Source : Getty Images
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Source : FoRTE
Le jury s'est réuni le 21 septembre 2021 pour attribuer les bourses aux jeunes artistes 2021
Le Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE) est un dispositif transdisciplinaire d'aide à la création artistique et d'insertion professionnelle.
Il a pour vocation de soutenir et d'accompagner les jeunes artistes et créateurs dans la production de leur première création professionnelle en Île-de-France.
Les projets de candidature peuvent concerner les champs suivants :
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Retrouvez aussi une vidéo de l'événement sur Facebook ici
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Source : Bunte - 28 octobre 2021
11h14 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Saechsische - 26 octobre 2021
In Frankreich sorgte die Tochter von Romy Schneider mit ihrem ersten Buch für viel Aufmerksamkeit. Nun erscheint das Werk von Sarah Biasini auf Deutsch.
Paris. In "Die Schönheit des Himmels" gibt Sarah Biasini tiefe Einblicke in ihr Leben, ihre Kindheit und ihre Erinnerungen an Romy Schneider - ihre Mutter, die 1982 im Alter von 43 Jahren gestorben ist. Im Interview spricht sie über Sorgen, Ängste und Wünsche einer Mutter, die sie selber schmerzlich vermisst hat. Und darüber, wie sie es gelernt hat, mit dem Bild ihrer Mutter als Filmlegende umzugehen.
Der Grund, warum Sie dieses Buch geschrieben haben, geht auf zwei Ereignisse zurück : die Beschädigung des Grabes Ihrer Mutter Anfang Mai 2017 und ihre langersehnte Schwangerschaft wenige Wochen später. Sie deuten an, dass zwischen beiden eine Verbindung bestehen könnte. [...]
Man muss an die Toten nicht immer nur mit Trauer, Angst und schweren Herzens denken. Die Toten können uns Zeichen geben. Auf diese Weise an sie zu denken, ist leichter. Ich wollte die beiden Ereignisse miteinander verbinden, weil ich das auch romanhafter fand.
In dem Buch gehen Sie den Erinnerungen an Ihre Mutter nach. Sie suchen sogar ehemalige Kollegen von ihr auf. Haben Sie dabei Neues oder Überraschendes entdeckt ?
Ich war keine fünf Jahre alt, als meine Mutter gestorben ist. Meine Erinnerungen an meine Kindheit und meine Mutter setzen sich vor allem aus den Fotos zusammen, die meine Familie von ihr hat, und aus den zahlreichen Briefen von ihr. Dass ich die ehemaligen Kollegen von ihr getroffen habe, glich eher einer unmöglichen Suche, denn sie hatten ja die Schauspielerin gekannt. Ich aber hatte Fragen, die sie als Frau und Mutter betrafen. Meine Mutter als Schauspielerin hat mich nicht interessiert, was nicht heißt, dass ich ihre Filme nicht gesehen habe. Sie war eine große Schauspielerin, aber mich interessierte meine Mutter.
Sie wurden bei Ihrem Vater Daniel Biasini und dessen Eltern groß und hatten eine glückliche Kindheit, wie Sie schreiben. Sind Sie durch das Buch Ihrer Mutter nähergekommen ?
Seltsamerweise leidet man nicht in den ersten Jahren am meisten, wenn man seine Mutter jung verliert. Meine Mutter begann mir später sehr zu fehlen, auf eine andere Weise. Als Komplizin.
Ihre Mutter hatte ein angespanntes Verhältnis zu den Medien, die ihr Privatleben ausschlachteten. Wie sind sie damit umgegangen ?
Ich hatte ein Zuhause, das mich sehr beschützt hat. Das Bild, das die Medien von meiner Mutter hatten, hat mich nie interessiert. Ich wusste, dass es ein erfundenes war. Auch meine Mutter hatte eines von sich geschaffen. Ich habe immer den Unterschied zwischen der Schauspielerin und meiner Mutter gemacht.
In dem Buch schreiben Sie, dass es Sie schmerzt, wenn Leute, die mit Ihnen über sie reden, statt "deine Mutter" oder "Ihre Mutter", ihren Vornamen nennen. Nennen Sie deshalb Ihre Mutter in dem Buch nicht bei ihrem Vornamen ?
Nur ich kann sie meine Mutter nennen. Ich werde mir das nicht vorenthalten.
