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Source : Facebook - Schloss Klein Loitz
18h43 dans Divers | Lien permanent | Commentaires (6)
18h18 dans Presse - 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
Spécial Festival Quartier du Livre
Animatrice : Laurence Goldmann
Avec Sarah Biasini qui lira des textes de Albert Cohen dans « Les Soliloques de Rachi », une création du Centre d’Art et de Culture et du FSJU le jeudi 2 juin, Patricia Hostein, directrice artistique du spectacle et Philippe Zard, maître de conférences à l'Université de Paris X-Nanterre, Spécialiste de l’œuvre d’Albert Cohen et Fabienne Cohen-Salmon, Directrice Adjointe à la Culture du FSJU.
14h30 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
Du 11 mai au 17 juin 2022
La Scène Nationale Le Grand R et la bibliothèque de La Ferrière proposent le « Protocole Romy Schneider » pour découvrir l’actrice sous différentes facettes.
Du 11 mai au 17 juin 2022
Une exposition présentera des affiches de films dans lesquels Romy Schneider était actrice ainsi qu’une dizaine de films à visionner sur place.
Mercredi 8 juin 2022
Atelier d’écriture Un atelier d’écriture autour des ouvrages de Guillaume Poix, auteur associé à la Scène Nationale Le Grand R et auteur de la pièce de théâtre "Soudain Romy Schneider", permettra d’explorer les liens entre littérature et cinéma.
Vendredi 10 juin 2022
Lecture à voix haute – "Soudain Romy Schneider". La bibliothécaire et 3 des bénévoles de la bibliothèque liront des extraits du livre Soudain Romy Schneider afin de faire découvrir l’imaginaire de Guillaume POIX, auteur de l’ouvrage.
Samedi 11 juin 2022
Projection de "La Passante du Sans-Souci". A l’occasion de la projection de ce film avec Romy Schneider, un buffet littéraire participatif en présence de Guillaume Poix sera proposé au public. L’occasion d’échanger en toute simplicité avec l’auteur pour découvrir son travail et ses connaissances au sujet de Romy Schneider. Chacun sera invité à amener une boisson ou quelque chose à grignoter afin de le partager avec l’ensemble des participants.
14h19 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (2)
Le 27 octobre 1972 sortait en salle "César et Rosalie" de Claude Sautet, film culte pour de nombreuses générations de spectatrices et spectateurs. Un film inoubliable sur la passion amoureuse porté par l'écriture et les dialogues de Claude Sautet et Jean-Loup Dabadie, par la partition musicale de Philippe Sarde et bien sûr par un trio d'acteurs inoubliables : Romy Schneider, Yves Montand et Sami Frey.
Le fougueux César et le mystérieux David se disputent l'amour de Rosalie qui ne peut se résoudre à faire un choix : ces trois personnages d'exception forment ainsi un des trio amoureux les plus célèbres du cinéma français.
A l'occasion du 50ème anniversaire du film, le Festival de Cabourg a ainsi souhaité rendre hommage à ce chef d'oeuvre du cinéma romantique en lui consacrant l'affiche de sa 36ème édition.
05h09 dans Ca tourne autour... | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Bleu - 30 mai 2022
Emission animée par Sidonie Bonnec
Romy Schneider, les derniers jours avant sa disparition
Il y a tout juste 40 ans, l’actrice Romy Schneider disparaissait à seulement 43 ans. Autour de son décès, le mystère plane : est-ce un suicide ou une mort accidentelle ?
Pour le savoir, Johann Guérin retrace les derniers jours de l’icône des années 60.
Ecoutez l'émission ici (~ 21 minutes) :
"Minute Papillon" sur France Bleu - 30 mai 2022
Le 29 mai 1982, les médias annoncent la mort soudaine et tragique de Romy Schneider, mettant fin à la carrière flamboyante de l’actrice.
Née en Allemagne, elle était une devenue une immense star française, notamment pour son rôle dans la saga "Sissi", mais aussi dans des films comme "Le Procès" d’Orson Welles, "La Voleuse" de Jean Chapot, "La Piscine" de Jacques Deray ou bien encore dans "Le vieux fusil" de Robert Enrico.
Quelques mois avant sa disparition, l’actrice était en train de tourner "La Passante du Sans-Souci" de Jacques Rouffio. On raconte qu’elle n’était que l’ombre d’elle-même après avoir vécu une succession de drames.
Mort naturelle, abus de médicaments et d'alcool, suicide : que s’est-il passé lors de cette soirée où l’actrice est décédée ?
