Clémentine Deroudille et Sarah Briand sont les invités de Laurence Goldmann sur RCJ pour un "Spécial Romy Schneider"
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Clémentine Deroudille et Sarah Briand sont les invités de Laurence Goldmann sur RCJ pour un "Spécial Romy Schneider"
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Source : Le Quotidien du Cinéma - 08 avril 2022
Deux ans après avoir atteint une notoriété avec la saga “Sissi, et s’être affranchi du genre Heimatfilms, Romy Schneider confirme. "Jeunes filles en uniforme" se rapproche du style des films d’Ernst Marischka au niveau de l’esthétique. Cette production, tirée d’une pièce de théâtre, est un remake d’une version de 1931, réalisée par Léontine Sagan.
L'œuvre a, certes, vieilli, mais possède un charme authentique. La prestation d’une grande actrice en devenir efface les quelques faiblesses de ce film. De surcroît, le quotidien de ce pensionnat est révélateur de la condition féminine au temps de la Prusse.
Un pensionnat au strict règlement
Outre la présence magnétique de Romy, "Jeunes filles en uniformes" évoque un sujet assez intéressant à la base. Le récit a pour cadre un établissement pour jeunes filles destinées à être de bonnes épouses. On leur apprend les bonnes manières. Le personnage incarné par l’actrice autrichienne est donc introduit dans un environnement soumis à un règlement autoritaire. "Mariage, études, distractions", telle est la devise de la directrice qui s’efforce de faire régner l’ordre et la discipline. Le scénario met bien l’accent sur ces méthodes d’éducation rigoureuses et dures. C'est ainsi le reflet d’une société où la condition de la femme est peu mise en valeur. Dès le départ, le cinéaste nous fait vivre la réalité d’un pensionnat de l’époque prussienne, avec ses règles, ses us et coutumes.
Cette évocation est réaliste, même si elle peut sembler très difficile ou trop militaire. Mêmes les relations entre les jeunes femmes sont régies par la loi de la maison. Il faut avouer que "Jeunes filles en uniforme" est un témoignage saisissant qui met en exergue ces pratiques strictes. Beaucoup de scènes dépeignent une atmosphère rigide et délicate. Cependant, ces jeunes filles en uniforme font preuve d’une elle solidarité et d’une grande générosité. Cette galerie de personnages féminins apporte une touche de légèreté dans une œuvre qui est tout de même très sensible. Le cinéaste est purement dans la description, mais ne cherche pas à être constamment dans la dénonciation. Ainsi, ce pensionnat n’est-il pas l’axe central de ce récit. Manuela est là pour déséquilibrer l’ordre établi et transgresser les règles et les conventions.
Un amour singulier et incompris
C'est ici que le titre du film est plutôt trompeur. Car il n’est pas uniquement question de l’éducation, mais aussi de l’attirance de Manuela envers sa professeure. Cette relation n’est pas assez définie, ce qui est fort dommage. Cependant, cette attraction timide se sent. Cet amour sonne comme un sentiment de rébellion. Le scénariste a inclus ce thème pour créer le désordre dans ces mentalités si froides. Un choix intéressant, car ce duo amoureux va à l’encontre des normes de cette société et brave courageusement les interdits. C'est effectivement un amour incompris.
C'est là que "Jeunes filles en uniforme" prend une autre tournure et nous offre quelque chose d’ambitieux et de passionnant. Evidemment, le charme de Romy Schneider fait le tout. Ce couple particulier est beau, sincère. Leurs scènes transpirent leur amour et leurs sentiments. La mise en scène se concentrent surtout sur l’interprète de Sissi. L'actrice a un magnétisme qui imprime la rétine et la toile. Beaucoup de plans sont focus sur son visage qui exprime tellement de choses a la fois.
Ce duo est bien sur mis à mal par les diktats de l’établissement. La directrice, assez revêche, est un personnage fort dont l’écriture permet de créer un conflit bien notable. Du coup, on s’attache à cette histoire et à ces deux personnages féminins. La fin du film est touchante et cohérente. "Jeunes filles en uniforme" parle surtout de cette relation qui défie les lois. C'est surement tout ce que l’on doit retenir de ce film.