Sie haben zunächst Kunstgeschichte studiert, bevor Sie nach Los Angeles gingen und dort Schauspielunterricht nahmen. Hatten Sie keine Angst davor, in die Fußstapfen einer solch berühmten Mutter zu treten ?
Das war verrückt von mir. Als ich sagte, ich wollte zur Schauspielerei wechseln, war ich etwas zu voreilig gewesen, etwas zu schnell. Ich war jung, Anfang zwanzig. Ich bedauere es nicht. Aber mit etwas Abstand hätte ich vielleicht einige Dinge anders gemacht.
11h33 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Festival du livre audio et de la lecture à voix haute
Depuis 1973, les éditions des femmes-Antoinette Fouque publient des textes écrits par des femmes, ou sur les femmes, dans tous les domaines. Sa collection de livres audio « La Bibliothèque des voix », créée en 1980 par Antoinette Fouque, fondatrice de la maison, met en voix des textes classiques, lus par des interprètes de renom, ainsi que des textes contemporains lus par leur auteur ou autrice. Collection pionnière, « La Bibliothèque des voix » a fêté en 2020 son quarantième anniversaire.
Dimanche 07 novembre 2021
Cinéma Le Méliès à Montreuil - 14h30
Sarah Biasini lit un extrait de son texte : La beauté du ciel
intervenants : Sarah Biasini et Francesca Isidori
Lecture suivie d’un échange avec Francesca Isidori, directrice de la collection "La Bibliothèque des voix". Une femme devient mère pour la première fois. Sa propre mère n’est pas là pour l’aider à accueillir sa fille nouvelle-née. Elle l’a perdue à l’âge de quatre ans. Cette béance n’a d’égale que l’omniprésence de son souvenir. La jeune femme cherche partout sa mère, pour en devenir une, mais ne la retrouve nulle part dans l’image d’une des plus grandes étoiles du cinéma toujours présente dans les cœurs et sur les écrans : l’inoubliable Romy Schneider.
06h17 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Berliner Woche - 25 octobre 2021
18h29 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Frankfurter Rundschau - 24 octobre 2021 (traduction en ligne)
Francfort : Sarah Biasini évoque la perte de sa mère Romy Schneider
La fille de la légende du théâtre Romy Schneider a présenté samedi à l' "Open Books" son livre très personnel "La beauté du ciel". Sarah Biasini raconte combien elle a souffert du fait que ses propres souvenirs de la mère n'étaient que des "éclairs de lumière", des images incohérentes comme des petits déjeuners ensemble au lit.
Lorsque Sarah Biasini monte sur scène à l'Académie évangélique, tous les regards sont braqués sur elle. Certains prennent des photos, mais sinon les minutes avant le début de la lecture, c'est calme, dévot, comme une église. Le public a l'air fasciné par la fille de Romy Schneider. Parce que sa "moitié supérieure de son visage", comme le dit Sarah Biasini elle-même, ressemble tellement à sa mère, décédée en 1982. Elle a obtenu le menton angulaire de son père Daniel Biasini.
L'actrice française est venue samedi soir à Francfort pour le festival de lecture "Open Books" pour présenter son premier livre "La Beauté du Ciel", qui vient de paraître en allemand. Il a été lancé en France en début d'année.
Heike Ehlert a fait le voyage spécial depuis le lac de Constance. Comme la plupart des gens dans la salle, elle aimait beaucoup la légende du théâtre Romy Schneider. "Et quand avez-vous l'occasion de voir sa fille en vrai ?". Quand la femme de 44 ans, qui porte naturellement ses cheveux blonds et ondulés, sourit, elle ressemble particulièrement à sa mère. Elle a maintenant un an de plus que sa mère, décédée alors qu'elle n'avait que 43 ans. Sarah Biasini avait alors quatre ans et demi. Sarah Biasini, qui est sur les théâtres de Paris et d'Avignon, s'excuse d'emblée : "Je suis désolé, je ne parle pas très bien l'allemand". Elle poursuit en français : «Adolescente, je me suis rebellée contre l'apprentissage de l'allemand. J'ai dit à qui dois-je parler ? Aujourd'hui, je suis en colère."
