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Source : Stars Portraits
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Source : Stars Portraits.com
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Source : L'orient Le Jour.com - 21 juin 2012
Quand on n’entend parler autour de nous que de prises d’otages, de morts, de violence et de guerre, combien cela doit rasséréner nos cœurs de savoir qu’il reste toujours un coin de poésie dans notre quotidien, des activités de qualité pour tromper la monotonie ! En effet, comme l’ont déjà annoncé Zeina Zalzal et Colette Khalaf dans les pages de ce journal, il y a quelque jours, nous eûmes droit, magistralement écrite de la main du grand Stefan Zweig, à Une lettre d’une inconnue, cette inconnue étant, pour la circonstance, une bouleversante Sarah Biasini, la fille d’une «très connue» Romy Schneider. C’est dans le cadre du Festival du printemps et de la Fondation Samir Kassir qu’il a été possible de donner sur les planches du théâtre Monnot un texte d’une telle subtilité. C’est une déclaration d’une femme déchirée par une passion obsédante, voire délirante, depuis tant d’années. Cette lettre, elle l’adresse à R., romancier viennois. Elle lui raconte cet amour qui a grandi en elle depuis le premier jour où elle l’aperçut, ce jour où elle n’avait que 13 ans, adolescente en proie à une passion qui la consume.
De la petite fille fragile à la femme voluptueuse qu’elle deviendra, elle ne cessera de le chercher, de l’épier et de se jeter dans ses bras sans jamais lui avouer qui elle est, ni ce qu’elle ressent, pour finir par n’être, et elle le sait au fond d’elle-même, qu’une amante oubliée. Cette femme «que tu ne reconnais pas et que tu as tenue tant de fois dans tes bras jusqu’à lui donner un enfant, cet enfant mort 11 ans plus tard» et qui déclenche cette déclaration au seuil de sa propre mort...
Avec cette nouvelle, où le style de Zweig transparaît dans chaque mot, j’ai trouvé que l’auteur pousse encore plus loin l’analyse du sentiment amoureux, de ses ravages, de sa folie et ses délires, nous offrant un cri déchirant, d’une profonde humanité toutefois ; la passion y est absolue, si inconditionnelle, si pure, si fidèle, qu’elle touche au sublime.
Un trip délicieux, interprété par un duo de charme qui a su camper de façon poignante les remous, les moments forts et les moindres coquetteries de ce texte précieux, dans un décor sobre, chargé d’émotion, qui emporta un public libanais averti dans l’Autriche des années 20, le troublant jusqu’aux os de cette passion dévorante.
Par Lina SINNO
10h20 dans Thea-2011-Lettre Inconnue | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Stars Portraits
02h43 dans Artistes | Lien permanent | Commentaires (1)
Comme vous le savez déjà (voir cette note du 26 avril 2012), la ville de Berchtesgaden en Autriche organise une exposition du 30 mai au 29 octobre 2012 :
22h53 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (1)
Le nouveau numéro du "Magazine" est déjà dans votre boîte mail, si vous y êtes abonné.
Vous n'êtes pas encore destinataire ? Pour le recevoir, c'est très simple et gratuit : une adresse mail suffit. Pour toute info complémentaire, consultez le QCM du Mag ou laissez un commentaire.
Au programme du N° 56 (28 pages):
12 pages
(pas de calendrier ce mois-ci)
+ le "dossier spécial" (14 pages)
20h59 dans Le Magazine | Lien permanent | Commentaires (5)
Source : Stars Portraits
02h21 dans Artistes | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : Vaucluse.fr - 15 juin 2012
L'association Enfance de L'Art présente cinq artistes : Fauro et Patrick Hue qui exposeront leurs tableaux mais aussi, pour l'un d'entre eux, des sculptures, Sophie Mourey et Michel Noyere donneront à voir leur travail sur la photographie et Jean Robin sur le fusain et le pastel.
