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04h00 dans Presse - 2016, Revue Das Neue Blatt | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RTL - 26 août 2017
Alain Delon - Romy Schneider, l'amour sans issue
La belle histoire entre les deux acteurs n'a pas résisté à leur destin professionnel. Mais Delon ne quittera jamais vraiment Romy.
Pour écoutez l'émission, c'est ici :
Janvier 1958. Aux yeux du monde, elle est "Sissi impératrice". Trois fois Elisabeth de Bavière au cinéma, sur fond de cavalcades champêtres et de valses de Vienne. À 20 ans, Romy Schneider est une star qui choisit, sur photo, son partenaire pour son prochain film, "Christine". Un nouveau rôle de princesse, même si elle fait tout pour se débarrasser de la crinoline de "Sissi".
Le partenaire qu'elle choisit a 23 ans. Brun, regard de braise et sourire insolent : un parfait inconnu qui s'appelle Alain Delon. Aucun coup de foudre entre eux. Presque frère et sœur, tant leur beauté se confond. Sur le tournage de "Christine", ils se regardent de haut, se provoquent, s'apprivoisent. Puis finissent par se plaire. Une amourette qui ne sera qu'un feu de paille, prédit la mère de Romy, Magda, qui voit d'un mauvais œil ce jeune coq prétentieux.
Mais Magda Schneider se trompe. Romy s'installe à Paris avec Alain. Amoureux, inséparables. Le plus beau couple du cinéma. Même si, peu à peu, c'est lui et lui seul qui va attirer la lumière. À Paris, Romy a trouvé l'amour mais a perdu le cinéma. Délaissée par les réalisateurs allemands, pas encore adoptée par les Français. Oubliée. Un voile triste s'empare de son regard. Elle s'étiole.
Alain l'encourage, la rassure. Il va la sauver en lui présentant le géant italien qui, avec "Rocco et ses frères", a lancé sa carrière internationale. Luchino Visconti déchire l'image de Sissi. Il fait jouer Romy au théâtre, la déshabille au cinéma. Elle est à nouveau acclamée et Alain, déjà célèbre.
Jamais le couple n'a été aussi amoureux. Ils parlent de mariage, d'enfants. Mais elle cède à l'appel d'Hollywood et d'Orson Welles. Entre eux, il y a désormais un océan. Trop grand, trop loin. Alain la quitte avec une lettre de quinze pages et un bouquet de roses. Cinq ans plus tard, c'est au bord d'une "Piscine" qu'ils regarderont tous deux les reflets de leur amour perdu.
Jean-Alphonse Richard et Loïc Farge
08h49 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA) - 21 novembre 2017
19h06 dans Expositions, Les livres | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Figaro - 21 novembre 2017
L'ex-épouse du réalisateur du "Magnifique" ou de "L'Homme de Rio" a disparu vendredi 17 novembre des suites d'un accident de la route. La nouvelle du décès de la productrice n'est parvenue que ce mardi.
La productrice Michelle de Broca, épouse du réalisateur Philippe de Broca jusqu'à la disparition de celui-ci en 2004, est décédée vendredi 17 novembre à la suite d'un accident de voiture, a-t-on appris ce mardi auprès de son entourage.
Née en 1926, Michelle Heurteaux, de son nom de jeune fille, se rêvait danseuse, elle deviendra finalement ingénieure-chimiste. Ce n'est que plus tard, au contact de son époux qu'elle devient productrice. Elle accompagnera d'ailleurs le dixième long-métrage de Philippe de Broca, "Roi de cœur", en 1966. Ce film sera un échec en France mais un succès à l'étranger. Puis "Le diable par la queue" en 1969, avec Yves Montand, Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle.
Plus tard, elle assurera la production du film de Claude Sautet "César et Rosalie" (1972), ce qui contribuera à affirmer sa réputation dans le milieu du cinéma. Elle restera assez proche notamment de la légendaire actrice Romy Schneider qui donnait la réplique à Yves Montand dans ce long-métrage devenu classique. Elle était d'ailleurs la marraine de Sarah Biasini, la fille de l'actrice.
Avec son mari Philippe, sa société de production Fildebroc a défendu aussi des réalisateurs comme Bertrand Tavernier en 1975 avec "Que la fête commence", Valerio Zurlini en 1976 avec "Le désert des Tartares" ou encore Dominique Derrudère en 2004 avec "Pour le plaisir". Sur Twitter, Gilles Jacob, l'ancien patron du Festival de Cannes, a salué sa mémoire : «Elle savait ce qu'elle voulait et l'obtenait souvent.»
18h53 dans Carnet noir | Lien permanent | Commentaires (0)
02h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
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18h36 dans Le Magazine | Lien permanent | Commentaires (3)
Source : Culture-J - 12 novembre 2017
Dès que se lève le rideau, le décor est planté : un chevalet, des toiles pêle-mêle au sol et contre les murs, des dizaines de pinceaux… Pas de doute, nous sommes dans un atelier d’artiste. Et quel artiste !
