Schaller de L'Obs : «Tout trouble chez elle: sa ressemblance jamais forcée avec la star de "César et Rosalie", son naturel, l'invisibilité de son jeu. Elle est Romy, ou du moins l'image qu'on s'en fait, dès sa première apparition, de trois quarts dos.» La ressemblance est frappante. Yannick Vely de Paris Match insiste : «Il ne faut surtout pas négliger le travail d'incarnation, la direction d'actrice et le soin méticuleux de la composition». Il s'enthousiasme pour un «mimétisme frappant». «L'on retombe à nouveau amoureux de la fragilité et de la détermination de la star, comme si elle revenait à la vie devant nos yeux», admire-t-il.
Des termes que l'on retrouve dans plusieurs critiques, émues par ce film qui mêle des éléments de documentaire et de fiction. Télérama titre sur «une reconstitution troublante» de la vie de la vedette. Le film «donne l'impression de voir Romy ressuscitée», note Jacques Morice. L'Obs acquiesce et applaudit «un portrait bien senti, porté par de fines intuitions». «Mieux qu'un biopic, "Trois jours à Quiberon" est un instantané au travers duquel se profile une vie entière», analyse Nicolas Schaller. Étienne Sorin du Figaro est conquis : «Emily Atef évite les réponses toutes faites et la psychologie de comptoir». Son confrère Éric Neuhoff partage ce point de vue. Il assure que «ces "Trois jours" forment le contraire d'un biopic, cernent peut-être le moment où une vie risque de basculer». Pour lui, «il s'agit d'un instantané, d'une rêverie».
Le choix du noir et blanc est un succès
Seul Le Monde s'oppose à ces éloges, regrettant une absence de «point de vue» dans le biopic. Véronique Cauhapé est déçue par les sources sur lesquelles la réalisatrice s'est appuyée. Pour la journaliste, l'entretien publié dans Stern, et les photos prises à cette occasion «se révèlent insuffisants pour faire décoller le film.» «Faute de point de vue, "Trois jours à Quiberon" se contente d'aligner une succession de plans sur une actrice en proie au mal-être, réduisant l'envergure du film à celle d'un reportage au commentaire insignifiant et simpliste», tranche-t-elle.
Le choix du noir et blanc, qualifié d'«impressionniste» par Les Échos permet, lui, de fédérer unanimement la critique. Pour L'Obs, il rappelle celui «des photos de Lebeck, celui du souvenir, des cendres d'une époque où l'on fumait dans le hall des hôtels-sanatoriums». Un parti pris qui «donne une belle intensité à cette plongée quasi documentaire dans l'intimité et la souffrance d'une actrice connue pour sa fragilité», remarque Barbara Théate du JDD.
Cécile Rouden de "La Croix" conclut en rappelant l'histoire d'amour entre l'actrice allemande et l'Hexagone : «En France, où on a aimé passionnément Romy, il est difficile de ne pas être touché par ce film tourné en Bretagne dans un somptueux noir et blanc qui renvoie aux photographies de Robert Lebeck».
Par Julia Benarrous
21h32 dans Films-Romy, Revue Figaro | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : 20 minutes.fr - 13 juin 2018
Plus de trente ans après sa mort, Romy Schneider continue de fasciner. "Trois jours à Quiberon", qui sort ce mercredi en salles, en est un nouvel exemple. A partir d’une interview donnée par la comédienne en 1981, la cinéaste franco-iranienne Emily Atef brosse le portrait d’une femme libre mais malheureuse et en proie à ses démons.
A l’occasion de la sortie de ce film, en compétition au dernier Festival de Berlin, le journaliste Bernard Pascuito, auteur de "La Dernière Vie de Romy Schneider" (Ed. du Rocher), nous explique pourquoi, tant d’années après sa mort, cette icône du cinéma fait toujours parler d’elle.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à Romy Schneider ?
La réalisatrice de "Trois jours à Quiberon" a fait en trois jours ce que j’ai fait en dix mois, mais les deux œuvres contiennent la même sensibilité, la même admiration et le même respect de Romy Schneider. De mon côté, j’ai pris les dix derniers mois de sa vie, entre le décès de son fils et sa propre mort, avec cette question en toile de fond : «Comment continue-t-on à vivre lorsqu'on a perdu un enfant ?» Et comme je ne pouvais pas me contenter de me concentrer sur cette période, il y a des flash-back qui repartent dans des moments de son existence comme son enfance, Alain Delon, Sissi, "La Piscine", son premier mari… L’abandon du père quand elle a 5 ans correspond à l’abandon du fils quand elle en a 40, la trahison de Delon renvoie à la trahison de sa mère…
Pourquoi Romy Schneider fascine toujours ?
Ça tient à la magie de son image. Il y a des personnages, comme elle, qui dégagent quelque chose. On pense aussi à Audrey Hepburn. Romy Schneider reste très moderne dans sa beauté. Il y a aussi un destin bouleversant, pathétique. Mais je pense que la modernité de sa beauté, son côté inusable, fait que de nombreuses jeunes femmes d’aujourd'hui s’intéressent à elle. Les films de Claude Sautet gardent Romy Schneider en vie, par-delà la mort. On a toujours envie de revoir "César et Rosalie", "Les Choses de la vie", "Max et les ferrailleurs"… J’espère que les gens qui lisent mon livre ont envie ensuite de voir un film avec Romy Schneider.
Qu’a-t-elle apporté au cinéma, selon vous ?
On a tendance à oublier que c’est une actrice prodigieuse, tellement le personnage a dépassé l’actrice à cause des drames, de la mort de son fils. Elle peut tourner n’importe quoi : "L’important c’est d’aimer" et "César et Rosalie" sont aux antipodes. Elle apporte une vérité, elle a une voix extraordinaire, elle parle juste. En revoyant "Sissi", je me suis aperçu que, quand elle avait 16 ans, elle était déjà une actrice formidable. Elle a apporté une présence qui dure.
