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Source : RTS - 25 juin 2018
Bernard Pascuito "La dernière vie de Romy Schneider"
Editions du Rocher
Ecoutez l'émission ici (environ 56 minutes) :
"Entre nous soit dit" sur RTS -25 juin 2018
Bernard Pascuito est l'auteur de biographies à succès de Gainsbourg, Coluche, Montand (Sand), Annie Girardot (Flammarion). Il vient de signer les textes d'un livre photos sur Johnny Hallyday (Gründ) et a publié en 2017, avec Olivier Biscaye, un essai très remarqué, "Les Politiques aussi ont une mère" (Albin Michel).
En 2018 il publie "La dernière vie de Romy Schneider" (du Rocher), où il retrace toute la vie de Romy Schneider : sa vocation d'actrice, son rôle dans Sissi qui la marquera à jamais, ses relations avec Alain Delon ou Claude Sautet. Grâce à des témoignages inédits de ses anciens médecins ainsi qu'à des révélations exclusives, Bernard Pascuito dresse une biographie de référence de Romy Schneider.
Il est aujourd'hui l'invité de Mélanie Croubalian.
07h00 dans Musique / Audio | Lien permanent | Commentaires (0)
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Source : RCF
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Blu-Ray + DVD - 2 disques
Studios : Pathé
Langue : Français
Sous-titres :
Bonus : Nouvelle copie intégralement restaurée à partir d'un master 2K du film
Prix : ~ 20 euros
Sortie le : 13 juin 2018
Disponible à la commande sur Amazon.de
16h11 dans En blu-ray !, En DVD !, Film-1978-Histoire Simple | Lien permanent | Commentaires (1)
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Source : Le Monde - 13 juin 2018
La fiction d’Emily Atef revient sur les "trois jours" passés par l’actrice "à Quiberon", en 1981.
Dès l’âge de 16 ans, Marie Bäumer s’est entendu dire sa ressemblance avec Romy Schneider. Devenue plus tard elle-même une actrice, elle n’en a cependant pas tiré parti, refusant les propositions qui lui étaient faites d’incarner celle dont elle avait, depuis, découvert la filmographie. Jusqu’à ces "3 jours à Quiberon", un film dont le parti pris l’a convaincue de lâcher prise. Ce qu’elle fait avec un talent qui maîtrise à la fois l’énergie, la gestuelle et les attitudes qu’elle reproduit de son modèle, créant le trouble sans l’appuyer. Dans cette unité de temps et de lieu à laquelle se limite le quatrième long-métrage de la réalisatrice Emily Atef, Marie Bäumer parvient à abattre les cloisons. Elle ne suffit hélas pas à l’envol du film.
Nous sommes en avril 1981. Romy Schneider, en instance de divorce avec Daniel Biasini, se rend à Quiberon pour une cure de repos. Durant ces quelques jours, l’actrice a accepté que viennent la rejoindre Michael Jürgs, journaliste du magazine allemand Stern, et le photographe Robert Lebeck, pour une interview exclusive. Fatiguée, malheureuse, l’actrice, soumise à des questions directes et quelque peu agressives, relève néanmoins le gant.
L’INTERVIEW SE DÉROULE EN PLUSIEURS ÉTAPES
ENTRE LESQUELLES L’ACTRICE CÈDE À SES DÉMONS,
SE REPREND PAR UN ÉCLAT DE RIRE LUMINEUX
Soucieuse d’éclaircir certains points – notamment avec l’Allemagne, qui ne lui a jamais pardonné son abandon de "Sissi" et son départ pour la France –, Romy Schneider se montre combattante, puis vulnérable au fil des confidences qu’elle livre sur ses difficultés à être actrice et mère, à conjuguer son métier et ses aspirations à une vie normale, à vivre ses contradictions, ses deuils, ses renoncements. L’interview se déroule en plusieurs étapes, entre lesquelles l’actrice cède à ses démons, se reprend par un éclat de rire lumineux, s’amuse comme une enfant ; photographiée dans tous ces instants par Lebeck, avec qui elle entretient une relation affectueuse et complice. Les 600 photos qu’il a réalisées durant son séjour en témoignent.
Ce sont elles qui ont en partie guidé le travail d’Emily Atef dans l’esthétique du film qu’elle a choisi de tourner en noir et blanc, afin de restituer «l’atmosphère» qui se dégageait des images du photographe. De même que la réalisatrice s’est appuyée sur l’entretien publié dans Stern (au demeurant peu passionnant) pour l’écriture du scénario. Ces deux sources d’inspiration se révèlent insuffisantes pour faire décoller le film. Faute de point de vue, "3 jours à Quiberon" se contente d’aligner une succession de plans sur une actrice en proie au mal-être, réduisant l’envergure du film à celle d’un reportage au commentaire insignifiant et simpliste.
