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Source : L'humanité - 06 avril 2022
Romy Schneider, femme libre du cinéma français
Exposition : La Cinémathèque retrace de manière émouvante la carrière de l’actrice caméléon, figure intense du cinéma français qui incarna des personnages féminins forts dans les années 1970.
Quarante ans après sa mort, l’étoile de Romy Schneider brille toujours. Un premier portrait photographique à la fois solaire et mélancolique donne d’emblée la tonalité de l’exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque française. De ses débuts sur grand écran auprès de sa mère, Magda Schneider, dans la série à succès des Sissi jusqu’à son dernier film, "La passante du Sans-Souci", les multiples facettes de l’actrice sont mises en regard de ses audacieux virages artistiques.
Exit les costumes d’époque et les "Heimat" films. À la fin des années 1950, elle arrache sa liberté et croise sur sa route un jeune novice prometteur : Alain Delon. Alors que le cinéma français lui ouvre les bras, la jeune Allemande décide de partir tenter l’aventure hollywoodienne. Elle s’essaie alors au registre comique avant de reprendre un aller simple pour l’Europe.
Prestation intense
Cette balade thématique riche en anecdotes revient notamment sur les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale. En jouant dans des films comme le Train ou le Vieux Fusil, Romy Schneider tente de conjurer le passé et la proximité de sa mère avec Hitler. Sur le tournage du "Vieux Fusil", de Robert Enrico, inspiré de la tuerie d’Oradour-sur-Glane, sa prestation est tellement intense que l’équipe technique en reste tétanisée.
Casser son image, tenter des aventures extrêmes jusqu’à l’épuisement, se jeter dans l’arène de jeunes réalisateurs comme Andrzej Zulawski avec le traumatisant "L'important c’est d’aimer" n’a jamais fait peur à la [...]
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13h34 dans Presse - 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
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La comédienne, jurée du Prix de la Closerie des Lilas, nous fait part de ses passions et petits bonheurs.
Lire le plus possible
"J’ai toujours un livre dans mon sac. C’est l’assurance de ne jamais me sentir seule. J’aime me dire, à la fin de la journée, que j’ai lu au moins quelques lignes, ça me donne l’impression d’apprendre, de grandir, d’être plus intelligente. Et puis la lecture sied à mon tempérament solitaire. Idéalement, j’aime me plonger dans un ouvrage pendant plusieurs heures, d’autant que je suis lente, je déteste sauter des paragraphes. Mais ce n’est pas toujours évident de trouver le temps… Alors faire partie du jury du Prix de la Closerie qui récompense des écrivains femmes me ravit !"
Profiter de chaque moment
"J’ai longtemps tout mélangé, le passé, le futur, le présent… Je vivais l’instant tout en pensant à ce que je n’avais pas fait hier…
[...]
Soline DELOS
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07h02 dans Presse - 2022, Revue Elle | Lien permanent | Commentaires (0)
Samedi 02 avril 2022 | 16h30 | Visite guidée de l'exposition |
Dimanche 03 avril 2022 | 16h30 | Visite guidée de l'exposition |
Jeudi 07 avril 2022 | 16h30 | Les jeudis jeunes : RS, portrait d'une actrice moderne et libre |
Samedi 09 avril 2022 | 14h00 14h00 16h30 17h00 |
Max et les ferrailleurs (séance) Dialogue Musical avec Philippe Sarde (rencontre animée par S. Lerouge et B. Benoliel) Prête-moi ton mari (séance) Séance de dédicaces avec Philippe Sarde |
Dimanche 10 avril 2022 | 14h00 | Monpti |
Samedi 16 avril 2022 | 14h00 16h30 |
Une histoire simple (A confirmer : séance présentée par Jean-Pierre Lavoignat) Visite guidée de l'exposition |
Dimanche 17 avril 2022 | 14h00 16h30 |
L'important, c'est d'aimer (séance) Visite guidée de l'exposition |
Lundi 18 avril 2022 | 14h30 16h45 |
Christine (séance) Le trio infernal (séance) |
Samedi 23 avril 2022 | 14h00 16h30 17h45 |
Mado (séance) Visite guidée de l'exposition Katia (séance) |
Dimanche 24 avril 2022 | 14h00 16h30 17h15 |
Le mouton enragé (séance) Visite guidée de l'exposition Quoi de neuf, Pussy-Cat ? (séance présentée par Ava Cahen) |
Samedi 30 avril 2022 | 14h30 16h30 17h30 |
L'assassinat de Trotsky (séance) Visite guidée de l'exposition La califfa (séance) |
Pour ne manquer aucun événement : consultez également le site de la cinémathèque !