L'association, crée en 2006 et parrainée par Sarah Biasini, a pour but de venir en aide aux enfants malades et aux enfants handicapés. Après avoir soutenu «les Blés de l'Espérance», «Pas à Pas», «Enfants du Monde» et le Pôle Pédiatrique de l'Hôpital d'Avignon, Enfance de l'Art soutient l'association Grégory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose.
Madame Michèle Chapuis dédicacera ses œuvres poétiques pendant le vernissage. du 15 au 21 juin 2012.
Association organisatrice : ENFANCE DE L'ART - Adresse: 3 rue Lagnes / 84OOO AVIGNON - Téléphone : 06.31.76.62.77
Espace Vaucluse - Place de l'Horloge (Face à la Banque de France) - AVIGNON - Accès libre tous les jours de 14h à 18 h
15h14 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Pigneto.it - 17 juin 2012
Rétrospective Romy Schneider à Rome (Italie)
du 13 au 17 juin 2012
Principessa Romy
Alphaville Cineclub Roma, Via del Pigneto, 283
Info: www.cineclubalphaville.it
[email protected]
14h31 dans Au ciné... | Lien permanent | Commentaires (0)
Sortie le : 22 août 2012
Comédie policière - Durée : 1h44
Avec : Catherine Frot (Prudence Beresford) - André Dussollier (Bélisaire Beresford) - Lin-Dan-Pham (Marie Van Dinh) - Nicolas Marié (Docteur Rostoff) - Sarah Biasini (Marie-Christine) - Julios Beaucarne (le père de Prudence)
Rappel du synopsis : Prudence et Bélisaire Beresford ont décidé de prendre un repos bien mérité. Mais une richissime héritière russe disparaît, et Prudence ne résiste pas à l’appel du danger… Bélisaire est bien obligé de suivre sa turbulente épouse.
L’enquête va les conduire sur les traces d’un mystérieux savant qui détient le secret de l’éternelle jeunesse…
Troisième volet des aventures du célèbre couple Beresford créé par Agatha Christie, cette nouvelle aventure réalisée par Pascal Thomas, interprétée par Catherine Frot et André Dussollier, mêle tous les ingrédients de la comédie policière, de «la fantaisie policière», avec ses incursions surprises dans la loufoquerie.
Un film de : Pascal Thomas
Scénario : Clémence de Biéville, Pascal Thomas et Nathalie Lafaurie
Photo : Renan Pollès
Montage : Catherine Dubeau et Mélanie Mourey
Musique : Reinhardt Wagner
Crédit Photo : Hassen Brahiti
Production : Les Films Français
Distribution : Studio Canal
15h40 dans Film-2011-Associés crime | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Allo Ciné - 11 juin
La cérémonie de remise des Prix Romy Schneider & Patrick Dewaere s'est tenue ce lundi. Ces récompenses, attribuées chaque année à deux jeunes comédiens prometteurs, ont été décernées à Bérénice Béjo et Joey Starr.
Et les lauréats sont... Bérénice Bejo et Joey Starr ! Les deux comédiens, héros tour à tour de "The Artist" et "Polisse", ne sont plus, à proprement parler des révélations. Néanmoins, le jury, composé de journalistes cinéma, a décidé de récompenser deux talents qui ont particulièrement marqué l'année. Bérénice Béjo, maitresse de cérémonie à Cannes, a reçu le César de la Meilleure Actrice et fut nommée à l'Oscar du Meilleur Second Rôle pour son interprétation de Peppy Miller dans le multi récompensé "The Artist" de Michel Hazanavicius. La comédienne, qui succède à Anaïs Demoustier et qui concourrait face à Leïla Bekhti et Céline Sallette, prêtera sa voix à Mérida, héroïne du prochain Disney intitulé "Rebelle", à découvrir le 1er août en salles.
NDLR : Oh... Quelle suprise !... Le site PurePeople annonçait le nom des gagnants dès le mois de février dernier...