Bel esthétisme, mais une plate mise en scène
La couleur apporte un grain superbe, qui fait penser au style esthétique des Sissi. Toutes les couleurs sont ravivées et "Jeunes filles en uniforme" est visuellement beau. Notamment, c'est-ce qui confère une authenticité aux films des années 50. Par contre, la mise en scène est très classique et plate. Aussi, le film a-t-il vieilli au niveau de la conception et de la technique. La manière de filmer y est différente. On ne peut pas le considérer comme un Heimat-film, mais ça s’en rapproche beaucoup.
Au fond, c'est un film de son temps, mais qui parait donc assez daté maintenant. Le tout manque souvent de rythme, ce qui est le principal défaut du classicisme au fond. L'œuvre a un cachet, mais ne se démarque pas des précédents films de Romy. On y voit une jeune et belle actrice qui nait et se révèle. Aussi, si vous aimez Romy, est-il bienvenu de regarder ces films qu’elle a tournés dans ces jeunes années. Tout cela pour mieux comprendre son parcours et analyser son évolution.
Sylvain Jaufry
07h00 dans Film-1957-Jeunes Filles | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (1)
Source : RTBF > La première - 17 avril 2022
La Piscine : dans les coulisses d’un film culte
"Le Mug" sur RTBF La première - 17 avril 2022
Romy Schneider, Alain Delon, Maurice Ronet et Jane Birkin, toutes et tous en maillot de bain sous un soleil de plomb, au bord d’une eau turquoise, dans un carré amoureux fatal. Nous sommes en 1969 lorsque sort La Piscine sur les écrans. Réalisé par Jacques Deray et coécrit par Jean-Claude Carrière, le polar sulfureux a marqué les esprits de son temps, et continue à fasciner les cinéphiles.
Luc Larriba, journaliste et critique, a publié "La Piscine, histoire illustrée d’un film culte" chez Huginn & Muninn. Le journaliste et critique y retrace les coulisses du long-métrage qui célèbre les retrouvailles de deux stars iconiques du cinéma français : Delon et Schneider. L’ouvrage a été conçu comme un album, illustré avec des photographies de tournage dont certaines encore jamais dévoilée. Avec un avant-propos d’Alain Delon en personne.
Pour parler de ce thriller culte à la beauté magnétique, et nous donner à comprendre pourquoi il fascine toujours autant, Luc Larriba est l’invité de Nicolas Buytaers dans le Mug.
12h22 dans Film-1968-Piscine, Les livres | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Alaindmj - Youtube
Avec Jean-Pierre Lavoignat
11h11 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Photo du jour | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : La Croix - 16 avril 2022
Romy Schneider face à son destin
Exposition : "Romy Schneider", à la Cinémathèque française (Paris)
Quarante ans après sa mort, une exposition et une rétrospective rendent un hommage bouleversant à l’actrice et à la femme libre qu’elle avait choisi d’être, loin du destin tragique auquel on l’a trop souvent réduite.
Elle est là, toujours vivante et palpitante. Avec ce foulard blanc dans les cheveux, son teint hâlé et ce regard lumineux légèrement teinté de mélancolie. À jamais dans nos mémoires, l’Hélène des "Choses de la vie", de Claude Sautet. C’est à l’actrice trop tôt disparue, à 43 ans, et à la femme incroyablement belle et libre que La Cinémathèque française a choisi de rendre hommage pour le quarantième anniversaire de sa mort.