Et...
Le catalogue de l'exposition
Le vinyle "Romy Schneider : Musiques de films 1968/1982"
06h50 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (6)
Quarante ans après sa disparition, Romy Schneider est toujours aussi aimée et populaire. L’actrice par excellence, à qui la Cinémathèque Française rend hommage en ce moment avec une magnifique exposition. Avec une carrière débutée en Allemagne et poursuivie en France, elle est devenue une star grâce à des films qui ont marqué à jamais l'histoire du cinéma. Une exposition à découvrir jusqu’au 31 juillet 2022.
06h13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Auteur : Faustine Saint-Genies
Editions : Capricci Editions
Langue : Français
Broché - 112 pages
Sortie le : 17 mars 2022 > 07 avril 2022
Prix : 11,50 euros
A commander sur Amazon.fr
ISBN-13 : 979-1023904536
Résumé : Biographie de l'actrice qui relate son enfance et sa carrière qui débute à l'adolescence. Consacrée icône à l'âge de 18 ans grâce à la saga Sissi, elle s'illustre par la suite dans différents genres cinématographiques puis se tourne vers le cinéma d'auteur dans les années 1970. Eternelle insatisfaisante, elle se jette à corps perdu dans chacun de ses rôles : prostituée, femme brisée, entre autres.
Trois Sissi en trois ans. De quoi propulser cette adolescente au rang d’icône à tout juste 18 ans. D’un internat religieux très strict en Autriche aux feux des projecteurs, de l’adoration délirante du public à l’indifférence ou l’acharnement, des films kitchs à l’eau de rose au grand cinéma d’auteur des années 70 (Luchino Visconti, Claude Sautet, Andrzej Żuławski…), la vie et la carrière de Romy Schneider sont une succession de grands écarts.
Éternelle insatisfaite, elle remet son titre en jeu dans chacun de ses rôles (prostituée, soeur incestueuse, actrice ratée ou femme brisée) et s’y jette à corps perdu, quitte à y laisser un peu d’elle-même. Abîmée par la vie et par certains de ses films, Romy semble condamnée à s’épuiser : «Sans rôles, je ne peux pas vivre.»
Le 03 mars 2022 : Ajout de la couverture. Sortie repoussée.
Le 08 avril 2022 :
Source : Ciné chronicle.com - 07 avril 2022
La critique de Jacques Demange
Résumé : D’un internat religieux très strict en Autriche aux feux des projecteurs, de l’adoration délirante du public à l’indifférence ou l’acharnement, des films kitchs à l’eau de rose au grand cinéma d’auteur des années 70 (Luchino Visconti, Claude Sautet, Andrzej Żuławski…), la vie et la carrière de Romy Schneider sont une succession de grands écarts. Éternelle insatisfaite, elle remet son titre en jeu dans chacun de ses rôles (prostituée, sœur incestueuse, actrice ratée ou femme brisée) et s’y jette à corps perdu, quitte à y laisser un peu d’elle-même.