«Scandalisée»
Or, c’est d’une fiction qu’il s’agit ici. Un argument que la réalisatrice s’est d’ailleurs plu à opposer aux critiques émises par Sarah Biasini à l’encontre du film ; la fille de Romy Schneider s’étant déclaré «scandalisée» d’y voir notamment sa mère montrée comme dépendante aux médicaments et à l’alcool.
Ce à quoi Emily Atef a répondu que "3 jours à Quiberon" n’était «pas un documentaire, mais une fiction d’après des discussions avec des gens qui étaient là-bas, et d’après des photos dont [elle a eu] connaissance». Il en aurait fallu plus pour créer un personnage et élever cet épisode d’une vie à hauteur de film.
Par Véronique Cauhapé
21h42 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : Le Figaro - 13 juin 2018
REVUE DE PRESSE - N'en déplaise à Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, choquée par la représentation de sa mère en alcoolique dépressive, le film d'Emily Atef a séduit la critique. Une actrice «miraculeuse», un noir et blanc «somptueux» et la «justesse émotionnelle» du récit ont fait mouche.
Le biopic [NDLR : Ce film n'est pas un biopic !!!] dramatique d'Emily Atef prend place en Bretagne, durant une thalassothérapie. L'actrice Romy Schneider accepte une interview exceptionnelle, un an avant sa mort. Pendant plusieurs jours, elle va se livrer au journaliste Michaël Jürgs, par amitié pour le photographe Robert Lebeck qui l'accompagne. Lui raconter ses souffrances de mère, d'actrice, pour le magazine Stern. En pleine dépression, l'alcool la pousse à se confier, malgré les efforts de son amie Hildegard pour la protéger des «vautours». La réalisatrice franco-libanaise Emily Atef signe avec "Trois Jours à Quiberon" son quatrième long-métrage. Il a plu à la critique, ravie d'y retrouver l'essence de l'actrice des "Choses de la vie".
Une ressemblance qui conquiert la critique
La presse est époustouflée par la ressemblance de Marie Bäumer avec Romy Schneider. Ce rôle lui a valu en avril l'équivalent du César allemand, un "Lola" de la meilleure actrice [NDLR : le "César" allemand]. Pour Emily Barnett des Inrocks, elle est le «sosie de Romy Schneider». Son «interprétation solaire et torturée tend à gommer l'icône au profit de la femme confrontée à la tyrannie de son image.» Barbara Théate renchérit dans le Journal du Dimanche : «Marie Bäumer, lumineuse, fait preuve d'une grande justesse émotionnelle dans les excès de joie comme de peine».
L'actrice allemande de 49 ans est tout simplement «un miracle» pour Nicolas Schaller de L'Obs : «Tout trouble chez elle: sa ressemblance jamais forcée avec la star de "César et Rosalie", son naturel, l'invisibilité de son jeu. Elle est Romy, ou du moins l'image qu'on s'en fait, dès sa première apparition, de trois quarts dos.» La ressemblance est frappante. Yannick Vely de Paris Match insiste : «Il ne faut surtout pas négliger le travail d'incarnation, la direction d'actrice et le soin méticuleux de la composition». Il s'enthousiasme pour un «mimétisme frappant». «L'on retombe à nouveau amoureux de la fragilité et de la détermination de la star, comme si elle revenait à la vie devant nos yeux», admire-t-il.
Des termes que l'on retrouve dans plusieurs critiques, émues par ce film qui mêle des éléments de documentaire et de fiction. Télérama titre sur «une reconstitution troublante» de la vie de la vedette. Le film «donne l'impression de voir Romy ressuscitée», note Jacques Morice. L'Obs acquiesce et applaudit «un portrait bien senti, porté par de fines intuitions». «Mieux qu'un biopic, "Trois jours à Quiberon" est un instantané au travers duquel se profile une vie entière», analyse Nicolas Schaller. Étienne Sorin du Figaro est conquis : «Emily Atef évite les réponses toutes faites et la psychologie de comptoir». Son confrère Éric Neuhoff partage ce point de vue. Il assure que «ces "Trois jours" forment le contraire d'un biopic, cernent peut-être le moment où une vie risque de basculer». Pour lui, «il s'agit d'un instantané, d'une rêverie».