Loin de l’image d’ingénue de ses débuts, de ses amours médiatisées et des drames personnels auxquels on l’a trop souvent réduite. "Depuis quelque temps, la fin tragique de sa vie a pris le pas sur le reste et laisse à d’autres le soin de parler pour elle", regrette la commissaire de l’exposition, Clémentine Deroudille, qui a choisi volontairement de montrer un autre visage de Romy Schneider. Celui de la femme passionnée, investie dans son métier, pétrie de doutes mais qui a su sans cesse se réinventer pour s’affirmer comme l’actrice qu’elle avait choisi d’être. Déjouant les pièges d’une notoriété précoce qui en avait fait la "petite fiancée autrichienne" au regard prude pour devenir cette comédienne talentueuse, sensuelle et épanouie des films de Claude Sautet. L’incarnation de la femme française libérée des années 1970, dans laquelle chacun(e) pouvait se reconnaître.
"En réalité, j’étais en avance sur mon temps", a-t-elle un jour expliqué. À une époque où il n’était nulle part question de libération de la femme, j’ai entrepris ma propre libération". En choisissant de rompre avec sa famille d’abord, et notamment avec sa mère, l’actrice Magda Schneider, qui veillait jalousement sur sa carrière. En s’installant à Paris ensuite, pour vivre son histoire d’amour avec Alain Delon et, loin de la "Sissi" qui lui collait à la peau, repartir de zéro dans l’ombre de la star naissante.
En sélectionnant soigneusement ses metteurs en scène enfin (Alain Cavalier, Luchino Visconti, Orson Welles…) et ses rôles, dans lesquels cette éternelle insatisfaite pouvait se perdre corps et âme. Comme avec Henri-Georges Clouzot, qu’elle suivit jusqu’au bout dans "L’Enfer" d’un tournage avorté. Après un détour décevant par les États-Unis puis l’Allemagne, où elle épouse le dramaturge Harry Meyen et donne naissance à son fils, David, c’est son retour en France – toujours grâce à Alain Delon, qui l’impose dans "La piscine", de Jacques Deray – et sa rencontre avec Claude Sautet qui seront déterminants.
Toute une salle de l’exposition est consacrée à leur collaboration. Elle donnera naissance à cinq films entre 1970 et 1978 ("Les Choses de la vie", "Max et les ferrailleurs", "César et Rosalie", "Mado" et "Une histoire simple"), les plus beaux de ses rôles et un César (le deuxième après celui pour "L’important c’est d’aimer", d’Andrzej Zulawski).
Entre eux, l’entente est immédiate. Les télégrammes, les petits mots adressés à son "Cher Clo" de sa grande écriture déliée témoignent de l’engagement professionnel de l’actrice. "Claude, c’est formidable, j’ai tout lu et travaillé beaucoup, beaucoup", lui envoie-t-elle après avoir reçu le scénario des Choses de la vie, signant Romy-Hélène. Mais aussi de ses angoisses quand elle ne reçoit plus de propositions intéressantes. "Je n’ai pas la position d’une Deneuve ou d’une Jobert. Pas besoin de l’argent mais enfin tu comprends", écrit encore celle qui était l’antistar par excellence, en permanence sur le plateau, refusant de participer à un dîner au motif que les techniciens n’étaient pas invités. "C’est son caractère passionnel qui m’attire, a dit d’elle le cinéaste. Elle a une formidable énergie intérieure, elle n’est pas paisible mais tourmentée, pure, violente, orgueilleuse".
Une exigence et une hypersensibilité qui la conduiront vers des rôles toujours plus dévorants, dans lesquelles cette écorchée vive expie en partie sa culpabilité d’être née allemande, et des tournages qui la laissent exsangue, avec toujours ce sentiment de ne pas avoir la carrière qu’elle aurait mérité. La vie ne lui aura pas laissé le temps de bâtir sa légende. Et pourtant, à voir les extraits de ses films, les centaines de photos de tournage exhumées des archives de la Cinémathèque et les magnifiques portraits qui ponctuent l’exposition, elle reste encore incroyablement présente dans nos esprits. Infiniment fragile et touchante.
Céline Rouden
19h21 dans Presse - 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : France Inter - 18 mars 2022
Rosalie de Claude Sautet :
la femme qui s’affranchit des désirs masculins
Retour sur l'héroïne féminine du film "César et Rosalie" (1972), qui réussit l’impossible en imposant une liberté salutaire et féministe pour l'époque car c'est elle qui transforme les deux personnages masculins qui l'entourent, en deux hommes qui doutent !