Alors que la Cinémathèque a choisi d’honorer Romy Schneider par une rétrospective et une exposition (dirigée par Clémentine Deroudille), les éditions Capricci ont eu la bonne idée d’intégrer l’actrice à leur collection "Capricci Stories". Faustine Saint-Geniès, collaboratrice à la revue Sofilm, se propose ainsi de retracer en une petite centaine de pages la carrière de la "fiancée de l’Europe". Car c’est bien au vieux continent que sa figure reste attachée. Si à la fin des années 1950, Schneider fut attirée par les sirènes hollywoodiennes, son expérience américaine fut un raté reconduit au début de la décennie suivante et que l’auteure choisit de décrypter pour introduire son récit. À cette époque, Romy l’Autrichienne est d’abord connue pour son interprétation de l’impératrice Élisabeth dans la trilogie que lui consacra Ernst Marischka de 1955 à 1957. La fille des acteurs Wolf Albach-Retty et Magda Schneider a pourtant connu une enfance assez éloignée des contes de fées. Le déchirement historique de la Seconde Guerre mondiale marque ses premières années en même temps que la rupture de ses parents. Une incertitude fondamentale marque ainsi son existence à laquelle fera écho ses propres relations amoureuses (son couple avec Alain Delon se consumant sous le feu des projecteurs comme ses liaisons avec Jean-Louis Trintignant et Jacques Dutronc) et la caractérisation de ses plus fameux personnages. Du "Procès" (1962) d’Orson Welles à ses collaborations avec Claude Sautet, en passant par "La piscine" (Jacques Deray, 1969) et "L’important c’est d’aimer" (Andrzej Zulawski, 1974), Schneider compose un personnage suspendu dans son élan par les soubresauts d’un monde intérieur fracturé.
Ce portrait fictionnel fait écho à sa propre personnalité publique à la fois animée par ses engagements (le droit à l’avortement) et ses drames personnels (la mort brutale de son fils). Saint-Geniès montre alors en quoi le parcours de Schneider annonce les récentes mouvances féministes tout en assurant la liaison avec les grandes héroïnes du passé (les connexions établies avec Marlene Dietrich sont particulièrement intéressantes). Si l’on regrette que l’auteure n’ait pas fait plus de cas du jeu de Schneider (pourtant marqué par une subtile évolution qui la vit passer de l’exubérance à l’intériorité) ce court ouvrage marque par la clarté et la qualité de son écriture.
De fait, Faustine Saint-Geniès s’adresse autant aux inconditionnels de l’actrice qui prendront plaisir à voir leur idole si bien décrite qu’aux plus jeunes cinéphiles qui souhaiteraient s’introduire au mythe Schneider.
06h00 dans Les livres | Lien permanent | Commentaires (1)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (1)
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Articles intérieurs : * Edito : l'inconnue du plein soleil 1 page * Quelle culture ! Les états d'art de Sarah Biasini 2 pages |
Source : Point de vue - 05 avril 2022
L'inconnue du plein soleil
En robe rouge et gants noirs, elle apparaît. À peine trente-cinq secondes. Son visage devient miniature, encadré par les carrures imposantes de Maurice Ronet et Billy Kearns dont le personnage de mufle déclare en se tournant vers elle : "J’ai oublié son nom. Mademoiselle ? Je ne sais plus." La ragazza romaine de cette première scène de Plein Soleil n’est personne. L’actrice qui l’incarne ne sera même pas créditée au générique du film.
Et pourtant, personne ne l’a oubliée.
C’est Romy Schneider dans l’une de ses premières apparitions dans un film français. Depuis quelques jours, la plate-forme Netflix propose de redécouvrir neufs films, dont celui de René Clément, commémorant la disparition, il y a quarante ans, de cette icône du cinéma. De "Christine" en 1958 où a commencé sa folle romance avec Alain Delon, à "Une femme à sa fenêtre" de Pierre Granier-Deferre, pour lequel elle remporte, en 1977, un César (sans Rosalie). (NDLR : Vous aurez noté l'erreur puisque Romy Schneider a obtenu le César pour "L'important, c'est d'aimer"...)