Le choix du noir et blanc est un succès
Seul Le Monde s'oppose à ces éloges, regrettant une absence de «point de vue» dans le biopic. Véronique Cauhapé est déçue par les sources sur lesquelles la réalisatrice s'est appuyée. Pour la journaliste, l'entretien publié dans Stern, et les photos prises à cette occasion «se révèlent insuffisants pour faire décoller le film.» «Faute de point de vue, "Trois jours à Quiberon" se contente d'aligner une succession de plans sur une actrice en proie au mal-être, réduisant l'envergure du film à celle d'un reportage au commentaire insignifiant et simpliste», tranche-t-elle.
Le choix du noir et blanc, qualifié d'«impressionniste» par Les Échos permet, lui, de fédérer unanimement la critique. Pour L'Obs, il rappelle celui «des photos de Lebeck, celui du souvenir, des cendres d'une époque où l'on fumait dans le hall des hôtels-sanatoriums». Un parti pris qui «donne une belle intensité à cette plongée quasi documentaire dans l'intimité et la souffrance d'une actrice connue pour sa fragilité», remarque Barbara Théate du JDD.
Cécile Rouden de "La Croix" conclut en rappelant l'histoire d'amour entre l'actrice allemande et l'Hexagone : «En France, où on a aimé passionnément Romy, il est difficile de ne pas être touché par ce film tourné en Bretagne dans un somptueux noir et blanc qui renvoie aux photographies de Robert Lebeck».
Par Julia Benarrous
21h32 dans Films-Romy, Revue Figaro | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : 20 minutes.fr - 13 juin 2018
Plus de trente ans après sa mort, Romy Schneider continue de fasciner. "Trois jours à Quiberon", qui sort ce mercredi en salles, en est un nouvel exemple. A partir d’une interview donnée par la comédienne en 1981, la cinéaste franco-iranienne Emily Atef brosse le portrait d’une femme libre mais malheureuse et en proie à ses démons.
A l’occasion de la sortie de ce film, en compétition au dernier Festival de Berlin, le journaliste Bernard Pascuito, auteur de "La Dernière Vie de Romy Schneider" (Ed. du Rocher), nous explique pourquoi, tant d’années après sa mort, cette icône du cinéma fait toujours parler d’elle.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à Romy Schneider ?
La réalisatrice de "Trois jours à Quiberon" a fait en trois jours ce que j’ai fait en dix mois, mais les deux œuvres contiennent la même sensibilité, la même admiration et le même respect de Romy Schneider. De mon côté, j’ai pris les dix derniers mois de sa vie, entre le décès de son fils et sa propre mort, avec cette question en toile de fond : «Comment continue-t-on à vivre lorsqu'on a perdu un enfant ?» Et comme je ne pouvais pas me contenter de me concentrer sur cette période, il y a des flash-back qui repartent dans des moments de son existence comme son enfance, Alain Delon, Sissi, "La Piscine", son premier mari… L’abandon du père quand elle a 5 ans correspond à l’abandon du fils quand elle en a 40, la trahison de Delon renvoie à la trahison de sa mère…
Pourquoi Romy Schneider fascine toujours ?
Ça tient à la magie de son image. Il y a des personnages, comme elle, qui dégagent quelque chose. On pense aussi à Audrey Hepburn. Romy Schneider reste très moderne dans sa beauté. Il y a aussi un destin bouleversant, pathétique. Mais je pense que la modernité de sa beauté, son côté inusable, fait que de nombreuses jeunes femmes d’aujourd'hui s’intéressent à elle. Les films de Claude Sautet gardent Romy Schneider en vie, par-delà la mort. On a toujours envie de revoir "César et Rosalie", "Les Choses de la vie", "Max et les ferrailleurs"… J’espère que les gens qui lisent mon livre ont envie ensuite de voir un film avec Romy Schneider.
Qu’a-t-elle apporté au cinéma, selon vous ?
On a tendance à oublier que c’est une actrice prodigieuse, tellement le personnage a dépassé l’actrice à cause des drames, de la mort de son fils. Elle peut tourner n’importe quoi : "L’important c’est d’aimer" et "César et Rosalie" sont aux antipodes. Elle apporte une vérité, elle a une voix extraordinaire, elle parle juste. En revoyant "Sissi", je me suis aperçu que, quand elle avait 16 ans, elle était déjà une actrice formidable. Elle a apporté une présence qui dure.
Que pensez-vous des critiques de sa fille Sarah Biasini à propos de "Trois jours à Quiberon" ?