Pour retracer les derniers jours de Romy Schneider, Johann Guérin reçoit Violaine Montclos. Elle est journaliste et l’auteure du livre "Adieu Romy" publié chez Grasset.
Johann Guerin
16h38 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour ne manquer aucun événement : consultez également le site de la cinémathèque !
Et...
Le catalogue de l'exposition
Le vinyle "Romy Schneider : Musiques de films 1968/1982"
16h00 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)
Auteur : Sarah Biasini
Editions : Le livre de Poche
240 pages
Sortie le : 24 août 2022
Prix : ~ 8 euros
A commander sur Amazon.fr
ISBN-10 : 2253934941
ISBN-13 : 978-2253934943
Le 30 mai 2022 : Ajout de la couverture
08h05 dans Les livres | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Professionnel Audovisuel - 29 mai 2022
Saurez-vous trouver les 21 films cachés dans ce dessin ?
L’actrice franco-allemande Rosemarie Magdalena Albach, dite Romy Schneider, est morte il y a 40 ans jour pour jour à Paris, le 29 mai 1982. Nous lui rendons hommage en un dessin et 21 films.
Vous pensez connaître sur le bout des doigts sa filmographie ou avez simplement envie de la parcourir à nouveau ? Vous vous gargarisez d’être un peu cinéphile ? Alors le défi est lancé : trouvez les 21 films "cachés" dans notre dessin ci-dessous.
Attention, il y a beaucoup de films connus, voire très connus.
Mais quelques-uns risquent d’être un peu plus difficiles à trouver…
À vous de jouer !
Par Caly
La réponse dans les commentaires !!!
14h51 dans Artistes | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : Sud Radio - 29 mai 2022
C'était, il y a... 40 ans Romy Schneider nous quittait.
Par Laurence Garcia avec Jacques Pessis.
Ecoutez l'émission ici (~ 5 minutes) :
"C'était il y a..." sur Sud Radio - 29 mai 2022
09h14 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Article intérieur : * Alain Delon : "Je pense à Romy tous les jours" 2 pages |
Source : Le JDD - 28 mai 2022
Alain Delon au JDD : « Je pense à Romy Schneider tous les jours »
EXCLUSIF - L’acteur de légende raconte l’actrice et la femme qui a partagé sa vie, Romy Schneider, son "premier grand amour". À 86 ans, il évoque sa santé, son dernier film, le livre de son fils et ses échanges sur la mort avec Brigitte Bardot.
"Bonjour, il paraît que vous cherchez à me joindre ?" Pas besoin de présentations : même fatiguée, la voix d’Alain Delon est assurée et reconnaissable entre mille au téléphone. Oui, on voulait vraiment parler au dernier monstre sacré du cinéma français. Et encore plus ce dimanche, exactement quarante ans après la mort de Romy Schneider, le 29 mai 1982. Les deux acteurs ont formé un couple mythique à la ville (entre 1958 et 1963) et pour toujours à l’écran. De "Christine" (1958) de Pierre Gaspard-Huit à "L’Assassinat de Trotsky" (1972) de Joseph Losey, en passant par les iconiques "Plein Soleil" (1960) de René Clément et "La Piscine" (1969) de Jacques Deray, ils ont tourné quatre fois ensemble.
Pierre Granier-Deferre devait les réunir en juillet 1982 pour le bien nommé "L’un contre l’autre". Le projet a été abandonné avec le décès de Romy. Alain Delon, lui, n’a plus tourné depuis sa savoureuse apparition en Jules César dans "Astérix aux Jeux olympiques" (2008). Affaibli par un AVC en août 2019 et marqué par les disparitions successives de ses femmes et amis, il se repose entre la Suisse et son manoir de Douchy (Loiret).
Le JDD : Il y a quarante ans disparaissait Romy Schneider. Que vous reste-t-il d’elle ?
Alain Delon : Je n’arrive pas à croire que c’était il y a déjà quarante ans. Je pense à elle tous les jours. Elle est sûrement plus heureuse où elle est qu’elle l’était alors. Vous savez, sa mort ne m’a pas surpris. J’avais eu un pressentiment. Ce n’est pas que Romy voulait mourir, mais elle ne pouvait pas continuer à vivre depuis que son fils était disparu si tragiquement l’année d’avant [David, 14 ans, s’est tué en escaladant le mur d’enceinte de la maison familiale]. David était sacré pour elle. À partir de ce jour-là, j’ai senti qu’elle allait partir vite, qu’elle ne le supporterait pas.
Le JDD : Vous n’avez pas assisté à ses obsèques. Pourquoi ?