Même sa voix ressemble à celle de sa mère. Romy Schneider lui a parlé en français. Elle avait une relation distante avec sa grand-mère allemande, Magda Schneider. Lorsqu'une actrice lit le livre sur scène, Sarah Biasini a souvent les larmes aux yeux. Elle est très émue d'entendre ses répliques dans la langue maternelle de Romy Schneider. Plus tard lors de la signature, les fans ont également des photos de Romy et d'elle avec eux. Elle ne signe que les photos sur lesquelles on la voit elle-même. La couverture du livre montre une photo de Sarah Biasini petite fille avec Romy Schneider dans une piscine. La mère la soulève et l'embrasse tendrement sur la bouche. "Le frère de mon père a pris la photo à Ramatuelle, dans le sud de la France", raconte Sarah Biasini.
C'est un livre très touchant : une lettre qu'elle adresse à sa fille Anna, Rosalie. Elle a choisi le deuxième prénom "Rosalie" parce que le film préféré de sa mère était "César et Rosalie". Elle a commencé à écrire le livre quand elle a découvert qu'elle allait avoir une fille. Elle voulait réguler sa propre «relation fille-mère» avant de devenir elle-même mère. Sarah Biasini raconte à quel point elle a souffert du fait que ses souvenirs de sa mère n'étaient que des "lumières clignotantes", des images incohérentes comme prendre le petit déjeuner ensemble au lit.
Elle est particulièrement touchée lorsqu'elle décrit comment elle a reçu un appel en mai 2017 selon lequel des inconnus avaient brisé la pierre tombale de sa mère avec un pied de biche dans le cimetière de Boissy-sans-Avoir, à environ 40 kilomètres au sud-ouest de Paris, pour se détacher de la base. "Même dans la mort, vous voulez toujours tout gâcher."
Sarah Biasini dit qu'à l'âge de quatre ans, les adultes ne se seraient pas attendus à ce que sa mère soit enterrée. Mais elle s'est rattrapée en 2017. « J'enterre à nouveau ma mère, je paie ses funérailles, et cette fois tout cela se passe dans un cercle très étroit. » Peu de temps après, après des années de tentatives infructueuses, elle tombe enceinte. Elle voit un lien.
Le soir, Sarah Biasini raconte comment elle a dû convaincre les célèbres compagnons de sa mère comme l'acteur Alain Delon, qui s'était fiancé à l'actrice, ou Michel Piccoli pour en savoir plus sur sa mère. «J'avais honte d'en savoir si peu sur ma mère. J'avais l'impression d'être un chiot accroché à ma jambe.» Elle évoque aussi la perte de son demi-frère David, décédé quelques mois avant sa mère dans un accident à l'âge de 14 ans. Sarah Biasini souligne qu'elle ne se considère pas comme une orpheline.
Le livre est aussi une déclaration d'amour à sa grand-mère Monique, la mère de son père. Sarah Biasini n'est pas seulement sa première petite-fille. «Ma grand-mère sera maman pour la troisième fois en 1982, année à partir de laquelle elle m'aimera comme sa propre fille (...). Ma mère vient de mourir.» Sa grand-mère la couvrait d'un excès d'amour.
Le public est très amusé par la description de sa grand-mère, aujourd'hui âgée de 89 ans. «Elle fume probablement sa deuxième cigarette de la journée, il est 9 h 50. Son régime alimentaire est également remarquable. Saucisse, chocolat au lait aux noisettes, pain au beurre cristal de sel de Guérande. Cette combinaison de tabac et de nourriture, ses 89 ans et ses 38 kilos en font une surhumaine à nos yeux. Un modèle pour nous tous."
Par Kathrin Rosendorff
09h53 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : L'illustré - 27 mai 2021
Sarah Biasini : «A travers ma fille, je cherchais à soigner l’enfant que j’avais été»
La fille de Romy Schneider et Daniel Biasini, Sarah, s’exprime pour la première fois sur l’angoisse de la mort, la maternité, la vie et l’espoir dans un livre poétique qu’elle dédie à sa fille Anna.