"L'amie du vendredi" sur France Inter - 18 mars 2022
Je voudrais commencer par quelques indices sur celle que j’aime d’une amitié fervente. Cette femme est aussi belle les cheveux détachés que tirés, laissant son grand front dégagé. Le bleu-vert de ses yeux varie d’après le temps qu’il fait, avec juste un liseré gris qui borde l’iris. Le moindre de ses gestes témoigne d’une éclatante propension au bonheur, à peine assombrie, par instants, d’un voile de mélancolie. Et son rire devrait être inscrit au patrimoine de l’humanité.
Je veux vous présenter Romy. Pardon… Rosalie. La Rosalie de "César et Rosalie", que son réalisateur, Claude Sautet, aimait qualifier de "drame gai" et c’est tout de même mieux, en effet, que comédie dramatique. Le grand Claude qui ne mérite aucune critique, à part, peut-être de ne pas avoir titré son film "Rosalie et César". Puisque c’est elle, Rosalie, qui décide d’aimer l'exubérant César, César le parvenu, qui parle fort, qui claque vulgairement des doigts quand il parle d’argent, et qui, comme tout macho, conduit trop vite.
Et puis Rosalie varie : elle décide d’aimer David, un dessinateur délicat, un peu dandy, mais qui ne résiste pas non plus à foncer en bagnole pour dépasser César…
En fait, ni la violence machiste de César ni la distance misogyne de David ne lui conviennent. Alors qu’il écrivait avec Sautet, le scénariste Jean-Loup Dabadie s’agaçait de l’hésitation du personnage féminin. Jusqu’au jour où Sautet se mit à hurler : "mais, enfin, c’est elle qui est emmerdée !". Merci Claude.
Oui, Rosalie est comme nous toutes, elle ne voit pas l’intérêt de choisir entre deux maux, pardon entre deux mâles, alors qu’il faudrait fusionner les qualités de César et de David pour obtenir la bonne façon d’être aimée. On peut toujours rêver. Alors, autant partir. Les planter tous les deux. Et, en l’absence de Rosalie, devinez quoi ? Les deux adversaires deviennent copains, et mangent des crustacés. Mais sans Rosalie et son ciré jaune, sans ses retards et ses rires sous la pluie, c’est comme si un petit quelque chose s’était éteint dans leurs regards. Ils ont vaguement des nouvelles par oui dire, mais moi, j’aime imaginer qu’elle est allée rejoindre d’autres amies, la Hélène des "Choses de la vie", ou la Marie d’"Une histoire simple", ces héroïnes qui ont toutes ce même front fier et ce regard bleu vert qui rendent les hommes intranquilles et donc nettement plus vivants. Ces héroïnes qui nous ressemblent alors qu’elles ont la beauté de Romy Schneider.
Elle pousse le portail d’un jardin pour une séquence dont on n’aura jamais fini de percer le mystère. Mais Rosalie, notre amie, notre sœur, a réussi l’impossible : transformer deux types très sûrs d’eux en deux hommes qui doutent. Et même, à l’avenir, qui sait, en voiture, ils la laisseront conduire.
19h01 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : RFI - 15 avril 2022
Le magazine cinéma de RFI. Chaque samedi (15h00), Élisabeth Lequeret et Sophie Torlotin vous font découvrir l’actualité du cinéma sur tous les continents. Réalisation : Fanny Renard.
"Tous les cinémas du monde" sur RFI - 16 avril 2022
Avec Clémentine Deroudille, commissaire de l'exposition Romy Schneider à la Cinémathèque Française. Quarante ans après sa disparition, Romy Schneider (23 septembre 1938 - 29 mai 1982) est toujours aussi aimée et populaire. Actrice européenne, avec une carrière débutée en Allemagne et poursuivie en France, elle est devenue une star grâce à des films qui ont marqué à jamais l'histoire du cinéma.