En trois décennies, celle qui a incarné princesse, reine et impératrice, de "Sissi" à Victoria, l’arrière-arrière-grand-mère d’Élisabeth II tout de même, est devenue une femme moderne, libre, tourmentée mais toujours portée par une grâce inflexible. À l’image aujourd’hui de sa fille, Sarah Biasini, qui se dévoile, par petites touches, dans notre rubrique "Les États d’art". Pour ceux qui restent bouleversés par la figure triste et fardée de Lily dans "Max et les Ferrailleurs", la Cinémathèque propose la passionnante exposition Romy Schneider montée par Clémentine Déroudille. La Galerie de l’instant, quant à elle, propose une sélection de ses plus beaux portraits, et dès le 4 mai 2022 les éditions Grasset feront paraître sous la plume de Violaine de Montclos le très attendu "Adieu Romy". Cette enquête romanesque commence par Louis Bozon, à vélo à travers Paris, chargé d’un présent de Marlene Dietrich pour Romy Schneider. Des livres. Et un peu plus que cela, mais il ne le sait pas encore…
19h52 dans Presse - 2022, Revue Point de vue | Lien permanent | Commentaires (1)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Arte - 03 avril 2022
Idoles et nouvelles figures de l’héroïsme
(Extrait)
Avec la guerre en Ukraine, la notion de héros fait un triste retour dans l’actualité. Bianca Hauda rencontre la performeuse Tini Trampler à Vienne. Egalement dans ce numéro, du théâtre qui s’intéresse aux héros du quotidien et du cinéma qui mise sur les anti-héros. Enfin, alors que le sociologue Ulrich Bröckling parle d’ère "post-héroïque", l’impératrice Sissi et la comédienne Romy Schneider sont devenues de véritables idoles.
[...]
Les idoles d’aujourd’hui, ce sont les stars de la pop et les célébrités. À Vienne, l’impératrice Elisabeth d’Autriche a droit à un véritable culte, et il existe même un musée Sissi. Les films avec Romy Schneider ont fait de la monarque un mythe. Quant à la comédienne, c’est son incarnation de Sissi qui l’a rendue immortelle. À l’occasion du 40e anniversaire de la disparition de l’égérie de Claude Sautet, une grande rétrospective lui est consacrée à Paris.
[...]
14h34 dans Télévision - Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Bleu - 27 mars 2022
Romy Schneider racontée par Jean-Pierre Lavoignat
Exposition à la Cinémathèque de Paris
"Tous Experts" - France Bleu Paris - 27 mars 2022
13h05 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : France Culture - 02 avril 2022
De "Sissi" au "Sans-souci", visite guidée de l’exposition
Romy Schneider à la Cinémathèque française
Ce samedi dans "Plan Large" nous vous proposons une déambulation au cœur de l'exposition que la Cinémathèque française consacre à Romy Schneider. Nos guides pour nous parler de cette icône du 7e Art sont Clémentine Deroudille, Faustine Saint-Geniès, et N.T. Binh.
"Plan large" sur France Culture - 02 avril 2022
C’est une star absolue, une icône des années 70, l’incarnation de la femme française, moderne, libre et épanouie. C’est en tout cas l’image qu’on garde d’elle, grâce notamment à la rediffusion constante de ses films à la télévision, quarante ans après sa mort prématurée. Mais Romy Schneider ne s’est pas construite en un jour, ce fut le résultat d’une réinvention permanente de celle qui, née Rosemarie Magdalena Albach dans la Vienne de l’Anschluss, de parents vedettes du cinéma du IIIe Reich, fut d’abord la petite fiancée autrichienne du cinéma allemand renaissant après-guerre, celui des Heimat-films et autres opérettes bavaroises, ces "pâtisseries viennoises" qu'elle déplorait, et en premier lieu la série de bluettes impériales des Sissi, qui firent d’elle, dès l’adolescence, une sorte de trésor national. "En fait Romy Schneider en Sissi a baigné l'enfance de quasiment tous les petits spectateurs du monde depuis les années 50 jusqu'à presque aujourd'hui" rappelle N. T. Binh, bien que ces films aient constitué "une image que Romy Schneider n'aimait pas".