L'illustré : En mai 2017, un appel téléphonique de la gendarmerie de Mantes-la-Jolie vous apprend que la tombe où reposent votre mère et votre frère David a été profanée. Trois semaines plus tard, vous tombez enceinte alors que vous essayiez de concevoir un enfant depuis dix ans. Vous y voyez un signe…
Sarah Biasini : Lorsque la profanation est arrivée, j’ai d’abord été accaparée par des tâches concrètes: me rendre sur place, écouter la policière et le maire me raconter ce qu’il venait de se passer, payer le marbrier qui avait ressoudé la pierre tombale à son socle, demander la marche à suivre s’agissant de l’enquête qui allait commencer mais qui n’a jamais abouti. Ce n’est que le soir de cette journée et les jours qui ont suivi que le lien entre la profanation et la procréation s’est imposé à moi et que je me suis posé plusieurs questions. Qu’est-ce que cet événement me raconte? En capacité de procréer depuis plus de vingt-cinq ans, sans contraception depuis dix ans, deux tentatives d’insémination infructueuses, c’est maintenant que ça marche? Réenterrer ma mère a-t-il été libérateur pour mon corps? Même si une partie de moi comprenait la part de hasard dans toute cette histoire, une autre a essayé de lui donner un sens.
L'illustré : Dans votre livre, vous n’écrivez qu’une seule fois le prénom de votre mère, Romy Schneider. Trente-neuf ans après sa mort, ce nom est-il toujours douloureux à prononcer ?
Sarah Biasini : Je n’aime pas dire son nom d’actrice, de travail, celui auquel elle répondait quand d’autres l’appelaient. Ce nom qui ne m’a jamais appartenu ne m’intéresse pas. En revanche, personne d’autre que moi ne peut l’appeler «ma mère». C’est ma prérogative. De plus, on n’appelle pas ses parents par leur nom ou par un surnom. C’est nier la filiation et la spécificité de la relation. Un jour, je devais avoir 6 ou 7 ans, j’ai appelé mon père par son prénom pour jouer à l’adulte. Il s’est énervé. Pour sa fille, il ne voulait qu’une seule identité, celle du père.
L'illustré : Vous avez été dépossédée de votre mère à trois niveaux: par le public, qui s’est approprié l’icône, par la mort, qui l’a emportée trop tôt, et par votre mémoire, qui vous fait défaut…
Sarah Biasini : Pendant longtemps, lorsque les gens me demandaient si j’avais des souvenirs de ma mère, je répondais que je préférais les garder pour moi. La vérité, c’est que je n’ai presque aucun souvenir de petite enfance. Je m’en suis longtemps voulu, comme si c’était anormal, comme si je ne pouvais pas être sa fille si je ne me souvenais de rien. Lorsque l’on ne conserve presque aucun souvenir de quelqu’un, on ne se sent pas légitime pour en parler. On en vient même à se demander si cette personne a réellement existé, si elle était vraiment notre mère.
L'illustré : Vous avez très peu connu votre mère et, pourtant, elle vous accompagne partout, même dans la salle de travail…
Sarah Biasini : Quelques minutes avant la naissance de ma fille, une infirmière est entrée dans la salle d’accouchement. Elle s’est campée à ma droite, m’a regardée et m’a dit entre deux contractions: «Oh, vous ressemblez à quelqu’un, vous…» J’ai été reconnaissante lorsqu’une autre infirmière lui a rétorqué: «Ah non, hein! C’est son moment, là !»
L'illustré : Quelle mère est-on lorsque l’on a été privée de la sienne à l’âge de 4 ans et demi ?
Sarah Biasini : Une mère surprotectrice, qui confond parfois ses besoins avec ceux de son enfant. L’idée m’a traversée de ne pas inscrire ma fille en crèche, de la garder avec moi jusqu’à son entrée obligatoire en maternelle, voire de la garder pour moi seule et de lui faire ses premières années d’école, comme j’aurais voulu le faire avec ma mère. J’ai compris que mes réactions étaient excessives, car, de manière inconsciente, je cherchais à soigner l’enfant que j’avais été. Lorsque l’on a perdu sa mère et son frère aussi jeune que moi, on développe une conscience aiguë de l’impermanence des êtres et des choses (NDRL : David est décédé en 1981, à l’âge de 14 ans, à la suite d’une chute accidentelle). J’embrasse et couve autant Anna parce que j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose, une maladie, un virus que je n’aurais pas su éviter, et que tout s’arrête, brusquement. Bien sûr, je sens les risques qu’entraîne cet amour craintif, angoissé, et je sais que je ne peux pas mettre ma fille sous cloche. Inévitablement, elle va tomber, se brûler, se couper, comme tous les enfants.