Que pensez-vous des critiques de sa fille Sarah Biasini à propos de "Trois jours à Quiberon" ?
Je ne comprends pas parce que c’est un peu aberrant de dire «ma mère n’a jamais bu». Tous les réalisateurs et acteurs qui ont tourné avec elle peuvent témoigner. Il suffit d’ouvrir mon livre pour le savoir. Et en même temps, je comprends. D'abord parce que c’est sa fille. Elle n’a pas envie qu’on vienne raconter cela sur sa mère et, surtout, elle avait 4 ans et demi quand sa mère est morte. Tout ce qu’elle sait de la vie de sa mère, elle l’a appris par son père, et son père est dans cette optique-là. J’ai entendu Daniel Biasini chez Laurent Delahousse, il y a quinze jours, il tient le même discours. Je parle aussi de l’alcool et des médicaments dans mon livre, parce que cela fait partie de la vie de Romy Schneider, mais, selon moi, ce n’est pas la cause. C’est la conséquence d’une vie qui a été assez malheureuse avec beaucoup de trahisons et d’abandons. Il faut en parler parce que cela existe, mais cela ne fait pas partie de la personnalité de Romy Schneider.
Propos recueillis par Laure Beaudonnet
21h13 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : 20 minutes.fr - 13 juin 2018
NDLR : Je tiens à souligner que CE FILM N'EST PAS UN BIOPIC... Par définition, un biopic raconte TOUTE LA VIE d'une personne, pas juste une partie ("3 jours" ici... en l'occurrence !)... D'autant plus que la réalisatrice confirme que certaines parties ont été inventées... A vous de juger !
La comédienne allemande Marie Bäumer et la réalisatrice Emily Atef expliquent comment elles ont tenté de redonner vie à l’actrice et star Romy Schneider dans « 3 jours à Quiberon »…
En 1981, Romy Schneider a donné une interview à un reporter allemand et « 3 jours à Quiberon » brode autour de ce moment dans la vie de l’actrice.
Le film insiste plus sur la femme que sur l’icône du 7e Art et Marie Bäumer, qui l’incarne brillamment, a été couverte de récompenses pour sa prestation. La démarche de la réalisatrice Emily Atef se veut sincère, malgré les remarques acerbes de la fille de Romy Schneider, qui n’a pas reconnu sa mère.
Romy Schneider (1938-1982) sous les traits de Marie Bäumer revit dans "3 jours à Quiberon" d’Emily Atef. La cinéaste a choisi de saisir l’actrice fétiche de Claude Sautet pendant une interview où elle se livre à un reporter du journal allemand Stern en 1981. «Mon film n’est pas un documentaire, mais une fiction centrée davantage sur la femme que sur la star», explique-t-elle à 20 Minutes.
Si Sarah Biasani, la fille de Romy s’est déclaré «scandalisée» par le film qui montre sa mère alcoolique et dépressive quelques mois avant son décès, la réalisatrice de "L'ennemi en moi" et sa comédienne peuvent l’accepter. «Nous en sommes désolées et nous la comprenons car il doit être très dur de voir une œuvre sur sa maman mais nous n’avons pas voulu lui manquer de respect», insiste Emily Atef. "3 jours à Quiberon" n’a rien d’irrespectueux à l’égard de la star défunte qui apparaît vibrante de complexité. Loin de livrer un biopic fade, ce sont des variations sur le thème de Romy Schneider qu’elles offrent au public.
Assez de Sissi !
Emily Atef et Marie Bäumer rendent un hommage vibrant à cette femme libre. Le spectateur la croit manipulée par un photographe. Il finit par comprendre qu’elle ne lui dit que ce qu’elle veut. «Elle s’est montrée résolue dans ces choix de carrière, n’hésitant pas à torpiller l’image de Sissi impératrice qui lui collait à la peau en Allemagne», insiste Marie Bäumer qui a été récompensée à Berlin et aux Lola (César allemands) pour sa prestation. Cette image de force fait vibrer "3 jours à Quiberon" même quand elle est au fond de la déprime.
Recréer Romy
La comédienne a d’abord été intimidée à l’idée de jouer Romy. « Je n’ai accepté que parce que le film évoque ce qu’elle était dans la vie et pas la comédienne dans son travail », précise-t-elle. Elle n’a donc pas revu les films de Romy Schneider mais s’est concentrée sur ses interviews pour acquérir la gestuelle et le phrasé de son modèle. L’illusion est parfaite. Le public a tôt fait d’oublier Marie pour ne plus voir que Romy ! «Ce travail de préparation était indispensable pour pouvoir se libérer d’elle», insiste Marie Bäumer.
Pour l’amour de Romy
Les deux femmes tiennent passionnément à crier leur amour pour Romy Schneider qui se ressent à chaque plan dans un superbe noir et blanc. «J’aimerais qu’on ne pense plus à l’icône du 7e Art et que même les gens qui ne connaissent pas ses films soient touchés par elle», avoue Emily Atef. Ce portrait bouleversant parvient à ce moment de grâce où on se sent juste en empathie avec le personnage sans penser le moins du monde à sa filmographie.
21h03 dans Films-Romy, Presse - 2018 | Lien permanent | Commentaires (2)
NDLR : Comme moi, avez-vous été surpris que le présentateur (qui a déjà reçu plusieurs fois Sarah...) invite la réalisatrice et l'actrice du film "3 jours à Quiberon" (comme si de rien n'était ?) ??