Elle s’en échappe dès la fin des années 50, mais le chemin sera long, passant par certains des plus grands cinéastes de la décennie : Luchino Visconti, Orson Welles, Joseph Losey, le jeune Alain Cavalier et le déclinant Henri-Georges Clouzot, le vétéran Otto Preminger et le débutant Woody Allen dans une courte incartade hollywoodienne, avant que "La Piscine" de Jacques Deray ne la mue en sex-symbol et qu’elle ne rencontre enfin celui avec qui elle va cristalliser sa persona cinématographique : Claude Sautet, cinq films ensemble en huit ans, des "Choses de la vie" à "Une histoire simple". Comme le constate d'ailleurs Faustine Saint-Geniès, "c'est rare de voir une actrice étrangère se fondre autant dans le cinéma français au point de devenir la plus française des actrices alors qu'elle était allemande."
Une actrice au travail, au-delà de la légende tragique de la star, c'est cela que raconte la belle et inspirée exposition de la Cinémathèque française, car Romy Schneider "c'est surtout une immense travailleuse" qui "a toujours eu une relation privilégiée avec ses réalisateurs. Ça me semblait important de montrer une iconographie nouvelle la concernant" nous raconte sa commissaire, Clémentine Deroudille, accompagnée de Faustine Saint-Geniès, autrice d’un livre à paraître jeudi prochain, "Romy Schneider, les actrices de brisent si facilement", et aussi de N.T. Binh. L'exposition, qui se déroule jusqu'au 31 juillet, s’accompagne d’un beau catalogue, écrit par Clémentine Deroudille et coédité par Flammarion et la Cinémathèque Française.
L’actrice est bien sûr à retrouver sur grand écran, avec la rétrospective de ses films à la Cinémathèque, également jusqu’au 31 juillet 2022, mais aussi sur vos plateformes numériques : Netflix, qui sponsorise l’exposition, et la Cinetek, où on peut retrouver sept de ses films : "Le combat dans l’île", "Les choses de la vie", "Max et les ferrailleurs", "Ludwig ou le crépuscule des dieux", "César et Rosalie", "L'important c’est d’aimer" et "La Mort en direct". Nous avons à cette occasion le bonheur de commencer un partenariat avec la Cinémathèque en ligne programmée par des cinéastes, où on retrouve les grands films de l’histoire du cinéma.
Nous vous en dirons plus prochainement, mais dès aujourd’hui, vous pouvez gagner des cinépass pour découvrir ces films. Pour jouer, rien de plus simple : il suffit de cliquer sur ce lien.
20h12 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Var Matin - 31 mars 2022
Amies dans les seventies, les deux stars sont associées sous la férule d’Henry-Jean Servat. En prévision, une grande exposition gorgée de souvenirs à vivre à partir d’août, place des Lices à Saint-Tropez.
Enterrés les aléas autour de l’exposition Delon-Bardot qui, entre la pandémie et d’autres facteurs internes, n’aura finalement jamais vu le jour ni en 2020, ni en 2021 à Saint-Tropez.
Place cet été, et pour de bon cette fois (la municipalité est en passe de l’annoncer officiellement) à une grande exposition tout aussi prometteuse en valeur ajoutée glamour.
Si B.B. est bien légitimement de retour, elle sera associée du 03 août au 18 septembre 2022 à Romy Schneider, qui comme Delon, fit bien plus qu’éclabousser les esprits dans "La Piscine", huis clos aquatico-dramatique, dont La Jonque, villa ramatuelloise...