L'illustré : Vous avez également peur qu’Anna se retrouve orpheline de mère. Ce livre, vous l’avez écrit en partie pour laisser derrière vous une trace tangible de votre amour s’il devait vous arriver quelque chose…
Sarah Biasini : J’ai si peu de ma mère. Les rares souvenirs que j’ai d’elle se résument à des flashs, à des images floues. Heureusement, les tiroirs de ma grand-mère paternelle, Monique, débordent de diapositives, de planches-contacts, de photographies. Quand la mort nous empêche de connaître quelqu’un, chaque souvenir, chaque cliché compte. L’amour que ma mère me portait est visible sur toutes ces photos. Bien sûr, il y a ses films. Mais l’actrice ne m’intéresse pas. De l’autre côté de l’écran, les mots qu’elle prononce ne sont pas les siens et ils ne me sont pas destinés. J’aurais aimé qu’elle me parle à travers un livre qu’elle aurait écrit rien que pour moi, mais elle ne pouvait pas imaginer ce qui allait lui arriver. S’agissant de ma fille, je veux parer à toutes les éventualités. Si je disparais plus vite que prévu, je dois lui laisser quelque chose de moi. Ma mère avait 43 ans quand elle est partie rejoindre mon frère. C’est l’âge que j’ai aujourd’hui. La moindre douleur me renvoie à l’impératif de rester en bonne santé pour optimiser mes chances d’accompagner le plus longtemps possible ma fille. Je l’ai eue tard et j’ignore dans quelle condition physique je serai quand elle aura 20 ans, mais j’espère être suffisamment en forme et à la page pour qu’elle me considère comme sa meilleure amie et que l’on puisse faire les boutiques ensemble.
L'illustré : Revenons à votre grand-mère paternelle. Vous avez tissé une relation très étroite avec Monique Biasini, que vous considérez comme votre «mère-grand-mère»…
Sarah Biasini : C’est dans ses bras que j’ai grandi et que je redeviens enfant. Après le décès de ma mère, en 1982, mes grands-parents paternels m’ont prise chez eux, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Ma grand-mère est devenue mère pour la troisième fois à 51 ans. J’ai une place à part dans son cœur. Je suis en effet sa première petite-fille, et sa fille en même temps. C’est à elle que je pose toutes les questions de femme, de future mère. Aujourd’hui, à 89 ans, après avoir fumé pendant trente ans un paquet et demi de Rothmans rouges par jour, elle est toujours dans une forme olympique. Dès qu’Anna franchit le seuil de sa porte, Monique est dans les starting-blocks, prête à jouer avec elle. A presque 90 ans, je la retrouve à plat ventre, à quatre pattes, sur le dos ou, pire, dans une course poursuite autour de la table du salon. Elle est époustouflante d’énergie ! Je ne fais pas la moitié des activités qu’elle fait avec Anna. Parfois, je m’inquiète, je n’ose pas laisser ma fille plusieurs jours d’affilée chez son arrière-grand-mère, mais elle me répond toujours: «Les grands-mères sont faites pour ça. Si je n’en étais pas capable, je te le dirais. C’est fatigant, mais je me sens vivante, utile.»
L'illustré : C’est d’autant plus admirable que, aujourd’hui, on assiste au phénomène inverse. Certains grands-parents ont des emplois du temps bien chargés et ne veulent plus s’occuper de leurs petits-enfants…
Sarah Biasini : Effectivement, j’ai entendu des témoignages en ce sens autour de moi. Les grands-mères d’aujourd’hui manquent de patience et ne s’attendrissent plus autant devant leurs petits-enfants. Certains grands-parents préviennent même, avant la naissance du bébé, qu’ils n’ont pas l’intention d’être des baby-sitters. En rejetant leur petit-enfant, ils rejettent aussi leur enfant. Ce double rejet est très violent et peut réveiller des souffrances lointaines. Car ce que le grand-parent donne à son petit-enfant, il le donne en réalité à sa fille ou à son fils.
L'illustré : Dans votre livre, vous évoquez la grande fatigue et les inévitables tensions qui surviennent après la naissance d’un enfant. L’arrivée d’un bébé signe-t-elle la fin du couple les premiers temps ?