09h03 dans Prix Romy Schneider | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : Stars Portraits et Stéphane-guegan.fr
02h31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : L'orient du jour - 11 juin 2012
Dans le cadre du festival du printemps de Samir Kassir et à l’initiative de l’Institut français, «Lettre d’une inconnue» de Stefan Zweig a été présenté devant une salle plus que comble au Monnot. Une descente dans les abysses d’une passion. Sublime et douloureuse.
Colette KHALAF
«C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t’a aimé aussi fort – comme une esclave, comme un chien –, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je suis restée.» Adaptée par Michael Stampe et mise en scène par Christophe Lidon, cette pièce, interprétée uniquement par deux comédiens, Sarah Biasini et Thomas Cousseau, est un réel défi. Car même si les textes de l’auteur autrichien Stefan Zweig sont faits pour être mis en scène au théâtre, le fait de reproduire l’absence/présence, l’existence/inexistence, le passé/présent ou transfigurer l’attente en action relevait de la gageure. Et le réalisateur Christophe Lidou a su éviter les écueils. En brossant le portrait de cette femme plongée dans un amour obsessionnel, le metteur en scène n’est pas tombé dans le piège du pathos ou des sentiments impudiques.
Une adaptation sincère
S’il n’y a que deux acteurs visibles sur les planches, il y en a bien un troisième, invisible et dominant. Il s’agit de cette lettre qui est lue respectivement par l’un ou l’autre comédien ou simultanément par les deux et qui génère l’action. Cette lettre qui fait défiler les images d’un passé, la progression d’un amour sans bornes, qui n’exige rien. Sur une scène sombre jonchée de lettres, seules les lumières allumées totalement ou dans un clair obscur mettent en évidence les paroles, les actes, le jeu. Un jeu rapide porté par un cri d’amour, un aveu déchirant. Passionnelle et désintéressée, cette flamme ne désire qu’une chose : prendre forme. Car durant tout ce temps où la jeune inconnue a croisé le chemin, ou encore le regard de cet être frivole et léger, elle était invisible à ses yeux.
"Lettre d’une inconnue" ne serait que la volonté d’exister alors même que la disparition charnelle de cette inconnue est imminente. Sarah Biasini est cette inconnue. Cette grande amoureuse. Gamine au large sourire qui aime et qui ne craint pas de le dire, ses larmes se confondront constamment avec son rire. Tandis que sa voix fébrile, syncopée et vibrante, porte en elle toutes les déchirures vécues. Elle peut déranger, cette femme, car l’amour absolu, entier, dérange parfois. Mais n’a-t-on pas tous été, un moment ou un autre, un inconnu sur le chemin des autres ?
Face à elle, Thomas Cousseau lui donne la réplique par petites touches. Ses gestes, ses regards, comme s’adressant à un fantôme du passé, redonnent vie à la flamme, incandescente et ardente. La superbe mise en scène, affinée et travaillée au détail près, donne à ces acteurs habités toutes les possibilités de déployer leurs talents et de présenter une performance physique élégante qui plongera l’audience dans l’émoi. Très touchée par les ovations répétées, Sarah Biasini ne manquera pas, avant de disparaître derrière le rideau, de remercier les organisateurs du festival et le théâtre Monnot. En attendant peut-être un autre rendez-vous avec le Liban ?
07h00 dans Thea-2011-Lettre Inconnue | Lien permanent | Commentaires (0)
02h15 dans Presse - 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : The Daily Star - 08 juin 2012
BEIRUT : “The story,” said Thomas Cousseau, “starts with the ending.” The French actor was referring to “Letter from an Unknown Woman,” the play which he’ll be helping to bring to life Friday evening at Monnot Theater.
Based on the 1922 novel of the same name by Austrian novelist Stephan Zweig, this dramatic theater piece is being staged as part of the Samir Kassir Foundation’s annual Spring Festival.
Shortly after arriving in Beirut Thursday, Cousseau and his costar Sarah Biasini took a few minutes from their busy pre-performance preparations to discuss the play.
