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... Romy Schneider et Curd Jurgens dans la nouvelle version de "Katia"
Robert Siodmak, le metteur en scène de "Tumultes", avec Charles Boyer, vient de commencer aux studios de Boulogne, la réalisation de la nouvelle version française et allemande en eastmancolor de "Katia" (production Speva Film-Michel Safra) avec Romy Schneider et Curd Jurgens.
C'est un familier des plateaux parisiens ; il y tourna avant guerre des films aussi divers que "La crise est finie", "Mollenard", "Mister Flow", "Pièges" ; il dirigea des vedette de première grandeur telles Edwige Feuillèvre, Danielle Darrieux, Harry Baur, Maurice Chevalier, Eric von Stroheim, Fernand Gravey, Albert Préjean et fut l'auteur, il y a quelques années, d'un remake du "Grand jeu" avec Gina Lollobrigida et Jean-Claude Pascal.
Parallèlement à ses activités en Frace, Robert Siodmak partagea son temps entre Hollywood où il tourna notamment "Les tueurs" avec Ava Gardner, "Le corsaire rouge" avec Burt Lancaster, et l'Allemagne, où il réalisa "Les rats" avec Maria Schell et Curd Jurgens et "Les SS frappent la nuit".
Danielle Darrieux fut la première Katia
C'est la deuxième version de "Katia" que Robert Siodmak porte à l'écran. Avant la guerre de 1939, le roman de la princesse Bibesco permit à Danelle Darrieux de faire, sous la direction de Maurice Tourneur, avec pour partenaire, John, Loder, une inoubliable création dans le rôle de "Katia" : jeune fille pauvre, elle est remarquée par le tsar Alexandre II, à l'institut Smolny. Un grand amour les entraîne l'un vers l'autre, mais le tsar est marié à la tsarine Alexandrwna. Epuisée par la maladie, la tsarine s'éteint et Alexandre II et Katia peuvent s'aimer au grand jour. Le tsar sur le point de promulguer une nouvelle constitution pour faire cesser les attentats nihilistes s'appête à épouser Katia et à en faire la nouvelle tsarine lorsqu'il est assassiné par une étudiante dans une rue de Saint-Pétersbourg.
Pour Romy Schneider, héroïne romantique de "Sissi" et de "Christine", l'interprétation de "Katia" succédant à celles d' "Eva", l'amncipée et de "La jolie menteuse" - dont l'action se déroule sous le règne du tsar Alexandre Ier - reflète une nouvelle évolution dans sa carrière : la jeune fille d'hier vient de se transformer en grande amoureuse.
De "remake" en "remake"
A peine les prises de vues d'un autre remake, "L'ange bleu", achevées à Hollywood sous la direction d'Edward Dmytrik, Curd Jurgens est passé du personnage du professeur de botanique Unrath, séduit par une chanteuse de beuglant, May Britt, à celui d'Alexandre II, tsar de toutes les Russies, épris de Katia, son démon bleu.
Nous avons pu nous entretenir aux studios de Boulogne avec Robert Siodmak et nous l'avons trouvé dans ledécor de la chambre de Katia, chez Mlle Trepeau (Jacqueline Marbaux) ancienne gouvernante de la jeune fille en France :
"La séquence que je viens de tourner, nous a-t-il dit, est la seule scène d'amour du film ; le tsar, venu en France rendre une visite officielle à son cousin, Napoléon II, retrouve Katia et elle se donne à lui. En se basant sur le roman de la princesse Bibesco, Charles Spaak a écrit un scénario et Georges Neveux, des dialogues qui s'écartent du thème : amour secret, style "Elle et lui" pou composer un grand film animé en couleurs. Nous avons commencé le tournage le 3 aoput et il s'achèvera vers le 16 octobre. De nombreux décors, conçu par Jean d'Eaubonne, sont prévus, alland de la simple isba au grandiose Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg. En dehors du studio, nous tournerons des scènes dans la gare du Bois de Boulogne, probablement dans le parc de Saint-Cloud, à Vienne et, au cours de l'action on assistera à trois attentats, prépétrés contre le tsar".