Je vais être honnête : j'irai voir le film. Comme je l'ai dit dans un précédent commentaire : on ne peut parler que de ce que l'on a vu... Donc avant toute critique, (je suis sans doute encore trop innocente... mais j'assume !) je suis dans l'expectative... Je suis comme ça : je veux pouvoir donner MA critique (positive ou négative...). C'est la raison pour laquelle je n'ai pas "relié" (comme je le fais d'habitude) les articles sur ce film...
22h48 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : France 5 - 06 juin 2018
Ce soir, sur France 5, Sarah Biasini (en complément de l'interview de ce matin sur France Inter) s'insurge contre le film "3 jours à Quiberon" qui oriente la vision du spectateur vers une Romy, uniquement sous l'emprise de l'alcool et des médicaments.
Vidéo disponible dès demain en replay.
20h12 dans Films-Romy, Télévision - Sarah | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : France Inter - 06 juin 2018
Sarah Biasini : "le film [sur Romy Schneider] est malsain"
La fille de l'actrice Romy Schneider, Sarah Biasini, est "scandalisée" par un film consacré à sa mère, "Trois jours à Quiberon ». Il sort en salles en France le 13 juin et contient selon elle des "sous-entendus totalement mensongers".
"Trois jours à Quiberon", en compétition au dernier Festival de Berlin et déjà sorti en avril en Allemagne, raconte un épisode qui s'est déroulé à la fin de la vie de Romy Schneider: une interview accordée en 1981 par l'actrice à un journaliste du magazine allemand Stern, accompagné d'un photographe, alors qu'elle était en cure à Quiberon.
Cette fiction inspirée de faits réels dépeint une Romy Schneider malheureuse et excessive, à un moment difficile de sa vie, alors qu'elle vient de se séparer de son mari Daniel Biasini, père de sa fille.
L'actrice de "Sissi" et "Les Choses de la vie", décédée en 1982, y est aussi montrée comme souffrant d'une dépendance aux médicaments et à l'alcool, dont elle essaie de se défaire lors de ce séjour à Quiberon, une vision de sa mère que Sarah Biasini conteste.
Sarah Biasini : "Si le film avait été beau j’aurais aimé pouvoir le dire. Ça me fait mal qu’on colporte sur ma mère des choses inexactes. On laisse entendre qu’elle est en cure de désintoxication, or elle était à Quiberon pour une thalassothérapie. Le film est malsain et opportuniste, avec une volonté de dégrader son image".
Pour écoutez l'émission, c'est ici :
19h46 dans Films-Romy, Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Figaro.fr - 06 juin 2018
La fille de l'actrice franco-allemande est indignée par le long-métrage consacré à sa mère, dont la sortie en salle est prévue pour mercredi 13 juin. Inspiré de faits réels, cette fiction contient selon elle, des «sous-entendus totalement mensongers. En un mot, elle le trouve «malsain».
«J'ai été très choquée surtout parce que je pense que les gens qui vont aller voir ce film ne verront pas un film sur ma mère. Ils ne verront pas un film sur Romy Schneider», s'est indignée Sarah Biasini après avoir vu "Trois jours à Quiberon", long-métrage consacré à une période de la vie de sa mère, en salles en France le 13 juin. Inspiré de faits réels cette fiction a particulièrement déplu à la fille de l'actrice franco-allemande. «C'est totalement faux, argue-t-elle. Le film contient de multiples insinuations et sous-entendus qui sont totalement mensongers.»
"Trois jours à Quiberon", en compétition au dernier Festival de Berlin et déjà sorti en avril en Allemagne, raconte un épisode qui s'est déroulé à la fin de la vie de Romy Schneider : une interview accordée en 1981 par l'actrice à un journaliste du magazine allemand Stern, accompagné d'un photographe, alors qu'elle était en cure à Quiberon. L'occasion de dépeindre une Romy Schneider malheureuse et excessive, à un moment difficile de sa vie, alors qu'elle vient de se séparer de son mari Daniel Biasini, père de sa fille. L'actrice de "Sissi" et "Les Choses de la vie", décédée en 1982, y est aussi montrée comme souffrant d'une dépendance aux médicaments et à l'alcool, dont elle essaie de se défaire lors de ce séjour en Bretagne. Une vision de sa mère que Sarah Biasini conteste.
«Quiberon,[...] c'était juste une thalasso, ce n'était pas un centre de désintoxication»
«Elle allait tous les ans à Quiberon, mais pour faire une thalassothérapie, pour perdre des kilos superflus, comme beaucoup d'actrices. C'était une habitude. C'était juste une thalasso, ce n'était pas un centre de désintoxication», soutient Sarah Biasini, qui se dit «scandalisée» d'avoir vu dans le film «des références à l'alcool constantes, dès la première scène».
«La chose la plus grave selon moi, est qu'elle passe pour une alcoolique. Alors que si vous reprenez tous les réalisateurs ou tous les acteurs avec qui elle a travaillé, personne n'a jamais dit qu'elle avait un problème avec la boisson», dit-elle. «C'est complètement mal intentionné. On veut la dégrader», estime la fille de comédienne, née en 1977 et elle-même actrice qui «réclame surtout que des gens arrêtent de se faire de l'argent en colportant des mensonges».
«Ma mère n'est plus là pour se défendre»
«On ne peut pas raconter n'importe quoi», s'est insurgée de plus belle la fille de l'actrice de "Sissi" au micro de Léa Salamé, sur France Inter. «Ma mère n'est plus là pour se défendre».
Dans le dossier de presse, la réalisatrice, la Franco iranienne Emily Atef, indique notamment avoir «gardé certains passages de l'interview» au magazine Stern, pour son film, mais en avoir «aussi écrit d'autres». «J'avais besoin de cette liberté-là par rapport aux événements réels pour atteindre la vérité du personnage», explique-t-elle. Une vérité abusive pour un film que la fille de Romy Schneider trouve «malsain».