Set in 20th-century Vienna, “Letter from an Unknown Woman” tells the story of an unnamed writer (Cousseau) who receives a letter – yes, you assumed correctly, from an unknown woman – informing him their son has died of influenza.
The letter is addressed to “you who never really knew me.” The mystery woman (played by Cousseau’s countrywoman Sarah Biasini) fell irretrievably in love with Cousseau, then her next door neighbor, when she was only a child. Her love for him later deteriorated into an unhealthy obsession.
When Biasini’s character turned 18, she says, she and the unnamed writer spend three non-consecutive nights together. The writer has no recollection of these nights, in the course of which she becomes pregnant.
Since studying theater at Los Angeles’ Lee Strasberg Institute, Biasini has grown into a well-known actress. The films in which she’s acted include Francis Huster’s “A Man and His Dog.” She has played opposite such renowned French actors as Jean-Paul Belmondo and Jean Dujardin, of “The Artist.”
Cousseau has acted in many French television series. He’s also stomped the boards frequently, working on such plays as Shakespeare’s “Macbeth” (in 2006) and, in 2010, in the theatrical adaptation of U.K. writer Lee Hall’s “The Pitmen Painters.”
Cousseau said he finds it odd to play a character who has no clue why he receives an anonymous letter from an unknown woman he doesn’t remember. “There is a big part [of the role],” said Cousseau, “that is emotionless.”
He went on to remark that the more he plays the role of this writer, the more emotional he becomes, saying, “I have to [accept] the sentiments brought by this letter.”
Biasini on the other hand said she feels the opposite about playing her character. She explained how her character wrote this letter when she just lost her child. “She starts from an [emotional] climax,” Biasini said, “and then ends up impassive.”
Later, she finds herself struggling with her own life, coming to terms with the fact that, without her child, her life has no meaning.
The originality of the play lies in the fact that it begins with its ending, a technique Zweig frequently used by in his novels.
“The spectator,” Cousseau said, “has to get into this flashback.”
The show may well confuse individual audience members. It will amaze many more with the intricacy of the process by which the events unfold – a process that allows the audience and the writer to simultaneously discover who wrote this letter and for what reasons.
“Letter From an Unknown Woman” will be staged at Monnot Theater Friday at 9 p.m. For more info, please call 01-202-422.
By Chirine Lahoud
20h18 dans Thea-2011-Lettre Inconnue | Lien permanent | Commentaires (0)
Souce : L'orient le jour - 08 juin 2012
RENCONTRE : Son visage lumineux rappelle, avec émotion, celui de sa mère : Romy Schneider. Mêmes yeux bleu azur, petit nez et auréole de cheveux dorés, et surtout ce même sourire magnifique, éclatant, qui la transfigure... Et la rend tout simplement « Clair de femme »* Sarah Biasini !
Zéna ZALZAL
Rencontre, dans le lobby de l’hôtel à Beyrouth où, dans le cadre du Festival du printemps, elle interprète ce soir, en représentation unique au théâtre Monnot** "Lettre d’une inconnue" de Stefan Zweig. Menue et délicate, en dépit d’une mâchoire volontaire, un air de jeune fille en fleur malgré ses 34 ans, il émane de Sarah Biasini un charme naturel, une séduction non apprêtée. Un mélange de fraîcheur, de simplicité et de gentillesse qui enrobent une personnalité que l’on devine dense et «habitée».
Pas poseuse pour un sou, cette jeune femme au visage nu, qui se soumet avec un détachement non simulé au mitraillage du photographe. À qui elle lancera, en fin de séance, un charmant : «Choukran Michel.» Une actrice qui ne contrôle pas son image, ne cultive pas son ego, préférant plutôt parler de la pièce et souligner, avec une vraie générosité, la contribution de chacun de ses partenaires à cette adaptation scénique d’une nouvelle de Stefan Zweig écrite en 1922. «De cette longue lettre d’environ 25 pages adressée par une femme à l’homme qu’elle a toujours aimé secrètement, Michael Stampe a tiré une adaptation pour un duo d’acteurs – Thomas Cousseau et moi-même – qui reste totalement respectueuse du texte. Et c’est Christophe Lidon, avec qui je collabore pour la 4e fois, qui l’a mise en scène au théâtre des Mathurins». La pièce y a tenu l’affiche durant toute l’année 2011. Et repartira sur les routes de France, début 2013, pour une tournée en province, après ce passage exceptionnel au Liban.
