Source : La Rep.fr - 11 mars 2017
Ça commence en musique et finit en chansons. Nouvelle création de Christophe Lidon, «Un fil à la patte» est un classique du vaudeville, joué sur un rythme endiablé.
Au théâtre depuis le 4 mars, la pièce de Feydeau entraîne les spectateurs au cœur des années 40. Le metteur en scène a déplacé la pièce durant les années zazou, jazz pour « plus de swing ».
Chanteuse de music-hall, Lucette (Sarah Biasini) est ravie d'avoir retrouvé son amant, pourtant venu avec l'intention de rompre et d'annoncer son mariage avec une riche héritière
Par lâcheté donc, Fernand de Bois d'Enghien (Yvan Le Bolloc'h) va se retrouver dans une situation inextricable. Et le public, qui sait tout, assiste à une suite de déconvenues et de quiproquos, à un entremêlement de situations qui régale les amateurs du genre.
Personnages cocasses
Difficile, il est vrai, de résister à la mécanique de Feydeau et à ses personnages cocasses : Bouzin (Dominique Pinon) en tête, clerc de notaire et compositeur râté, le général Irrigua (Bernard Malaka), amoureux de Lucette, furieux et très jaloux, même si son accent rend parfois la compréhension du texte difficile, la future mariée (Adèle Bernier) totalement déconcertante et attirée par « les mauvais garçons » et la baronne (Catherine Jacob), dont l'œil pétille et la moue se fait amoureuse à la vue de son futur gendre
Pas une seconde de répit dans ce spectacle où chacun a besoin de l'autre. Tous courent après un bonheur qu'ils ne trouveront pas mais, au final, ils en trouveront un autre. Les deux heures de spectacle filent. Et ça pétille !
Pratique. Jusqu'au 18 mars 2017, au Théâtre.
Relâche lundi 13 mars.
Tarifs : 39 (TR : 35 , 12 ).
Tél. Cado : 02.38.54.29.29.
Julie Poulet-Sevestre