Pourtant, depuis quelques années, la tragédie de la fin de sa vie prend le pas sur le reste. Il est toujours plus vendeur de présenter une femme comme un paquet de névroses, sujette à la mélancolie et désespérée jusqu'à l'os. Surtout si celle-ci était d'une beauté fracassante et l'une des plus grandes actrices de l'histoire du cinéma.
18h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Romy Schneider, les choses de sa vie
Jeune actrice allemande révélée dans les années 50 par son rôle dans Sissi, Romy Schneider rejoint Alain Delon, la France et son cinéma pour une carrière de plus de vingt ans couronnée par deux César, avant de disparaître prématurément à l’âge de 43 ans.
Editeur : Playbac – Diffuseur : La Voix du Nord
Format : 23,2 x 28,5 cm
Disponible à la commande dans la boutique
Prix : 4,90 euros
Sommaire :
11h19 dans Les livres, Presse - 2022 | Lien permanent | Commentaires (1)
Album Vinyle - 1 disque
Label : Transversales Disques
Pays : France
Prix : ~ 31 euros
Disponible sur Amazon.fr
Prix : 22,50 euros (frais de port à vérifier)
Disponible sur Ground Zero
ASIN : B08XFFPGFQ
EAN : 3760179356212
Le mot de l'éditeur : Après Les choses de la vie, Transversales est fier de présenter la toute première réédition en LP de cette bande sonore classique de Philippe Sarde : "César et Rosalie".
"Il se trouve que Philippe s'intéresse moins à sa fonction naturelle qui est d'écrire des partitions... qu'au film lui-même. Et moi, d'une certaine manière, je suis autant, et peut-être plus intéressé par la musique que par le film lui-même. C'est là que réside la raison profonde de notre relation paradoxale". Ce sont les mots que le réalisateur français Claude Sautet a utilisés pour définir sa collaboration avec le prodigieux compositeur français.
La partition de "César et Rosalie" est comme un pont magique reliant la musique baroque et la musique électronique, mêlant des séquences de synthétiseurs Moog à des instruments acoustiques.
Par rapport au LP original de CAM, cette réédition contient 6 titres inédits qui ont été retirés de la liste des titres originaux. Parmi eux, un "Mariage 72" dans le style de Bacharach et une belle version au piano du thème interprétée par Philippe Sarde lui-même. Elle contient évidemment la célèbre voix off de Romy Schneider dans l'inoubliable morceau "La lettre de Rosalie".
Liste des titres :
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10h56 dans Film-1972-Rosalie, Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Figaro - 15 avril 2022
PORTRAIT - Le grand compositeur de Claude Sautet, Bertrand Tavernier et Pierre Granier-Deferre, sort en juin une anthologie de cent musiques de film. Dont celle mythique des "Choses de la vie".
Philippe Sarde reçoit en tee-shirt blanc et jogging noir près d’un piano immaculé sur lequel sont posées plusieurs partitions. Doux, attentif et vaguement inquiet - il se sent fragile physiquement -, il offre un café ou un verre d’eau. Clotilde, sa femme, veille à ce qu’il ne manque de rien, qu’il ne se fatigue pas. Après des soucis de santé, déjà rare dans les médias, le compositeur attitré de Claude Sautet, chevalier des Arts et des Lettres, prend le temps de faire les choses. Sans cesser de penser musique. En juin, sortira pour la première fois un coffret de cent musiques de film sur les plus de deux cents dont il est l’auteur (Philippe Sarde, 50 ans de cinéma français, Label BMG).
Nostalgiques, teintées de tristesse ou de mystère, ou menaçantes, ses mélodies enrichissent les films, transcendent l’histoire, accompagnent les battements de cœur des personnages. «Elles décuplent l’émotion», souligne leur créateur qui se considère comme un «scénariste musical». «J’écris la musique des réalisateurs…
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Nathalie Simon
10h39 dans Ca tourne autour... | Lien permanent | Commentaires (0)
Article intérieur : 3 pages |
Source : Pèlerin.com - 15 avril 2022
Romy Schneider, une actrice livrée corps et âmes à ses rôles
Quarante ans après la mort de l’actrice, la Cinémathèque française revisite le destin de la petite fiancée de l’Autriche devenue incarnation de la femme française, à travers l’intimité de ses rôles.