Réticente au départ à interpréter «cette histoire de passion dévastatrice et mortelle», car «je venais de sortir d’un rôle dramatique», dit-elle, Sarah Biasini y a, néanmoins, recueilli tous les suffrages. Autant ceux de la critique que du public, qui ont unanimement salué la qualité et l’intensité de son jeu.
Aurait-elle des points communs avec son personnage ?
«Oh, comme elle, j’ai aimé des hommes sans leur dire et de manière obsessionnelle. Des hommes mariés, des situations impossibles avec leur lot de fantasmes et de projections. C’était horrible, mais ça ne m’a heureusement pas détruite. La preuve...» lance-t-elle, mutine, dans un grand rire cristallin.
Rattrapée par ses gènes
Un rire, un sourire qu’on ne peut pas ne pas associer à ceux de son icône de mère. La mythique Romy Schneider, décédée alors que Sarah n’avait que 4 ans et dont on pressent l’impact que sa présence/absence a pu avoir sur sa vie. À commencer par son choix de carrière relativement tardif. «En fait, j’ai commencé par étudier l’histoire de l’art à la Sorbonne parce que je me destinais au métier de restauratrice. J’aimais bien l’idée de travailler à la conservation des œuvres, à la réparation des choses. Et puis, à 24 ans, avant qu’il ne soit trop tard, j’ai décidé de ne plus être malheureuse et de faire ce que j’avais toujours eu envie de faire : devenir comédienne. J’ai suivi des cours au Lee Strasberg Institute à Los Angeles et à l’Actor Studio à New York, et, de retour en France, je me suis lancée.»
Finalement, ne choisit-on pas d’être actrice pour «réparer des choses ?». Hésitation. Elle réfléchit un moment avant d’asséner un «non» ferme. «Parce que je pense qu’il faut aller bien pour bien jouer. Il faut déjà avoir fait un travail sur soi, être bien dans sa tête. Même s’il faut aussi avoir connu la dépression...» ajoute-t-elle sibylline.
Rattrapée par ses gènes, cette fille, petite-fille et arrière-petite-fille de comédiens alterne, depuis 2004, planches et plateaux de cinéma avec une prédilection pour les rôles de personnages à multiples facettes. Des choix de «pièces et de films intelligents», qui la confinent, cependant, trop souvent à son goût dans le registre dramatique. Serait-ce là aussi une sorte d’héritage maternel ? «Absolument pas, réfute-t-elle, je fais tout simplement avec ce qu’on me propose. Il se trouve que les pièces dramatiques se sont succédé ces derniers temps. Là, par contre, je suis sur un projet de comédie qui m’enchante et qui devrait, en principe, se concrétiser en janvier prochain.»
D’ailleurs, dans le registre dramatique, elle a refusé de jouer le rôle de Romy dans le biopic que Gérard Danon et sa fille Géraldine produisent et réalisent à l’occasion du 30e anniversaire de son décès. Un film pour le tournage duquel Sarah Biasini a néanmoins donné son accord, «parce que ce sont des personnes de confiance, dit-elle. Et que l’image de Romy Schneider appartient à tout le monde... Mais cela n’empêche que je ne peux ni interpréter son rôle ni voir sa vie, la vie de ma famille, de mes proches, sur écran. C’est ma mère et, à ce titre, il y a des choses que j’ai juste envie de garder pour moi...» conclut-elle.
* Titre d’un film de Costa-Gavras avec Romy Schneider.