Je ne comprends pas parce que c’est un peu aberrant de dire «ma mère n’a jamais bu». Tous les réalisateurs et acteurs qui ont tourné avec elle peuvent témoigner. Il suffit d’ouvrir mon livre pour le savoir. Et en même temps, je comprends. D'abord parce que c’est sa fille. Elle n’a pas envie qu’on vienne raconter cela sur sa mère et, surtout, elle avait 4 ans et demi quand sa mère est morte. Tout ce qu’elle sait de la vie de sa mère, elle l’a appris par son père, et son père est dans cette optique-là. J’ai entendu Daniel Biasini chez Laurent Delahousse, il y a quinze jours, il tient le même discours. Je parle aussi de l’alcool et des médicaments dans mon livre, parce que cela fait partie de la vie de Romy Schneider, mais, selon moi, ce n’est pas la cause. C’est la conséquence d’une vie qui a été assez malheureuse avec beaucoup de trahisons et d’abandons. Il faut en parler parce que cela existe, mais cela ne fait pas partie de la personnalité de Romy Schneider.
Propos recueillis par Laure Beaudonnet
21h13 dans Films-Romy | Lien permanent | Commentaires (0)
Source : 20 minutes.fr - 13 juin 2018
NDLR : Je tiens à souligner que CE FILM N'EST PAS UN BIOPIC... Par définition, un biopic raconte TOUTE LA VIE d'une personne, pas juste une partie ("3 jours" ici... en l'occurrence !)... D'autant plus que la réalisatrice confirme que certaines parties ont été inventées... A vous de juger !
La comédienne allemande Marie Bäumer et la réalisatrice Emily Atef expliquent comment elles ont tenté de redonner vie à l’actrice et star Romy Schneider dans « 3 jours à Quiberon »…
En 1981, Romy Schneider a donné une interview à un reporter allemand et « 3 jours à Quiberon » brode autour de ce moment dans la vie de l’actrice.
Le film insiste plus sur la femme que sur l’icône du 7e Art et Marie Bäumer, qui l’incarne brillamment, a été couverte de récompenses pour sa prestation. La démarche de la réalisatrice Emily Atef se veut sincère, malgré les remarques acerbes de la fille de Romy Schneider, qui n’a pas reconnu sa mère.
Romy Schneider (1938-1982) sous les traits de Marie Bäumer revit dans "3 jours à Quiberon" d’Emily Atef. La cinéaste a choisi de saisir l’actrice fétiche de Claude Sautet pendant une interview où elle se livre à un reporter du journal allemand Stern en 1981. «Mon film n’est pas un documentaire, mais une fiction centrée davantage sur la femme que sur la star», explique-t-elle à 20 Minutes.
Si Sarah Biasani, la fille de Romy s’est déclaré «scandalisée» par le film qui montre sa mère alcoolique et dépressive quelques mois avant son décès, la réalisatrice de "L'ennemi en moi" et sa comédienne peuvent l’accepter. «Nous en sommes désolées et nous la comprenons car il doit être très dur de voir une œuvre sur sa maman mais nous n’avons pas voulu lui manquer de respect», insiste Emily Atef. "3 jours à Quiberon" n’a rien d’irrespectueux à l’égard de la star défunte qui apparaît vibrante de complexité. Loin de livrer un biopic fade, ce sont des variations sur le thème de Romy Schneider qu’elles offrent au public.
Assez de Sissi !
Emily Atef et Marie Bäumer rendent un hommage vibrant à cette femme libre. Le spectateur la croit manipulée par un photographe. Il finit par comprendre qu’elle ne lui dit que ce qu’elle veut. «Elle s’est montrée résolue dans ces choix de carrière, n’hésitant pas à torpiller l’image de Sissi impératrice qui lui collait à la peau en Allemagne», insiste Marie Bäumer qui a été récompensée à Berlin et aux Lola (César allemands) pour sa prestation. Cette image de force fait vibrer "3 jours à Quiberon" même quand elle est au fond de la déprime.
Recréer Romy
La comédienne a d’abord été intimidée à l’idée de jouer Romy. « Je n’ai accepté que parce que le film évoque ce qu’elle était dans la vie et pas la comédienne dans son travail », précise-t-elle. Elle n’a donc pas revu les films de Romy Schneider mais s’est concentrée sur ses interviews pour acquérir la gestuelle et le phrasé de son modèle. L’illusion est parfaite. Le public a tôt fait d’oublier Marie pour ne plus voir que Romy ! «Ce travail de préparation était indispensable pour pouvoir se libérer d’elle», insiste Marie Bäumer.
Pour l’amour de Romy
Les deux femmes tiennent passionnément à crier leur amour pour Romy Schneider qui se ressent à chaque plan dans un superbe noir et blanc. «J’aimerais qu’on ne pense plus à l’icône du 7e Art et que même les gens qui ne connaissent pas ses films soient touchés par elle», avoue Emily Atef. Ce portrait bouleversant parvient à ce moment de grâce où on se sent juste en empathie avec le personnage sans penser le moins du monde à sa filmographie.
21h03 dans Films-Romy, Presse - 2018 | Lien permanent | Commentaires (2)