"Mon Clo / scénario arrivé dernière minute / déjà lu deux fois / quelle merveilleuse touchante belle belle belle histoire / je ris je pleure / ne peux pas attendre d’être Rosalie / t’embrasse fort" : même soumis à l’art concis du télégramme, les mots de Romy Schneider trahissent le dévouement corps et âme de l’actrice à chacun de ses rôles et l’immense complicité qui l’unissait à ses metteurs en scène. Ce câble de 1972, la comédienne l’adresse, peu avant le tournage de "César et Rosalie", au réalisateur Claude Sautet, pour qui elle fut "l’incarnation de la femme française". Il constitue l’une des innombrables pièces exposées par la Cinémathèque française pour célébrer l’actrice, quarante ans après sa mort.
"Nous avons souhaité montrer Romy dans l’intimité de son travail artistique", explique Costa-Gavras, président d’honneur de la Cinémathèque. "Et en mettant en avant son parcours d’émancipation, précise Frédéric Bonnaud, directeur des lieux, qui la voit se libérer du carcan du "mélo autrichien en crinoline". Allusion à la fameuse série des "Sissi", dont on retrouve l’imposante robe, mais aussi le tableau de l’impératrice Élisabeth d’Autriche qui inspira le personnage ou encore le baldaquin abritant la gondole impériale sur les eaux vénitiennes dans "Sissi face à son destin"… L’ensemble voisine avec une photo de la jeune fille alors chaperonnée par ses parents.
Quarante ans après sa disparition, la Cinémathèque française met l’inoubliable Romy Schneider à l’honneur. Romy face à son destin, donc. "Elle est tout en zigzags", disait Michel Piccoli. "Elle a passé sa vie à réinventer son travail et à prendre des risques qui laissent pantois", souligne Clémentine Deroudille, commissaire de l’exposition.
Ainsi quand elle réduit son maquillage à la plus simple expression, pour "Le procès", ou s’enlaidit à souhait, dans "Fantôme d’amour". Perfectionniste en diable, Romy se double elle-même en anglais et en allemand. Apprend à jouer au poker pour affûter son rôle dans "Max et les ferrailleurs". Dans "Le vieux fusil", elle tétanise l’équipe de tournage par la violence de son jeu. La comédienne ne triche jamais.
"Ce qui impressionne aussi, c’est son art de la rencontre,", poursuit Clémentine Deroudille. La liste de ceux que l’on croise –à travers affiches de films, photos de tournage, costumes de scène, extraits de films ou de séances de travail…– donne le tournis : Alain Delon, bien sûr, Luchino Visconti, Orson Welles, Bertrand Tavernier, Henri-Georges Clouzot… Romy s’essaie même à la comédie américaine, formant avec Woody Allen ou Jack Lemmon d’exquis duos romantico-comiques. Au milieu de ses hommes, une seule femme, Coco Chanel, qu’elle admire pour n’avoir jamais eu peur de suivre sa voie.
Libre et forte, comme elle, et qui ne se cherche pas d’excuse, ainsi que l’atteste ce propos de l’actrice émaillant l’exposition : "C’est la lâcheté des acteurs qui fait les metteurs en scène despotes. Mais quand l’un de ces tyrans rencontre quelqu’un qui lui tient tête, ça fait des étincelles".
L’exposition : À la Cinémathèque française (Paris), jusqu’au 31 juillet 2022.
