RENCONTRE : Sarah Biasini : "Le théâtre me comble" Avant sa rentrée théâtrale, à Paris, dans la Veuve rusée, de Goldoni, l’actrice sera au Festival d’Avignon à l’affiche de "La Mégère apprivoisée", la comédie de Shakespeare, où elle tient le rôle principal. L’occasion de parler d’amour, d’émancipation féminine, d’amitié, de famille, mais aussi de littérature avec celle qui s’était illustrée comme auteure d’un émouvant récit faisant le lien entre la disparition précoce de sa mère, Romy Schneider, et sa maternité. Conversation amicale et spontanée.
"Attention ! Ca tourne" revient sur la carrière fabuleuse de cette immense actrice ! Qu'il ne faut jamais oublier et parce qu'elle méritait largement que la chaîne lui rende un vibrant hommage ! Tant sa carrière d'actrice fut magnifique....
Blu-Ray - 7 disques Contient : Les Choses de la vie - Max et les ferrailleurs - Ludwig ou Le Crépuscule des dieux - César et Rosalie - Le train - L'important c'est d'aimer - La banquière
Studio : Studiocanal Prix : ~ 40 euros
Sortie le : 02 octobre 2024 Langue : Français Sous-titres : Français, Anglais
L'âme de Romy Schneider va planer sur la ville de Montélimar à l'occasion de la 13e édition de l’incontournable célébration du 7ème art.
Présente sur l’affiche officielle, elle le sera également au travers de quelque uns de ses plus beau films. Un Festival qui fait une fois de plus la part belle à l’émotion, aux émotions, avec une programmation déclinée cette année sous le signe de la parole, autour de plusieurs grandes thématiques [...].
Programme complet le 30 août 2024 sur le site internet.
Voir le lien ci-dessus pour de plus amples informations.
Sarah Biasini raconte "Bijou, bijou" d'Alain Bashung
A partir du 29 juin, au festival d'Avignon, elle jouera dans "La mégère apprivoisée" de Shakespeare au théâtre Le Petit Louvre.
Au micro de Frédéric Pommier, Sarah Biasini évoque son affection pour Alain Bashung à travers "Bijou, bijou", une chanson qu'elle a découverte enfant grâce à son père.
Résumé : Née à Vienne en 1938, Romy Schneider n'a que 17 ans quand elle interprète l'impératrice Elisabeth d'Autriche dans "Sissi", un film qui, avec ses suites, lui vaut une reconnaissance instantanée. Elle s'installe alors en France, où elle tourne avec René Clément, Claude Sautet ou Claude Chabrol. C'est à Jacques Deray, avec "La Piscine", qu'elle doit son plus grand succès en 1969. Actrice au charme magnétique mais à la sensibilité à fleur de peau, elle peine à se remettre d'un terrible drame familial survenu en 1981, et succombe l'année suivante. Centré sur sa personnalité, ce documentaire explore en parallèle sa vie et sa filmographie.
Un film de Lucie Cariès et Clémentine Deroudille, sur une idée originale de Clémentine Deroudille. Production : Zadig Productions, Félicie Roblin. En coproduction avec Diaphana Films et en partenariat avec la Cinémathèque française Avec la participation de France Télévisions, Catherine Alvaresse (Directrice des documentaires) et Emmanuel Migeot (Directeur délégué Pôle Histoire et Culture). Durée : 91 minutes. Première diffusion TV : Le vendredi 20 mai 2022 sur France 3.
Note d'intention : Romy Schneider accompagne nos vies depuis si longtemps que nous croyons tout savoir d’elle. De ses ardeurs et de ses tourments, des drames de sa vie et de ses amours surexposées. Mais Romy, c’était tellement plus que ça : une femme déterminée et indépendante qui a choisi très tôt de suivre sa route. Romy, femme libre retrace son chemin de vie si singulier et l’éclaire sous un nouveau jour.
Romy était une comédienne, d’abord et avant tout. Elle aura la vocation très tôt, comme une évidence. Ce documentaire évoque les personnages les plus importants de sa carrière et rappelle que c’est souvent Romy qui provoquait le destin pour arracher les rôles qu’elle voulait jouer. Elle a su attirer sur elle le regard des plus grands réalisateurs de son époque : Claude Sautet bien sûr mais aussi Luchino Visconti, Orson Welles, Otto Preminger...
Si Romy a toujours réfuté être féministe, sa vie entière démontre le contraire. Son exceptionnelle force de caractère l’a poussée à vivre comme un homme, à une époque où cela ne se faisait pas encore. Elle n’a que 20 ans quand, en 1958, elle renonce à Sissi et assume de se mettre toute l’Allemagne à dos pour rejoindre Alain Delon à Paris. On peine à imaginer le courage qu’il a fallu à la toute jeune femme pour affronter les siens et aller vivre avec un homme. Sept ans plus tard, en 1965 à Berlin, elle n’hésite pas à payer le divorce de l’homme qu’elle aime : Harry Meyen, dramaturge allemand qui deviendra le père de David, son fils. Pour celle qui a gagné sa vie dès ses 18 ans – fait rarissime en 1956 –, l’argent ne sera jamais qu’un moyen de s’offrir sa liberté.
Pour que Romy cesse de n’être qu’un objet de fantasmes, il faut lui redonner la parole. C’est la raison pour laquelle Romy, femme libre est intégralement constitué d’archives. C’est Romy qui se raconte, avec sa fougue et même sa véhémence. Quant aux extraits de ses films, ils sont donnés à voir dans la longueur afin de permettre au jeu de la comédienne de se déployer, dans toute sa modernité.
Romy était est une femme de son temps et cela se voit. Et s’il ne devait demeurer qu’un rôle pour la définir, cela serait sans nul doute la Rosalie de César et Rosalie, de Claude Sautet. Les deux femmes se ressemblent tellement. Elles partagent la même insoumission, cette façon d’avancer sans se soucier du regard des autres. C’est en tout cas ainsi que nous voulons nous souvenir de Romy Schneider. Une femme solaire, forte et libre.