Alain Delon : Je ne voulais pas être la cible des photographes, c’était du voyeurisme. Je suis allé me recueillir sur sa tombe quelques jours plus tard, pour être seul avec elle, sans personne. En revanche, je suis allé la veiller chez elle. Je lui ai écrit une lettre, que j’ai souvent lue depuis à la télévision. J’ai pris une photo d’elle morte sur son lit, que je garde dans mon portefeuille : Romy a l’air de dormir d’un sommeil profond, elle est magnifique. Je la regarde souvent…
Le JDD : Vous vous souvenez de votre première rencontre, en 1957, pour tourner "Christine" ?
Alain Delon : J’étais allé la chercher à Orly avec des fleurs, comme me l’avaient demandé les producteurs du film. Elle a été surprise de voir un abruti souriant bêtement avec son bouquet. Elle a demandé qui j’étais à sa mère, qui lui a répondu : "Je crois que c’est ton partenaire, Alain Delon". Ça s’est mieux passé le soir : on a dîné tous ensemble au Lido avec Jean-Claude Brialy, qui parlait allemand. Par la suite, Romy a très vite appris le français.
Le JDD : Des quatre films ensemble, quel est votre tournage préféré ?
Alain Delon : Notre meilleur moment, cela a été en dehors des tournages, dans la vraie vie. On s’est beaucoup aimés, elle est venue s’installer chez moi et on a été très heureux. Des films qu’on a tournés ensemble, "La Piscine" [1969, de Jacques Deray] est le plus grand de tous. Je l’avais imposée alors que les producteurs voulaient plutôt d’autres actrices dont j’ai oublié les noms [Jeanne Moreau, Angie Dickinson ou Monica Vitti]. Je leur ai dit : "Vous me faites chier, ce sera Romy Schneider ou il n’y aura pas de film !" Elle était un peu en perte de vitesse à cette époque-là et ça me faisait de la peine car je trouvais qu’elle était parfaite pour le personnage. C’est pour ça que j’ai insisté. Elle y est formidable et magnifique. "La Piscine" a été un cap important pour Romy. Elle a pu faire des grands films ensuite avec Claude Sautet et d’autres.
Le JDD : Vous lui avez aussi permis de rencontrer Luchino Visconti…
Alain Delon : Oui, elle était passée sur le tournage de "Rocco et ses frères" [1960]. Luchino l’a ensuite fait jouer au théâtre avec moi à Paris [Dommage qu’elle soit une putain en 1961] puis dans des films ["Boccace 70" et surtout "Ludwig ou le Crépuscule des dieux"]. Romy était une très grande actrice. Il y a une rétrospective en ce moment à la Cinémathèque à Paris. Je vais y aller avant qu’elle se termine, fin juillet.
Le JDD : Elle disait que vous avez été l’homme le plus important de sa vie…
Alain Delon : Elle n’en a pas eu énormément non plus, mais j’ai compté pour elle, oui. J’ai été son premier grand amour et elle a été mon premier grand amour aussi. On a vécu ensemble, on faisait le même métier. Quand on rentre chez soi, on est comme les autres, avec nos problèmes. Romy n’était pas quelqu’un de profondément heureux. Elle l’a été avec moi, même si elle a été malheureuse aussi… Elle faisait des efforts pour être Romy Schneider, celle que tout le monde attendait. Vous savez, ce n’est pas facile d’être acteur quand on est Romy.
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Mon rêve, en fait, ce serait de tourner "Le Crépuscule d’un fauve",
un beau sujet de Janne Fontaine
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Le JDD : Quand on est Alain Delon aussi ?
Alain Delon : Moi, c’est différent. Je suis un homme et ce sont les femmes qui m’ont fait acteur en me poussant vers le cinéma alors que je n’avais aucune formation. J’ai connu une époque fabuleuse, quand j’étais Alain Delon et que je tournais comme un fou. J’étais heureux quand je faisais des films, j’adorais le cinéma. Je le suis moins depuis que je suis un ancien acteur. Je vis de mes souvenirs…
Le JDD : Lors de notre dernière rencontre, en 2019, vous disiez vouloir tourner un dernier film sous la direction d’une femme, Lisa Azuelos ou Maïwenn. Un projet existe-t-il ?
Alain Delon : J’ai eu beau leur faire savoir que j’avais envie, aucune ne m’a proposé quelque chose, c’est dommage. Ce serait pourtant formidable de tourner avec une femme. J’ai reçu d’autres propositions, mais je n’ai pas répondu. Je suis contre le combat de trop comme on dit chez les boxeurs. Mon rêve, en fait, ce serait de tourner "Le Crépuscule d’un fauve", un beau sujet de Janne Fontaine [une pièce écrite pour lui qui raconte les souvenirs d’un flic retraité après un accident]. Ça, se serait un dernier film.
