NDLR : Retrouvez la séance photo ici
Sarah Biasini invitée à Saint-Tropez
pour rendre hommage à sa mère Romy Schneider
La presqu’île de Saint-Tropez rend en ce moment hommage à Romy Schneider avec la projection de quatre de ses films emblématiques, en présence de sa fille l’actrice Sarah Biasini. On a rencontré cette dernière, ce vendredi, lors d’une visite en toute intimité à la Villa Tamaris à La Seyne, entre deux projections.
On avait accepté, pour une fois, à la demande du festival La Renaissance fait son cinéma, l’impossible exercice de ne poser aucune question personnelle, pour ne pas surfer sur la blessure inextinguible de celle qui avait alors 4 ans quand elle perdit sa maman, en même temps que la France pleurait son actrice adorée.
Mais c’était mal connaître Sarah Biasini, son naturel, sa gentillesse et ce sujet qui l’intéresse plus que tout : la famille. "Je trouve ça très bien d’avoir ouvert ces projections gratuitement, à tout le monde. Ça a du sens, lance-t-elle en préambule. Moi, je suis née à Gassin, on a tous vécu là pendant 2-3 ans sans interruption, on avait une maison à Ramatuelle. Et après, je suis restée assez longtemps sans revenir. Donc c’est toujours émouvant pour moi de revenir dans la région". Quand la vie de famille rejoint celle d’une icône...
Combien de fois avez-vous vu ces films du festival ?
Ah, combien de fois, je ne sais pas, mais celui que j’ai vu le plus, c’est sans doute "César et Rosalie". C’est un des premiers films d’adulte de ma mère que j’ai vu, que je connais par coeur. Dès le début, la musique, les dialogues… Quand je le revois, je me revois à 8-9 ans en train de le regarder. Ce (vendredi) soir passe "La Banquière", ça fait un moment que je ne l’ai pas vu, donc je le regarderai du fond de la salle.
Dans votre premier livre, adressé à votre fille vous parlez d’héritage familial. Vous avez commencé à lui faire découvrir les films de sa grand-mère, comme les "Sissi" ?
Non. Elle a 5 ans et demi, donc c’est imminent, on va dire. Peut-être à Noël prochain. Ça va arriver très vite. Mais elle a déjà compris l’histoire de ma mère.
Vous avez fait un cursus en histoire de l’art. Votre intérêt pour la Villa Tamaris n’est pas un hasard, j’imagine…
J’adore tous les musées, les galeries… J’adore y aller seule, j’adore rester des heures devant une toile ou une photo.
Quels sont vos projets actuellement ?
Je continue à faire du théâtre régulièrement, mais là je voudrais monter une pièce de Philippe Minyana, qui est un auteur contemporain français. Je suis au début des recherches de producteur et de salle pour cette pièce, qu’on devrait jouer à Avignon l’année prochaine. Elle s’appelle "Lune"’ et c’est un monologue. (...) J’y suis un peu plus impliquée que dans d’autres projets, car j’ai demandé à l’auteur d’écrire un texte pour moi et il a bien voulu. Le texte vient de paraître. Après ça n’a rien à voir avec ma vie, mon histoire. C’est un texte qui raconte les obsessions de l’auteur, mais qui peuvent être des obsessions communes. (sourire) Cela parle de la famille, des drames familiaux, comment on survit à ces drames, comment on les transmet ou comment on essaie de ne pas reproduire des comportements entre les générations, voilà. C’est une femme qui raconte le destin de certaines femmes de sa famille. Elle a compris certaines choses, et elle veut le partager. Et je réfléchis à l’écriture d’un deuxième livre.
Est-ce que vous avez envie de refaire du cinéma ?
Je n’en fais pas beaucoup, du cinéma. Je fais surtout du théâtre. Comme ce sont deux façons de travailler très différentes, plus je fais du théâtre, meilleure j’y suis, j’ai l’impression. Et comme je fais peu de télévision, de cinéma, je ne suis pas forcément très à l’aise devant la caméra. Donc, sans doute à tort, je ne sollicite pas des réalisateurs.
Festival proposé par la Ville avec le soutien de l’association Cinéma-in de Ramatuelle représentée par Jacqueline Franjou en collaboration avec Studio Canal.
Projections ce samedi soir à 20 h de "Les Choses de la vie", et demain de "Max et les ferrailleurs", au cinéma La Renaissance, place des Lices, à Saint-Tropez.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Par Valérie PALA
09h53 dans Presse - 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article intérieur : 4 pages Magazine gratuit de la ville de Cannes |
07h00 dans Expositions, Presse - 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le 23 avril 2023 :
Retrouvez ces documents dans la boutique : Eternel-Collection
N° Or ou Argent = 20 €
N° Or & Argent = 35 €
~ 200 pages & ~ 230 photos
07h45 dans Les livres, Presse - 2023 | Lien permanent | Commentaires (5)
Source : Week-end - 23 mars 2023
C’est la fille de Romy Schneider et elle-même actrice, Sarah Biasini viendra présenter le film "César & Rosalie", le 4 avril, dans le cadre de la programmation qui accompagne l’expo Romy Schneider produite par la Cinémathèque française, et qui se tient au cinéma Palace à Bruxelles. Elle répond à nos questions sur le vif.