Sarah Biasini : C’est une vraie question. Avec le père de ma fille (le metteur en scène Gil Lefeuvre, ndlr), nous sommes restés de grands enfants qui jouent le rôle de parents. Pourtant, j’étais persuadée qu’en devenant mère je deviendrais enfin adulte. Je m’aperçois que la maternité ne garantit en rien la maturité! Il m’est arrivé, tout comme au père de ma fille, de réclamer des libertés auxquelles je n’ai plus droit, car je suis désormais parent. Comment éviter une crise de couple? Je n’ai pas la réponse. Il y a quelques générations en arrière, on ne partait pas. Aujourd’hui, les femmes ont acquis leur autonomie, ce qui est une très bonne nouvelle. Le problème, c’est que l’on n’est plus prêt à faire des efforts. A la moindre difficulté, on s’enferme dans les reproches, on baisse les bras. Ce n’est pas qu’une question de charge mentale, même si celle-ci joue un rôle certain dans les disputes, c’est aussi un problème de projections. On dit à l’autre tout ce que l’on pense de lui, mais qui en réalité provient de nous-même ou de notre histoire. L’on se bat l’un contre l’autre, chacun contre ses propres manques et frustrations.
L'illustré : Est-ce qu’on ne devrait pas tous faire une psychanalyse ou une psychothérapie avant d’avoir un enfant ?
Sarah Biasini : Avant même d’être en couple. L’analyse permet de comprendre ses angoisses viscérales, instinctives, et les réactions violentes qui vont avec. Et, surtout, de ne pas transmettre ses névroses.
L'illustré : En parlant de névroses, votre mère a souvent été présentée comme une femme dépressive, vouée au malheur. Vous dites que cette légende noire est loin de la réalité. Selon vous, qu’est-ce qui fait que Romy Schneider est inoubliable ?
Sarah Biasini : Tous ceux qui l’ont bien connue m’ont assuré que c’était une femme entière, qui riait beaucoup. Ma mère est inoubliable pour son visage lumineux, pour les hommes qu’elle a aimés, pour ses enfants qu’elle a adorés, pour la mort tragique de son fils, et pour son exceptionnel travail d’actrice.
L'illustré : S'il y avait un seul... livre
Si elle devait choisir un seul livre, Sarah Biasini choisirait son premier ouvrage, «La beauté du ciel». Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses bonheurs, de ses malheurs, de ses angoisses, de sa peur de la mort, et surtout d’une absence.
Amanda Castillo
18h44 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Livre et Vin - 19 septembre 2021
Lieux du Salon : Théâtre le Dôme, Chapelle Saint-Jean, Mairie de Saumur
Horaire d’ouverture : Samedi 9 octobre de 14h00 à 18h30, Dimanche 10 octobre de 10h00 à 18h00
Remise des Prix Littéraires 2020 et 2021 : Dimanche 10 octobre à 11h15 Cour de la mairie
TARIFS ET CONDITIONS D’ACCÈS :
Tarif 1 jour : 9 € par jour (samedi ou dimanche)
Tarif Pass 2 jours : 13 €
Un verre gravé et un programme donnés pour chaque entrée.
Salon gratuit pour les moins de 16 ans.
Après un report en 2020 pour cause de crise sanitaire, les Journées Nationales du Livre et du Vin reviennent en force, les 9 et 10 octobre en fêtant leur 25e anniversaire qui sera placé sous la thématique du cinéma. Elles réuniront cette année plus de 100 écrivains, une sélection de crus français, la gastronomie, de nombreux représentants de l’actualité littéraire ainsi que des personnalités du monde du spectacle comme Sarah Biasini, Géraldine Danon, Mireille Dumas, Michèle Halberstadt, Lilia Hassaine, Anne Parillaud, Eléonore Pourriat, Jean-Jacques Beineix, Richard Bohringer, Charlélie Couture, Antoine Duléry, Marek Halter, William Leymergie, Yann Queffélec, Saïd Taghmaoui, Régis Wargnier et tant d’autres. Les Journées investiront durant ces deux journées le Théâtre du Dôme élargi à la Place de la République et à la Mairie, au cœur de la ville de Saumur.