Le JDD : En juillet, le festival de La Rochelle va vous rendre hommage. Vous y serez ?
Alain Delon : Cet hommage me fait très plaisir, je suis énormément touché. Mais je ne suis pas certain d’aller à La Rochelle. Il y aura du monde, c’est risqué par rapport au Covid. Je ne suis quand même pas intouchable. C’est pour ça que je vais sûrement y envoyer ma fille [Anouchka].
Le JDD : Des 21 de vos films qui seront projetés, de "Christine" (1958) à "Nouvelle Vague" (1990) de Godard, quel est votre préféré ?
Alain Delon : Il y en a beaucoup, d’époques différentes. Je pense que le plus beau et le plus important, c’est "Plein Soleil" [1960], mon premier avec René Clément. Mais il y a aussi "Rocco et ses frères", "Deux hommes dans la ville" [1973], "Monsieur Klein" [1976], etc.
Le JDD : Vous évoquiez la crainte du Covid. Comment avez-vous traversé la pandémie ?
Alain Delon : C’était terrible et effrayant. Même pendant la guerre, on n’avait pas connu ça. J’ai plein d’amis qui ont été touchés et s’en sont sortis, mais il ne fallait pas se voir, se toucher, se serrer la main, s’embrasser. Encore aujourd’hui il faut faire attention à tout.
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Je trouve que la vie est devenue insupportable,
elle ne me fait plus beaucoup envie
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Le JDD : Comment allez-vous depuis votre AVC, en 2019 ?
Alain Delon : Comme quelqu’un de 87 ans [il ne les aura qu’en novembre]. Physiquement, je me sens plutôt bien même si je suis fatigué et que je marche avec une canne. Mais on ne va pas se faire du cinéma : on sait où on va, comment ça finit. Tous mes amis sont partis, Jean-Paul [Belmondo] l’année dernière. Romy, Mireille [Darc], Nathalie [Delon], toutes les femmes de ma vie sont parties aussi. La seule qui reste, c’est Brigitte [Bardot]. Nous sommes très amis. On échange souvent, un peu comme deux vieux cons qui parlent de ce qu’ils ont connu et traversé ! On parle aussi du jour où on ne sera plus là. Je lui dis que j’espère qu’elle partira avant moi pour que je fasse un éloge dans l’église. Elle répond : j’espère que ce sera toi avant !
Le JDD : À quoi ressemblent vos journées ?
Alain Delon : J’ai 55 hectares à Douchy, je profite de la nature, du calme, du repos. Je suis pratiquement seul avec mes animaux. J’ai quelqu’un avec moi, mais je ne reçois pas beaucoup de monde. Je lis la presse tous les jours. Ce qui se passe ne me réjouit pas, c’est un enchaînement d’informations sinistres. Tous les jours, il y a un scandale, un viol, une tuerie d’enfants. Ne me dites pas que le monde est heureux ! Je trouve que la vie est devenue insupportable, elle ne me fait plus beaucoup envie.
Le JDD : Vous souhaitez toujours être enterré avec vos chiens à Douchy ?
Alain Delon : Non, ce sera trop compliqué, notamment par rapport à la loi. Je rejoindrai peut-être ma mère, enterrée à Bourg-la-Reine. Ou bien ailleurs. Je ne sais pas encore. Je veux surtout avoir la paix. Je n’ai pas peur de mourir. C’est normal, on y va tous. Mais j’ai peur de souffrir. Je ne veux pas finir dans un lit à l’hôpital.
Le JDD : Que pensez-vous de l’euthanasie ?
Alain Delon : Je suis pour. En Suisse, c’est possible : on arrive avec ses amis, on fait un dernier discours, puis le médecin vous fait une piqûre devant vos amis et c’est fini en douceur.
Le JDD : La France a une femme au poste de Premier ministre, c’est important ?
Alain Delon : Élisabeth Borne est Première ministre, ce n’est pas une actrice ou une danseuse ! Elle m’a l’air d’être quelqu’un de compétent, lucide et efficace. J’espère que ça se passera bien.
Le JDD : Le gaulliste que vous êtes a soutenu Valérie Pécresse. Son échec vous a-t-il surpris ?
Alain Delon : Ça m’a surtout surpris et choqué pour elle. Valérie est une femme bien. Elle s’est donnée à fond, mais elle s’est peut-être perdue.
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Il était le fils d’Alain Delon, ce n’est pas facile
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Le JDD : Qu’avez-vous pensé de l’autobiographie de votre fils Anthony, "Entre chien et loup" ?
