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Source : Elle.fr - 25 mars 2021
Alors que Netflix avait déjà annoncé un reboot, le règne de l’impératrice Sissi va être réadapté par une production allemande. Portée par Dominique Devenport et Jannik Schümann, la série adoptera des angles inédits.
Les protagonistes de « Bridgerton » ou de « The Crown » ne sont pas les premières à avoir subjugué les foules. Loin de là. À partir des années 1950, Romy Schneider captait déjà tous les regards et fomentait toutes sortes de fascinations. Et ce, lorsqu’elle endossait le costume d’Élisabeth de Bavière, alias princesse Sissi, l’amoureuse transie de l’Empereur viennois François-Joseph. Une romance royale, déployée sur une série de trois films, qui – en témoigne ses millions de téléspectateurs – avait marqué sa génération.
Mais il semblerait bien que les aventures de l’impératrice ne s’en tiennent pas à ce seul public. Sissi fait son grand retour sur petit écran, cette fois-ci, et en calèche allemande ! C’est en effet à la société berlinoise Story House qu’est confié le projet, avec Sven Bohse à la réalisation et Andreas Gutzeit à l’écriture du scénario de cette série de six heures. Et tandis que le lancement du reboot est prévu pour la fin de l’année, on guette toujours la réadaptation « plus sombre » du règne de Sissi promis, en avril dernier, par Netflix. Une intrigue rafraîchie
Pour l’heure, c’est l’actrice suisse-américaine Dominique Devenport qui marchera dans les pas de Romy Schneider. « Quand je pense à Sissi, la première chose qui me vient à l'esprit c’est une statue intronisée au-dessus de tout le monde, et entourée de nombreux mythes. Je suis très reconnaissante d’être la nouvelle Sissi et de pouvoir montrer quel genre de personne elle était : une jeune femme avec de grands rêves, de fortes émotions et prête à se battre pour sa vision », a-t-elle confié dans un communiqué rapporté par « Hollywood Reporter ». François-Joseph de Habsbourg – l’empereur – sera incarné par l’acteur allemand Jannik Schümann. Tous deux vont être plongés dans la fosse à vipères qu’est la cour de Habsbourg à Vienne. Les amateurs de récits historiques aux accents « Gossip Girl » en tremblent déjà.
Néanmoins, il ne s’agira pas d’une pâle copie de l’œuvre de Ernst Marischka. Le reboot sera centré sur la relation fusionnelle entre l’impératrice et son mari. Mais également sur la bataille que mène Sissi pour imposer ses idéaux et révéler au monde la nature sensible de l’Empereur. En dépit d’un régime qui cherche à tout prix à lui accoler l’étiquette de dirigeant impitoyable. Encore une femme derrière l’homme ? « Sissi est une histoire intemporelle, une jeune femme libérale qui lutte pour son indépendance dans un environnement plutôt hostile. Il semble que l'histoire se répète. Aujourd'hui, elle pourrait être interviewée par Oprah Winfrey », a déclaré Moritz von Kruedener, directeur général de la production Beta Film.
Avis aux attristés qui auraient constaté que la diffusion n’est annoncée qu’en Allemagne : Beta Film devrait présenter le projet aux acheteurs étrangers dans les mois à venir. Réjouissant.
Par Jade Vigreux
14h10 dans Films-Sissi | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : Le Figaro - 25 mars 21
Le cinéaste de "Que la fête commence" ou "Coup de torchon", qui avait commencé sa carrière comme critique, a rencontré le succès avec ses films où il mettait en scène avec brio Philippe Noiret.
Le réalisateur, scénariste et producteur Bertrand Tavernier est décédé jeudi à 79 ans, à Sainte-Maxime dans le Var. Son épouse et ses enfants ont annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux, exprimant leur «tristesse» et leur «douleur» et associant l'Institut Lumière, dont Bertrand Tavernier était le président.
Bertrand Tavernier était né le 25 avril 1941 à Lyon, haut lieu du cinéma avec l'Institut Lumière dont il était président. Fils de l'écrivain et résistant René Tavernier, il avait découvert le cinéma lors d'un séjour en sanatorium. Il s'était fait connaître en 1974 en dirigeant Philippe Noiret dans "L'Horloger de Saint-Paul", première collaboration avec un acteur qui cosignera certains de ses plus grands films : "Que la fête commence", "Le Juge et l'Assassin" ou "Coup de torchon". Ses films ont été largement récompensés : prix Louis-Delluc pour "L'Horloger de Saint-Paul", nomination aux Oscars en 1983 pour "Coup de torchon", prix de la mise en scène à Cannes en 1984 pour "Un dimanche à la campagne", BAFTA 1990 du meilleur film étranger pour "La vie et rien d'autre", Ours d'Or en 1995 à Berlin pour "L'Appât", Lion d'Or à Venise pour l'ensemble de sa carrière.