Des rencontres des écrivains avec le public, une remise des prix littéraires 2020 et 2021 le dimanche à 11h30, des tables rondes, des cafés littéraires, des impromptus musicaux assurés rituellement par la Fanfare du Livre et du Vin et des dégustations de vins et de produits du terroir émailleront comme chaque année la manifestation qui fera également un clin d’œil particulier à Jean Carmet, Jean-Claude Brialy, Claude Chabrol et à Jean-Pierre Mocky ayant marqué, par leur empreinte, l’histoire du Livre et du Vin et la triple alliance de la littérature, du vin et de l’amitié.
07h00 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (2)
Rencontre avec Philippe Minyana
Le mardi 28 septembre 2021 à 19h30
A l’occasion de la sortie du livre Philippe Minyana : Théâtre 2018-2020 publié aux Solitaires Intempestifs, La Friche est ravie d’accueillir Philippe Minyana à la librairie.
La rencontre avec l’auteur comprendra également une lecture de la comédienne Sarah Biasini.
Librairie La Friche : 36 rue Léon Frot - 75011 PARIS
15h38 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Livres en vignes
Sarah Biasini participera à la quatorzième édition de "Livres en Vignes" qui aura lieu les 25 et 26 septembre 2021 au Château du Clos de Vougeot (21). Cette fête du livre est dédiée à la littérature générale, au vin, à la gastronomie et à l'art de vivre en Bourgogne.
07h20 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (2)
Sarah assurera la promotion de son livre traduit en allemand :
A la TV :
05h07 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (5)
Source : Ville d'Ormesson sur Marne - 13 septembre 2021
Ville d'Ormesson sur Marne (94)
Ouverture de la saison culturelle
Vendredi 17 septembre 2021 - 19h00
Vendredi 17 septembre 2021 : Découverte de la programmation Culturelle au Centre Culturel.
Entrée gratuite.
Alban Ivanov, Sarah Biasini, Joao Pedro Pais, Alexis Michalik, Yohann Bourgeois, Daniel Auteuil et bien d'autres seront parmi les artistes qui jalonneront votre saison.
10h35 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Sarah Biasini participera à "La forêt des livres" qui fête ses 25 ans
Au programme :
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09h18 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce Rendez-vous littéraire est organisé par la Médiathèque de Labouheyre récemment rénovée et la Médiathèque des Landes. Il se déroulera au cinéma Le Félix le 02 septembre à 19h en présence de la comédienne, Sarah Biasini.
Son premier livre La beauté du ciel paru aux éditions Stock le 06 janvier 2021, lui a été inspiré par deux événements simultanés : la profanation de la tombe de sa mère et l’annonce de sa grossesse en 2017. Un livre sincère et vrai sur le manque, la mort, la maternité que vous pouvez emprunter à la médiathèque de Labouheyre ou dans votre médiathèque.
Animée par le journaliste Jean-Antoine Loiseau, cette rencontre littéraire promet d’être passionnante et émouvante.
10h12 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
L’édition 2021 pour l’instant devrait avoir lieu du 15 octobre au 17 octobre 2021 et les premiers noms des invités viennent d’être annoncés sur le site internet.
Au programme notamment :
10h18 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Au théâtre des Halles - Rue du Roi René - 84000 Avignon
Le mardi 13 juillet à 11h - Salle CHAPITRE
Texte Rui Zinck.
Adaptation Michael Stampe et Alain Timár.
Mise en lecture Alain Timár.
Avec Charlotte Adrien, Sarah Biasini, Paul Camus, Nicolas Geny.
15h42 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Festival du Lac
Le Comité du Festival du Livre à Collonge (LÀC), constitué d'une équipe dynamique et bénévole est heureux d'accueillir sur le magnifique site du parc de la Ferme de Saint-Maurice, face aux vignes et au lac, de nombreux écrivains qui parleront de littérature et dédicaceront leurs livres aux visiteurs en quête de belles découvertes...
Cette première édition est présidée avec bienveillance et générosité par deux auteurs de talent, Mélanie Chappuis et Pierre Assouline, Académicien Goncourt.
Entrée gratuite.
Parking public Accès : Ferme de Saint-Maurice, Chemin de la Dame 67, 1222, Vésenaz, Suisse
Transports : Bus lignes G et 38 - Arrêt : La Dame
16h11 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)