Alain Delon : Il y a des choses bien, d’autres moins. Il a aujourd’hui presque 60 ans, un âge où il faut réfléchir comme un homme de cet âge plutôt que comme un gamin. Ce qui lui fait plaisir me fait beaucoup de mal. C’est dur pour un père. Mais ce sont ses souvenirs… C’est sans doute une façon de tuer le père.
Le JDD : Il vous décrit comme violent mais il vous pardonne et parle beaucoup d’amour…
Alain Delon : Oui, bien sûr. Mais tous les enfants ne font pas ça. Je n’ai pas été épouvantable avec lui. J’ai été un père sérieux et strict, c’est tout. Mais il était le fils d’Alain Delon, ce n’est pas facile.
Par Stéphane Joby
08h58 dans Presse - 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : AlainDmj sur YouTube
Présentation par Bernard Benoliel.
Avec ses décors embrumés et la musique mélancolique de Riz Ortolani, le film navigue entre fantastique, métaphysique et intrigue policière. Une histoire, suspendue entre passé et présent, sur la mort et son mystère. Une histoire d'amour, celle d'un homme tourmenté qui retrouve la femme qu'il a aimée, à moins qu'il ne rencontre la mort sous les traits de son amante. Ombre souffrante ou resplendissante, Romy Schneider, dans l'un de ses derniers rôles, apporte toute sa douceur et toute son intensité à ce film onirique et envoûtant.
17h39 dans Film-1980-Fantôme Amour | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : AlainDmj sur YouTube
Après les succès de "Z", "L'Aveu" et "État de siège", Costa-Gavras s'éloigne des sujets politiques et adapte fidèlement le roman de Romain Gary. Une histoire de survie, une rencontre amoureuse d'un lyrisme total. Pour la transposer à l'écran, il choisit de reformer le couple star de "César et Rosalie", sept ans après. Yves Montand, fidèle compagnon de route de Costa-Gavras, et Romy Schneider, incarnation d'une certaine féminité bourgeoise façonnée par Claude Sautet, interprètent, le temps d'une nuit, deux êtres à la dérive, entre désespoir et dérision. Une œuvre troublante sur le deuil et la reconstruction du bonheur.
17h36 dans Film-1979-Clair de Femme | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RTBF Auvio - 24 mai 2022
Bernard Pascuito pour "La dernière vie de Romy Schneider"
Rencontre avec Bernard Pascuito pour son roman "La dernière vie de Romy Schneider" paru aux éditions Le Rocher à l’occasion du 40ème anniversaire de la disparition de Romy Schneider. Le 5 mai 1981, David, le fils de Romy, meurt accidentellement à Saint-Germain-en-Laye, chez les parents de son père. Commence alors pour l'actrice une année de souffrance, qui se terminera par sa mort tragique le 29 mai 1982. Évoquer cette année faite de tournages et d'errances est l'occasion, pour Bernard Pascuito, de retracer toute la vie de Romy Schneider : sa vocation d'actrice, son rôle dans Sissi.
Ecoutez l'émission ici (environ 16 minutes) :
"Mug d'ouverture" sur La Première - 24 mai 2022
Enfance en guerre, abandon, famille déchirée, deuil, chagrin d’amour, dépendance et autres désillusions. C’est une liste douloureuse, celle des drames qui ont jalonnés la vie de Romy Schneider. Jusqu’à l’indicible, l’insupportable perte de son fils David, le 5 juillet 1981, dans un accident tragique. Il avait 14 ans.
En prenant pour point de départ les dix mois qui séparent la date du décès de David et celle de son illustre mère, Bernard Pascuito, biographe de quelques grands noms du cinéma et de la chanson française, retrace par flashbacks la vie courte et peu heureuse de celle qui, pourtant, avait fait le bonheur du cinéma français. Romy Schneider nous quittait il y a 40 ans, jour pour jour.
Le livre est paru aux éditions Le Rocher en 2018, et parait à nouveau à l’occasion de ce triste anniversaire. Mythique impératrice Sissi, beauté magnétique dans "La Piscine" aux côtés d’Alain Delon, inoubliable Rosalie avec Yves Montand, Romy Schneider a marqué le cinéma en quelques rôles à peine. Décédée à 43 ans, le 29 mai 1982, sa mort marque un basculement pour toute une génération.
Pour moi, c’était la disparition d’une lumière. Elle incarnait la lumière, Romy Schneider. Une espèce d’espérance dans l’avenir.