**Représentation unique ce soir à 21h. Entrée libre.
20h02 dans Thea-2011-Lettre Inconnue | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : L'Alsace.fr - 03 juin 2012
Si la comédienne Géraldine Danon prépare un biopic sur les dernières années de Romy Schneider, il existe déjà un film allemand, réalisé en 2009 par Torsten C. Fischer, et qui sort mardi en DVD chez Aventi.
Seul comédien français de Romy, Guillaume Delorme, 34 ans, y incarne Alain Delon dans des séquences qui évoquent le tournage de Christine ou de La piscine, les répétitions au théâtre, avec Visconti, de Dommage qu’elle soit une putain, et évidemment la romance entre les deux jeunes stars.
Pour incarner Delon, Guillaume Delorme a d’abord travaillé sur des documents, des images : «J’ai pu m’appuyer aussi sur Jean-Claude Brialy, que je connaissais, ou sur mon amitié avec le petit-fils de José Giovanni…» Pour le reste, Guillaume Delorme s’en est remis au regard du cinéaste allemand : «En jouant Delon, j’apportais un point de vue français…»
Si le comédien, qu’on a vu dans diverses séries à la télévision, trouve Delon «sauvage, carnassier et fascinant», sa première approche avec Romy Schneider fut Sissi. «J’étais bon public et ma mère l’aimait beaucoup.»
Ensuite, Guillaume Delorme va découvrir Romy Schneider à travers, notamment, les films de Claude Sautet. «Si Delon est un fauve insoumis, Romy était une femme profondément humaine avec des failles profondes, du désarroi, de la souffrance. Surtout, elle donnait l’avantage à la vie sur son métier. C’est quelque chose qui me touche beaucoup.»
par P.L.C.
02h42 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Deviant Art
02h29 dans Artistes | Lien permanent | Commentaires (4)
Dans le cadre des 50 ans du Moulin d'Andé, le cinéma Pathé d'Evreux organise :
Le jeudi 14 juin 2012 à 20h
Une projection du film d'Alain Cavelier "Le combat dans l'île"
Ce film écrit et tourné au Moulin d'Andé s'inscrit pleinement dans l'histoire de ce lieu.
Cinéma Pathé d'Evreuxrue du 7ème Chasseur - 27 000 Evreux.
Parallèlement à cette projection, la librairie présentera l'ouvrage de Jean-Pierre Lavoignat intitulé "Romy", retraçant le parcours de l'actrice Romy Schneider au travers de photos et d'un témoignage de sa fille Sarah Biasini.
Un débat-rencontre aura lieu avec l'auteur qui assistera également à la projection du film. Vous pourrez donc faire dédicacer vos livres.
15h06 dans Au ciné... | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : L'illustré.ch - 06 juin 2012
On les appelait «les fiancés de l’Europe». Romy Schneider, disparue il y a trente ans, et Alain Delon ont vécu une passion qui est entrée dans la légende. C’est au bord du lac de Lugano que les deux acteurs se sont fiancés, en 1959, devant la presse internationale. Retour sur un destin amoureux hors du commun.
Cimetière de Boissy-Sans-Avoir, près de Paris, 29 mai 2012. Un homme qui cache son émotion derrière des lunettes de soleil, face à la tombe de Romy Schneider. Il se penche, embrasse la photo de la star décédée il y a tout juste trente ans, à l’âge de 43 ans. Terrassée par le chagrin, l’alcool et les tranquillisants.
C’est Alain Delon, géant du grand écran, bien sûr, mais un être humain comme les autres face à la mort de l’aimée: démuni et inconsolable. Romy et Delon. Une relation passionnée, passionnante, qui n’a duré officiellement que quatre ans, huit mois et vingt-quatre jours. Mais cet amour impossible est entré depuis dans la légende.
L’image est émouvante, le lion de 77 ans à la crinière grise, seul, comme figé soudain dans ses souvenirs. Il y a trente ans, la même posture sûrement, mais personne pour prendre la photo. Alain avait refusé d’assister aux obsèques de Romy, il n’avait pas envie d’offrir en pâture aux paparazzis embusqués l’image du samouraï qui pleure. Il se rendra le jour suivant au cimetière.