16h18 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)
Paris : Exposition sur Romy Schneider
15h27 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : En votre compagnie.fr - Mars 2022
En novembre 2022
Au théâtre des Quartiers d'Ivry
Texte et mise en scène : Philippe Minyana
Assistante à la mise en scène Emma Santini
Avec : Luce Mouchel (Laura), Jérôme Billy (Carlos), Sarah Biasini (Edith), Florent Baffi (Gino) et Emma Santini (une joggeuse, l'infirmière, la promeneuse, Grand-maman).
Compositeur et interprète : Nicolas Ducloux
Lumières : Laurent Benard
Régisseur : Simon Desplebin
Costumier : Raoul Fernandez
Compositeur : Nicolas Ducloux
Production : En Votre Compagnie
Texte édité aux Éditions : Les Solitaires Intempestifs
Coproductions : Théâtre des Quartiers d’Ivry - CDN du Val-de-Marne, Comédie de Caen - CDN de Normandie, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, Espace Malraux - Scène nationale Chambéry Savoie, Comédie de Picardie, scène conventionnée pour le développement de la création théâtrale en région, Théâtre de Chelles, Communauté d'agglomération Mont Saint-Michel – Normandie
Téléchargez le dossier de presse ici
Téléchargez les premières pages de "Nuit" ici
Résumé : Au bord d'un lac, un jeune couple, une femme d'un certain âge et son frère, traversent le temps. Se réunissent parfois, échangent. C'est un pays de vent. Tout vole. Parfois, il pleut. Le jeune homme est garde forestier. Il parle aux arbres et les arbres lui parlent. Avec sa femme, ils s'aiment et se haïssent. La femme mûre a enseigné le piano. Elle vieillit à vue d'œil. Il lui arrive de tomber malade. Son frère n'a jamais su aimer. Cependant, il a le béguin pour le jeune couple. La femme mûre a sans doute le béguin pour le jeune type. Et réciproquement. Ils vont au café ensemble. Elle a tendance à picoler. Tout le monde aime la jeune femme qui s'appelle Edith, sauf ses parents, ils la foutent à la porte. Alors Edith pleure. Elle a toujours besoin qu'on lui dise qu'on l'aime. Tous quatre font des cauchemars. Et, comme tout un chacun, ils cherchent l'harmonie. Autour du lac, des joggeurs courent.
Comment vivre ? Quand est ce qu'on connaît la quiétude ? Les êtres humains sont tout petits. Et, un jour, le corps flanche et on a quatre-vingt-dix ans. Que s'est-il passé ? Comme les joggeurs, on court, on fait des cercles, on tourne en rond. On survit.
La légende des hommes, vieille comme le monde. Les écrivains en ont beaucoup parlé. La condition de l'homme. Refrain connu. On cherche un partenaire. Il arrive qu'on n'en trouve pas. Et si on en a trouvé un. Ce n'est pas forcément le bon.
Alors, revenons en arrière. Ils ont une vingtaine d'années. Ils espèrent mais hésitent. Ils se cherchent, se chamaillent, se baladent autour du lac. Edith fatigue vite. Elle est essoufflée et ses chaussures sont trop petites. Est-ce que tu m'aimes ? Demande-t-elle. Le frère de la femme a tout le temps faim et soif. Il dit qu'il veut être incinéré. Il a très envie d'une saucisse. Une joggeuse a disparu. Son mari la cherche. Voilà le tableau. Comme dans les nouvelles de Katherine Mansfield, les personnes sont entre la joie et la stupeur. Mais ils avancent, comme dirait Beckett. Vivre, est une épreuve, on l'a déjà écrit. C'est ça qui me préoccupe : regarder ces drôles d'humains à la loupe. Rien de spectaculaire, mais des tressaillements. Aimer, désirer, attendre. Histoire d'organes et de nerfs. La femme s'évanouit quand elle écoute une pièce de Strindberg. Elle aurait voulu être actrice.