Baptiste Savignac
15h00 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : Film de Culte.com
Allemagne - 2018
De Emily Atef
Durée : 1h55
Sortie en France : 13/06/2018
Berlinale : Trois jours à Quiberon
1981. Pour une interview exceptionnelle et inédite sur l'ensemble de sa carrière, Romy Schneider accepte de passer quelques jours avec le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemang "Stern" pendant sa cure à Quiberon. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne qui se livre sur ses souffrances de mère et d'actrice, mais trouve aussi dans sa relation affectueuse avec Lebeck une forme d'espoir et d'apaisement.
Romy face à son destin
Si son second film, "L’Étranger en moi" qui l'a fait connaître, semblait quelque peu emprunter aux codes de l’École de Berlin, le film suivant de l'Allemande Emily Atef, "Tue-moi", s'en était éloigné. "3 jours à Quiberon" va également tout à fait ailleurs avec cette reconstitution d'un épisode de la vie de Romy Schneider. Le film porte en lui une dimension crépusculaire puisque l'action se déroule quelques mois avant la disparition de l'actrice. Son noir et blanc rappelle les photos de l'actrice prises à l'occasion lors de ce séjour thérapeutique, tout comme il coupe ce décor lunaire du reste du monde.
Schneider, à l'écran, se bat pour survivre. Il y a quelque chose de poignant dans ce personnage, et de troublant avec le choix de Marie Bäumer pour l'incarner. La ressemblance est frappante sans aucune artifice, au point qu'on oublie parfois Bäumer en pensant voir Romy Schneider revenue à l'écran, le temps d'un profil ou d'un plan. Ce pourrait être le cœur battant du film, mais son procédé est beaucoup plus terre-à-terre. Des journalistes viennent interviewer la star sur le point de vaciller. L'un d'eux questionne comme il accuse, elle répond comme elle explique : le film reste bloqué en permanence dans le commentaire dialogué sur Schneider, et peine à incarner son sujet à l'écran. On nous dit en permanence ce que le film ne peut donner à voir.
Le film suggère des pistes intéressantes sur la mise en scène de soi, sur les rapports toxiques entretenus par Schneider et les autres - mais si "3 jours à Quiberon" n'a rien de déshonorant, il semble trop souvent laborieux pour réellement décoller.
L'Oursomètre : La prestation de Marie Bäumer mérite un prix, mais le reste du film nous semble trop scolaire pour prétendre à d'autres statuettes.
Par Nicolas Bardot
Avec : Marie Bäumer (Romy Schneider) - Birgit Minichmayr (Hilde Fritsch) - Charly Hübner (Robert Lebeck) - Robert Gwisdek (Michael Jürgs) - Denis Lavant (Fischer Poet) - Yann Grouhel (Rezeptionist) - Christopher Buchholz (Dr. Frelin) - Vicky Krieps (Zimmermädchen) - Vincent Furic (Dr. Moriette) - Loïc Baylacq (Lokalbesitzer)
Metteur en scène : Emily Atef
Caméra : Thomas W. Kiennast
Montage : Hansjörg Weissbrich
Musique : Christoph M. Kaiser, Julian Maas
Son design : Kai Tebbel
Son : Joern Martens
Production Design : Silke Fischer
Costumes : Janina Audick
Maquillage : Ljiljana Müller, Hanna Hackbeil
Assistant régie : Robert Spika
Casting : Anja Dihrberg, Sonja Larue
Production Manager : Ingrid Holzapfel
Producteur : Karsten Stöter
Co-Producteur : Danny Krausz, Sophie Dulac, Michel Zana, Undine Filter, Thomas Král, Fred Premel, Kurt Stocker
Co-Production : Dor Filmproduktionsgesellschaft, Wien - Sophie Dulac Productions, Paris Departures Film, Leipzig - Tita B Productions, Douarnenez
09h28 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
... du film d'Emily Atef en compétition à la Berlinale
Source : Film de culte.com - 17 janvier 2018
Hiver 1981, la star internationale Romy Schneider passe quelques jours dans un sanatorium à Quiberon. Le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs la rejoignent pour mener une interview. Voici le pitch de "3 jours à Quiberon", le nouveau long métrage de la réalisatrice allemande Emily Atef. On a découvert Atef en 2008 avec le prometteur "L’Étranger en moi".
"3 jours à Quiberon" se déroule quelques mois avant la disparition de l'actrice au printemps 82. Romy Schneider sera jouée par Marie Bäumer, vue dans l'oscarisé "Les Faussaires" ou plus récemment dans "En équilibre". A ses côtés, on retrouve notamment l'Autrichienne Birgit Minichmayr (Everyone Else). Le film vient d'être sélectionné en compétition à la Berlinale.
"3 jours à Quiberon" sortira en France le 13 juin.
Découvrez des premières images.
Jill Holleville
Photos : Peter Hartwig
07h56 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Mediabiz.de - 27 janvier 2017
Nach 31 Drehtagen auf der Insel Fehmarn, in Hamburg und an Originalschauplätzen im bretonischen Quibéron hat Regisseurin Emily Atef ihren neuesten Film "3 Tage in Quibéron" jetzt im Kasten. Nach eigenem Drehbuch erzählt Atef darin die Geschichte von drei Tagen im Leben von Romy Schneider. 1981 hatte die von Marie Bäumer gespielte Schauspielerin einige Zeit in der Bretagne verbracht, um sich während eines Kuraufenthalts für ihren nächsten Film zu erholen. Dort bekommt sie Besuch von ihrer langjährigen Freundin Hilde (Birgit Minichmayr), dem "Stern"-Journalisten Michael Jürgs (Robert Gwisdek) und dem Starfotografen Robert Lebeck (Charly Hübner). In drei Tagen entsteht ein Interview, in dem Romy Schneider mit der deutschen Presse abrechnen will. Es wird zur Bestandsaufnahme ihres Lebens.