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19h02 dans Carnet noir | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Inter - 19 mars 2021
La comédienne et écrivaine Sarah Biasini
Interview de Giulia Foïs
2021-03-19 - France Inter - Pas son genre
Sarah Biasini, comédienne et écrivaine de "La beauté du ciel" paru chez Stock.
Il était une fois, la petite Sarah. Elle est blonde, très blonde. De grands yeux verts, elle les tient de sa mère. Grand ouverts sur le monde, elle est comme Emilie Jolie, elle voudrait découvrir la vie. Mais elle a tant de choses à voir avant, que de partir pour le firmament…
A défaut de déployer ses ailes, elle garde ses pieds sur la terre ferme, elle se balade, en forêt, elle aime ça, surtout s’y perdre. Elle a un peu peur, oui, de ces grands arbres qui la regardent, de ses fantômes, qui la suivent. Ils l’accompagnent, où qu’elle aille. Il l’encombrent, oui, mais lui tiennent chaud. Avec elle, il y a Goldie, petite bâtarde, petite rouquine, qui la suit, partout. Pour les câlins, il y a Nadou, sa nounou, qui l’embrasse et qui lui dit : «Oublie que tu n’as aucune chance, alors vas-y, fonce !».
Ah non, ça, c’est "Les bronzés", un de ses films préférés, à la petite. Plus rigolo que "Sissi", moins douloureux, aussi. Ils font des bêtises, ça la fait rire. Elle, des bêtises, de base, elle n'en fait pas. Mais elle n'aime pas qu’on dise "de base". Alors on va dire "juste". Un jour, elle a juste volé un Labello dans une boutique, au bord de la plage, en Normandie. Mais c’est tout.
A part ça, elle ne fait pas de bruit, ou alors des tous petits. Elle ne veut pas déranger sa mère, ou le souvenir qu’on avait d’elle. Sarah la chasse de ses pensées, elle préfère mater la télé. Adolescente, le "Top 50". Musique à fond, évidemment, et ça nourrit bien des silences, ça fait que la vie, ben, on la chante, et que la mort on danse dessus.
L'équipe :
10h16 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Dès sa naissance, Sarah Biasini a été sous le feu des projecteurs, au grand dam de sa mère, l’actrice Romy Schneider, qui cherchait avant tout à la préserver. En mai 1982, lorsque celle-ci disparait, quelques mois seulement après la mort de son premier enfant, David, la petite Sarah n’a que quatre ans. Elle va se construire autour de cette absence, entourée de l’affection de son père et de ses grands-parents.
Tentée un temps par l’histoire de l’art, c’est finalement vers le théâtre et le cinéma qu’elle se tourne, marchant ainsi sur les traces de sa mère, se prouvant à elle-même et aux autres qu’elle y a toute sa place. Mais Sarah Biasini est aujourd’hui dans l’actualité en tant qu’auteur, à l’occasion de la sortie de son premier livre, « La beauté du ciel ».
Derrière ce titre poétique se cache non pas un roman, ni une autobiographie ou un essai mais bien un livre singulier, une sorte de journal intime qui n’en est pas un, comme une longue lettre adressée à sa fille que Sarah Biasini confierait aussi au lecteur pour qu’il puisse faire sienne cette histoire et y plaquer son propre parcours de vie.
En mai 2017, la tombe de Romy Schneider est profanée, quelques jours plus tard, sa fille Sarah apprend qu’elle attend un enfant. Pour la jeune femme qui depuis longtemps avait envie de prendre la plume, cette coïncidence, qui n’en est peut-être pas une, est le point de départ de son travail d’écriture qui aboutira à ce livre.
Au fil des pages, avec pudeur, gravité parfois, émotion mais aussi légèreté et humour, Sarah Biasini évoque sa maternité, mais la maternité au sens large, avec ses appréhensions et ses joies. Parlant de sa famille, elle parle de toutes les familles. Ecrivant sur sa mère et son frère disparu, elle écrit sur tous ceux qui, dans nos histoires personnelles, ne sont plus là mais qui font que nous sommes là aujourd’hui. Un livre d’une grande sensibilité qui parle d’amour, de famille, de destin, de ce lien mère-enfant qui ne s’éteint jamais.
18h50 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
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