Un film où il sera question d'homosexualité
En compagnie de Robert Siodmak, nous nous sommes promenés dans les décors en cours d'édification et nous avons pu constater combien l'isba et le prison étaient "vraies" et quelle magnificece - grâce à des meubles authentiques loués chez des antiquaires - avait la chambre de la tsarine :
"Ce même souci, nous at-il dit, de l'authenticité ont guidé Rosine Delamare pour créer les costumes et André Bakst, dans la reconstitution des habits militaires. En face de comédiens chevronnés comme pierre Blanchar, Gabrielle Dorziat, Monique Mélinand, j'ai mon équipe "nouvelle vague" ; Françoise Brion, Alain Saury et Michel Bouquet, ce sont les étudiants nihilistes. Je viens de terminer "Le parfum et la pourriture" de Robin Maugham, avec Nadja Tiller et Tony Britton ; Erich Maria Remarque écrit actuellement pour moi un scénario "The fisching party" (la partie de pêche) - vous êtes le premier à connaître cette nouvelle - ; je réaliserai cette histoire criminelle en France, prè de colmar et dans la Ruhr ; l'action se passe en pays minier et il y sera question d'homosexualité".
Jean-François ROBIN
01h46 dans Film-1959-Katia, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
"Katia"
Le pire était à craindre avec un pareil sujet, le cinéma transportant volontier en images conventionnelles, en roma pour magazine les sujets qui insspiraient jadis Abel Hermant dans ses "Scènes de vie des cours et des ambassades".
Nous sommes en Russie au temps d'Alexandre II, amoureux de la petite Katia. Le tsar se préparer à promulguer des réformes démocratiques, mais il est trahi par son entourage et guetté par les bombes de conspirateurs sortis des ombres d'un roman de Dostoïevski.
Curd Jurgens change d'uniforme et passe du bleu roi au gris cendré, au rouge ou au bleu ciel. Romy Schneider est Katia (mais doublée) ; des cheveux d'un noir de corbeau lui durcissent le visage et la privent d'une grande partie de son charme. Bernard Dhéran, Balpêtré, Michel Bouquet, dans de fugitives silhouettes, savent s'imposer en quelques traits.
Le long d'escaliers de marbre, devant des cariatides, des cheminées monumentales, dans des palais où l'or et la soie brillent à profusion, Robert Siodmak a ordonné avec faste une figuration colossale. Le film, somptueux, est fait de scènes courtes au montage incisif et nerveux. Un modèle récit rapide, fastueux et agréable.
P.M
01h31 dans Film-1959-Katia, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
Romy Schneider et Curd Jurgens : "Katia" (bis)
Vingt ans après Danielle Darrieux et John Loder, Curd Jurgens et Romy Schneider font revivre à l'écran les héros du roman de la princesse Bibesco : "Katia".
Romy, qui fut l'héroïnes e "Jeunes filles en uniforme", à réendossé un uniforme de pensionnaire pour tenir le rôle de Katia Kolgourouki, jeune fille pauvre de la noblesse, qui collectionne les photos du tsar Alexandre II.
Le jour où le séduisant tsar, Curd Jurgens, à l'issue d'une inspection du pensionnat emmène l'élève Katia n promenade pour lui faire la morale, le êve de la jeune fille se réalise... Mais l'idylle terminera mal.
La première version de "Katia" fut tournée en 1938 par Maurice Tourneur.
C'et Robert Siodmak ("Mister Flav", "Les mains qui tuent", "Le grand jeu"), qui dirige actuellement les deux vedettes allemandes les plus commerciales du monde. Pierre Blanchard, Gabrielle Dorziat, Monique Mélinard, Michel Bouquet, Alain Saury, Françoise Brien et Balpêtré seront leurs partenaires.
J.F
01h25 dans Film-1959-Katia, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
"Katia" : médiocre imagerie
Ce film en couleurs discutables l'est aussi. Ou plutôt non. Il est clair comme le jour et aussi désuet à sa naissance que s'il avait été tourné en 1925. Je crois bien que je lui préférais, de loin même, la première version de Maurice Tourneur, qui s'était toujours plu à nous conter des amours historiques, qu'il s'agisse de "Koenigsmark" ou, comme ici, des liaisons d'Alexandre II.
Inutile de dire que l'Histoire avec un grand "H", a les chevilles gonflées tant on lui fait d'entorses, très délibérément. Mais quoi ! L'essentiel n'est-il pas de savoir que le fils de Nicolas Ier abolit le servage et mourut assassiné par les nihilistes qui lui en voulaient sansdoute de ses vues humanitaires. A vrai dire, le film de M. Siodmak laisse entendre que l'attentat de 1881 était inspiré de très haut. On ne réclamait pas de cette "bande dessinée" un reflet fidèle des événements et, de toute façon, il faut voir les amours du monarque et de Katia avec des yeux aussi naïvement émerveillés que devant l'intrigue de "Mayerling".