Produziert wird "3 Tage in Quibéron", der in schwarz-weiß und Cinescope gedreht wurde, von Rohfilm Factory in Koproduktion mit Dor Film (Österreich), Sophie Dulac (Frankreich), NDR, Arte, ORF, Tita.B. und Departures Film. Fördermittel gab es von der Filmförderung Hamburg Schleswig-Holstein, BKM, FFA und DFFF. Prokino plant einen Kinostart im kommenden Jahr, Beta Cinema übernimmt den Weltvertrieb.
Am Set von "3 Tage in Quibéron" (v.l.n.r.): Produzent Karsten Stöter, Darstellerin Birgit Minichmayr,
Regisseurin Emily Atef, Darstellerin Marie Bäumer, Kameramann Thomas Kiennast,
Malika Rabahallah (Leitung Förderanträge und Beratung FFHSH) und Produktionsleiterin Ingrid Holzapfel
(Bild: Rohfilm Factory / Robert Stopfer)
07h33 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : ln-online.de - 27 décembre 2016
Süssau/Fehmarn. "3 Tage in Quiberon" – länger hat Romy Schneider nicht Zeit, um sich von ihrem Image als Sissi-Darstellerin zu lösen. Können ihr ein Journalist und ein Fotograf dabei behilflich sein? Auf Fehmarn und in Süssau wurde ein Teil eines Films gedreht, der sich um wahre Begebenheiten Anfang der 1980er Jahre in der französischen Bretagne rankt.
Zur Geschichte : Der internationale Star Romy Schneider, hier gespielt von Marie Bäumer, ist 1981 für einige Tage in Quiberon in einem Sanatorium. In der Hafenstadt am Atlantik wird sie vom Fotografen Robert Lebeck und dem Journalisten Michael Jürgs besucht, die mit ihr ein Interview führen wollen. Ziel von Romy Schneider ist es, endlich ihr Sissi-Image los zu werden. Ihre Freundin Hilde ist ebenfalls anwesend. Die drei Tage werden für alle Beteiligten anstrengend.
Für die Innenaufnahmen fanden die Produktionsfirma Rohfilm Factory GmbH aus Berlin sowie die Autorin und Regisseurin Emily Atef mit einem alten Restaurant an der Süssauer Promenade und dem denkmalgeschützten ehemaligen Haus des Kurgastes in Burgtiefe auf Fehmarn zwei geeignete Drehorte. Auf Fehmarn wurde eine Hotelhalle nachempfunden im Stil der 1970/1980er Jahre. In Süssau wiederum wurde das Lokal für Nachtszenen gebraucht. Mit einem Spaziergang am Meer beginnt der Film und führt im Laufe des Abends in eine Hafenbar.
Robert Lebeck beschrieb diese Szenerie bereits vor einigen Jahren. So sei Romy Schneider in dem Fischrestaurant von einem kauzigen Mann gefragt worden, ob sie nicht die Sissi sei. Und der Filmstar, der eigentlich immer vor der Sissi geflohen sei, hätte sich geschmeichelt gefühlt, "Oui" (= französich Ja) gehaucht und zum Erstaunen ihrer Begleiter mit dem Fremden getanzt.
Der Film ist mit Charlie Hübner als Robert Lebeck, Robert Gwisdek als Michael Jürgs sowie mit Yann Grouhel und Birgit Minichmayr hochkarätig besetzt. Die Erzählung stützt sich auch auf die Autobiografie "3 Tage in Quiberon" über den Weltstar von Michael Jürgs. Er hat diese drei Tage im Leben einer modernen Frau beschrieben, aufgerieben zwischen der Leidenschaft für ihren Beruf und der Liebe zu ihren Kindern.
Jürgs war bis zum mysteriösen Tod von Romy Schneider mit ihr befreundet und schildert in seinem Buch, so die Kritiker, einen sehr persönlichen, behutsamen, ja zärtlicher Versuch einer Annäherung an diese weltberühmte Frau.
Die Produktion gehört zu 25 Spiel- und Dokumentarfilmvorhaben sowie sechs Drehbuchprojekten, die die Filmförderung der Bundesregierung mit einem Gesamtvolumen von fast sechs Millionen Euro unterstützt. Außerdem wird "3 Tage in Quiberon" durch die Filmförderung Hamburg und Schleswig-Holstein gefördert, was auch bedingt, dass Dreharbeiten in diesen Bundesländern stattfinden. Die Außenaufnahmen wurden größtenteils an der Atlantikküste gedreht. Wann der Film zu sehen sein wird, steht noch nicht fest.
Markus Billhardt
12h10 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Télégramme.fr - 04 décembre 2016
C'est vendredi soir que s'est terminée la partie française du tournage du film franco-allemand, «Trois jours à Quiberon», réalisé par Emily Atef. Avant de repartir, elle a répondu à nos questions. Emiliy Atef est accompagnée du chef Jarno, en charge de la cuisine du Sofitel Diététique depuis de nombreuses années et qui avait rencontré Romy Schneider lors de sa venue, alors qu'il était chef depuis à peine six mois.
Le film raconte trois jours de la vie de Romy Schneider lors d'une cure à la thalassothérapie de Quiberon, en 1981, avant le tournage de «La passante du Sans Souci», et un an avant la mort de son fils.
Pourquoi Romy ?
Emily Atef : J'ai toujours adoré cette actrice même dans des films parfois moyens. C'est une femme que l'on est obligé d'aimer tout de suite. Son drame c'est qu'elle n'a pas su se protéger, en particulier des journalistes allemands qui la traquaient sans relâche.
Comment s'est passé votre tournage à Quiberon ?