L’acteur, en couple à l’époque avec Mireille Darc, était pourtant arrivé parmi les premiers au domicile parisien de Romy Schneider dès l’annonce de sa mort. Proche parmi les proches, il a veillé l’actrice jusqu’au bout de la nuit, lui écrivant une dernière lettre expliquant sa défection: «Pardonne-moi, j’irai te voir le lendemain de l’enterrement, et nous serons seuls. Ich liebe dich, je t’aime ma Pupele.» On dit qu’il garde toujours dans son portefeuille trois photos de Romy prises cette nuit-là.
Les fiançailles de Sissi
«J’aurais dû l’épouser», a-t-il avoué un jour de 2009 à un journaliste. S’empressant d’ajouter qu’il n’aurait pas supporté de voir sa Romy vieillir. S’il avait passé à l’acte, ironie du destin, cette fabuleuse actrice serait devenue citoyenne de Chêne-Bougeries (GE), le 23 septembre 1999, date à laquelle Alain Delon a obtenu son passeport rouge à croix blanche.
La Suisse, parlons-en, a présidé aux destinées de ce couple hors du commun. C’est au bord du lac de Lugano que les fiançailles officielles de Mlle Romy Schneider et de M. Alain Delon ont été célébrées, le 22 mars 1959, devant un parterre de journalistes. Magda, la mère de Romy, et Hans, son beau-père, possédaient une villa à Morcote, bordée de magnolias et de lauriers, où la jeune actrice aimait passer ses vacances. A l’époque, elle n’a que 20 ans mais est déjà une star planétaire grâce à la trilogie des Sissi. Delon, de trois ans son aîné, n’est encore qu’un jeune acteur prometteur, choisi d’ailleurs par la jeune Autrichienne sur photo pour incarner son partenaire dans le film Christine.
A leur première rencontre, sur le tarmac de l’aéroport d’Orly, le 10 avril 1958, elle le trouve trop beau, trop jeune et trop arrogant. Lui voit en elle une «oie blanche», une petite bourgeoise trop gâtée, caste qu’il déteste par-dessus tout. Un trajet en train (encore une spécialité helvétique) les fera dérailler… sentimentalement. Il est ému par son rire et sa beauté, elle craque pour ce côté mauvais garçon, cette fureur de vivre à la James Dean. «Tu seras malheureuse avec lui», prédit Magda. Romy n’en fait qu’à sa tête et déménage à Paris.
Ce serait pour éviter le scandale d’une union libre que madame mère se met dans la tête d’organiser des fiançailles officielles. A l’insu de sa fille. La jeune femme est même étonnée que Delon se soit laissé si facilement prendre au piège. Etonnant, en effet, avec le recul, cette photo où l’on voit le héros du Guépard, assis sur une balancelle avec sa future belle-mère et sa fiancée. Il lui offre, ce jour-là, trois anneaux d’or rouge, que Romy portera jusqu’à leur rupture. Mais Delon ne lui passera jamais la bague au doigt. Les deux vedettes vont rester pour l’éternité «les fiancés de l’Europe».
«Personne ne peut se renier, Alain ne le pouvait pas, je ne le pouvais pas non plus. C’est pourquoi, dès le début de nos rapports, la fin était inévitable», confiait Romy dans une des rares interviews évoquant sa vie privée.
Le V de Rembrandt
Elle lui apprendra les bonnes manières et Mozart. Il lui fait découvrir les nuits à Saint-Germain- des-Prés, Rome, Visconti. La carrière de Delon s’envole, celle de Pupele (petite poupée) s’étiole. L’Allemagne ne lui pardonne pas cette histoire d’amour avec un Français réputé volage. Michael Jurgs, ancien rédacteur en chef de Stern: «Les Allemands la considéraient comme une traître à la patrie. A Berlin, on la traitait de putain!»