Mais si l'on avait moins sacrifié au faste de pacotille et à la figuration historique, si l'on avait traitéce récit propre à faire pleurer Margot sur le mode intimiste, "Katia" aurait pu nous toucher.
Ce n'est, en l'occurence, qu'un prétexte àexploiter deux vedettes internationales : Curg Jurgens, comme un poisson dans l'eau sous la toque d'astrakan et les houppelandes du tsar (au-dessus du grade d'adjudant il devient acceptable), et Romy Schneider, gracieusement insignifiante.
Henry MAGNAN
01h18 dans Film-1959-Katia, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
Katia : la première rencontre de Curd et Romy
Ah ! “Katia” ! En ai-je versé des larmes ! J’ai des excuses, je n’avais que treize printemps et buvais Pierre Loti en cachette de mes parents. Mon papa, lui, avait vu la première version du film tourné en 1938 par Maurice Tourneur, avec Danielle Darrieux et John Loder. Du nanan selon mes vapeurs adolescentes, à côté du remake de Robert Siodmak, avec en tête d’affiche Curd Jürgens et Romy Schneider réunis pour la première fois à l’écran. Me voilà amoureuse du beau Curd (après, mes préférences iront à Gable !), et au fond de mes draps de pucelle, c’est à moi qu’il susurre « mon démon bleu » !...
Réalisé d’après le roman de la princesse Bibesco, « Katia » est une évocation romancée des amours du tsar Alexandre II et de Katia Dolgorouki, jeune fille pauvre d’une noblesse déchue. Un parfum de « Sissi » pour une ravissante histoire d’amour.
Katia (Romy Schneider) accumule les « zéros pointés » dans l’institut où elle est pensionnaire. Comme toutes les jeunes filles en fleur, elle rêve d’amour, enfin du tsar de toutes les Russies, l’uniforme, l’apparat, la gloire quoi ! Horreur, on découvre un portrait du galant sous son oreiller. « C’est lui qui me l’a donné ! » ment-elle effrontément. Double horreur. Le star arrive en grande pompe visiter le pensionnat. Vous devinez la suite : ému par la beauté de la jeune fille, il confirme ses dires et devant toutes les gamines jalouses et mortifiées l’emmène pour une promenade en traîneau à travers la forêt de Saint-Pétersbourg (rien que de penser au plan, j’en ai des battements de cœur, j’avais lu Andersen !). C’est le début d’un idylle à rebondissements rose praline et bleu layette. Katia devient la maîtresse du tsar, la tsarine à l’ élégance de mourir à propos, Alexandre épouse Katia en secret, happy-end ?
Non, « Love story » ! Curd est assassiné par un horrible bolchevik et rend son dernier souffle dans les bras de Romy. Franchement, ça ne vous tire pas les larmes ?
Caroline BABERT
02h49 dans Film-1959-Katia, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
Katia
Parallèlement à cette évasion dans l’espace qu’il nous prodigue si abondamment, le drame de cape et d’épée fournit au cinéma l’occasion de nous faire évader dans le temps.
Dans ce genre, je préfère les époques où domine l’actions aux histoires sentimentales qui – même si elles sont aussi adroitement nouées que celle de cette Katia dont la princesse Marthe Bibesco nous raconta naguère l’histoire – parviennent difficilement à éviter la fadeur.
Non que l’auteur de cette nouvelle « Katia » ne soit un habile homme : Robert Siodmak, au temps de « Tumultes » et d’ « Autour d’une enquête », fut même de ceux qui nous firent espérer que l’avenir du cinéma allemand était assuré. La main-mise sur les studios de Berlin et de Munich par les hommes d’Hitler devait rapidement détruire nos illusions. Depuis, Siodmak a tourné en Amérique. Il revient aujourd’hui dans le vieux monde pour confier à Romy Schneider le rôle qu’incarna avec tant de grâce Danielle Darrieux dans les années 35.
Romy Schneider c’est l’anti-Brigitte Bardot. Mais, par rapport à son impudique rivale, elle est fortement handicapée, puisqu’elle est condamnée à jouer éternellement les Sissi ; les jeunes filles vouées aux amours impériales tout en gardant aussi longtemps que possible leur pureté. Curd Jurgens lui donne la réplique avec un manque évident de conviction…
02h48 dans Film-1959-Katia, Les critiques | Lien permanent | Commentaires (0)
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11h51 dans Film-1959-Katia, Jaquettes | Lien permanent | Commentaires (0)