Au final. Le spectacle, ce sera quoi ? Une sorte d'oratorio ? D'opéra bouffe ? Les acteurs parleront et chanterons. Il faut revisiter la réalité. Il faut programmer un grand cauchemar avec du vent et des cloches, une vision du purgatoire, une farce tragique. Un drame burlesque. Le titre ça aurait pu être ça : purgatoire. Reconstitution du drame de la vie. Lumières de fin du monde ou lumières de fête foraine. Et la musique ! On a tous besoin d'amour, on a tous besoin de théâtre. Il faut mettre en scène ce qui nous constitue. Et puis il y le miracle. En une heure cinquante, on nous refile soixante ans de vie. Le Temps, c'est le personnage principal. Ils vont sans doute un peu grossir, avoir des cheveux blancs. On fait confiance aux accessoires. Et peut-être qu'il n'y aura aucun accessoire. La parole seule. J'ai quatre-vingt-dix ans. Si tu le dis.
11h41 dans Thea-2022-Nuit | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Culture juive - 1er avril 2022
Le mercredi 02 juin 2022 à 20h00
au FSJU de Paris (75)
Les plus grands écrivains lus par des artistes d'aujourd'hui :
Dans le cadre du festival Quartier du Livre
Direction artistique : Patricia Hostein
"L’amour du prochain réclame des poètes qui savent donner leur unique manteau"
Albert Cohen
A l’occasion des 40 ans de la disparition de Albert Cohen, le Centre d’Art et de Culture et le FSJU rendent hommage à cet écrivain, dramaturge et poète à la renommée mondiale. Homme sombre auteur d’une œuvre solaire, ses romans se sont vendus à plus de deux millions d’exemplaires.
Né en 1898 dans une famille juive de Corfou, en Grèce, Albert Cohen émigre à Marseille à l’âge de cinq ans où il deviendra élève du lycée Thiers et où il aura pour camarade Marcel Pagnol. Il poursuit ses études de Droit à Genève où il mène de front une carrière de diplomate et d’écrivain.
En 1921, il publie son premier recueil de poésies sous le titre "Paroles juives". Face à la montée de l’antisémitisme en France, il prend en 1925 la direction de la Revue juive aux côtés d’intellectuels de prestige tels que Sigmund Freud et Albert Einstein. Puis viendront les romans "Solal" en 1930, "Mangeclous" en 1938, ainsi que le récit autobiographique "Le livre de ma mère" en 1954.
Ce n’est qu’en 1968 qu’il connaît la consécration littéraire avec "Belle du Seigneur", couronné du Grand Prix du roman de l’Académie française. Il écrira ensuite Les Valeureux en 1969. Trois ans après, à l’âge de 77 ans, il publie "Ô vous, frères humains", dans lequel il relate l’un des événements les plus traumatisants de sa vie : en 1905, le jour de ses 10 ans, il subit en public des insultes antisémites d’un camelot à Marseille. La douleur, la colère et de désespoir vont fragiliser les certitudes de l’enfant qu’il était sur la fraternité des hommes. L’écrivain lancera alors un appel pour une humanité solidaire.
Il décède le 17 octobre 1981 à Genève.
