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Source : L'humanité - 06 avril 2022
Romy Schneider, femme libre du cinéma français
Exposition : La Cinémathèque retrace de manière émouvante la carrière de l’actrice caméléon, figure intense du cinéma français qui incarna des personnages féminins forts dans les années 1970.
Quarante ans après sa mort, l’étoile de Romy Schneider brille toujours. Un premier portrait photographique à la fois solaire et mélancolique donne d’emblée la tonalité de l’exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque française. De ses débuts sur grand écran auprès de sa mère, Magda Schneider, dans la série à succès des Sissi jusqu’à son dernier film, "La passante du Sans-Souci", les multiples facettes de l’actrice sont mises en regard de ses audacieux virages artistiques.
Exit les costumes d’époque et les "Heimat" films. À la fin des années 1950, elle arrache sa liberté et croise sur sa route un jeune novice prometteur : Alain Delon. Alors que le cinéma français lui ouvre les bras, la jeune Allemande décide de partir tenter l’aventure hollywoodienne. Elle s’essaie alors au registre comique avant de reprendre un aller simple pour l’Europe.
Prestation intense
Cette balade thématique riche en anecdotes revient notamment sur les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale. En jouant dans des films comme le Train ou le Vieux Fusil, Romy Schneider tente de conjurer le passé et la proximité de sa mère avec Hitler. Sur le tournage du "Vieux Fusil", de Robert Enrico, inspiré de la tuerie d’Oradour-sur-Glane, sa prestation est tellement intense que l’équipe technique en reste tétanisée.
Casser son image, tenter des aventures extrêmes jusqu’à l’épuisement, se jeter dans l’arène de jeunes réalisateurs comme Andrzej Zulawski avec le traumatisant "L'important c’est d’aimer" n’a jamais fait peur à la [...]
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