L’auteur nous refait le film de la vie et de la carrière de cette étoile filante, fille d’acteurs au destin tout tracé, arrivée dans le cinéma à 14 ans et qui a quitté ce monde dans le fleur de l’âge.
07h53 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RCF - 25 mai 2022
Rosemarie Magdalena Albach : à jamais Romy
Quarante ans après sa disparition, le 29 mai 1982 à l’âge de 43 ans, l’actrice allemande continue de rayonner dans les cœurs et l’esprit de nombreux cinéphiles qui n’ont pas oublié l’actrice et la femme d’exception qu’elle était. Une comédienne des sentiments à la beauté naturelle que Claude Sautet, Jacques Deray, Pierre Granier-Deferre ou encore Robert Enrico, pour ne citer que quelques réalisateurs, auront eu le privilège de diriger.
Ecoutez l'émission ici (~ 27 minutes) :
"La symphonie musicale" sur RCF - 25 mai 2022
La Symphonie du cinéma évoque, cette semaine, Romy Schneider à qui la Cinémathèque française consacre depuis le 16 mars et jusqu’au 31 juillet 2022, à la fois une exposition et une rétrospective.
La triologie "Sissi", la révélation
Radieuse en Elisabeth de Bavière, Romy Schneider éblouit dans le rôle de "Sissi" en 1955. Elle n’a que 16 ans et déjà l’Europe du cinéma est à ses pieds. Le film sera suivi de deux suites, en 1956 et 1957, accompagnée à chaque fois de la musique du compositeur autrichien Anton Profes. Le film comprend également plusieurs valses de Johann Strauss, l' "Alleluia" du Messie d’Haendel ou encore l' "Intermezzo" de l'opéra "Carmen", de Bizet. Romy Schneider avait fait ses premiers à l’écran en 1953 grâce à sa mère, Magda Schneider, elle-même comédienne, qui la recommande au producteur Kurt Ulrich. Dans la foulée, elle connaît ses premiers succès en Allemagne avant d’être repérée par Ernst Marischka qui a le projet de porter l’écran la vie romanesque d’Elizabeth de Bavière. Le succès sera fulgurant dans toute l’Europe.
"Christine" : la rencontre avec Alain Delon en 1958
"Christine" ou le film de la rencontre entre Alain Delon et la star montante qu’est Romy Schneider. En 1958, c’est elle-même qui choisit ce jeune et prometteur acteur français dont elle va tomber éperdument amoureuse. L’année d’après, le couple se fiance et s’installe à Paris. Delon lui présente Luchino Visconti. Romy abandonne son éducation bourgeoise pour les soirées parisiennes branchées. Dans le film de Pierre Gaspard-Huit, Romy Schneider incarne la fille d’un musicien, séduite par un officier de l’armée prussienne. Le film dresse un tableau de la société viennoise d'avant la Première Guerre mondiale à travers une romance à l’issue tragique. La musique est quant à elle de Georges Auric.
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Ma mère ne voulait pas me laisser faire ce métier,
mais plus tard elle ne m'a pas empêchée.
J'espère pouvoir arrêter au juste moment.
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La parenthèse américaine
L’Amérique n’est pas insensible à l’actrice qu’elle va surnommer "la petite fiancée du monde". La Columbia va lui offrir un contrat de sept ans (pour sept films et un cachet d'un million de francs pour chacun de ses rôles). Elle s'installe à Hollywood et joue dans "Le Procès", d’Orson Welles en 1962. Romy Schneider peine à se faire à la vie des plateaux américains et préfère rompre son contrat en 1965, non sans avoir tourné "Quoi de neuf Pussycat ?" de Clive Donner et "Le Cardinal", d’Otto Preminger en 1963. Un film très fort sur le sentiment de culpabilité et le destin à travers un homme d’église confronté à ses sentiments et au nazisme. Et c’est Jerome Moross qui compose la bande originale. On doit à ce compositeur et chef d'orchestre américain nombre de musiques de westerns comme pour Les Grands Espaces, de William Wyler.
De retour à Paris et séparée d’Alain Delon, Romy Schneider tourne assez peu au contraire de ce dernier qui enchaîne les grands rôles en cette première moitié de décennie avec "Plein Soleil", "Rocco et ses frères", "L’Eclipse" ou encore "Le Guépard". En décembre 1966, elle donne naissance à son premier enfant, David, né de l’union avec l’acteur et metteur en scène berlinois Harry Meyen. L’actrice a 28 ans et la blessure de la rupture avec Alain Delon est encore vive.