Renseignements : cinematheque.fr
À voir aussi :
10h02 dans Presse - 2022 | Lien permanent | Commentaires (2)
Source : Alaindmj sur Youtube
Avec Jean-Pierre Lavoignat et Isaac Gaido-Daniel
10h00 dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Parisien - 18 avril 2022
Comédiens, chanteurs, réalisateurs, écrivains, des représentants du monde de la culture déclarent dans une tribune qu’ils voteront pour le président sortant au second tour le 24 avril prochain pour faire barrage à Marine Le Pen.
Après les sportifs, les artistes se mobilisent. À huit jours du scrutin, plus de 400 représentants du monde de la culture publient ce vendredi 15 avril une tribune dans laquelle ils appellent "sans illusions, sans hésitations et sans trembler" à voter le 24 avril pour le président sortant Emmanuel Macron pour faire barrage à Marine Le Pen, la candidate du RN, "dont le programme reste celui de la xénophobie et du repli sur soi" et "qui a fait alliance avec des puissances totalitaires et bellicistes".
Beaucoup de personnalités du cinéma et du petit écran, mais aussi des écrivains, des musiciens, des chanteurs, des directeurs de théâtre ou encore des chorégraphes tirent le signal d’alarme. Dans cette liste qui ne cesse de s’allonger [...].
Le texte de la tribune : "Sans illusions, sans hésitations et sans trembler, votons le 24 avril" "Le 10 avril dernier, l’extrême droite, pour la troisième fois de l’histoire de la Ve République, est au second tour de l’élection présidentielle, aux portes du pouvoir. Jamais elle n’a été aussi près de l’emporter.
Aujourd’hui, ce que l’on appelait autrefois le front républicain se fissure. Nous en sommes consternés.
Actrices et acteurs du monde de la culture, du spectacle vivant, nous avons parfois eu des divergences, des oppositions, des désaccords profonds avec le pouvoir en place. Nous avons parfois eu des déceptions aussi, des colères, des rages même. Mais si, pour certains d’entre nous, l’issue de ce premier tour n’a pas été celle espérée, si, pour certains d’entre nous, la méfiance demeure ; il n’y a pour nous, aujourd’hui, aucune hésitation, aucun doute, aucun flottement. Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme. Nous ne nous laisserons jamais aller à renvoyer dos à dos un gouvernement démocratique et le Rassemblement national.
Demain, nous n’osons imaginer ce que deviendrait la culture au sein de notre pays si c’était elle que le suffrage désignait.
Nous ne pouvons imaginer, à la tête de la France, une candidate dont le programme reste celui de la xénophobie et du repli sur soi, une candidate qui a fait alliance avec des puissances totalitaires et bellicistes.
Nous ne pouvons imaginer ce que signifierait, pour l’Europe et pour le monde, ce signe terrible.
Nous ne pouvons imaginer le sentiment du peuple ukrainien envahi, bombardé et massacré, lorsqu’il découvrira que nous avons élu une complice du chef du Kremlin à la tête de notre pays. Rappelons à ce sujet, à ceux qui font le pari d’une cohabitation à suivre, que même si celle-ci advenait, Marine Le Pen resterait, en tout état de cause, chef des armées. À ce titre, il lui appartiendra directement de gérer la position de la France dans le conflit en Ukraine. Nous ne pouvons imaginer que la France, pays des lumières et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, porte au pouvoir une présidente dont les amitiés revendiquées avec les pires dictateurs en exercice seraient notre honte et notre déshonneur.
POUR TOUTES CES RAISONS, ET CONSCIENTS DE NOTRE DEVOIR CITOYEN, NOUS VOTERONS SANS AUCUNE HÉSITATION POUR EMMANUEL MACRON LE 24 AVRIL PROCHAIN ; SANS ILLUSIONS, SANS HÉSITATIONS ET SANS TREMBLER.