C’est justement dans Dommage qu’elle soit une p…, la pièce de théâtre mise en scène par Visconti que le couple va s’imposer à Paris. Ils font la première couverture de Paris Match en 1961. Ils sont beaux, jeunes, ambitieux. «Ils ont entre les sourcils, s’exclamait le grand metteur en scène italien, le même V qui se fronce de colère, de peur de la vie et d’angoisse. Le V de Rembrandt, visible sur ses autoportraits!» Le V de victoire, mais aussi de vanité et violence. Chez les Delon-Schneider, les noms d’oiseau volent plus souvent qu’à leur tour.
Annie Girardot évoquait des engueulades mémorables. «Romy, qui se libérait à peine du joug maternel, n’admettait pas qu’on lui dicte sa conduite. Elle se révoltait et frappait de grands coups sur la table. Tout d’un coup, la Chleuh qui dormait en elle se déchaînait (…) et envoyait une bordée d’injures en allemand sur Alain qui sortait de la pièce en gueulant!» Delon s’enfuira pour de bon en 1963. Entretemps, il le lui promet : «Si on ne se dispute pas pendant trois mois, je t’épouse !» Ce qui n’empêchait pas Romy de le surnommer en public «mon mari».
Elle tourne à Hollywood lorsqu’il lui fait remettre une lettre de quinze pages. Le séducteur patenté a croisé le chemin de la belle Nathalie. Il la quitte, écrit-il, mais lui abandonne son «cœur pour toujours».
Les ex-amants terribles ne se reverront plus avant La piscine, en 1968. A cette époque, il est devenu la star de cinéma que l’on sait, tandis que la carrière de Romy, réfugiée à Berlin avec son mari et son fils, connaît un nouveau déclin. Renversement de situation. C’est Delon qui, vingt ans après avoir été choisi par Romy, va l’imposer à son tour dans ce chassé-croisé amoureux où l’on ne sait pas très bien si les scènes d’amour entre les deux acteurs sont du domaine de la fiction ou de la réalité. En 1981, un sondage de Paris Match fait d’eux les stars de l’année.
«Il a été l’homme déterminant de ma vie», reconnaîtrat- elle. Lui dira que leur sentiment a évolué en «autre chose, de plus fort, plus puissant, plus que les mots ne peuvent le dire».
Après la mort de Romy, Alain Delon a longtemps refusé d’évoquer son souvenir en public. Pudeur du grand fauve blessé, envie de la garder tout entière comme dernier emblème figé de sa jeunesse. En 2007, pourtant, alors qu’il remet le prix d’interprétation féminine sur la scène du Festival de Cannes, il demande spontanément au public vingt-cinq secondes d’applaudissements pour «une femme exceptionnelle, une actrice immense. Sans elle, je ne serais pas l’ombre de l’homme et de l’acteur que je suis.»
Par Patrick Baumann
13h42 dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Deviant Art
02h27 dans Artistes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ca y est ! Je crois que j'ai (enfin) trouvé l'application idéale pour gérer ma collection "Romy" et, notamment, mes revues (et le reste !). Je cherchais un logiciel facile, intuitif et surtout, facile à mettre à jour !
Je souhaite donc vous faire partager ce que j'ai trouvé et que j'ai donc commencé à utiliser : ISORT à télécharger ici pour 3,99 euros
On peut créer des catégories, ajouter de nombreuses infos (par exemple : titre, date, numéro, prendre des photos, mettre des étoiles, des commentaires...) et, bien sûr, faire des recherches sur chacune de ces infos. On change les couleurs, l'ordre, la taille. Je suis loin d'avoir exploré toutes les possibilités...
Bien sûr, il va me falloir plusieurs heures pour tout créer mais après, quel gain de temps ! Ma collection sera toujours sur moi et je pourrais vérifier si je possède (ou non !) un magazine, un livre...
Voilà, j'espère que cette petite information vous sera utile. Faites-le moi savoir !
22h13 dans Annonces | Lien permanent | Commentaires (2)