"La piscine", les retrouvailles avec Alain Delon et un moment suspendu
Inoubliable Romy Schneider qui en 1969 reforme un couple mythique avec Alain Delon dans "La Piscine", de Jacques Deray. Un film lumineux aussi bien au propre qu’au figuré, magnifié par la lumière de l’été et la beauté des corps des deux acteurs. Pour la musique, c’est Michel Legrand qui signait une partition jazzy easy listening, avec l’emploi notamment de ses propres vocalises et de celles de sa sœur Christiane, comme deux voix intérieures des deux acteurs. Sans oublier le violon de Stéphane Grappelli, en équilibre entre pop et musique jazz. "Mon intention, racontait Michel Legrand, était de faire sentir qu'un volcan grondait et pouvait tout emporter".
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Le vent s'est levé lundi et je suis contente et je t'écris
ma cinquième lettre et je m'attends à ton cinquième silence.
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Claude Sautet, celui qui l'a sublimée dans les années 70
En 1966, l’actrice tourne dans "La Voleuse", de Jean Chapot et partage l’affiche pour la première fois avec Michel Piccoli qui sera l’un de ses grands partenaires à l’écran dans la décennie suivante. Un couple magnifié chez Sautet notamment dans "Les Choses de la vie".
Chez Claude Sautet, le cinéaste des sentiments, elle s’épanouit. Il lui offre respectivement trois grands rôles en 1970, 1971 et 1972 : "Les Choses de la vie", d’abord, puis "Max et les ferrailleurs" et enfin "César et Rosalie". Trois films qui feront date et révèleront une Romy Schneider, à la fois amoureuse éperdue magnifique et tourmentée face à ses partenaires successifs que sont Michel Piccoli, Yves Montand et Sami Frey.
Philippe Sarde, alors au début de sa jeune carrière, étale tout son talent. Compositeur de la couleur musicale, sa partition en particulier pour Les Choses de la vie reste à ce jour un sommet de musique de film.
"La Califfa", intermezzo italien
1970, c’est "Les choses de la vie" mais c’est aussi un autre film pour Romy Schneider, "La Califfa" où elle incarne face à Ugo Tognazzi une meneuse syndicaliste dans l’Italie des années de plomb…
Huit ans après une première expérience italienne avec Visconti dans Boccace 70, Romy Schneider tourne dans "La Califfa", le premier long métrage du poète et romancier Alberto Bevilacqua, un drôle de film entre poésie fellinienne et drame politique, avec une partition d’Ennio Morricone. Dans la lignée de ses collaborations chez Sergio Leone, Le Maestro romain crée un grand thème qu’il jouera par la suite régulièrement dans ses concerts. Une synthèse typique du style morriconien fait d’accords de trompettes et piano délicat sur des nappes de violons mélancoliques.
"Le vieux fusil", inoubliable Clara
En 1975, Romy Schneider partage l’affiche avec un autre grand acteur des années 70, Philippe Noiret, avec lequel elle forme un couple inoubliable dans "Le Vieux Fusil"…
Le titre thème du film, "Clara 1939", évoque les jours heureux et la rencontre entre Romy Schneider qu’épouse Philippe Noiret, un vieux garçon endurci qui a le coup de foudre alors que la guerre frappe bientôt à la porte. Trois mois après la sortie en salles du Vieux Fusil, le regretté François De Roubaix meurt à 36 ans en se noyant au large des Canaries. L’académie des César naissante lui décernera à titre posthume la première statuette de son histoire dans la catégorie meilleure musique de film.
Romy Schneider retrouvera Claude Sautet et Michel Piccoli l’année suivante pour "Mado", puis à nouveau, en 1982, chez Jacques Rouffio pour "La Passante du Sans-Souci", son dernier rôle, qui la ramenait une nouvelle fois à ses origines allemandes et aux années 40. Un film d’une grande force à voir ou à revoir, et avantageusement porté par la musique de Georges Delerue.
Deux livres pour aller plus loin
Fabien Genest
10h44 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
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Source : France Culture - 24 mai 2022
Nous commémorons cette semaine les 40 ans de la disparition de Romy Schneider. Faustine Saint-Geniès, auteure et journaliste nous explique les raisons de l'attachement toujours vivace du public pour l'actrice.
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"Affaire en cours" sur France Culture - 24 mai 2022
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Le 29 mai 1982, l’actrice surnommée «La Fiancée de l’Europe» meurt dans des circonstances encore troubles, à seulement 43 ans. Sa vie personnelle et sa carrière professionnelle sont toutes deux marquées par une succession de grands écarts, entre bonheur et dépression d’un côté, films à l’eau de rose et cinéma d’auteur de l’autre. Celle qui faisait l’objet d’une admiration absolue de la part du public semblait être constamment insatisfaite de son travail. Pour en savoir plus sur Romy Schneider, Marie Sorbier s’est entretenue avec Faustine Saint-Geniès, journaliste au magazine So Film et autrice d’une biographie dédiée à l’actrice.