Emily Atef : Mieux que je ne l'aurai jamais espéré. Nous avons été accueillis toute cette semaine à la Thalassothérapie et en ville de manière formidable. Nous tournons nos extérieurs ici puis le reste en Allemagne. Les bâtiments extérieurs de la thalassothérapie n'ont pas changé depuis son époque, pas plus que le littoral. C'est un décor extraordinaire.
Quand sortira le film ?
Emily Atef : Il reste désormais trois semaines de tournage en Allemagne pour un film qui devrait sortir en France fin 2017 ou début 2018.
Pratique
Une avant-première aura lieu au Paradis de Quiberon pour les habitants de la presqu'île.
18h25 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : Le Télégramme.fr - 02 décembre 2016
Une équipe de professionnels du cinéma allemands et bretons était à Ploemel toute la matinée, hier, à côté de l'Auberge du Vieux Logis, pour le tournage d'une séquence d'un long-métrage de cinéma sur une période dans la vie de Romy Schneider.
Les routes autour du passage à niveau et la D119 étaient fermées à la circulation afin d'éviter tout anachronisme, car l'histoire du film, intitulé «Trois jours à Quiberon», se passe au début des années 80 lorsque Romy Schneider est venue en cure à Quiberon.
Les séquences en extérieur sont filmées dans la région entre le 25 novembre et le 2 décembre, la plupart à Quiberon, et les autres scènes ont été filmées en Allemagne. Mardi, des habitants de Ploemel ainsi que des membres d'associations d'automobiles de la région ont prêté leurs voitures de l'époque pour utilisation dans la séquence, ou simplement pour donner de l'authenticité au décor.
Ploemel a été choisi pour cette séquence car la route D119 est bien droite et «roulante» et il paraît que les barrières en béton du passage à niveau donnent un air authentique des années 80... Tout signe qui laisserait à penser que nous sommes bien en 2016 a été scrupuleusement enlevé. Le film est réalisé par Emily Atef et tourné en allemand. Sa sortie est prévue au cinéma en 2018 et il sera diffusé en France par la chaîne Arte probablement en 2019, a précisé le directeur de production, Frédéric Le Gall.
19h50 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Ouest-France - 03 décembre 2016
Le chef cuisinier de l’hôtel Sofitel de Quiberon, Patrick Jarno, se souvient du séjour de l’actrice dans l’établissement. C’est le thème du film tourné pendant dix jours dans la commune.
Vendredi soir, l’équipe du film "Trois jours à Quiberon" a mis les voiles après dix jours de tournage au cœur de l’hôtel 5 étoiles Sofitel. Ce huis clos, réalisé par Emily Atef sur Romy Schneider, se déroule exclusivement sur la presqu’île."Les scènes tournées à l’hôtel sont les bijoux du film", promet Emily Atef.
Vacances écourtées
Tourné en noir et blanc, le film revient sur des vacances écourtées de l’actrice franco-allemande dans l’hôtel de luxe quiberonnais, habitué à recevoir des célébrités en toute intimité. "Ce n’est pas souvent qu’on accueille un tournage dans notre établissement. C’était d’autant plus intéressant qu’il est inspiré de l’histoire des lieux", précise Anaïs Khobzi, chargée de l’accueil du tournage.
Les souvenirs du chef cuisinier
Vendredi soir, au côté de la réalisatrice, le chef cuisinier, Patrick Jarno, a confié ses souvenirs sur l'actrice. "Romy Schneider était en permanence poursuivie par les journalistes alors on la faisait passer par les sous-sols pour qu’elle soit plus tranquille. On était en 1981, on voyait les golfs GTI des journalistes faire le va-et-vient entre les deux parkings à longueur de journée".
Patrick Jarno a joué un petit rôle dans le film, celui du chef cuisinier du jeune apprenti qu’il était autrefois.
18h21 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Bretagne-télé.fr - 29 novembre 2016
"3 Jours à Quiberon" c’est le film de la réalisatrice Allemande Emily Atef en tournage à Quiberon dans le Morbihan en Bretagne sud.
Hiver 1981. Pour une interview exceptionnelle sur sa carrière, le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, du magazine allemand Stern, rejoignent Romy Schneider à Quiberon où la comédienne est en cure. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour Romy qui y fait part de ses souffrances et de son mal-être. Seule sa relation amicale avec Lebeck lui apporte un peu d’espoir et d’apaisement…
Avec Marie Baümer (Romy Schneider), Charly Hübner (Robert Lebeck), Birgit Minichmayr (Hilde Fritsch) et Robert Gwisdek (Michael Jürgs), …
(3 Tage im Quiberon), long métrage de 90 minutes, scénariste et réalisatrice : Emilie Atef, coproduction Rohfilm (Allemagne), Tita B Productions, Sophie Dulac Productions et Dor film (Autriche). Diffuseur : ARTE, distributeur : Sophie Dulac Distribution, ventes internationales : Beta Cinéma
Emily Atef est une réalisatrice franco-iranienne, née à Berlin. Avec sa famille, elle s’installe à Los Angeles à l’âge de 7 ans. A 13 ans, elle déménage en France dans le Jura, et plus tard, elle part à Londres pour travailler dans le théâtre. Emily Atef s’est ensuite installée à Berlin, où elle vit toujours, pour y étudier la réalisation à l’école de cinéma berlinoise DFFB. Elle a réalisé trois longs-métrages : Tue-moi (2012), L’étranger en moi (2008) et Molly’s way (2005).
07h05 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Ouest France - Le 24 novembre 2016
Mardi 29 novembre, une séquence du film "Trois jours à Quiberon" sera tournée à Ploermel. Un long-métrage qui raconte trois jours de la vie de Romy Schneider, qui est venue au début des années 1980 en cure dans la région.
