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Regardez l'émission ici :
https://www.rtbf.be/auvio/detail_sarah-biasini-pour-la-beaute-du-ciel?id=2743036&jwsource=cl
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Sarah Biasini aborde l’amour et le deuil de sa mère, Romy Schneider, dans un premier livre poignant
La comédienne Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, était l’invitée du 8/9 pour parler de son livre La beauté du ciel, qui questionne l’amour maternel et le deuil de sa mère.
Sarah écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui confie ses joies, ses peines, ses angoisses et surtout l’absence de sa propre mère. Une maman mais aussi une grande star du cinéma : Romy Schneider.
Dans cet ouvrage, Sarah nous dévoile de façon intime son rapport à sa mère, au manque qu’elle a créé, à la mort et à l’amour. Mais elle se pose aussi beaucoup de questions : Comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment faire le deuil d’une mère que le monde entier adore ? Comment devenir à son tour une mère ?
Les réponses, Sarah va les chercher dans son héritage familial, dans l’amour de ses proches, de ses amis et de son entourage.
Puiser dans l’amour maternel
La beauté du ciel a vu le jour un peu inopinément. Le 1er mai 2017, Sarah Biasini reçoit un appel d’une policière lui apprenant que la tombe de sa maman, Romy Schneider, a été profanée.
Cet épisode pourtant bouleversant fait basculer sa vie : alors qu’elle n’arrivait pas à tomber enceinte, elle apprend qu’elle attend un enfant peu de temps après. "C’était une opportunité à saisir. Je ne pensais pas à ce livre depuis des années mais quand ce coup de fil est arrivé et que je suis tombée enceinte pour la première fois de ma vie trois semaines après, je me suis dit que c’était assez poétique (comme situation et point de départ du livre)" explique-t-elle.
Dans ce livre, l’écrivaine s’épanche sur les souvenirs et les anecdotes qu’elle a gardés de sa mère, établissant ainsi un lien inter-générationnel pour façonner son propre rôle de mère. "De manière générale comme tout parent quand on s’apprête à attendre un enfant, qu’il soit de notre propre sang ou non, à partir du moment où on en a la charge d’un enfant, que ce soit pour le père ou la mère, tout d’un coup, on se dit qu’il y a une sacrée responsabilité qui nous tombe sur les épaules. Forcément, on se demande quel genre de parent on veut être, quel genre de relation on voudra avoir avec son enfant. Je me demande ainsi quel genre d’enfant j’ai été, quels genres de parents j’ai eus, comment j’ai appris tout ce que je sais, comment je vais le transmettre" expose l’auteure.
Les souvenirs de sa propre mère
Sarah Biasini, ayant perdu sa mère à l’âge de 4 ans, ne garde que peu souvenirs de Romy Schneider mais certains subsistent.
La comédienne révèle : "Il y a des souvenirs réels mais qui sont assez furtifs comme des flashs. Maintenant cela fait presque 40 ans (NDLR : Romy Schneider décède en septembre 1982 après avoir divorcé en 1981 du père de Sarah, le journaliste Daniel Biasini) donc la mémoire s’érode un peu mais heureusement j’ai un fonds photographique extrêmement large chez moi de photos de famille privées, et plus les récits des uns et des autres".
Oser aborder le rapport à la mort de ses proches
Même s’il évoque les souvenirs de Sarah Biasini et son rôle de mère, ce livre concerne tout le monde. "Je n’allais pas m’inventer une autre mère mais je l’écrivais en me disant : "Cela pourrait être très bien une autre femme". Ce qui m’importait c’était l’absence, comment une famille vivait avec ses morts. On a tous des morts proches ou plus ou moins proches de nous avec lesquels on doit vivre, avec un souvenir, il y a plein de gens qui peuvent se reconnaitre" déclare-t-elle.
Le rapport à la mort des proches est en effet le sujet central de La beauté du ciel, un rapport qui devrait être moins tabou estime l’auteure française : "C’est un vrai sujet, on a peur de parler de la mort la plupart du temps, on le voit d’ailleurs depuis le covid. Il faut pouvoir en parler et vivre avec. Après c’est très personnel, chacun fait comme il veut mais j’avais envie d’en parler".
Un second livre pourrait voir le jour
Ce premier livre, a donné envie d’en écrire d’autres à la comédienne française. Elle confie réfléchir au thème d’un second livre, tout en assurant que le style changera en grande partie. "Ce sera plus de l’ordre de la fiction le deuxième. Après la fiction s’inspire souvent de la réalité" dévoile-t-elle.