Icône intemporelle
Pourtant décédée il y a de cela quatre décennies, l’iconique interprète de Sissi l’Impératrice règne toujours sur le cœur du public français. En effet, certains signes ne trompent pas, « Romy » serait toujours l’un des prénoms les plus donnés en France, par des parents qui par ailleurs sont nés après le décès de l’actrice. Alors comment expliquer cet attachement du public pour Romy Schneider ?
«Il y a un attachement affectif à Romy Schneider, car c’est elle qui nous accompagnait à Noël lorsqu’était diffusé Sissi à la télévision. Et puis elle est symbolique des années 70, elle représente la femme fatale dans "La Piscine", celle que tous les hommes auraient aimé séduire et celle à laquelle toutes les femmes auraient aimé ressembler. Aujourd’hui il y a une réelle nostalgie de la quintessence que représentait Romy Schneider.» Faustine Saint-Geniès Lorsque l’on évoque Romy Schneider, on a souvent l’impression qu’il est impossible de dissocier sa carrière de sa vie personnelle. Cette porosité entre la vie et l'art s’est instaurée dès son plus jeune âge lorsque sa mère, actrice renommée du cinéma parlant de l’entre-deux guerres, l’a incitée à jouer sa fille dans l’un de ses films.
«Dans "Quand refleuriront les lilas blancs" Romy Schneider a su accrocher la lumière avec son petit visage poupon, elle incarne un vent de fraîcheur. Puis on lui propose rapidement de nombreux films à l’eau de rose, dont les Sissi*. Elle tombe dans le cinéma toute petite, grandit avec lui et échange même son premier baiser de jeune fille à l’écran.* On ne peut dissocier la vie intime de Romy Schneider de ses films, parce qu’elle vit chaque rôle qu’elle joue, elle s’y abandonne.» Faustine Saint-Geniès
Malheurs et mystères
Si nous sommes nombreuses et nombreux à avoir grandi avec les films de Romy Schneider, au point de penser tout connaître d'elle, l’actrice était toutefois assez mystérieuse. Ainsi, ses biographes se surprennent parfois à découvrir des choses que l’on ne savait pas encore à son sujet : «Dans la biographie que lui a dédié la journaliste allemande Alice Schwarzer en 2018, on apprend que Romy Schneider a subi des agressions sexuelles de la part de son beau-père, ainsi qu’un certain nombre de choses que l’on voit autrement aujourd’hui. Enfant star propulsée dans les films, elle a été abîmée, et ce n’est qu’aujourd’hui que nous avons le recul nécessaire pour se rendre compte de tout ça. » Faustine Saint-Geniès Autre fait méconnu, la «Fiancée de l’Europe» s’est aussi essayée au cinéma américain, avec des degrés de réussite aussi inégaux que surprenants pour une actrice de sa trempe : «Kirk Douglas lui propose un contrat qu’elle est obligée de refuser à cause de Sissi. L’année suivante, elle passe une audition pour les studios Disney mais se heurte à un univers qu’elle ne connaît pas du tout et rate sa chance. Elle se retrouve comme une gamine, à l’anglais hésitant, face au producteur, perd ses moyens et échoue.» Faustine Saint-Geniès
Ce n’est qu’au début des années 1960 que Romy Schneider retourne à Hollywood et y fait son entrée par la grande porte, grâce à son premier rôle dans "Le Procès" (1962) d’Orson Welles. Néanmoins, elle ne se sent pas à l’aise lors des tournages du fait du grand écart de technique entre américains et européens : «Elle se heurte aux méthodes qui ne sont pas les siennes. Elle est habituée aux fulgurances à chaque scène, alors que les acteurs face à elle analysent le rôle, l’explorent, l’interprètent. Les acteurs ne communiquent pas, sont emmurés dans leur rôle et leur technique, ils jouent côte à côte mais pas ensemble. C’est un nouvel échec pour Romy Schneider qui ne s’y retrouve pas.» Faustine Saint-Geniès
Pour en savoir plus sur la mystérieuse et regrettée Romy Schneider, retrouver "Romy Schneider, les actrices se brisent si facilement" de Faustine Saint-Geniès aux éditions Capricci Stories.
19h08 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Ecoutez l'émission ici (environ 10 minutes) :
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18h47 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Facebook - 24 mai 2022
09h31 dans News Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)