Le film «Trois jours à Quiberon» va se tourner sur une durée de sept jours en Bretagne, du 25 novembre au 2 décembre, explique Frédéric Le Gall, directeur de production. «Nous allons tourner une des séquences de ce film sur la route de Pont Fol, la D119, mardi de 8 h à 11h30.»
Routes bloquées et stationnements interdits
Des panneaux d’interdiction de stationnement ont commencé à être installés sur les lieux concernés. Un arrêté commun communal et départemental a été signé par le maire, Jean-Luc Le Tallec, le 19 novembre, pour la fermeture de la route départementale. «Pendant les prises de tournage, les routes seront fermées à la circulation. Il s’agit de la D119, y compris les routes qui vont à Ty Chateau et à Kerplat, la rue Plijadur, la rue des Écoles, la rue du Champ d’Amour, celle du Groez Ven, Du Lenno, de l’Abbé-Collet.
Aucune déviation n’est possible. Il faudra prévoir de partir au travail en avance car si la prise de vue est en route, les véhicules devront en attendre la fin. Entre les prises, les transports scolaires et les voitures pourront passer», détaille le maire.
Éviter les anachronismes
Tout cela est fait pour éviter les anachronismes, le film est censé se dérouler dans les années 1980. Il ne faudrait donc pas qu’une voiture moderne apparaisse dans le champ. Pour la même raison, les containers à journaux et verre seront retirés et mis dans le fond. La signalétique moderne sera enlevée, les panneaux de circulation seront dévissés et démontés par la municipalité.
Le parking du Vieux Logis devra être libéré à 11 h 30, de façon à libérer l’espace pour que les clients du restaurant puissent se garer.La municipalité doit faire en sorte que les parkings du Vieux Logis et celui de la gare soient vides de tous véhicules mardi matin car le matériel de tournage et les véhicules de la société de production y seront stockés.
Le choix du secteur
«Le directeur de production a beaucoup tourné dans le secteur pour trouver le site qui pouvait correspondre à la prise de vue. Il a choisi ce secteur parce que la route n’est pas chaotique. La caméra sera dans la voiture, donc il fallait une route en bon état pour une question de stabilité. Et parce que le site du Vieux Logis avec ses anciennes barrières en béton correspond à ces années-là», explique Christian Bouilly, élu.
«Trois jours à Quiberon» est réalisé par Emily Atef et coproduit par les sociétés Rohfilm Factory, Sophie Dulac Productions, Dor Film et Tita B. Il sera distribué dans les salles de cinéma par Sophie Dulac et diffusé en France par la chaîne Arte.
10h26 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (4)
Source : Ouest France.fr - 22 novembre 2016
Ce film, réalisé par Emily Atef, retrace une période de la vie de Romy Schneider, ayant séjourné à Quiberon en 1981. Plusieurs séquences seront tournées du 25 novembre au 2 décembre 2016.
Tita B Productions sera en tournage du 25 novembre au 2 décembre 2016 pour le long-métrage «Trois jours à Quiberon», un film d’Emily Atef. Plusieurs séquences seront tournées en extérieur et à l’hôtel Sofitel à Quiberon.
Marie Baümer y incarne Romy Schneider.
Recherche véhicules anciens
Cette fiction s’inspire d’une période de la vie de Romy Schneider ayant séjourné à Quiberon en 1981. La production recherche toujours des véhicules de figuration significatifs de la fin des années 70 et début 80 (Peugeot J7, Renault 4L, etc.).
Contact : régie générale, tél. : 06.21.46.87.34.
Dans les salles fin 2017 et sur Arte fin 2018
Le film, tourné en noir et blanc, est destiné aux salles de cinéma fin 2017 et sera également visible sur la chaîne Arte fin 2018. C’est une coproduction franco-allemande. «Cette fiction n’est pas un film biopic sur Romy Schneider, précise Frédéric Le Gall, directeur de production, mais la mise en lumière d’un moment singulier dans la vie d’une star populaire, qui doit concilier sa carrière d’actrice et sa vie de mère.»
L’histoire
Hiver 1981, Romy Schneider est en cure au Sofitel de Quiberon, où elle se prépare pour son prochain film. Exceptionnellement, elle accepte de recevoir deux reporters du magazine allemand Stern, Robert Lebeck, photographe talentueux, et Michael Jürgs, un jeune journaliste ambitieux. Pour l’accompagner dans ce moment, elle fait aussi venir son amie d’enfance, Hilde. Pendant trois jours, tous les quatre naviguent entre le port de Quiberon, la suite luxueuse de l’hôtel, où a lieu l’interview, et la plage rocheuse qui lui fait face.
19h59 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Tournage Bretagne.com - 03 novembre 2016
Pour le tournage d’un long métrage intitulé Trois jours à Quiberon réalisé par Emily Atef et coproduit par Tita B, la production recherche des figurants - hommes et femmes ayant plus de 16 ans - résidant dans le Morbihan, sur la Presqu’île de Quiberon ou alentours (50 km maximum).
Synopsis : 1981. Romy Schneider, 42 ans, est contrainte de partir en cure à Quiberon, en Bretagne, pour tenter de soigner son addicton à l’alcool et aux médicaments, et se préparer pour son prochain film. Le journaliste Michael Jürgs et le photographe Robert Lebeck la rejoignent pour réaliser une interview pour le magazine allemand Stern. Romy veut révéler qui elle est vraiment au public allemand et se débarrasser de l’image de « Sissi » qui lui colle à la peau. Angoissée à l’idée de cet entretien, Romy fait venir son amie d’enfance Hilde pour la soutenir. Ces trois jours vont affecter profondément le petit groupe ainsi rassemblé, et changer leur vie.
Profils recherchés (hommes et femmes ayant plus de 16 ans - résidant dans le Morbihan : sur la Presqu’île de Quiberon ou alentours - 50 km maximum) :
Précisions sur les coiffures : L’histoire se passe en 1981.