La liste des signataires : Simon Abkarian (comédien), Bruno Abraham (comédien), Béatrice Agenin (comédienne), Marie Agnès (danseuse), Jean Aittouares (agent), Florent Albrecht (musicien), Sophie Alour (musicienne), Éric Altmayer (producteur), Thibaud Ameline (producteur), Sarah Andelman (créatrice), Pascale Arbillot (comédienne), Pierre Arditi (comédien), Catherine Arditi (comédienne), Hélène Arié (comédienne), Laurence Arné (comédienne), Sophie Artur (comédienne), Ariane Ascaride (comédienne), Yvan Attal (comédien, réalisateur), Claude Aufaure (comédien), Pierre Aussedat (comédien), Anne Azoulay (comédienne), Hélène Babu (comédienne), Jeanne Balibar (comédienne, réalisatrice), Jean François Balmer (comédien), Bambou (chanteuse), Tristane Banon (écrivaine), Anne Baquet (artiste lyrique), Yannis Baraban (comédien), Jean-Christophe Barc (comédien), Fabien Baron (photographe), Marie-Christine Barraud (comédienne), Maurice Barthelemy (comédien, réalisateur), Stéphanie Bataille (directrice de théâtre), Laurent Bateau (comédien), Philippe Beautier (comédien), Hugo Becker (comédien), Arnaud Bedouet (comédien/auteur), Valérie Bègue (comédienne), Caroline Benjo (productrice), Daniel Benoin (metteur en scène), Jean-Louis Benoit (metteur en scène), Didier Bénureau (comédien), Emmanuelle Bercot (comédienne, réalisatrice), Sylvia Berger (comédienne), Richard Berkowitz (comédien), François Berléand (comédien), Charles Berling (comédien, directeur de théâtre), Philippe Berling (metteur en scène), Philippe Berodot (comédien), Michèle Bernier (comédienne), Mélanie Bernier (comédienne), Richard Berry (comédien), Marilou Berry (comédienne), Louis Bertignac (chanteur), Philippe Besson (auteur), Noémie Bianco (comédienne), Fred Bianconi (comédien), Sarah Biasini (comédienne), Jean-Éric Bielle (comédien), Nathalie Bigorre (comédienne), Thierry Binisti (réalisateur), Juliette Binoche (comédienne), Jane Birkin (chanteuse, auteure), Black M (musicien), Bruno Blairet (comédien), Annick 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Sandrine Bajos
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Source : AD Magazine - 12 avril 2022
"Une histoire noire sous le soleil" résume parfaitement l’originalité du scénario initial. Partant de cette narration, "La piscine" est devenu un classique indémodable du cinéma français. S'il est difficile de résumer un tel phénomène, le livre éponyme de Luc Larriba nous plonge dans une époque et surtout un climat, nous permettant de comprendre son développement.
En effet, découpé en trois étapes que sont la préparation, le tournage et les retombées du film, le livre présente l'intégralité de son historique. Il est particulièrement intéressant d'y retrouver un focus sur Romy Schneider, notamment sur le célèbre couple cinématographique qu'elle forme avec Alain Delon ainsi que leurs échanges en tant qu'anciens amants.
Passant des canapés signés Roger Tallon à la célèbre Maserati Ghibli, le livre revient aussi sur le décor, le mobilier et les costumes. Initialement icônes visuelles, ils sont aussi analysés comme soutiens et accessoires du jeu des acteurs, permettant de sublimer l'émotion.
Images d’archives rares, photos de tournages, plans de tournage d’époque… Tout est réuni pour faire de La Piscine la bible parfaite autour d'un film suscitant encore aujourd’hui une grande fascination.
"La piscine est un film sur la peau, les contacts humains, les silences, les regards. On y sent la sensualité. Toutes les nuances du regret, de la jalousie, de l’amitié, du désir y sont présentes."
Jacques Deray.
Sorti peu de temps avant l’exposition de la cinémathèque célébrant Romy Schneider, "La piscine" permet de célébrer encore un peu plus l'actrice. À l’aide de lettres et d'interviews, le témoignage de l’actrice nous permet de comprendre son ressenti et son point de vue vis-à-vis de cette œuvre qui s'apprêtait à changer le cours de sa carrière.
Par Clément Bellanger
15h12 dans Film-1968-Piscine, Les livres | Lien permanent | Commentaires (0)
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