Contre l’avis de ses parents, Jeanne Hebuterne vit depuis quelques temps déjà avec Amédéo Modigliani, dont elle est à la fois la compagne et la muse, dans le quartier du Montparnasse. Entre un père qui l’a reniée et une mère dévouée mais antisémite, Jeanne, ex-modèle de Foujita et elle aussi artiste, vit une existence de bohème dans le dénuement le plus complet.
Artiste le plus talentueux mais aussi le plus tumultueux de ce Paris du début du siècle, Amédéo Modigliani est un homme colérique, excessif et insatisfait, un tuberculeux imbibé d’absinthe et grand consommateur d’opium et de cocaïne. Non reconnu, il peine à évoluer artistiquement, et la première grande exposition à lui avoir été consacrée chez la galeriste Berthe Weill a fait scandale. Accusées d’ «outrage à la pudeur», certaines de ses toiles ont du être décrochées dès le premier jour. Tout ça pour quelques poils pubiens…
En 1917, sous l’impulsion de son marchand Leopold Sborowsky, qu’il malmène au même titre que tout son entourage, Modigliani, accompagné de Jeanne, quitte un Paris en proie aux bombes pour se réfugier à Nice. Un endroit qui ne fera rien pour améliorer l’humeur et le moral de l’artiste, dont la seule occupation de la journée ou presque est de marcher du Negresco au port, et du port au Negresco… Il en arrive même à peindre des paysages, c’est dire s’il s’ennuie !
Un «exil» qui durera jusqu'en mai 1919, date à laquelle Jeanne et Modigliani, de plus en plus malade, regagnent enfin la capitale. Quelques mois plus tard, en janvier 1920, celui que l’on surnommait «le prince du Montparnasse» meurt d’une méningite tuberculeuse, une disparition qui sera suivie deux jours plus tard par celle de sa compagne, enceinte de neuf mois, qui se suicidera en se jetant du cinquième étage.
«Modi», c’était à lui seul toute une histoire. Et il fallait bien la scène d’un théâtre pour lui rendre hommage. Dans un Paris de bohème où les noms de Soutine, Chagall, Picasso, Vlaminck, Cezanne, Matisse, Cocteau ou Foujita résonnent comme autant des chefs-d’œuvre, Laurent Seksik invite donc les spectateurs à pénétrer dans l’intimité des trois dernières années de l’un des peintres les plus maudits de l’Ecole de Paris.
«Passionné par sa vie, quand je cherchais la voix du roman pour raconter son existence, je tournais en rond. Le personnage, si exceptionnel, si multiple, si lumineux, si grandiose, si tragique et si jubilatoire semblait à l’étroit dans mes pages, sa personnalité dépassait du cadre du livre dans lequel je voulais l’enfermer. Quand je l’imaginais, il s’agitait sur ma feuille, se mettait à gueuler, à courir, à danser et se mettait à peindre. Sa théâtralité un peu folle ne trouvait pas sa mesure sur la feuille de papier. Elle en appelait à l’oralité, au dialogue, au mouvement, à la scène. Le flamboyant Montparnasse des années 20 nécessitait le pourpre du rideau. Le génie de Modi exigeait les planches pour nous entraîner dans son monde où les femmes baisent les étoiles de leur cou immense et les hommes aux grands masques figés font soupirer ou terrifient de leur sérieux grotesque.»
C’est ainsi que Laurent Seksik, auteur de ce superbe spectacle, évoque Modi, qu’il signe d’une main de maître. Déjà à l’initiative de nombreux romans sur des personnages illustres – Romain Gary s’en va-t-en guerre, Le cas Eduard Einstein… –, il livre ici sa troisième adaptation théâtrale après Les derniers jours de Stefan Zweig et Le monde d’hier.
Et pour camper son «Modi», le choix de l’auteur s’est porté sur… Stéphane Guillon, que l’on aurait trop souvent tendance à ne ramener qu’au rôle d’humoriste ou de chroniqueur. Mais c’est sans compter sur la formation artistique de cet ancien élève de Jean-Laurent Cochet et de Vera Gregh. Sa prestation est tout simplement bluffante. Tour à tour excessif, paranoïaque ou déprimé, ivre ou drogué, amoureux ou indifférent, Stéphane Guillon impose ici une présence scénique incroyable qui donne jour à un réel talent de comédien. De très bon comédien.
Quant aux autres protagonistes, c’est à la toujours très attendue Sarah Biasini que revient d’endosser le rôle de la maîtresse éperdument éprise, tantôt aimée tantôt délaissée, entourée d’une mère – Geneviève Casile – protectrice et cinglante à souhait, et d’un marchand d’art – Didier Brice –, désabusé par les excès de son client.
Un grand moment de théâtre, à voir absolument !
"Modi", actuellement au théâtre de l’Atelier. Informations et réservations sur le site du théâtre de l’Atelier.
"Modi", de Laurent Seksik, aux éditions Flammarion. 170 pages. 13,00€.
09h40 dans Thea-2017-Modi | Lien permanent | Commentaires (0)
02h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (2)