► pour les femmes : cheveux longs ou courts, cheveux frisés, ondulés, permanentes
► pour les hommes : cheveux longs ou mi-longs, ni rasés, ni très courts, cheveux frisés, ondulés, barbes et moustaches bienvenues.
► La production recherche également des personnes avec des chiens (race basset hound notamment) ainsi que des voitures des années 1970 à 1981.
Informations complémentaires :
Si vous êtes intéressé(e) et correspondez à l’un des profils recherchés, merci d’envoyer AU PLUS VITE un mail à [email protected] avec :
Les réponses complètes seront traitées en priorité. Seules les personnes présélectionnées recevront une réponse.
09h01 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Challenges.fr - 31 octobre 2016
La réalisatrice Emily Atef s’intéressera à Romy Schneider pour "Trois jours à Quiberon". Le film se situe en 1981 et retrace l’entretien donnée par la star à deux journalistes, lors de sa cure à Quiberon.
Pour son quatrième film ("Molly’s Way", "L’étranger en moi" et "Tue-moi") la réalisatrice franco-iranienne Emily Atef s’apprête à tourner "3 jours à Quiberon" (3 tag im Quiberon) dans la célèbre presqu'île bretonne du 24 au 30 novembre. Les prises de vue s’effectueront également en Allemagne jusqu'au 19 décembre, révèle Le Film Français.
L'histoire se déroule à l’hiver 1981, alors que Romy Schneider (une période de surmenage pour la star qui vient de tourner coup sur coup Garde à vue, Fantôme d’amour et La Passante du Sans-Souci) est en cure à Quiberon, deux journalistes du magazine allemand Stern, le photographe Robert Lebeck et le journaliste Michael Jürgs, la rejoignent. Cette rencontre va se révéler éprouvante pour la comédienne qui y fait part de ses souffrances et de son mal-être. Marie Bäumer ("Pour ton anniversaire", "En équilibre") incarnera Romy Schneider, tandis que Charly Hübner ("Il était une fois un meurtre", "Stefan Zweig", "Adieu l’Europe") sera Robert Lebeck et Robert Gwisdek (un comédien allemand pratiquement inconnu dans l’hexagone) interprétera Michael Jürgs.
Coproduit par Rohfilm (Allemagne), Tita B Productions, Sophie Dulac Productions, et Dor film (Autriche), "Trois jours à Quiberon" sera distribué par Sophie Dulac Distribution.
Un autre film réalisé par l’actrice Géraldine Danon concernant les dernières années de l’actrice autrichienne aurait du voir le jour en 2013, mais ce projet semble bel et bien aujourd'hui abandonné.
Par Eddy Moine
08h38 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Marie Bäumer !
Et si le nom le Marie Bäumer vous dit quelque chose, c'est parce que c'est déjà le nom de cette actrice qui avait couru en 2008 pour le rôle décroché par Yvonne Catterfeld (voir ici).
19h26 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (3)
Source : Le Télégramme.fr - 03 octobre 2016 & Tournage Bretagne
NDLR : Je découvre cette annonce et je ne pense pas qu'il s'agisse du biopic produit par Géraldine Danon (annoncé en 2013 et dont nous sommes sans nouvelle (hélas...) depuis plus de 3 ans). Si la période est plus ou moins identique (les années 80 & Quiberon), il ne s'agit ici, que de 3 jours dans la vie de Romy au lieu des 10 ans dans le film prévu. Cela reste donc à confirmer et en attendant plus de news, il ne me vient qu'une question... Mais qui interprête Romy ???
Un film franco-allemand pour le cinéma va se tourner très prochainement entre la Bretagne et l’Allemagne, sur une parenthèse de la vie de Romy Schneider à Quiberon (56). La production recherche trois garçons adolescents résidant en Bretagne pour le tournage du film «Trois jours à Quiberon», réalisé par Émily Atef et produit par TITA B. Dans le synopsis, l’actrice Romy Schneider, 42 ans, est contrainte de partir en cure à Quiberon, en Bretagne, pour tenter de soigner son addiction à l’alcool, aux médicaments, et en même temps pour préparer son prochain film. Le journaliste Michaël Jürgs et le photographe Robert Lebeck la rejoignent pour réaliser une interview pour le magazine allemand Stern. Romy veut révéler qui elle est vraiment au public allemand et se débarrasser de l’image de «Sissi» qui lui colle à la peau. Angoissée à l’idée de cet entretien, Romy fait venir son amie d’enfance Hilde pour la soutenir. Ces trois jours vont affecter profondément le petit groupe ainsi rassemblé, et changer leur vie.
Profils recherchés :
Le film se passe au début des années 80, donc les cheveux ne sont pas courts et rasés. Une rémunération est prévue.
Le tournage aura lieu entre mi-novembre et mi décembre 2016, une première journée de casting a lieu à Rennes samedi 8 octobre 2016.
Si vous correspondez aux profils recherchés, envoyez au plus vite un mail à [email protected] avec :
19h08 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : Silence on tourne - 06 août 2013
La réalisatrice Geraldine Danon dont le projet avait déjà été évoqué au Festival de Cannes 2012 débutera le tournage en mai 2014 à Berlin...
Pourquoi Danon me direz-vous, alors que cette dernière est documentaliste et pas réalisatrice ? Tout simplement parce que son papa, Raymond Danon a déjà produit 8 films de la star dont : "La Passante du Sans-souci", "Les Choses de la Vie" et "Max et le Ferrailleurs" et qu'il finance Romy le film...Donc nous avons affaire à un producteur qui connaît très bien le sujet...
Le tournage se fera avec l'aval de Sarah Biasini, la fille que la comédienne a eu avec Daniel Biasini.
Le nom de la comédienne qui incarnera Romy est top secret pour le moment..
12h45 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (5)