Week-end : La question que l’on vous pose le plus souvent ?
Sarah Biasini : Si je vous réponds avec un brin d’ironie, ce serait : "Quels souvenirs gardez-vous de votre père ?". Et ma réponse serait : "Mais pourquoi ne me parlez-vous jamais de ma mère ?" C’est tout l’inverse évidemment.
Week-end : L'endroit dont vous n’êtes jamais revenue ?
Sarah Biasini : Florence. J’y ai passé tout un été quand j’avais la vingtaine. J’ai adoré. Après, je pourrais aussi bien vous dire l’Italie entière. Tant je suis passionnée par la culture, l’architecture, la nourriture, la langue. J’essaye de parler italien dès que je le peux.
Week-end : La personne qui vous influence le plus ?
Sarah Biasini : Ma fille de 5 ans. Je ne prends pas une seule décision sans penser à elle. Qu’il s’agisse de mon travail ou de ma propre santé. Si je m’alimente mieux, c’est parce que je veux rester le plus longtemps possible en forme. Même quand j’achète un vêtement, je me demande toujours si cela lui plairait de porter cela plus tard.
Week-end : La chose la plus folle que vous ayez faite ?
Sarah Biasini : Choisir de devenir actrice sans doute. Ou décider de faire un enfant. Plus légèrement, sauter à l’élastique avec une bande de copains, on s’était motivés les uns les autres. Toute seule, je ne l’aurais sans doute jamais fait. Mais poussée par l’emballement général, je me suis lancée.
Week-end : Le plat qui vous ramène en enfance ?
Sarah Biasini : J’ai honte et je vais être honnie par tous les Italiens : coquillettes, beurre, ketchup. Heureusement je me suis améliorée depuis. Je n’en mange plus jamais, c’est trop blasphématoire.
Week-end : Le film de Romy Schneider qui vous a le plus marquée ?
Sarah Biasini : "César et Rosalie" que je viendrai présenter à Bruxelles. Je le connais par cœur. C’est le premier film que j’ai vu d’elle dans lequel elle joue une femme adulte et plus une jeune femme comme dans les "Sissi" par exemple. Je pouvais la voir à l’écran comme elle était dans la vie au moment de ma naissance. C’était une représentation fidèle de la femme qu’elle était. Ça raconte aussi le Paris dans lequel elle évoluait dans les années 70. On peut presque imaginer que les acteurs ressemblent vraiment à leur personnage.
Week-end : Un trait de votre maman que vous retrouvez en vous ?
Sarah Biasini : Honnête. Elle l’était foncièrement.
Week-end : Ce qui vous saoule vraiment ?
Sarah Biasini : L’hypocrisie et la mauvaise foi.
Week-end : Un mot pour vous décrire ?
Sarah Biasini : Procrastinatrice ! Toujours. Je mets beaucoup de temps à faire les choses. Je repousse les échéances. Délibérément ou inconsciemment, je ne sais pas. Mais le résultat est là.
Week-end : L’achat le plus bizarre que vous ayez fait ?
Sarah Biasini : Je ne vois pas franchement. Ça peut m’arriver comme à tout le monde d’acheter un vêtement qui ne me va pas, je pense à une veste récemment. Je l’ai mise une fois et je vais la revendre. C’est d’autant plus aisé que la marque reprend les pièces de seconde main. C’est peut-être un avantage de la procrastination. Mais c’est surtout par souci d’épurer mon espace vital. Je n’en peux plus d’avoir des placards qui débordent. Je rêve d’être minimaliste mais ce n’est pas facile à faire.
Week-end : Un luxe que vous ne pouvez pas vous refuser ?
Sarah Biasini : Un parfum de créateur. Je change de sillage selon les saisons, rien que ça, c’est déjà du luxe. L’hiver, j’aime porter le 34 Boulevard Saint Germain de Diptyque. L’été, plutôt une fragrance fraîche comme les Aqua Allegoria de Guerlain ou une Cologne d’Hermès.
Week-end : Et celui que vous trouvez indécent ?
Sarah Biasini : Tant que cela ne fait pas de mal aux autres, je ne vois rien d’indécent.
Week-end : Une idée concrète pour un monde meilleur ?
Sarah Biasini : Malheureusement, je pense qu’il faudrait cesser de faire des enfants.
Week-end : Ce que vous aimeriez faire là, tout de suite ?
Me faire masser !
19h32 dans Presse - 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)