Ce récit bouleversant sur l’enfance de Sarah Biasini et les dernières années de la vie de Romy Schneider qu’est "La beauté du ciel" devrait vous emmener là où la défunte actrice a toujours culminé, même de son vivant : dans les étoiles.
François Saint-Amand
12h23 dans Télévision - Sarah | Lien permanent | Commentaires (0)
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Source : Les Echos - 02 mars 2021
Arte propose, mercredi 3 mars 2021, une soirée dédiée au cinéaste disparu il y a deux décennies. Au programme, un chef-d'oeuvre de sa dernière période, «Un coeur en hiver», et un documentaire inédit. Un must pour les amateurs de ce metteur en scène capital du cinéma français.
Le Festival de Cannes, avec ses paillettes et ses outrances, ne correspondait en rien à sa discrétion et à son tempérament secret. En 1970, Claude Sautet (1924-2000), entouré de ses acteurs Romy Schneider et Michel Piccoli, présente pourtant sur la Croisette «Les Choses de la vie». En pleine ébullition hippie et contestataire, ce drame intimiste fiévreux fait tache à l'heure de son passage en compétition ; et, lors de la conférence de presse, le cinéaste, son éternelle cigarette rivée aux lèvres, se fâche quand les journalistes surexcités l'interpellent sur l'absence, à leurs yeux coupable, de message politique au coeur de son film…
Les colères homériques de Sautet qui dissimulaient tant bien que mal sa timidité maladive. L'exigence de Sautet, ce passionné de musique, qui composait ses scénarios avec un souci maniaque du tempo et du rythme. Le renouvellement permanent de Sautet qui, plusieurs fois, a préféré changer de cap créatif plutôt que de s'abîmer dans le radotage… Dans «Claude Sautet, le calme et la dissonance», un passionnant documentaire, Amine Mestari et Thomas Boujut reviennent sur la personnalité et l'oeuvre d'un des cinéastes français les plus importants du dernier demi-siècle et utilisent à merveille les images d'archives, dont celles du Festival de Cannes en 1970, et les extraits des films du «maître».
Une histoire d'intégrité
En moins d'une heure, une durée évidemment insuffisante pour évoquer de fond en comble la richesse considérable de sa filmographie, les documentaristes parviennent néanmoins à dresser le portrait sensible d'un cinéaste qui, tout au long de sa vie, s'est tenu à l'écart des académismes. Les débuts dans le film de genre («Classe tous risques», «L'arme à gauche») qui se soldent par des échecs commerciaux. La rencontre déterminante avec Jean-Loup Dabadie et les triomphes des années 1970 : «Les choses de la vie», «Max et les ferrailleurs», «César et Rosalie», «Vincent, François, Paul et les autres»…
Le documentaire zoome sur les grandes étapes de la carrière de Claude Sautet, retrace des épisodes méconnus de son parcours (son bref passage militant dans les rangs des étudiants communistes) et analyse le perfectionnisme d'un auteur qui, pour Lino Ventura, l'acteur fétiche de ses débuts, incarnait «l'intégrité totale». Cette intégrité entraînera le cinéaste à se réinventer quand, après le tournage de «Garçon !», en 1983, «une sorte d'autoparodie», disait-il, Sautet décida de bouleverser son art et ses méthodes de travail.
L'épure, sinon rien
A compter de 1988 et de «Quelques jours avec moi», Claude Sautet, entouré de nouveaux collaborateurs, dont le scénariste Jacques Fieschi, abandonne les fresques chorales qui ont assuré son succès et resserre ses récits sur quelques personnages dont il examine avec une pudeur bouleversante les états d'âme et les fluctuations de la vie intérieure. Monument de la dernière période, «Un coeur en hiver» (1991), réalisé quatre ans avant l'ultime film de Sautet («Nelly et Monsieur Arnaud»), est diffusé ce soir sur «Arte» avant le documentaire.
En racontant l'histoire de Stéphane (Daniel Auteuil), un artisan luthier au coeur engourdi qui ne semble s'épanouir que dans le renoncement, et de Camille (Emmanuelle Béart), une jeune violoniste aux prises avec ses sentiments contradictoires, le cinéaste met en scène une fiction infiniment subtile et mélancolique sur les mystères du désir et de la passion. Un des plus grands films d'un auteur qui, vingt ans après son décès, manque plus que jamais au cinéma français.
SOIRÉE CLAUDE SAUTET sur Arte, mercredi 3 mars à 20 h 55 :
Olivier De Bruyn
19h44 dans Ca tourne autour... | Lien permanent | Commentaires (0)
04h00 dans Presse - 2018 | Lien permanent | Commentaires (0)
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