TARIFS :
Catégorie 1 : 30,00 €
Catégorie 2 : 25,00 €
Catégorie 3 : 15,00 €
Diffusion en direct : 8,00 €
Réservation sur le site internet
LIEU :
Espace Rachi Guy de Rothschild - 39 rue Broca - 75005 Paris
Tél : 01 42 17 10 36
Mail : [email protected]
10h07 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 07 janvier 2022 :
Editeur : Weingarten
14 pages
Taille : 46 x 54 cm
Sortie le : 17 mai 2022
Prix : 29 euros
ISBN-10 : 3840083214
ISBN-13 : 978-3840083211
A commander sur Amazon.de
Le 02 avril 2022 : Ajout des photos
09h49 dans Calendriers | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 12 mars 2022 :
Auteur : Violaine de Montclos
Editions : Grasset
Langue : Français
Broché : 120 pages
Sortie le : 04 mai 2022
Prix : ~ 15 euros
A commander sur Amazon.fr
ISBN-10 : 2246863481
ISBN-13 : 978-2246863489
Résumé : "Romy écrit partout, tout le temps, à tout le monde. Sur le papier à en-tête des hôtels dans lesquels elle descend, sur des bouts d’enveloppe, des menus de restaurant, des mouchoirs en papier, des tirages de photos, des pages arrachées à des magazines. A son agent, à ses amours, à ses amis, aux comédiens et techniciens dont elle est proche mais aussi à ceux qu’elle ne croise, sans vraiment les connaître, que sur un seul tournage, Romy adresse sans cesse ce genre de minuscules missives qu'elle aime faufiler sous les portes, transmettre par des intermédiaires, acheminer à leurs destinataires par des moyens détournés, compliqués, enfantins…"
Le mot de l'éditeur : Qui, plus que Romy Schneider, ravissante icône au triste destin, a fasciné les foules ? Lorsqu’elle est retrouvée morte dans un appartement parisien, le matin du 29 mai 1982, à seulement 43 ans et quelque mois après le décès de son fils, la presse s’enflamme. Suicide ou mort accidentelle ? Chacun interprète, fantasme, invente les circonstances de cette fin tellement cinématographique.
Avec grâce et affection, loin de tout sensationnalisme, Violaine de Montclos tente de percer ce mystère et reconstitue, grâce aux nombreux témoins qu’elle a rencontrés, ce que furent ces derniers jours. De la Romy inquiète, maternée par son habilleuse, à la star colérique qui gifle le jeune Harvey Keitel, elle dresse le portrait d’une actrice adulée mais aussi d’une éternelle enfant que rien ne tranquillise. Au fil des pages, on croise Alain Delon le jour du drame, Orson Welles subjugué, Marlène Dietrich complice, mais aussi Claude Sautet et Jean-Louis Trintignant…
Dans la lignée de Sagan à toute allure, cette micro-biographie pétillante et profonde raconte en kaléidoscope le talent et la déchéance, les caprices et les ivresses, les joies et les infortunes d’une comédienne qui a tout fait, jusqu’au bout, pour qu’on ne l’oublie pas.
Le 02 avril 2022 : Ajout de la couverture.
Le 30 juillet 2022 : Mon avis ci-dessous :
Petit livre d'un peu plus de 100 pages sans aucune photo intérieure. Attention : il ne s'agit pas d'une biographie mais plutôt d'un recueil de témoignages datant de 2016 et 2017. La liste est précise (date, lieu...) à la fin du livre. Curieux ce décalage par rapport à la date d'édition du livre...
La lecture est facile mais une personne qui ne connait pas bien la vie et la carrière de Romy sera un peu perdue : les témoignages ne sont pas dans l'ordre chronologique et font souvent référence à des films qui ne sont pas les plus connus. Cependant, ils m'ont parus sincères et justes. Pas de langue de bois, ils racontent leurs souvenirs et notamment Monique, habilleuse de Romy pendant plus de 20 ans.
J'ai été surprise du parti pris de l'auteure qui indiquent plusieurs films comme "raté" dont "La passante..." qui a mal vieilli et voyeuriste (page 55). Je ne suis pas d'accord : Romy a choisi de faire le film alors qu'elle aurait pu abandonner ce projet.
Par contre, amusant de constater comme la dernière nuit de Romy (page 71) a plusieurs versions... Seule une personne pourrait nous la raconter : Laurent Pétin qui a toujours refusé de parler.
Bref, lecture rapide mais qui ne restera pas gravée dans les mémoires (mais... ce n'est que mon avis, bien sûr !).
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